vendredi 2 avril 2010

Séminaire politique du RFD à Nouadhibou



Dans un communiqué dont copie est parvenue à l’ANI, la Direction de la Communication du RFD affirme qu’une délégation du Parti «s’est rendue à Nouadhibou en vue de prendre part à un séminaire politique organisé par la Fédération du RFD au niveau de la wilaya de Dakhlet Nouadhibou, les 2 et 3 avril 2010 sur la situation actuelle du pays».

Et le communiqué de préciser que cette délégation est composée de MM Mohamed Mahmoud Ould Emmat, Vice Président du Parti, chef de la délégation, Diabira Fousseynou, membre du Comité Permanent, Yedaly Ould Cheikh, Président de la Commission chargée de la Communication, Abderrahmane ould Mini, Président du Groupe parlementaire du Parti à l’Assemblée Nationale, Cheikhani Ould Mohamedou Salem, représentant des Maires RFD et El Id Ould Mohameden, Vice- président de la Commission Nationale des Jeunes.
ANI

Journée nationale de la réconciliation : Les kaédiens se remémorent




Il y a tout juste un an jour pour jour, la capitale du Gorgol abritait une cérémonie officielle présidée par le président de la république, alors général tombeur de Sidi O. Cheikh Abdallahi, destinée à jeter les bases de la réconciliation nationale.

Sur le tarmac de l’aéroport de Kaédi, l’Imam de la grande mosquée de la Tidjani Lalla Diagana avait dirigé l’office ou une prière aux morts à laquelle avaient pris part des membres du gouvernement du HCE, des élus, des Ulémas, des ambassadeurs, des reptésentants de la société civile nationale et internationale ainsi que de nombreuses personnes dont des rescapés de 89-91, des veuves et des orphelins.
Le premier anniversaire de cet évènement historique a été commémoré jeudi 25 mars dernier à Kaédi par l’organisation d’une marche de l’hôtel de ville à la wilaya et à laquelle ont participé les Imams de mosquées, les responsables locaux du collectif des victimes de la répression (COVIRE) et autres victimes des évènements de 89-91.
La cérémonie a débuté par la lecture de la Fatiha, suivie d’une allocution prononcée au nom des Imams par Youssouf Tidjani Diagana dans laquelle il s’est félicité de la volonté politique affichée du président de la république visant la réconciliation des cœurs et des esprits après les douloureux évènements qui ont entaché l’unité nationale et la concorde.
Quand au responsable local du Covire, M. Cheikh Samba Thiélé, il a indiqué que la prière aux morts organisée à Kaédi marque une reconnaissance officielle des exactions dont ont été victimes une frange importante de citoyens mauritaniens et que le choix de Kaédi pour abriter la cérémonie constitue un témoignage de l’intérêt qu’il accorde au Gorgol en général et à la ville de Kaédi en particulier. Il a aussi rendu un vibrant hommage au président de la république qu’il qualifie d’homme du changement constructif et des pauvres et dont le patriotisme n’est plus à démontrer au regard des nombreuses réalisations accomplies au bénéfice des citoyens depuis son accession au pouvoir avant de rappeler qu’à la suite de la prière aux morts du 25 mars 2009, les veuves et les ayants droits ont bénéficié d’une indemnité et de terrains à usage d’habitation. Il a toutefois rappelé que le reste des victimes des forces armées et de sécurité, fonctionnaires radiés sont toujours dans l’attente du règlement consensuel de leur situation.
Le maire de Kaédi Sow Moussa Demba dit Thiombé a, dans un communiqué remis à la presse, adressé ses vifs remerciement au président de la république M. Mohamed O. Abdel Aziz pour le choix du chef lieu de sa commune pour abriter la cérémonie de démarrage de la reconstruction de l’unité nationale suite à la répression qui s’est abattue sur la communauté négro-mauritanienne pendant plus de deux décennies sous le règne d’Ould Taya. Désormais le nom de M. O Abdel Aziz sera à jamais lié à la réconciliation nationale. Il a lancé un appel à toutes les filles et à tous les fils du pays pour soutenir et accompagner le président de la république dans son ambition et sa volonté manifeste de bâtir notre nation loin de toute haine, de surenchère et d’esprit revanchard. Le maire de Kaédi a demandé l’institutionnalisation de cette journée comme journée nationale de la réconciliation comme l’avait aussi suggéré les populations de Kaédi lors de la marche de soutien à Mohamed O. Abdel Aziz le 23 janvier dernier. Il a également indiqué que la prière du 25 mars 2009, qu’il qualifie d’acte hautement patriotique du président de la république, a posé les premiers jalons d’une Mauritanie nouvelle réconciliée, fière de sa multiculturalité, soucieuse de la paix et de la concorde nationale.
En réponse aux allocutions des organisateurs de la marche, M. Mohamed O. Madani wali du Gorgol a remercié les populations pour leur attachement à l’unité nationale avant d’indiquer que ce qui s’est passé durant cette période sombre de l’histoire de la Mauritanie était le fait des dirigeants du pays à cette époque et qu’il n y a aucun problème entre les composantes du pays. O. Madani a rappelé toutes les actions entreprises en faveur des rapatriés du Sénégal en vue de leur réinsertion dans la vie active après tant d’années d’exil forcé. S’appuyant sur des versets du saint Coran et de la Sunna du prophète Mohamed (psl), il a demandé le pardon aux victimes des atrocités comme le recommandait O. Abdel Aziz il y a un an dans son discours « Allah yaafnaama yaafiima saka aadè ».
La cérémonie a pris fin par une prière faite en mémoire des victimes par l’Imam de la grande mosquée de Kaédi Tidjani Lalla Diagana.
Vieux GAYE
Cp/ Gorgol

