dimanche 12 juin 2011

Sauvez-nous et les imams de ceux qui veulent perturber l’entente communautaire et la déontologie de l’imama.



Quand un Hakem et son protégé Zawi comme lui, écartent toute une communauté de la mosquée dont elle est la principale animatrice ( pour la bonne et simple raison que ses membres sont les premiers et principaux habitants du quartier où se trouve la dite mosquée), pour des intérêts personnels n’ayant rien à voir avec l’adoration divine principal objectif de la mosquée : lieu où généralement l’égalité est de rigueur.

Nul n’ignore que les haratines et les artisans sont les premiers à s’installer dans les agglomérations urbaines pour diverses raisons : premièrement le peu d’importance que leur accordait la société traditionnel : féodalo_esclavagiste ; que les uns fuyaient pour échapper à l’esclavage (et venaient en ville pour s’approcher et bénéficier de la protection de l’autorité administrative coloniale ) et les autres du fait d’être la plus par du temps accusés d’ être sorciers , ceci bien sur en plus de la recherche d’un travail plus ou moins libéral, plus disponible en ville.

Ce sont là les raisons qui font que certaines classes sociales sont les premières à occuper les villes dont celle de Boutilimit.

Les problèmes et les divergences nés entre les fidèles et l’imam de la mosquée de Boutilimit, imposé initialement par les anciens maîtres s’étaient accrus, lorsqu’un jeune fils du vieux imam ; plus en mesure d’accomplir son travail pour raison de santé, était venu prendre la relève de son père indigent, excluant par là même, un jeune cousin qui s’ occupait du père et de son travail :

le nouveau venu initialement à la cherche d’un poste d’imam en Arabie Saoudite ; poste qu’il ne put mériter ; pour des raisons qu’on ne tarda guère à savoir dont : la trop grande importance qu’il se donne à lui-même et le peu de considération à l’égard des fidèles de la mosquée, ce ci en plus de l’intérêt sans limite qu’il donne aux fastes de ce bas monde et à leur acquisition ; qu’apparemment il pense récupérer au niveau de la plus vieille mosquée de Djeke, qui nous l’avons déjà dit est entourée de maisons de harratines et artisans qui ont depuis toujours réclamé un imam habitant parmi eux, l’imam actuel tout comme son père d’ailleurs habitant à plusieurs kilomètres de la ville et ne pouvant s’acquitter que des prières du jour où ils sont dans leur boutique 2/5, raison supplémentaire qui faisait qu’on ne voulait pas de lui.

Tout était supportable jusqu’au jour où le nouvel imam entreprit des constructions ne pouvant faire l’unanimité, au niveau de la mosquée sans consultation aucunes de ceux qui, avant lui s’occupaient des taches journalières et des fidèles, en plus du détournement répété d’aides que les chargés de leur distribution destinaient à des pauvres nécessiteux, qui avaient des taches à accomplir au niveau de la mosquée.

A la suite de ces comportement, la demande est faite au jeune imam pour qu’il désigne une djemaa, avec la quelle il devra se concerter désormais. Ce qu’il refusa catégoriquement et un bras de fer s’engagea entre lui et le muezzin, qui pensait être plus à même d’être concerné par la mosquée où il est le plus permanent et le plus proche dans l’espace, sa maison étant à quelques mètres de là.

Le hakem informé du problème intervint mais pas comme s’il était le représentant d’un gouvernement qui avait fait de la lutte contre le détournement des deniers public son cheval de bataille et surtout qui tient à abolir l’esclavage, ses séquelles et rétablir les anciens esclaves dans leurs droits ; mais bien comme un instaurateur de l’hégémonie Zwaya , et menaça d’interdire la mosquée au défenseur de la déontologie des imams, en empêchant le jeune nouvel imam de l’entacher.

Nul n’ignore que les plus à même de voler au secours des opprimés sont les islamistes mais dans le cas de cette affaire à Boutilimit la règle se trouve inversée. Que la mosquée reste le lieu où chaque opprimé se sente en sécurité et l’égal de tous.

Que la cohésion sociale demeure en vigueur partout et surtout au niveau des mosquées. Que tous ceux qui accomplissent des travaux volontaire dans les mosquées bénéficient des mêmes largesses que les imams ; ne serait ce que parce que les travaux qu’ils y accomplissent ne sont pas des obligations divines, ce qui les rend plus à même d’être rémunérées contrairement à celles des imams, qui elles sont des obligations divines.

