mercredi 10 février 2010

Réalisation d’un Plan Communal d’Hydraulique et d’Assainissement à Keur Macène : Une première en Mauritanie bientôt à Rosso et keur macène !

Le 7 février dernier, les élus (maire, sénateur et député) de Keur Macène, l’administration locale, les notables,

les chefs de villages, les représentants des ONG locales et les partenaires de la Commune se sont retrouvés à Keur Macène pour le lancement du processus d’élaboration du Plan Communal d’Hydraulique et d’Assainissement (PCHA).

Ce travail est réalisé en appui avec le GRET dans le cadre du Programme AICHA Mauritanie (Appui aux Initiatives des Collectivités locales en matière d’Hydraulique et d’Assainissement), financé par le SEDIF, l’AESN, l’UNICEF, le SCAC et les Communes de Keur Macène et Rosso.

Le Programme AICHA prévoit en particulier la réalisation d’une station de traitement de l’eau et d’un réseau d’adduction d’eau potable multi-villages à Breun, Dieuk et Tekeche sur la Commune de Rosso (travaux en cours) ainsi que la rénovation et l’extension du réseau de Keur Macène (études en cours).

En parallèle, le projet vient en appui à ces mêmes communes pour l’élaboration d’un plan sectoriel venant en complément du Plan local de développement. Le PCHA est un outil de planification et de programmation, qui va être élaboré au niveau de la commune de Keur Macène pour la première fois en Mauritanie.

Ce plan pourra être partagé entre les élus locaux, les services déconcentrés et les services centraux de l'hydraulique et de l'assainissement. Le PCHA identifiera et priorisera les investissements en eau potable et assainissement à réaliser sur l’ensemble du territoire de la commune, et définira des solutions techniques, des budgets estimatifs et les mesures d’accompagnement à mettre en œuvre, et tout ceci en accord avec la politique sectorielle .

Le PCHA est élaboré suivant une démarche participative avec les élus, les services techniques de la Commune et les populations. A cette occasion les représentants du MHA (les Directions du Suivi, de la Planification et la Coopération, et d’Assainissement) ont rappelé l’importance de définir des normes, des critères et des solutions techniques adaptés au contexte et ce en partenariat avec les services du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Le Maire de Keur Macène, M. Mohamed Ould Babah, et les élus qui portent ce projet pourront à l’issue de ce processus rechercher des financements pour la réalisation des projets sur la base d’avant-projets très sommaires et de propositions techniques et financières clairement définies

Le représentant du GRET RIM, M. Bernard Gay, a insisté d’une part sur l’importance de l’implication des Communes dans le domaine de l’hydraulique et de l’assainissement pour la mise en place de services durables et d’autre part sur l’importance de la planification pour atteindre les OMD d’ici 2015.

Pour mener à bien la réalisation de ce PCHA, un comité de suivi, composé d’élus et de techniciens a été mis en place. Il sera appuyé par l’équipe du GRET tout au long du processus.

L’ensemble du processus qui se déroule selon une méthodologie participative et rigoureuse devrait durer 4 mois. En espérant qu’à l’issue de cette 1ère à Keur Macène, d’autres Communes de Mauritanie adopteront la même démarche…



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Info source :
Jiddou Hamoud

Les rapatriés du Trarza : Déclaration.






Dans le cadre de la restitution des terres des cultures et d’habitation, les rapatriés mauritaniens du Sénégal du Trarza sont inquiets de la situation qui prévaut actuellement dans la région.

En effet depuis notre retour organisé sous l’égide du UNHCR rien n’a été fait par les autorités locales pour le règlement de ces problèmes et çà malgré les écrits qui leur ont été adressés par les propriétaires terriens.

Aujourd’hui nous sommes interpellés par un cas individuel, de Mr Iba Diop, dont le terrain lui servait de résidence et de champ de culture en 1989, d’où il a été déporté vers le Sénégal.

Dès son retour, il s’y installe car personne ne l’occuper et cela conformément aux termes de l’Accord Tripartite (UNHCR, Mauritanie et le Sénégal). Quelque temps après un prétendant propriétaire du nom de Mr Cheikh Dieng revendique le terrain à l’issue de ce litige Iba Diop fut arrêté au commissariat de Tekane sous l’ordre du Hakim de Rkizpuis transféré au commissariat de Rosso,

Après une intervention, Mr Bâ Alassane dit Balass fut dépêché de Nouakchott et avec Wali sortant le consensus trouvé était que toutes parties évacue le terrain jusqu’au règlement définitif. Ainsi Mr Iba Diop a continuer les démarches et des promesses de hauts niveaux ont contribué au relâchement.

