jeudi 17 avril 2014

Boghé : D’une seule voix dit non à l’extension du CPB dans l’opacité devant une mission du MDR

Boghé : D’une seule voix dit non à l’extension du CPB dans l’opacité devant une mission du MDR [PhotoReportage] Une réunion s’est tenue le dimanche 13 avril 2014 à la Maison des Associations de Boghé consacrée au projet d’extension du casier pilote de Boghé. Le conclave présidé par le Hakem de Boghé, Hmada O Khatra, a regroupé une mission dépêchée par le MDR avec les propriétaires terriens et les élus locaux, le maire Hamadi Hachimiyou Dia et le député, Sow Moctar Aliou).

L’Etat Mauritanien à travers le ministère du développement rural a décidé l’aménagement d’une superficie de 3000 hectares dans le casier pilote de Boghé (CPB).

Les populations bénéficiaires avaient applaudit l’annonce par le ministre du développement rural de cette décision du chef de l’Etat de mettre en valeur les trois mille hectares non exploités du CPB. Une vieille requête des producteurs agricoles.

«C’est du poison qu’on veut nous avaler»

Cependant, le démarrage des travaux d’aménagement de cette superficie de 3000 hectares vers la fin du mois de mars 2014 à l’insu autorités administratives (Wali et Hakem), du maire de Boghé et des producteurs agricoles avait suscité une levée de boucliers des propriétaires terriens. Les responsables de la STAM, l’entreprise chargée des travaux avaient été sommés d’arrêter les travaux par les autorités locales en attendant une clarification des choses.

Le MDR a alors dépêché une mission « de second couteaux » composée de Bâ Moussa, chef de service de la cartographie, Traoré Moussa et N’Gaîdé Amadou respectivement, chef de la mission de contrôle de la DAR et son adjoint. Au cours du conclave qui a duré plus de trois tours d’horloge, les uns et les autres (techniciens et propriétaires terriens) se sont exprimés sur toutes les zones d’ombre du projet.

Les missionnaires du MDR ont tenté avec d’énormes peines de dissiper les inquiétudes des propriétaires terriens mais, il n’est pas sûr qu’ils aient atteint leur objectif. Les débats ont surtout tourné autour de la question primordiale d’inventorier le patrimoine foncier de chaque exploitant d’abord, le coût financier du projet, les compétences de l’entreprise adjudicataire du marché, les délais (18 mois) pour mettre en valeur 3000 hectares, les voies moyens d’associer les bénéficiaires du projet, la qualité du contrôle, les études de faisabilité entre autres.

Face à ces différentes interpellations, les missionnaires du MDR ont éprouvé toutes les peines pour convaincre les paysans de Boghé à avaler les thèses du MDR sur le projet. Pour bon nombre d’intervenants, c’est tout simplement un scandale, qu’une entreprise traverse tous les postes de contrôle jusqu’à Boghé sans que les autorités ne soient au courantes. Et pour ces dernières, notre sécurité n’est pas assurée.

Les intervenants, le député Sow Aliou Moctar et le maire de Boghé, Dia Hamadi Hassimiyou en premiers, ont fustigé la démarche de la STAM tout en saluant la décision du président de la république de mettre en valeur les 3000 hectares. Le nouveau député du département a indiqué avoir rencontré le MDR pour attirer son attention sur les failles du projet, notamment l’absence d’études de faisabilité et la nécessité d’associer l’expertise locale (les ingénieurs retraités de Boghé) dans la mise œuvre du projet.

Mais pour N’Gaîdé Hamat Moussa, un cadre du MDR à la retraite, il a fallu 48 mois à la société SATOM, une filiale du groupe Vinci créée en 1951 pour réaliser l’aménagement d’une superficie de 1200 hectares du CPB au début des années 1980. Il (N’Gaîdé) ne comprend pas comment, la STAM pourrait réaliser un aménagement de 3000 hectares en seulement 18 mois. Les travaux risquent simplement d’être bâclés et on aura dépensé de l’argent pour rien affirme M. N’Gaîdé.

L’agronome à la retraite a également mis le doigt là où ça fait mal et gênant pour nos gouvernants. Les conflits d’intérêt notamment entre la direction de l’aménagement rurale (DAR) qui assure la mission de contrôle et la SNAT (maître d’ouvrage) qui sont deux entités étatiques coiffées par le ministre du développement rural, Brahim O M’Bareck.