Tidjikja / World Vision célèbre la journée de l’enfant



World vision a organisé à Tidjikja, ce mardi 30 mars 2010, une fête dédiée aux enfants parrainés et, à travers eux, aux enfants de la ville. Cette journée consacrée à la protection des enfants et au respect de leurs droits fondamentaux, a été rehaussée par la présence des autorités administratives régionales, les responsables sécuritaires et le responsable de l’ADP de Tidjikja et son staff. Quatre sites ont été retenus (Ecole 4, Ecole 1, Ecole 5 et Medina) pour abriter les festivités de cette journée placée sous le sceau de « l’enfant d’aujourd’hui, l’homme de demain ». Une idée qui d’ailleurs est revenue largement lors de l’échange des discours.
La cérémonie officielle du lancement des activités de la journée a eu lieu à l’école Médina et elle a été présidée par le Wali du Tagant Monsieur Mohamed Moustapha Ould Mohamed Vall. Dans son discours, ce dernier a apprécié, à sa juste valeur, la précieuse intervention de la World Vision dans la région ; intervention qui, devait-il préciser, cible plusieurs domaines. Le wali a également mis l’accent sur l’intérêt qu’il faut accorder aux enfants qui seront les hommes de demain. Il a surtout insisté sur le respect scrupuleux de leurs droits et la création d’un cadre adéquat pour leur plein épanouissement.
Pour sa part, le responsable de l’ADP de la World Vision de Tidjikja Monsieur Chighaly Ould Mohamd Saleck, après le mot de remerciement adressé aux autorités administratives pour l’intérêt qu’elles portent à son organisme et les efforts qu’elles déploient pour l’aider à mener à bien sa mission, a mis l’accent sur la protection des enfants et le respect rigoureux de leurs droits (santé, éducation, protection, alimentation, habitat, épanouissement…). Il a, dans ce cadre, reconnu les efforts fourni par notre pays pour le respect de ces droits avec la ratification de la Convention internationale des droits de l’Enfant signée et ratifiée par 191 pays dont la Mauritanie, mais également à travers la création d’un parlement composé uniquement d’enfants dont le rôle et de plaider leur cause.
Après le discours du responsable de l’ADP de Tidjikja, les autorités ont pris congés de leurs hôtes pour laisser libre court à l’animation festive et la bombance.
Notons que la célébration de la journée de l’Enfant à Tidjikja est à sa quatrième édition et qu’elle est suivie de la fête de l’Enfant Africain que l’ADP de Tidjikja célèbre, généralement, en zone rurale, mais toujours, avec le même intérêt et le même faste
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Boghé : atelier de prévention et la getion de conflits




L’hôtel Pélican de Boghé a abrité du 30 au 31 mars 2010, un atelier de prévention et la gestion des conflits. C’était en présence du Wali mouçaid du Brakna, le Hakem de la Moughataa de Boghé Mr Mohamed Ould M’khaitir, le député de Boghé Sy Samba, le maire de la commune de Boghé Bâ Adama Moussa,

L’initiative émane du commissariat aux droits de L’homme à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile, du Programme de Prévention des conflits et renforcement de la gestion sociale, et en collaboration étroite avec le PNUD, UNICEF, HCR, UNFPA, et ANAIR.

Un séminaire au profit de l’administration territoriale, des élus, ou conseillers municipaux, des Imams, de la société civile (ONG, Associations). Ils étaient une trentaine de séminaristes à traiter les thèmes suivants : les principales sources des conflits (Les sources de conflits en Mauritanie.), la Typologie des conflits, les institutions et résolutions des conflits, la prévention et gestion pratique des conflits, les institutions et mécanismes officiels de résolutions des conflits.

Ces thèmes ont été développés par des experts à la matière : Mr Mustapha Ould Eleya directeur administratif et financier de L’ANAIR, Isselmou Abdelkader ancien ministre et consultant international, Ahmed Ould M’Bareck colonel à la retraite, universitaire. Les objectifs de cet atelier, le premier du genre est :

Le renforcement des capacités des acteurs dans le domaine de la prévention et la gestion des conflits, renforcer la cohésion sociale par la promotion de l’unité nationale et la citoyenneté. Le maire de Boghé Mr Bâ Adama Moussa a prononcé une allocution et dit

« Nous voilà réunis une seconde fois consécutive dans la ville de Boghé, entre acteurs de la société civile, élus locaux, autorités étatiques et experts du système des Nations Unies pour réfléchir ensemble sur les voies et moyens de prévenir les conflits entre les différentes composantes de notre société et partant, nos citoyens de façon générale.

