mercredi 8 juin 2011

Atterrissage forcé, au nord de Nouakchott, d’un hélicoptère de l’armée de l’air





Selon une source informée, un hélicoptère de l’armée de l’air mauritanienne a effectué, mercredi, à 60 km au nord de Nouakchott, un atterrissage forcé, suite à un feu qui s’était déclaré dans son moteur.


De même source, on précise que les passagers de l’appareil, dont des officiers instructeurs français et mauritaniens de l’Ecole militaire interarmes(EMIA), étaient sortis indemnes de cet accident. Et cette source d’ajouter qu’il s’git du même hélicoptère qui avait effectué un atterrissage forcé au Hodh El Gharbi, en plein désert , au cours de la campagne présidentielle de 2009, au moment où il transportait le président actuel Mohamed Ould Abdel Aziz.
Il faut noter que l’armée mauritanienne a récemment créé, à Atar, une école de formation de pilotes militaires.
ANI

Hommage à Feu Sall Mamoudou Samba dit Aly Aldiouma.




Dans la journée du Vendredi 3 juin 2011, Sall Mamoudou Samba dit Aly Aldiouma, a quitté ce monde suite à une longue maladie. Son décès est survenu en Espagne où il résidait depuis quelques années. La terrible nouvelle est tombée à Nouakchott aux environs de 12 heures.

Né en 1962 à Wouro Dialaw, une localité située à l’est de Bababé, sur l’axe Boghé-Kaédi, Aly Aldiouma, est le fils de Sall Samba Aly Tokossel et de Aldiouma Sall.

L’Association des jeunes de «Gouré N’denndi» (union des villages), pilotée par Doro Barry, ami intime du Feu Aly Aldiouma, a été profondément attristée par la mort de ce jeune homme pieux, gentil, souriant, ouvert à tout le monde…Sa disparition laissera un grand vide dans nos esprits et une grande tristesse.

L’association des jeunes des dits villages présente ses condoléances les plus attristées à la famille du défunt et demande à Allah le Tout Puissant de l’accueillir dans Son Saint Paradis. Amine.

Inna Lillahi Wa Inna Ileyhi Rajioune.

Balla LY

Atar : Portes ouvertes et grilles fermées de l’EMIA





guide et zone rouge L’Ecole militaire interarmes d’Atar (EMIA) a ouvert ses portes les 5 et 6 juin 2011 à un groupe bien sélectionné, de personnalités nationales proches du pouvoir (parlementaires, universitaires, société civile, medias). Les visiteurs ont écouté et vu des parades militaires sous le rythme de la fanfare militaire, des exposés et explications sur les différents types d’armes, les champs de tirs, les aires d’entrainements physiques, les simulations de manœuvres et tactiques militaires. Au 2 eme jour, ils ont visité la nouvelle base opérationnelle aérienne d’Atar (BOAA) qui remplace désormais l’ancienne Garim dont le siège était à Nouakchott. Les invités ont eu droit à un tour par avion Atar- F’derick où les portes de la 2eme région militaire leur ont été ouvertes.

Seulement ,devant ces honorables hôtes, les grilles de la –dit-on- base Française sise à 100 m des locaux de l’EMIA, sont restées fermées. De loin, les curieux se rendent compte qu’un site bien protégé comporte des postes de sentinelle, des sacs de sable protecteurs et des portes cabines habitées.

Cette base qui, aux dires d’Ehel Atar, dispose d’un commandement autonome dépendant directement de l’état major Français, abrite en permanence 50 soldats et officiers Français, se fait alimenter (matériel et vivres) tous les 2 jours par un avion gros porteur venu de la métropole.

Vrai ou faux ? Les citoyens Mauritaniens Et particulièrement les Adrarois ont besoin de savoir.

Au delà ,de l’impact très limité « de ces portes ouvertes » Ech-Houdak ya (témoins de ) Meynatt (sa mère et sœur) ,parce que ni l’opposition ni les médias indépendants n’y étaient invités , les militaires Français (base ou pas) quant à eux, gagneraient à être plus utiles aux Adrarois : Cultiver confiance , sécuriser et ramener les touristes ; Se ravitailler à partir du marché central d’Atar ; Contribuer à l’émancipation des jeunes (sports, kermesses, etc.)
Ely Salem Khayar
Adrar Info

CAP ou la nouvelle vision politico-sociale.




Suite aux multiples plaintes des populations de Rosso et les comportements indignes de certains élus et cadres de Rosso, Les jeunes Rossossois viennent de lancer un Cadre de Concertation pour la protection et le soutien des Intérêts politiques et Socio-éducatifs de la Commune.

