lundi 21 juin 2010

Prés de 20.000 anciens expulsés accueillis en Mauritanie:




« 19.048 réfugiés (dont 15.000 après le 6 août 2008) ont regagné la Mauritanie pour être répartis sur 117 zones d’hébergement sur la base de leur propre choix, a affirmé lundi le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Mohamed Ould Boilil, en réponse à une question posée par le député Sy Samba, de l’Union des Forces de Progrès (UFP).

Ces sites sont répartis sur plusieurs centaines de kilomètres dans 4 régions situées le long de la vallée du fleuve Sénégal. Les zones d’accueil des anciens réfugiés ont été dotées de tous les services sociaux de base : eau potable, habitats, écoles, centres de santé.

Ces populations ont également bénéficié de « de terre à usage d’habitation, de pièces d’état civile, de l’octroi d’animaux domestiques, de terres agricoles aménagées et d’une aide leur permettant de s’adonner à l’agriculture » conformément « au contenu d’un accord tripartite signé entre les gouvernements de Mauritanie, du Sénégal et le Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies (HCR) ».

Il reste encore au Sénégal 2484 citoyens mauritaniens « désireux de regagner le pays, et les mesures relatives à la préparation des conditions matérielles et morales de leur retour ont été prises».

Le ministre de l’intérieur a cependant nié la présence d’expulsés mauritaniens en territoire malien. Le député de l’Union des Forces de Progrès (UFP) avait adressé plusieurs questions au ministre concernant notamment l’arrêt des réunions du comité interministériel chargé du suivi de la réinsertion des ex réfugiés, l’arrêt unilatéral des convois de rapatriement des réfugiés depuis décembre 2009 « en violation de l’accord tripartie signé entre la Mauritanie, le Sénégal et le HCR, alors qu’il y a toujours des mauritaniens qui attendent au Sénégal, les raisons de l’arrêt du recensement des dossiers des fonctionnaires rapatriés à l’origine du blocage du processus de recouvrement de leurs droits, la non restitution des biens, notamment des terres….. ».

www.cridem.org


Source :
Sahara Medias (Mauritanie

Environnement : ya-t-il menace de crime génocidaire dans l' Inchiri et le Tasiast ?




Le crime odieux que continuent de commettre les sociétés minières MCM et Tasiast – Mauritanie et leurs acolytes, est un génocide non seulement contre les populations concernées mais contre le peuple mauritanien tout entier ! Jusqu’à quand va-ton cacher à la Nation l’assassinat collectif que commettent les sociétés qui exploitent nos mines de cuivre et d’ or dans l’ Inchiri et le Tasiast ?
A combien ces étrangers ont-ils payé le silence des autorités complices ? Est-ce qu’un million de dollars vaut bien l’assassinat de son propre peuple, y compris ses propres enfants et les enfants de ceux qui ont reçu la commission ?
Pourquoi les autorités, au plus haut niveau se taisent sur ce carnage à Akjoujt et dans ses environs ?
Depuis déjà quelques années , on savait que sociétés étrangères qui exploitent notre cuivre et notre or sans contre partie , utilisent des produits extrêmement toxiques dont le moins dangereux est le cyanure , pour séparer les matériaux précieux du sable déversant ainsi les déchets dans les environs immédiats d’ Akjoujt , juste à quelques kilomètres à l’ ouest de la capitale au vu et au su de tout le monde .
Le moment est venu , avec la dernière extermination des troupeaux de camélidés à Akjoujt-ville , de lever un coin du voile sur ce crime génocidaire de MCM , contre notre patrie .
Comme nous l’avons signalé plus d’une fois, ces produits dangereux traversent le sous-sol en fond et en large, se mélangeant ainsi aux eaux des nappes phréatiques et artésiennes pour empoisonner les puits et les pâturages, en tuant les bêtes et les hommes !
La Mauritanie n’ est pas certes , le seul pays certes où on exploite les mines d’ or et de cuivre , mais c’ est le seul pays où on n’ a pas exigé des mesures concrètes mondialement connues , pour préserver la nature de l’ effet de ces produits toxiques …
Pourquoi n’ a-t-on pas exigé des cahiers de charge où les criminels de MCM et Tasiast qui réalisent des bénéfices énormes en nous volant notre or et notre cuivre au grand jour , s’ entourent de précautions qu’ elles prennent pourtant ailleurs ?
Riotinto n’opère pas seulement en Mauritanie, mais se conduit-il de la même façon ailleurs ? Peu probable …
Ce sont nos propres fils, ministres , directeurs et conseillers présidentiels qui sont responsables de nos malheurs en grande partie , parce qu’ils ont laissé faire les criminels .
Si le gouvernement actuel de Moulaye le foreur continue son silence, pour protéger MCM et Tasiast – Mauritanie , d’ autres vont s’ emparer de l’ affaire et ils ne demandent pas mieux , comme Greenpeace …
Mais pourquoi chercher des sauveurs étrangers alors que nous avons notre propre gouvernement ?
Ces meurtriers de MCM et Tasiast, ne sentent aucun impact du cyanure qu’ils nous administrent lentement mais surement, parce que tout ce qu’ils consomment est entièrement importé de l’étranger, de la bouteille d’eau en passant par la viande, le lait ou le poisson ; et tous les trois mois ils passent des vacances chez eux.
LTV est entrain de dresser la liste des complicités au niveau national, mais d’ ores et déjà on peu mentionner quelques noms de sous-fifres comme monsieur Ebbaye , le directeur administratif de MCM qui est l’ intermédiaire entre les hauts responsables à corrompre comme les ministres de l’ environnement et ceux des mines qui se sont succédé durant les dix dernières années , et ces sociétés étrangères : c’ est ce qu’ on appelle communément le triangle des corrompus .
Mais si l’ on parle de complicité , tous les mauritaniens sont complices parce qu’il n’ ya jamais eu de manifestation pour dénoncer ce crime !
Et nos "augustes" chambres parlementaires ! Les députés, les sénateurs dits messieurs gros ventres- larges poches ? Quelle incurie !
Publié par Lakhbaar Tebgue Vi Dar

Zoueratt : sous-traitance, cri de cœur des travailleurs.:




Communément appelées tâcheronnat ou sous-entreprises, les sociétés de la sous-traitance avec la Snim pilulent à Zouerate au point que leurs travailleurs constituent un nombre important dans l’effectif de la société minière. Selon une source, il y a une vingtaine de sous-entreprises de sous-traitance qui emploient environ 1100 individus à Zoueratt.