Yacoub ould Mohamed Khatari
Ecrivain et muezzin de la mosquée de Boutilimit
Boutilimit le 4/5/2011



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Source :
Brahim Abeid

Rosso : Le bras de fer entre le personnel de l’ISET et le MEN durcit.




Suite aux nombreux problèmes auxquels sont confrontés l'ISET le personnel enseignant avait envoyé une plateforme revendicative à la tutelle. Mais ne voyant rien venir il allait entamer un mouvement de grève. Mais le Wali et le directeur de l'établissement réussirent a les dissuader de ne rien entreprendre et plus, purent leur trouver une rencontre avec le ministre.

Mais de source bien informée nous avons appris que la rencontre qui a eu lieu entre les représentants des enseignants et les travailleurs de l’ISET-Rosso d'une part et le ministre d’état de l'éducation nationale n’a pas abouti à une solution. D'ailleurs, il semble que le ministre pousse les enseignants à passer à un mouvement de grève, un acte irresponsable surtout en cette période d'examen, ce qui risque d’hypothéquer lourdement les étudiants.

Seulement, on note que ces professeurs ont de manière responsable privilégié l’intérêt de leurs étudiants à leurs propres intérêts. Irréprochable attitude quand on sait qu’une grève des profs en période d’examen pénalise les étudiants.

Le ministre a négligé les doléances des profs et tente d’imposer une solution unilatérale et illégale dans laquelle l’option des 12 postes est avalisée. Ces 12 postes en conformité avec la faculté des lettres est une aberration car l’ISET n’a jamais opéré de recrutement au préalable et ce nombre reste loin du minimum possible pour le bon fonctionnement de l’Institut et le renforcement de la qualité des enseignements dispensés suivant les orientations du chef de l’état qui a toujours encouragé l’excellence.

Cette supposée solution imposée par son excellence le ministre d’état est une course contre la montre par laquelle son excellence cherche à faire passer son communiqué avant toute éventuelle rencontre entre les représentants des profs de l’ISET et le président de la république pour lui expliquer la situation afin de trouver les solutions appropriées.

Aux dernières nouvelles, nous apprenons que certains enseignants de l’ISET, déçus par l’attitude du ministre, seraient sur le point de quitter le pays en vue de reprendre leurs contrats de l’étranger.



Source :
Jiddou Hamoud

ISET :le MEN veut pousser les enseignants à la grève



image manquante Suite aux nombreux problèmes auxquels sont confrontés l'ISET, le personnel enseignant avait envoyé une plateforme revendicative à la tutelle. Mais ne voyant rien venir, il allait entamer un mouvement de grève. Mais le Wali et le directeur de l'établissement réussirent à les dissuader de ne rien entreprendre en leur promettant d’organiser une rencontre avec le ministre. Mais de source bien informée nous avons appris que la rencontre qui a eu lieu entre les représentants des enseignants et les travailleurs de l’ISET-Rosso d'une part et le ministre d’Etat à l'éducation nationale n’a pas abouti à une solution. D'ailleurs, il semble que le ministre pousserait les enseignants à entreprendre un mouvement de grève, un acte irresponsable surtout en cette période d'examen. Ce qui risque d’hypothéquer lourdement les étudiants. Refusant de suivre le département de tutelle dans cette voie, les professeurs ont de manière responsable privilégiée l’intérêt de leurs étudiants à la leur. Irréprochable attitude quand on sait qu’une grève des profs en période d’examen pénalise les étudiants. Le ministre a fait fi des doléances des profs et tente d’imposer une solution unilatérale et illégale dans laquelle l’option des 12 postes est avalisée. Ces 12 postes en conformité avec la faculté des lettres est une aberration car l’ISET n’a jamais opéré de recrutement au préalable. Ce nombre reste loin du minimum possible pour le bon fonctionnement de l’Institut et le renforcement de la qualité des enseignements dispensés suivant les orientations du chef de l’état qui a toujours encouragé l’excellence. Cette supposée solution imposée par le ministre d’état est une course contre la montre par laquelle il cherche à faire passer son communiqué avant toute éventuelle rencontre entre les représentants des profs de l’ISET et le président de la République pour lui faire part de la situation afin de trouver les solutions appropriées.
JIDDOU OULD HAMOUD CP TRARZA

Keurmacène: Des vagues de militants UPR et RFD rallient EL Wiam.