Quant à son aîné, N’Diaye Daouda qui préside comme lui l’une des grandes organisations paysannes, a été plus virulent dans ses critiques vis-vis des concepteurs du projet. « Aucune enquête n’a été faite pour ce projet ; ni une enquête sociale, ni enquête sanitaire, ni une enquête environnementale » a-t-il martelé avant de conclure en affirmant « c’est du poison qu’on veut nous avaler ».

Il s’étonne que des sociétés expérimentées comme la SONADER soient écartées de la conception et de la mise en œuvre de ce projet d’extension du CPB. Le sage a toutefois rassuré les propriétaires terriens en affirmant que la SONADER dispose d’un plan cadastral du CPB et d’un support du plan parcellaire déjà mis en œuvre et de la superficie qui n’a pas été encore exploitée. Dans tous les cas affirme M. N’Diaye, ce plan est disponible chez certaines personnes encore en vie.

Des réponses vagues, incomplètes et floues

Dans les réponses adressées aux propriétaires terriens, les missionnaires du MDR ont indiqué que le financement du projet s’élève 7 234 267 880, 97 Ouguiyas. Après quelques hésitations, ils ont fini par avouer que l’adjudication s’est faite via une convention entre le MDR, représentant le gouvernement Mauritanien et la SNAT qui a sous traité avec la STAM, une société Marocaine et non suivant une procédure d’appel d’offre.

Les missionnaires du MDR ont affirmé que la STAM a commis une grosse faute en commençant les travaux sans obtenir une autorisation préalable. Le démarrage effectif des travaux d’aménagement était prévu en juin 2014 a dit le chef de la mission de contrôle.

Cependant, comme la STAM n’a pas avancé dans un autre projet à Foum Leghleîta, les responsables de l’entreprise ont opté pour venir à Boghé pour avancer sur les travaux d’extension a-t-il indiqué en ajoutant que la STAM n’avait pas d’autorisation pour commencer le chantier à Boghé.

S’agissant du délai de 18 mois qui ne convainc pas les bénéficiaires du projet, les responsables de la DAR qui ont la charge du contrôle rassurent en affirmant que la qualité des travaux dépend plus des moyens de l’entreprise que du timing et les avancées technologiques en plus ces dernières années sont autant de facteurs qui font gagner du temps à une entreprise. Ce qui n’était pas le cas, il y’a quelques années.

La STAM en plus, est une entreprise qui jouit d’une compétence et d’une bonne réputation en matière d’aménagement témoigne un cadre à la SONADER présent à cette réunion. La DAR aura la charge du contrôle et elle sera épaulée par le laboratoire national d’analyses fait savoir le responsable de la mission de contrôle.

La SNAT se défend en vain

Le représentant de la SNAT a tenté en vainement de soigner l’image de sa société auprès de l’assistance qui a émis de vives critiques à l’égard des travaux que celle-ci a réalisée à Aéré M’Bar et Beylane. Il rejeté la responsabilité de l’échec des travaux de réalisation de l’aménagement du périmètre de Aéré M’Bar sur l’étude hydrologique faite par la DAR.

A l’issue de ce conclave marathon, les propriétaires terriens sont restés sur leurs fins sur beaucoup de points essentiels. Le flou et le doute malheureusement persistent dans les esprits de ces personnes sensées être les bénéficiaires. Le Hakem dans son mot de clôture a réitéré la volonté du gouvernement Mauritanien de mettre en valeur les terres cultivables de façon générale et le CPB en particulier dans le but de réduire la pauvreté et la dépendance alimentaire de notre pays vis-à-vis de l’étranger.

Il a demandé aux propriétaires terriens de penser à ceux qui vivent parmi eux n’ont pas de terres avant de décliner une proposition consistant à la mise en place d’une commission composée des deux présidents des groupements coopératifs agricoles du CPB, du maire de la commune, de la SONADER et de la DAR pour réfléchir sur les voies et moyens d’inventorier les terres avant le démarrage des travaux d’aménagement des 3000 hectares. (Affaire à suivre).


Avec Cridem, comme si vous y étiez...
























Source : Elfoutiyou

Droit de réponse à l'article intutilé « Pourquoi l’échec de la visite du Président à Nouadhibou

  Les Chiens aboient, la caravane passe… Dans un article intutilé « Pourquoi l’échec de la visite du Président à Nouadhibou » paru ce mercredi sur le portail Cridem un nostagique du courant baathiste « dépassé » que nous connaissons bien à Nouadhibou a signé des allégations mensongères pour entacher la reputation bien établie du Wali de Dakhlet Nouadhibou, Mohamed Vall Ould Ahmed.