Et voilà de nouveau le problème surgit avec un autre prétendant propriétaire Mr Sidi Mohamed Ould Hamdine qui a commencé à mettre en valeur le terrain, alerté Mr Iba Diop se rend sur le terrain et s’oppose de façon pacifique aux travaux et ce qu’il lui valu son arrestation au commissariat de police de Tekane et puis transféré à la Sureté Régionale de Rosso puis conduit par son Directeur chez le Wali où l’attendait l’émissaire de l’Agence Nationale d’Insertion des Réfugiés (ANAIR).

A la sortie de leur entretien l’émissaire de l’ANAIR annonce que les occupants refusent catégoriquement toute solution d’indemnisation Et que le Wali a confirmé leur droit de propriété sur la terre qui leur a été cédée par l’Etat et mis en garde Mr Iba Diop de ne plus retourner sur les lieux .

Le Directeur régional de la sureté a proposé à Mr Iba Diop de signer de ne plus venir sur le dit terrain et en contre partie sa libération immédiate. MR Iba Diop a déclaré qu’il n’acceptera jamais un chantage et qu’il a mourir plutôt que de céder sa propriété.

C’est ainsi que le Directeur régional de la sureté ordonna à l’agent d’escorte de le ramener au commissariat de Tekane où il actuellement en garde à vue. Nous rapatriés demandons à Son Excellence le Président de la République de :

- libérer sans condition Mr Iba Diop

- L’arrêt immédiat des travaux en cours sur le terrain jusqu’à ce que justice soit faite et ceci dans le souci d’apaiser la tension qui prévaut au niveau des sites

Les rapatriés du Trarza
Rosso, le 09/02/2010



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Info source :
sysawandee

Le miracle de Tidjikja/ Le nom du Prophète Mohamed PSL à l’intérieur d’un œuf




La vérité de la révélation Islamique est indéniable et le choix porté par Allah, notre créateur, sur son Prophète Mohamed PSL pour transmettre aux hommes ce message sacré, ne souffre d’aucun doute. Une fois de plus, cette évidence a été confirmée par un extraordinaire miracle qui s’est produit à Tidjikja la soirée du dimanche 07/02/2010.
Hamada Ould Cheikh est un jeune pharmacien d’une trentaine d’année connu pour sa bonté, sa loyauté et sa franchise. La soirée du dimanche 07/02/2010 après la décente, il est passé dire bonjour à un ami gérant d’une épicerie sis au marché de Tidjikja. Sur place, il sentit qu’il avait un petit creux et décida de payer deux œufs durs pour se refaire les forces après une dure journée de labeur.
Le gérant de l’épicerie El Hussein Ould Touinsy lui tendit deux œufs et, sans prêter attention, Hamada cassa le premier et l’avala et voulu en faire autant pour le deuxième mais, subitement, un monsieur, qui était à côté, constata que le deuxième œuf n’était pas un œuf ordinaire. Il stoppa court le geste de Hamada et lui demanda de prêter attention sur l’inscription qui se trouve sur le flanc de l’œuf. Qu’elle ne fit la surprise de l’assistance de découvrir le nom du Prophète Mohamed PSL inscrit de façon claire et distingue dans un arabe sans équivoque.
La nouvelle courut aussitôt le marché de Tidjikja et sans tarder, l’épicerie d’Ould Touinsy se remplit de monde. Ce dernier n’hésita pas à casser le reste de ses œufs à la recherche d’un autre signe mais en vain. Le seul signe ce soir-là, c’était celui de l’œuf de Hamada.
Une fois à la maison, ce dernier remis l’œuf à ses parents et par ignorance l’un des membres de la famille le balança sur le haut du plafond de leur bâtiment. Après 48 heures d’horloge, Hamada qui prit conscience de la méprise commise par sa parente décida de récupérer l’œuf. Mais Oh deuxième miracle ! Les chats qui raffolent d’œufs durs n’ont mangé qu’une partie de son œuf laissant intact la partie sur laquelle se trouve l’inscription du nom du prophète de l’Islam Mohamed PSL.
Cet extraordinaire miracle vient confirmer, si besoin était, que le Prophète de l’Islam est un homme choisi par Allah et son message est un message divin. A ceux qui s’en prennent à lui par ignorance ou par mécréance, ce signe éloquent parmi tant d’autres, est une réponse éclatante face à leurs critiques et autres dérisions. Le message du dernier des envoyés d’Allah et leur guide, le Prophète Mohamed PSL, continuera à rayonner à jamais et ses miracles continueront à marquer les esprits des croyants pour l’éternité.
Khalil sow CP/Tagant
Khalil1965@yahoo.fr

Boghé : Commémoration de la fête des handicapés!