Au niveau de la localité de Zira (Sebkha II), commune de Ndiago, une mission du parti conduite par son président Boidiel Ould Houmeid et comprenant, entre autres, le Vice-président Mohamed Yehdih Ould Moctar El Hacen, le Secrétaire permanent Idoumou Ould Abdi et Sidi Mohamed Ould Abidine, membre du bureau exécutif a assisté samedi à un meeting organisé à l’occasion du ralliement d’un important groupe de jeunes du RFD au parti El Wiam.

Il s’agit de jeunes cadres dont des professeurs et plusieurs universitaires. Sous la houlette de jeunes activistes et brillants orateurs à l’image de Mamine Ould Cheikh, ils promettent de matérialiser sur le terrain à l’occasion des prochains scrutins leur choix inconditionnel pour le parti El Wiam.

Au cours du meeting qui a vu la participation de plusieurs centaines de personnes dont des notables, de nombreuses femmes et des représentants de la localité de Mballal, plusieurs intervenants ont pris la parole pour exprimer la bienvenue au président du parti et à l’importante délégation qui l’accompagne avant de s’appesantir sur les raisons qui les ont conduits à intégrer avec armes et bagages « El Wiam ».

A leur tour, le Secrétaire permanent, le Vice-président et le président du parti se sont félicités, tour à tour, de l’arrivée dans les rangs d’El Wiam de tous ces jeunes ex militants du RFD dont la sincérité est perceptible dans les interventions et dans la présence massive et enthousiaste au meeting.

Auparavant, le Secrétaire exécutif chargé de l’implantation du parti au Trarza, Sidi Mohamed Ould Abidine a présidé vendredi dans la localité de Toubdika (commune de Keurmacène) une rencontre avec groupe de jeunes et de notables qui avaient quitté récemment l’UPR pour EL Wiam sous l’impulsion du chef de ce village Mohamed Ould Ahmed Yarg. Ensuite, une rencontre plus élargie s’est tenue Bneinadji à l’invitation du chef général de la collectivité de Taghredjeit Sidi Ould Mohamed Hamdi.

A l’issue de cette rencontre, les intervenants ont évoqué le consensus qui s’est fait au profit d’une adhésion totale au programme politique, social et économique du parti El Wiam qui représente à leurs yeux le meilleur choix pour une Mauritanie juste, égalitaire et prospère.

Les nouveaux militants se sont félicités par ailleurs de l’arrivée récente dans les rangs du partis de poids lourds politiques comme Ghassem Ould Bellali - ancien maire de Nouadhibou et député actuel de la capitale économique, et de Baba Ould Sidi - ancien ministre de la Défense nationale et député de Méderdra.


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Source :
RIM 24 (Mauritanie)

Coordination Intersyndicale du Gorgol (SIPES et SNES) : Lettre de protestation.




A Monsieur le Wali du Gorgol.



Monsieur le Wali, Nous, l’intersyndicale du Gorgol, sommes très déçus et surpris par la mesure prise par le DREN du Gorgol pour rayer des listes des correcteurs du baccalauréat, les noms des professeurs qui enseignent les terminales et qui ont toujours fait preuve à travers les résultats que le lycée obtient ces dernières années.

Monsieur le wali, nous vous interpelons en tant que premier responsable de la région pour vous manifester notre mécontentement et notre déception car ces professeurs sont mieux placés que quiconque pour une correction juste, fiable et crédible.

Après avoir publier une première liste des correcteurs du Bac dont les seuls figurant sont les profs expérimentés dans l’enseignement du second cycle et particulièrement des classes de terminales.

Nous venons de voir avec surprise ce jeudi 09 Juin 2011, une nouvelle liste dont les seuls figurant sont les professeurs n’ayant pas débrayés les 22, 23 et 24 Mai passé et qui sont non seulement sans expérience de ces classes mais aussi restés très longtemps en dehors de la classe (surveillants généraux ou directeurs des études) et ignorant totalement le programme enseigné dans ces classes.

Par conséquent, nous considérons cette mesure antidémocratique (sanctionner les professeurs revendiquant leur droit) ne fait que renforcée notre colère et nous rendons responsable le DREN de toute les perturbations que cela engendrera. Dès l’instant que la confiance s’est substitué au doute entre la direction de l’enseignement et les profs sous cités nous attirons votre attention que les charges qui nous incombent pour les surveillances des autres examens nationaux (Bac et Brevet) sont nulles et non avenues.