Cette initiative louable d’organiser un tel conclave au sujet d’un thème aussi brûlant que celui de la « Prévention des Conflits et de Renforcement de l’Unité Nationale en Mauritanie», ne peut que susciter l’adhésion voire l’approbation totale et entière des populations de la commune de Boghé que j’ai l’honneur de représenter ici aujourd’hui. Car, le peuple Mauritanien qui a vécu par le passé de douloureux évènements, ceux de 1989 en l’occurrence et qui ont profondément affectés son unité et sa cohésion a plus que jamais besoin de tirer les leçons qui résultent de cette page sombre de notre histoire afin de se tourner résolument vers l’avenir en brandissant toujours le slogan « Plus jamais ça ».

Notre pays est jeune et il reste encore fragile à cause de l’analphabétisme et de la pauvreté qui frappent l’écrasante majorité de sa population. C’est pour cette raison que toute politique de développement entreprise par les pouvoirs publics est vouée à l’échec si elle ne prend pas en compte ces deux paramètres.

La Mauritanie, il n’est point besoin de le rappeler, demeure un pays biraciale où cohabitent ensemble depuis des siècles les Arabes, les Halpulaars, les Soninkés et les Wolofs. C’est un pays charnière entre l’Afrique noire et l’Afrique blanche, plus précisément le Maghreb arabe. La diversité culturelle et ethnique de ses composantes nationales est une richesse qui doit être utilisée pour la consolidation de son unité et de son progrès économique et sociale.

Eu égard maintenant à ce qui précède, il nous semble que la remise en cause de l’identité plurielle de la Mauritanie ne participe guère à la prévention des conflits. Encore moins la marginalisation des langues nationales dans notre système éducatif. Par contre le respect de l’identité plurielle de la Mauritanie et la promotion de toutes les langues nationales du pays constituent des facteurs incontestables de stabilité et de développement.

C’est pourquoi, l’organisation de cette rencontre intervient dans un contexte particulier dans notre région et marqué par la recrudescence des conflits entre éleveurs et agriculteurs, d’une part ; et la persistance des conflits fonciers dans la vallée du fleuve entre les promoteurs agricoles privés les anciens propriétaires de ces terres d’autre part.

Ces deux problèmes sur fond d’intérêts divergents créent une atmosphère hostilités entre les protagonistes de tels conflits et qui à terme peuvent déboucher sur des situations dramatiques si des mécanismes appropriés de prévention et qui reposent sur la préservation des intérêts des uns et des autres ne sont pas adoptés et mis en œuvre.

Dans cette optique, il serait judicieux de vulgariser le plus largement possible les conclusions qui résulteront de cette rencontre auprès des paysans, des éleveurs et des promoteurs agricoles.

En outre, la tutelle dans son ensemble est interpellé par le sujet qui est se trouve au cœur du conclave qui nous réunit aujourd’hui dans cette salle. En d’autres termes, les autorités administratives doivent s’atteler, dès que possible, à l’application des dispositions de la Circulaire du Ministère de l’Intérieur portant le numéro 003 en date du 04 Mai 2009 et relative à la restitution des biens des rapatriés.

Jusque là, nous n’avons noté aucune évolution dans la mise en application de cette circulaire alors qu’elle reste l’un des meilleurs moyens de prévention des conflits et de renforcement de l’unité nationale. Convenez avec moi, chers participants que l’organisation de cette rencontre vient à point nommé. C’est pour cette raison que nous fondons beaucoup d’espoirs sur elle et les recommandations qui en ressortiront.

Je ne saurais terminer pour autant, sans souhaiter la bienvenue dans ma commune à toutes les personnalités ici présentes dans la salle et adresser mes vifs remerciements aux partenaires au développement de la Mauritanie, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) notamment qui a permis la tenu de cet atelier. Je vous remerci
e. ».

Lui, succédant le Wali Mouçaid du Brakna a mis l’accent sur l’importance de l’atelier et souhaitant à tous la réussite. Ce fut alors le 1er Exposé de Moustapha Ould Eleya sur quelles sont les principales sources de conflits en RIM ?ensuite Isselmou Abdel Kader et Ahmed Ould M’Bareck ont apporté à tour de rôle leur contribution, en répondant aux nombreuses questions et critiques des Hakem, maires.

Les interventions pertinentes et salutaires des Hakem, Maires, les imams des mosquées des sites des rapatriés, les ONG, et la société civile ont donné beaucoup de sens à cet atelier.

Le débat des 5 exposés nous confie un maire : « est très riche et a permis aux nombreux séminaristes de traiter sans complexe tous les maux dont souffre notre société ». Il reste maintenant de mettre en valeur de toutes les réalités listées là dans cet atelier et les appliquer à temps.

Diop Mohamedou Abou Dit Hbodiel

CP le Véridique au Brakna.
www.cridem.org


Info source :
Mohamedou Abou Diop