dimanche 15 janvier 2012

URGENT : Opération spéciale Ouadane 2012 avec Point Afrique




A l’occasion de la 2e édition du Festival des Villes Anciennes qui se tiendra cette année à Ouadane du 4 au 10 février, le gouvernement mauritanien, via Point Afrique et Maurice Freund, organise un vol Paris / Atar / Paris du 5 au 8 février et finance le vol en intégralité.

Des circuits Atar / Ouadane / Chinguetti / Atar, en 4×4, hébergement en auberges ou sous tentes aménagées, sont proposés au public. Une simple participation aux frais est demandée :

150 euros + 97 euros de taxes d’aéroport.


Les visas seront délivrés à l’arrivée et probablement gratuits (organisation en cours).

Au-delà d’une simple action promotionnelle du Festival des Villes Anciennes, il s’agit là d’un geste fort de solidarité avec les populations de l’Adrar mauritanien qui subssent de plein fouet, et dans une indifférence quasi-générale, les dramatiques conséquences de l’arrêt brutal et total du tourisme.

La participation demandée est dérisoire en regard des frais engagés et des risques financiers encourus par tous les acteurs de cette opération. Seul un engagement moral est attendu des participants à ce voyage « pas comme les autres » : participer à la promotion de la saison 2012/2013. Car votre présence sur le terrain, vos témoignages à l’issue du voyage, les récits que vous ferez à votre entourage, les souvenirs, les photos que vous partagerez… seront le plus beau plaidoyer en faveur d’un pays qui nous a tant donné…

Les précisions pratiques nécessaires et modalités d’inscription seront disponibles dès lundi sur le site web de Point-Afrique ou par téléphone au : 04 75 97 20 40

Certains diront que c’est peu, que ce n’est rien… ou juste ridicule, un avion, comme ça, à Atar, pour quelques jours même pas une semaine…

Ceux qui ont vu la détresse cachée au fond des yeux des gens de l’Adrar savent… ils savent qu’on ne peut laisser un cri de désespoir se fondre et s’éteindre et se perdre… La réponse est loin d’être parfaite, c’est vrai. Mais c’est une réponse, une main tendue…

Je laisse bien sûr le dernier mot à Maurice Freund : « Il y a un engagement quand même… Ce n’est pas une promo. C’est, je l’ai déjà dit, un cri de désespoir… un besoin de croire que la Mauritanie n’est pas totalement abandonnée. »



Source :
Adrar-Info (Mauritanie)

Production minière: SNIM réalise un record "historique"




La Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) a réalisé un chiffre d'affaires de 415 milliards d'ouguiyas (1 milliard 439 millions $) en 2011 grâce à un volume de vente de 11,02 millions de tonnes de minerai de fer, selon un communiqué de cette entreprise.

La société a précisé dans son communiqué , qu'au 31 décembre 2011, le bilan des opérations au titre de la même année a enregistré " un record historique de la production minière (terrassements) à +105 millions de tonnes, soit 21% par rapport à 2010 ".

Pour l'Administrateur Directeur Général de la SNIM, Mohamed Abdellahi Ould Oudaâ, "l'année 2012 doit être dédiée à la qualité des produits et des services, comme elle doit être marquée par une gestion rationnelle des ressources de l'entreprise et la maîtrise des coûts de production ".
Alakhbar

IRA à Aioun, altercation !




Nos camarades emprisonnés par la gendarmerie de Ain Farba ont été transférés ce matin a Aioune pour être entendu par le procureur et ils sont assister par deux avocats dépêchés par IRA , qui sont Maitre Zayed El mislimine et maitre Bah Ould Mbarek.

les autorités sont donc déterminés à détourner l'affaire de l'esclavage avéré vers une affaire qui oppose la gendarmerie a l'IRA ( Arafat 2) ... et les esclavagistes ne sont inquiétés. ils ne sont même pas envoyer pour enquête, la justice a donc entière confiance a la gendarmerie qui ont bien savourés leur Mechoui chez les bourreaux.

Ce matin devant le tribunal d'Aioune il ya eu une altercation entre les sympathisants de IRA a Aioune et les parents des esclavagistes venu feter leur impunité garantie par le pouvoir raciste de Mohamed Ould Abdel Aziz , il ya eu plusieurs blessés des deux cotés et la situation est chaotique a ce moment ....(affaire a suivre)




Source :
IRA Mauritanie

Meeting de la COD à Nouadhibou : Pourquoi les négro-mauritaniens l’ont-ils boudé ?