Liste des professeurs victimes :

1. Dioum Hamady (PC)
2. Diagana Seybani (PC)
3. Kane Moussa Abdoul (PC)

4. SOW Abou (PC)
5. Diop Amadou Saidou (Math)
6. Diawara Djibril (Math)

7. Wane Moussa Djibril (SN)
8. Dia Ahmed Cheikh (SN)
9. Diarra Lamine (SN)

10. Thiaw Ousmane (AR)
11. Sidi Ahmed Ould Abdi (Philo)
12. Tandia Ousmane (FR)

13. Kebe Alassane (FR)
14. Kebe Alhouseynou (FR)
15. Tandia Mohamed (AN)

16. Diop Daouda (AN)
17. Thiam Cheikh Oumar (AN)
18. Daouda Ould Elemine (Philo)

19. Med Ould Gazaly (HG)
20. Med Yahya (HG)

Kaédi le 12 Juin 2011

Signataires : SIPES du Gorgol SNES du Gorgol

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Source :
SIPES du Gorgol/ SNES du Gorgol

sid’Ahmed Ould Habott : « En 1991 J’étais maire à Fdérik ».




« Je voudrais dire à mon collègue Me Abdallahi Oud Cheikh Sidya que si aujourd’hui, nous parlons d’acquis et de liberté d’expression, de démocratie, ce n’est pas du fait d’un pouvoir, mais bien parce que des gens ont payé de leur sang, de leurs larmes et de leur vie…Ce sont eux qui ont fait cracher le processus de démocratisation à Ould Taya alors en proie à la pression…Nous ne pouvons pas ne pas rendre hommage à toutes ces personnes qui ont péri … »

Ainsi parla Me Sid’Ahmed Ould Habott qui a fait un témoignage assez saisissant à l’occasion du 20e anniversaire de l’Association Mauritanienne de droit de l’Homme, le 1er juin 2011 dans un hôtel de Nouakchott.

Ancien Député-maire de F'derick, Sid’Ahmed Ould Habott fut Président d'un Comité de l'Assemblée parlementaire ACP/UE à Bruxelles en 92et 96. Président de RADDHO-Mauritanie, il a partagé avec le public le témoignage que voici :

« En 1991, j’étais encore maire de F’derick, ville garnison. Quand les tortures ont commencé, j’étais là. Je me suis résolu à rendre compte de ce que j’entendais et voyais dans ma région. Car il fallait poser tout de suite ce problème qui était en train de prendre une ampleur catastrophique.
« C’était au cours d’une réunion des maires en vue de rencontrer le Président du comité militaire que j’avais fait la proposition d’inscrire ce point au programme de l’entretien avec le chef de l’Etat. Un seul s’y était opposé. C’était le maire de Nouakchott de l’époque. Il avait dit ceci : «L'association des maires n'est pas un parti politique et ne doit pas poser ce problème.» Il a ajouté en parlant de moi que si un représentant d’Amnesty voulait en parler, il ne devait pas prendre part à la réunion avec le président du comité militaire.

« J’ai rétorqué qu’en tant que maire d’une ville garnison, l’ampleur des interpellations et des sévices me poussait à dénoncer ce qui se passait au sein des populations dont nous sommes en plus les élus…Je fus appuyé en cela par les maires de Wompou et d’Aioun.

« Ahmed Ould Sidi Baba, président de l’association de maires, décida alors que lui, Sow Deyna de Rosso et moi devions rencontrer le président du Comité militaire et chef de l’Etat Ould Taya pour exposer la situation.

« Je puis vous assurer que l’audience qui a fini par avoir lieu avec le président fut des plus houleuses. Et je salue ici le courage exceptionnel de mes deux collègues maires qui m’ont soutenu avec constance devant un chef de l’Etat qui s’emportait sans cesse et criait que c’était de l’intoxication. « Il finit par décider qu’un commission d’enquête serait mise sur pied pour mettre la lumière sur ce que nous avancions.

« A notre sortie d’audience, Ould Sidi Baba m’avouera que c’était la première fois qu’il voyait le président du comité militaire ébranlé. Moi j’avais ressenti un certain soulagement de m’être déchargé et j’étais en même temps sceptique car convaincu que le chef de l’Etat ne mettrait pas en place cette commission d’enquête.

« J’avais, avant cette audience, dit au commandant de la région militaire de l’époque que je n’accepterai pas que l’on torture dans ma commune et j’avais réussi à le convaincre que cela cesse. Aujourd’hui, chaque fois que je le rencontre, ce monsieur me témoigne une certaine reconnaissance de lui avoir évité de commettre des crimes massifs dans notre région.

La Tribune N°552 du 06/06/11


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Source :
Essiraje (Mauritanie