Le dimanche, 04 Février 2010, les personnes handicapés vivants dans la Moughata’a de Boghé ont communié ensemble dans la ferveur au siège de l’Antenne sociale située dans le quartier de Boghé Escale.

Le coup d’envoi des festivités de la journée dédiée aux handicapés par l’Etat mauritanien a été donné par le Hakem de la Moughat’a, M. Mohamed o M’Khaîtir en présence du maire de la commune, M. Bâ Adama Moussa, du Commissaire de police, du Commandant de la Brigade de gendarmerie et de plusieurs chefs de service et des représentants d’ONG implantées dans la ville.

Après quelques notes musicales traditionnelles servies à l’assistance par le grand artiste Adama Sy, Madame Bâ Aîssata Souleymane, responsable de l’Antenne sociale a prononcé un discours dans lequel elle a retracé la situation générale que vivent les personnes handicapées, les actions déployées par son service pour soutenir cette catégorie sociale.

Sur ce dernier point précis, madame Bâ a affirmé que « la sensibilisation, la mobilisation et le plaidoyer constituent les principales activités » que mènent son service pour venir en aide aux personnes vivants avec l’handicape afin dit-elle « de leur permettre de retrouver la confiance en soi , de connaître leurs droits et surtout la façon de les réclamer dans le but d’attirer l’attention des décideurs et de la communauté nationale sur leurs obligations et leurs responsabilités envers cette frange importante de notre société ».

Madame Bâ n’a pas manqué d’appuyer ses propos par des chiffres et qui démontent la gravité du problème des personnes vivants avec l’handicape. Elles représentent 10% de la population nationale, soit 300 Mille repartis entre hommes, femmes et enfants. La moughata’a de Boghé abrite 263 parmi cette couche vulnérable dont l’âge varie entre 0 et 18 ans.

A cet effet, elle a vivement appelé les pouvoirs publics à veiller à l’application des droits des handicapés qui, « dit-elle sont clairement stipulés dans le décret 043-2006 du gouvernement mauritanien ainsi que la Convention Internationale sur les droits des personnes handicapés adoptée par l’Assemblée générale des nations Unies et ratifié par notre pays ». Des textes qui resteront sans effets tant que les décrets d’application tardent à voir le jour.

« Les handicapés peuvent acquérir leur autonomie économique avec l’aide de l’Etat » a conclu madame Bâ qui a remercié chaleureusement le Président de la République, M. Mohamed o Abdel Aziz et son Premier ministre, Moulaye o Mohamed Laghdaf. Elle a également adressée ses remerciements aux autorités locales (Hakme, maire…) à Wold vision et tous ceux qui de prés ou de loin contribuent à la promotion des personnes vivants avec l’handicape).

Pour sa part, le préfet du département s’est félicité de l’organisation de cette rencontre et a exprimé sa disponibilité entière à œuvrer aux côtés de l’Antenne sociale pour transmettre à qui de droit toutes les requêtes émanant des personnes handicapées. Les festivités ont duré toute la journée en présence d’un grand nombre d’invités venus de toute la contrée.

Thièrno Souleymane cp Brakna



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Info source :
Quotidien de Nouakchott

Guidimagha : GTZ et Le MASEF poursuivent le Combat.

Pour une campagne de sensibilisation vivante contre les MGF, les activités coordonnées GTZ/Composante Féminine Genre inscrivent dans leur programme de lutte la réalisation d’une une pièce de théâtre à la Maison des Jeunes de Selibabi par le truchement d’une troupe locale conduite par Dembélé Amadou Samba et renfermant toutes les sensibilités ethniques.

Aux environs de 21 heures du 07 février 2009, la place publique de La Maison des Jeunes affiche le plein :

Le micro-trottoir chargé de l’information qui a sillonné le matin, toutes les artères de la ville a été bien entendu et le thème a beaucoup intéressé la population. Plus de 500 personnes tous âges confondus ont répondu à l’appel : les vielles femmes, les vieux hommes, les représentants des coopératives féminines et les ONG de la place, la classe des jeunes écoliers/élèves filles et garçons ….

Le dramaturge et metteur en scène Dembélé Amadou Samba reproduit une pièce théâtralisée en mettant scène des acteurs qui simulent les pratiques des MGF avec son spectre de tribulations et de dangers : la pièce met en exergue « une nouveau-née servie de cobaye à une profane exciseuse Soninké sous le contrôle d’une soit- disant assermentée exciseuse peulh, succombe après l’opération.

Une autre femme non excisée car, née des parents émigrés en France se marie à un autochtone à Selibabi et, la coutume disposa de sa vie pour la contraindre, avant la lune de miel à la mutilation qui va la conduire au trépas, quelques jours après l’excision. Mis au parfum de ces mutilations, la police diligente une enquête qui finira par arrêter les « Exciseuses », impliquées dans un réseau mafieux enclin au mercantilisme éhonté au grand dam des vies et de la joie de vivre. ».