De l’avis de plusieurs observateurs, le meeting de la colère organisé ce samedi 14 janvier dans la capitale économique est un véritable succès en termes de mobilisation des populations. En effet, de nombreux citoyens se sont rendus au lieu où a été organisé ce rassemblement politique.

Au cours de cette rencontre avec leurs militants et sympathisants, les différents membres de la conférence des présidents de la COD, de Saleh Ould Hanena à Ahmed Ould Daddah en passant par Ahmed Ould Sidi Baba, Me Mahfoudh Ould Bettah, Ould Bourbos, Ould Bedreddine et les autres, s’en sont violemment pris au régime de Ould Abdel Aziz qu’ils ont qualifié de tous les noms d’oiseaux et qu’ils ont accusé d’être à l’origine de tous les maux dont souffre le pays.

Les chefs de file de la COD ont également demandé à Ould Abdel Aziz d’entreprendre au plus vite des réformes sinon de plier bagages.

Si la Coordination de l’opposition démocratique a réussi faire drainer beaucoup de monde au meeting de la colère, il n’en demeure pas moins qu’une grande interrogation a effleuré bon nombre d’observateurs qui s’interrogent sur les raisons de la faible affluence des éléments négro-mauritaniens à ce rassemblement politique.

Certains expliquent cette faible présence du fait qu’il n’y a de figure charismatique au sein de la COD issue de la communauté négro-mauritanien, le seul parti dirigé par un ressortissant de la communauté noire en l’occurrence le PLEJ que dirige monsieur Bâ Alassane, du reste à la tête de la présidence tournante de la COD ne jouit pas d’une réelle assise populaire dans la capitale économique, d’autres avancent comme arguments que les barons locaux de cette communauté, à l’image de Ba Abdoulaye, directeur général de la SMCP, tiennent fortement leurs bases majoritaire dans la ville et donc ont réussi à mener une contre campagne demandant à leurs troupes de ne pas se rendre au rassemblement de l’opposition.

De notre CP à Nouadhibou
Bâ Ismaila



www.cridem.org


Source :
Le Véridique (Mauritanie)

Sur instructions du président Aziz, 3.000 hectares de terres cultivables seront aménagés au profit des rapatriés.




La Mauritanie accueillera le 25 mars prochain, à Rosso, le dernier convoi de rapatriement volontaire organisé des réfugiés mauritaniens au Sénégal. La date du 25 mars symbolise la Journée de réconciliation nationale en Mauritanie.

En effet, cette commémoration arrive trois ans, jour pour jour, après la Grande Prière de Kaédi qui a vu la participation du président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a convié l’ensemble des Mauritaniens à sceller la réconciliation nationale et à transcender, dans un élan de foi religieuse et de solidarité patriotique, les vicissitudes, les rancœurs, la tristesse, les ressentiments et les douleurs nés de deux décennies d’injustice.

Avec la reprise des mouvements de rapatriement le 29 novembre dernier, les observateurs ont remarqué l’engouement des réfugiés à regagner la Mauritanie, permettant ainsi le rapatriement de 22011 personnes, regroupées au sein de 5287 familles, en 94 convois.

« En plus d’un retour organisé et digne , les 22 011 personnes rapatriées ont eu à bénéficier de la disponibilisation pour chaque famille de parcelle d’habitat, la mise en œuvre des programmes sociaux de base (construction de six nouveaux forages, extensions d’adduction d’eau, construction de 54 mosquées, construction de 69 salles de classe et équipement de 14 écoles, réalisation de plusieurs aménagements agricoles.…), la mise à disposition au profit des familles des programmes d’activités génératrices de revenus, l’achat de 41 136 têtes de bétail dont 20 284 vaches laitières suitées et d’aliments de bétail, la fourniture d’éléments pour embouche ovine et l’aviculture familiale, la création et l’approvisionnement de 101 magasins communautaires en produits alimentaires, l’ouverture de 12 dépôts pharmaceutiques et leur fourniture en médicaments de base, l’achat de 91 moulins à grain et de 12 décortiqueuses pour les coopératives agricoles, la fourniture de matériel de teinture pour les groupements coopératifs féminins, l’achat de 27 pirogues équipées pour la pêche fluviale, la réalisation de 14 parcs de vaccination… » précise Mohamed Ould El Kory, directeur de la communication à l’Agence Mauritanienne d’Appui et d’Insertion des Réfugiés (ANAIR) avant d’ajouter : « l’ANAIR a déjà commencé, comme elle en a reçu l’instruction du président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, la réalisation du programme d’aménagement de 3.000 hectares de terres cultivables au profit des rapatriés.