Cette pratique a longtemps duré dans l’Entreprise et même s’il y a eu des progrès, les employés de ce secteur continuent de se plaindre.

Parmi les griefs des travailleurs de la main d’œuvre occasionnelle le manque de considération dont ils sont victimes dans les chantiers et dans les sous-entrepreneurs. « Nous remplissons des devoirs, les employeurs doivent donc respecter nos droits», souligne un employé. Avant d’ajouter « nous sommes ballottés entre la Snim et les sous-traitants, nous ne savons pas à quel saint se vouer ».

Une source indique que l’Employeur principal qu’est la Snim, n’a aucun rapport avec les travailleurs de seconde main qui doivent traiter avec les employeurs sous-traitants,

Les employés de la main d’œuvre occasionnelle n’ont pas manqué d’égratigner certains de leurs délégués syndicaux, qui, disent-ils au lieu de défendre les causes des travailleurs, ne cherchent que leurs propres intérêts en se rapprochant des sous-traitants qui ne cessent de les courtiser.

L’embauche ne suit pas
Les travailleurs occasionnels dénoncent le manque de transparence quand il s’agit d’embaucher des ouvriers, selon eux, l’embauche ne se fait pas dans les règles de l’art, au lieu de privilégier les ouvriers qualifiés, spécialisés ou anciens, on embauche des novices qui viennent d’autres lieux ou extérieurs aux services, c’est du favoritisme, dénoncent-ils.

Récemment, lors d’un séjour d’une mission de la Commission Nationale des Droits de l’Homme, le syndicaliste Brahim O. Boun EYSSA avait évoqué les dures conditions des travailleurs de cette catégorie exposés à tous les dangers. Il avait souligné que leurs droits sont spoliés et qu’ils subissent des traitements inhumains contraires aux droits humains.

Le député suppléant Mohamed o. Mohamed Lemine avait de son côté indiqué que le système de tâcheronnat instauré à la Snim est un esclavage des temps modernes, l’exploitation de l’homme par l’homme, souhaitant trouver des solutions immédiates et durables à cette situation

Hygiène sécurité et santé passées au crible

Les travailleurs de la main d’œuvre occasionnelle dénoncent les conditions de sécurité et d’hygiène dans lesquelles ils travaillent sans en avoir les primes. Les employés occasionnels affirment qu’is travaillent dans des conditions d’hygiène et de sécurité inacceptables, ils font les boulots les plus dangereux et risqués comme les manœuvres de l’usine des Guelbs qui font des travaux harassants dans des nuages de poussière au risque de choper une maladie professionnelle, sans prime de risque ni de poussière.

A cet effet, ces travailleurs réclament des moyens de protection individuels, à la suite d’un accord entre l’Inspection du travail et les sous- traitances, certaines d’entre elles seulement ont livré ces moyens de protection.

Selon une source, la couverture sanitaire est assurée par la Médecine de travail, les cotisations pour la sécurité sociale sont prélevées à la source et versées à la Caisse de Sécurité Sociale (mesure exigée par l’Inspection du Travail en accord avec la Snim), ces cotisations ont atteint 04 millions d’UM le mois passé. Mais, les frais médicaux sont seulement remboursés à hauteur de 40%, les employés occasionnels jugent ce-ci insuffisant et demandent une large prise en charge médicale gratuite à 100%.

Les employés de la main d’œuvre occasionnelle ont aussi déploré la détérioration de leurs conditions de vie par rapport à la location des maisons, aux prix des denrées de première nécessité, qui, à chaque fois qu’il y a une augmentation à la Snim, montent, alors que leurs salaires stagnent depuis 2006.

Une source qui a gardé l’anonymat indique qu’à chaque fois qu’il y a eu une augmentation, la Snim prévoit un taux pour les travailleurs de la main d’œuvre occasionnelle qu’elle communique à l’Inspection du travail qui fait le calcul. Par contre, les ouvriers de la sous-traitance ne bénéficient ni des augmentations ni des gratifications trouvées par leurs collègues de la Snim, même pas la prime PSR (Prime pour services rendus) octroyée à la fin du mois de Mai depuis quelques années, sans compter les nombreuses gratifications et augmentations de diverses primes.

Pour une justice sociale, il serait judicieux que les travailleurs de la sous- traitance bénéficient ne serait-ce qu’une partie des gratifications et primes car, réaffirment-ils, ils participent à la production du minerai de fer pour la société nationale minière..

A signaler que tous les candidats à l’élection présidentielle de Juillet 2009 avaient évoqué ici le phénomène des journaliers affirmant qu’ils trouveront des solutions à leur difficultés, pour cela, ces travailleurs lancent un appel au Président Mohamed O. Abdelaziz pour résoudre sinon amoindrir leurs souffrances car jusqu’à maintenant, ils ne voient rien pointer à l’horizon.

DJIBY SY alias SY CP/ Tiris




Source :
Le Quotidien de Nouakchott