La journée du 8 février est intitulée journée « portes ouvertes » et a lieu dans les locaux de la coordination du MASEF à Selibabi et a vu la participation élevée des femmes. Au menu de cette matinée : exposition photo, conférence/débat et projection film suivi d’un enregistrement d’émission sur la déclaration des Médecins et de la Fatwa à diffuser dans les Radios locales.

Au cours de cette rencontre une dizaine de femmes participantes ont témoigné avoir perdu leurs enfants victimes des mutilations génitales féminines.

Cette journée de sensibilisation et d’éducation est émaillée d’activités par Focus groupes pour la vulgarisation à grande échelle de la déclaration des Médecins et de la Fatwa Nationale dans six quartiers de la ville de Selibabi (Collège, Kothinkollé, Ouest Stade, Ferlo, Nezaha, Adaala).

Ball Oumar Mamadou, coordinateur GTZ/ Composante Féminine Genre nous informe que « plus de 300 copies de Fatwa Nationale et de plus de 300 copies de déclarations des professionnels de la santé contre les MGF ont été distribuées dans les différents quartiers de la ville de Selibabi »

Mbaye Demba Yero


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Mbaye Demba Yero

Boghé : Un adolescent poignarde son copain à la suite d’une banale histoire !

Une rixe opposant deux adolescents ce mardi vers 19 heures débouche sur un drame. En effet, le jeune Ibrahima Saïdou Dia dit Iba (17 ans) a été poignardé par son ami Jiddi Ould Brahim au cours d’une bagarre entre clans rivaux. En effet, depuis plusieurs jours, une brouille opposait le jeune Iba avec son groupe composé d’une dizaine d’autres ados de son « clan ».

Selon des témoignages concordants, Iba et Ammi se sont disputés au cours d’une animation musicale marquant une cérémonie de baptême et ont décidé de régler définitivement leurs comptes en s’isolant de l’autre côté du canal principal qui alimente la plaine de Boghé situé non loin de là.

Une rude bataille s’engagea alors entre les deux copains devant au mois sept autres éléments du groupe. Iba terrassa son adversaire après un combat intense.

C’est en ce moment que Jiddi Ould Brahim (16 ans) décida d’intervenir en faveur de Ammi et planta son couteau sous le sternum de Iba qui mourut sur le champ. Il prit ensuite la fuite pour rejoindre son domicile situé dans la Kebba.

Alertée par les cris des jeunes, une femme riveraine du canal, se rendit sur les lieux et découvrit le corps de Iba gisant dans le sang. Elle informa aussitôt les parents de la victime qui l’évacuèrent vers le Centre médical de Boghé où son décès fut constaté sous de multiples cris de détresse. Les traces de sang qui entachaient la blessure avaient commencé à se coaguler ; ce qui laisse supposer que le drame s’est produit au moins une heure avant sa découverte.

C’est alors que le commissaire Mohamed Abdallahi Ould Mohamed Askr et ses éléments se sont rendus sur les lieux du drame pour recueillir les témoignages des uns et des autres avant de procéder à l’arrestation de tous les éléments de la bande des copains de la victime. Entre 21 heures et 23 heures, sept adolescents dont l’âge est compris entre 13 et 18 ans ont été « cueillis » de chez eux pour la reconstitution des faits.

Selon des sources proches de l’enquête, ils ont tous pointé du doigt leur copain Jiddi Ould Brahim, né en 1994 à Boghé, fils de Brahim Ould Mahmoud et de Fatma Mbarka Mint Mjeïbir, l’accusant d’avoir poignardé Ibrahima Saïdou Dia (17 ans), fils de Saïdou Dia et de Mariam Diallo dite Polel, le tuant sur le coup. Après moult tergiversations, le meurtrier a reconnu les faits en apportant l’arme du crime.

Il dort dans les locaux du commissariat ainsi que ses sept autres camarades qui ont tous fait des témoignages à charge contre lui. Au même moment, la famille éplorée s’en remettait à Allah et s’affairait autour de l’organisation des funérailles de son fils.

Ce tragique évènement qui a mis en émoi toute la ville de Boghé, relance le débat sur la crise des valeurs qui gangrène notre jeunesse qui est plus que jamais placée sous l’emprise des stupéfiants et des scènes de violences diffusées à longueur de journée sur Internet et sur les chaînes de télévision satellitaires. L’école et le foyer qui étaient naguère de hauts lieux du savoir et de l’éducation sont désertés par ces jeunes qui empruntent de plus en plus le chemin de la perversion.

Dia Abdoulaye


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Dia Abdoulaye