Dans son pamphlet, il tente maladroidement de qualifier la récente visite du Président de la République d’échec et de le mettre sur le Wali de Nouadhibou.

Tout d’abord, cette visite a été un succés à tous les égards parce qu’elle a permi aux populations de bénéficier de nouveaux projets : extension du port artisanale, l’inauduration du Port Autonome de Nouadhibou, demarrage de la construction de 1159 logements sociaux pour les familles pauvres, etc.

Quant à l’accueil qu’il qualifie de raté, malgré les consignes du Président de la République qu’il a réitéré lors de la conférence de presse, les populations ont répondu présentes lors des différentes étapes. Mais certainement que notre ami était plutôt aux remplissages d’un autre temps totalement dépassé parce que c’est le concrèt qui compte.

Quant à l’ameublement de la villa de passage, il ne concerne pas la wilaya parce que c’est la Fondation de la SNIM qui a supervisé les travaux et l’ameublement. Concernant les produits marocains exposés au Président dans la périmètre érigé, il s’agit bien de produits locaux (jardins El Jedida) que les agriculteurs ont améné pour les faire voir au Président. Seulement notre « ami » habitué à broutter de ces légumes marocaines a du certainement les confondre.

En ce qui concerne, construit seulement 48 heures avant l’arrivée du Président, il est tombé justement à cause de la marée humaine qui se bousculait pour accueillir le président de la république et que notre ami n’a pas vu.

Pour ce qui est du Wali sa probité n’est plus à prouver parce que depuis qu’il est en poste, il a donné un nouveau visage à l’administration de cette wilaya. Ouvert aux populations, il reçoit tous les jours des centaines de citoyens et veille à l’équité sociale.

Grand commis de l’Etat, il sait aussi faire preuve d’autorité et c’est peut être ce qui dérange certains esprits retrogrades dont est notre «ami » qui ne veulent pas que le pays avance. Au fait le courage passe d’abord par ne pas se cacher derrière des pseudonymes au moment où souffle un vent de liberté sur le pays. Les chiens aboient, la caravane passe.

Cheikh mohamed
Nouadhibou

Coordination Régionale APP du Guidimakha : Déclaration

Coordination Régionale APP du Guidimakha : Déclaration  Le Bureau de la Coordination Régionale du Parti au niveau du Guidimakha s’est réuni le 15 avril 2014 afin d’aborder des questions d’actualité dont particulièrement le RAVEL et le problème de certains travailleurs de la Commune de Seilibaby.

Par rapport à ce dernier point le Bureau a dénoncé les mesures abusives prises par le maire de Seilibaby le 6 avril 2014 à travers lesquelles ce procédé au licenciement de certains employés de la Commune par lettres non datées et ne comportant ni d’entête moins le devise de l’état. Ce qui démontre le caractère arbitraire, précipité et brutal de ces mesures.

Victimes des dites mesures :
- Bonko mint Boukhréiss - Harouna Ould Isselmou - Alyoune Ould Mourou

Les accusations erronées évoquées par le maire nullement fondées et ne répondent à aucune procédure judicaire ou administrative au contraire, elles violent, toutes la législation en vigueur particulièrement le code du travail et de la convention collective du point de vue de la justification du contenu et même de la forme.

Nous considérons les raisons réelles de ces décisions injustes ne sont que le désire du maire à s’enfoncer dans le règlement de compte politique loin de toute objectivité et moins des conditions de travail de ces employés. Nous considérons que le maire a été soumis à l’influence de certaines personnalités malveillantes pour agir de la sorte.

APP, convaincu de la nécessité de rejeter toutes forme d’injustice et de prendre position en faveur les victimes quelque soit leur appartenance ethnique ou politique.

- Dénonçons énergiquement les mesures arbitraires ci haut citées et exigeons leurs annulations inconditionnelles et immédiates.

- Attirons l’attention de l’autorité de tutelle sur les conséquences négatives que peut engendrer ces décisions

- Invitons les syndicats des travailleurs, l’opinion nationale et toutes les bonnes volontés à prendre fermement position à coté des employés victimes afin qu’ils recouvrent leur droit légitime.

Seilibaby le 15 Avril 2014
Coordination Régionale


Source : APP

La 1ère session du nouveau Conseil Municipal de Boghé reportée suite à une plainte des conseillers de l’AJD/MR

La 1ère session du nouveau Conseil Municipal de Boghé reportée suite à une plainte des conseillers de l’AJD/MR
Le nouveau conseil municipal de la commune de Boghé, investi au mois de janvier 2014 devenir tenir sa première session le 15 avril 2014. Les convocations des élus municipaux à cette session avaient été déjà lancées par les services compétents de la mairie.