Cette nouvelle structure dénommée CAP doit son existence à des jeunes ressortissants et résidents, élus et personnalités de la société civile. Le CAP est ainsi un outil de développement, de coopération, de concertation, de partage d’informations et de promotion des bonnes pratiques en matière de lutte contre la mauvaise gestion des élus et leaders politiques par rapport à l’intérêt global dans la commune.

Pour accomplir son objectif principal qui est de participer au développement de cette ville historique discriminée et marginalisée par l’ensemble des pouvoirs depuis l’indépendance afin qu'elle rayonne dans la sous région, le Bureau du Cap, en la personne de son Président du Comité Directeur Mr Cissé Housseynou Birama et de toute l’équipe comptent sur le paradigme de la coopération et la prise de conscience collective de cette jeunesse oubliée.

Le CAP lance un appel à tous les enfants et ceux tous ceux qui se sentent redevables à cette ville. Nous les invitons à prendre part dans cette longue marche générationnelle pour sauver Rosso et imposer une nouvelle vision conforme à la grandeur de cette ville. Nous félicitons et encourageons toutes les personnes qui œuvrent pour la réussite du CAP et essentiellement les comité ou cellules de Nouakchott, Rosso, Nouadhibou, Zouerate, France, Belgique, Maroc, Tunisie, Sénégal, USA etc.

Pour toutes les personnes qui veulent se joindre à l’initiative, veillez noter le grand Forum sur le thème « Jeunesse et Nouvelles Visions » qui sera organisé le 29 juin 2011 au Ndille de Rosso. Pour toute information, envoyez un mail à l’adresse cap_rosso1@yahoo.fr ou rejoignez le groupe opinion via facebook.

Ibrahim Idriss Wade
Chargé de Communication et Programme

Une classe pour les sourds muets au Guidimakha




Contribution pour une meilleure scolarisation de l’enfant sourd. Telle est L’ambition de la classe intégratrice scolaire créée au Guidimakha par Bakary Abdoulaye Tania.

Instituteur de son état, Bakary A. Tania a choisi de se mettre au service des Jeunes enfants atteint de surdité. Formé au langage des signes, ce natif de Gory-Djéol (Mauritanie), a dû parcourir plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest pour se doter des techniques d’enseignement appropriés en matière d’éducation des sourds.

Aujourd’hui, il s’occupe à Agoinit dans la commune d’Ajar au Guidimakha d'une Classe intégratrice scolaire (CLIS) qui fonctionne depuis Octobre 2009. Toutefois, il ne peut consacrer aux jeunes enfants sourds que ses heures libres : Le week-end, car Tania est un fonctionnaire de l’éducation nationale affecté par la DREN du Guidimakha à l’école 2 d’Agoinit

Ses élèves, âgés de moins de 12 ans, ont très peu de temps pour se doter d’un moyen de communication susceptible de leur fournir une présence au monde. Mais cette enfance à besoin d'éducatifs spéciaux dans la Wilaya de Guidimakha en Mauritanie jouit d’un engagement des parents qui ont participé à la création d’une école pour leurs enfantins.

Car selon Bakary Tania, les autorités publiques n’ont pas encore répondu présent à l’appel à l’aide pour ces personnes en situation difficile. Mais lui a commencé par inscrire quatre jeunes sourds à l’école des sourds à l’école de Nouakchott à la rentrée scolaire 2008-2009 dans le cadre d’un projet d’initiation à l’éducation et de la libération des mouvements associatifs.

A l’origine de ce projet, l’Association Espoir de Demain (AS.ES.DE), promotrice de la CLIS qui avait organisé en avril 2008 une étude d’identification des enfants handicapés d’âge scolaire dans quelques localités du Guidimakha. Elle avait enregistre à titre indicatif 101 enfants d’âges scolaires dont 73 sourds, 16 aveugles et 12 handicapés moteurs.

Riche d’une expérience acquise au cours d’une mission qui l’a mené en Octobre 2008 et Juin2009 au Mali, en Côte d’Ivoire au Bénin et au Niger, monsieur Tandia s’est imprégné des réalités de l’éducation des sourds. Il se sent à présent bien armé pour mettre cette expérience au profit de l’éducation et de la réinsertion des sourds. Une volonté, un volontarisme qui n’attend certainement que l’appui des autorités pour être encouragée davantage à aller de l’avant dans une entreprise humanitaire à verser au service du développement.



www.cridem.org


Source :
mojja1