Dans la matinée du mardi, on apprend que la session est reportée pour le dimanche 20 avril suite à une lettre de protestation des conseillers municipaux de l’AJD/MR adressée au Hakem de Boghé.

Ces derniers se plaignent de n’avoir pas reçu leurs convocations dans les délais. Ils ont simplement été informés verbalement par une secrétaire de la municipalité alors que ce n’est pas ce que prévoient les textes a affirmé Tidjane Souleymane Ba, le responsable local du parti.

Nous avons contacté le secrétaire général de la mairie M. Diakitté Ibrahima qui a affirmé que les jeunes de l’AJD/MR ont voulu politiser les choses, ils ne connaissent pas les textes, ils ont besoin de formation en la matière. Ils auraient pu venir dans mon bureau pour traiter avec moi ce sujet avant d’aller dans le bureau du Hakem.

La loi en la matière prévoit d’informer les conseillers municipaux de la session suivant tout canal disponible, la radio, l’affichage ou tout autre moyen de communication. Et en plus, un conseil municipal est d’abord organisé en fonction de l’approbation de l’ordre du jour par la tutelle. Moi, j’ai géré un conseil précédent qui était composé de 7 partis politiques différents, mais ce problème n’a jamais été posé.

Qu’ils sachent que la majorité du conseil aujourd’hui est composée par les militants de l’UPR et eux, ils sont une minorité a affirmé le secrétaire général qui estime que c’est par méconnaissance des textes régissant le fonctionnement régulier du conseil qu’ils ont écrit au Hakem. Lire la copie de la lettre qui nous été transmise par le responsable local de l’AJD/MR, Tidjane Souleymane Bâ.

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A
Monsieur, le Hakem de la Moughataa de Boghe


Objet : Protestation contre la violation des textes régissant la convocation des élus municipaux.

Monsieur le Hakem,
Nous, les conseillers municipaux de la commune de Boghé, militants de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Rénovation (AJD/MR), avons l’honneur de venir auprès de votre haute bienveillance, pour attirer votre attention sur la violation flagrante de l’alinéa 1, article 3, chapitre 15, titre 1, relatif au règlement intérieur du fonctionnement du conseil municipal.

En effet, le nouveau conseil municipal de la commune de Boghé investi le 22 janvier 2014, va tenir sa première session municipale le 15 avril 2014. A 24 heures de la tenue de cette première session municipale, aucune convocation écrite ne nous est parvenue en tant que conseillers municipaux élus sous les couleurs de l AJD/MR.

Alors que l’alinéa 3 de l article 15, chapitre 1 relatif au règlement intérieur du fonctionnement du conseil municipal stipule : « les convocations aux réunions du conseil municipal doivent parvenir aux conseillers municipaux trois jours francs avant la date du conseil, c’est à dire non compter le jour de l’expédition et de la réunion. La convocation comporte l’ordre du jour de la session, un formulaire d’accusé de réception et un formulaire de procuration. (…..). Les dossiers de l’ordre du jour doivent pouvoir être consultés par les conseillers (…). »

Nous pensons que ces agissements, tendant à violer délibérément le règlement intérieur du conseil municipal ne contribuent guère à instaurer un climat de confiance entre les différents élus municipaux, quelque soit leur appartenance politique.

Pourtant, la commune de Boghé dispose de toutes les ressources nécessaires pour faire parvenir à temps, les convocations à tous les élus municipaux. Pourquoi alors, ne l’a-t-elle pas fait jusqu’ ici ?

Considérant alors ce qui précède, nous venons par la présente, protester énergiquement contre cette violation des dispositions réglementaires du conseil municipal par les autorités municipales compétentes.

Monsieur le Hakem,
Nous exigeons la réparation immédiate de cette faute grave qui risque de créer un précédent dangereux dans la bonne marche du conseil municipal de la commune de Boghé.

Veuillez agréer, Monsieur le Hakem, l’expression de nos hautes considérations.

Les conseillers signataires :

Ahmedou Tidjane Sileymane Ba…………………………………….
Tako Moussa Ba……………………………………………………………
Abdoulaye Mamadou Ba………………………………………………..
Oumar Moussa M’Bodj………………………………………………….
Kadiata Thièrno Kebe……………………………………………………
Hamedine Djibril Sy………………………………………………………
Fatimata Sileymane Ba………………………………………………….


Source : Elfoutiyou