Notre agence a déjà remis à plusieurs coopératives agricoles de rapatriés des périmètres hydro- agricoles. C’est le cas, à titre d’exemple, des populations du village de Médina Salam, commune de Tékane, au Trarza, avec un périmètre hydro-agricole d’une superficie brute de 57 hectares (50 hectares nets cultivables). Ce périmètre dont les coûts d’aménagement et de mise en valeur au cours de la dernière campagne agricole de contre-saison se sont élevés à soixante cinq millions six cents vingt cinq mille huit cents quatre vingt seize Ouguiya , entièrement supportés par le budget de l’ANAIR, bénéficie à une population totale de cent trente-huit ménages dont quatre vingt dix-huit ménages de rapatriés.

Au cours d’une première année d’exploitation, réalisée conformément aux techniques culturales modernes, et sur la base d’un rendement moyen prévu de 8 tonnes de paddy par hectare, la production globale dégagée par ce périmètre a été de quatre cents tonnes de paddy, la meilleure au niveau national.

Dans le même temps, l’exploitation de ce périmètre a produit plusieurs centaines de tonnes de sous produits agricoles (paille et son de riz), ce qui permet de couvrir largement les besoins alimentaires du cheptel du village pendant une période de soudure, estimée à quatre mois », conclut le directeur de la communication de l’ANAIR.



www.cridem.org


Source :
Mauritanie 24

Sous le linceul de l’abandon.



Nouadhibou… je n’y suis pas allé depuis plus de deux ans. Reprendre une route que je connais par cœur, arriver dans une ville qui est pour moi le résumé d’une Mauritanie que j’aime : celle du labeur, de l’enracinement et de la modernité… Plus de deux ans…

J’y suis parce que la ville vient de perdre l’un de ses fils prodigues, l’une de ses personnalités-clés, en même temps symbole d’une vertu qui a survécu aux flétrissures du temps, à la voracité de la loi du marché qui a façonné des générations, un homme qui s’appelle Moustapha Ould Ghallawi et qui vient de quitter ce monde.

Une vie remplie de bienfaits, de culture de l’abnégation, de culture de la vertu, de la mesure… Avec son épouse Aziza Mint Sbai, ils ont pu élever leurs enfants dans une atmosphère faite de bonté et de respect de l’autre.

Ils ont su inculquer quelques-unes des plus belles valeurs qu’ils ont héritées de leurs environnements respectifs… La perte d’un tel homme est l’occasion de faire ce déplacement pour présenter des condoléances que je réitère ici à tous les habitants de la région, aux familles restreintes Ehl Ghallawi et Ehl Sbai, aux enfants, aux petits-enfants…

Nouadhibou affiche une profonde tristesse malgré ses rues grouillantes. Le premier interlocuteur va vous parler de la crise économique… vous pourrez vous dire : «ces Mauritaniens qui se morfondent toujours. Toujours à se plaindre. Toujours à parler…» Il va pousser pour vous dresser un tableau noir de la situation… un diagnostic sévère qui n’implique cependant rien sur le plan de la vie de tous les jours. Ni révolte, ni grève, ni contestation exprimée au grand jour… pourtant nous sommes bien dans la ville de la contestation, «la ville frondeuse» comme on l’appelait du temps de Ould Taya…

Cette ville croule aujourd’hui sous la poussière et l’odeur fétide dégagées par les cinq usines de farine de poisson. Cinq usines fonctionnelles… sur un total de 37 agréments qui devraient bientôt se concrétiser. Ce sont des usines qui collectent la sardinelle pour la transformer en farine destinée aux marchés européens d’aliments de bétail et d’engrais.

Ailleurs, ces usines ne traitent que les déchets des prises. Ici, c’est bien le poisson en entier qui est transformé parce que, plus il y a de protéine, plus le prix est élevé. Ailleurs, toute usine qui s’installe doit répondre aux normes environnementales. Ici, aucune disposition n’est prise pour protéger l’environnement et les hommes.

Les odeurs pestilentielles dégagées par les cinq usines en activité font courir énormément de risques aux populations déjà affectées par des maladies respiratoires qui prennent l’allure d’épidémie. L’environnement, n’en parlons pas…

Nous sommes à cinq usines… et si toutes les usines prévues étaient en marche ? Et puis pourquoi cette ruée vers la production de la farine ? Il y a quelques années, la FAO a demandé aux pays producteurs de mettre fin à cette activité qui détruit une source importante de l’alimentation des hommes dans les pays concernés.

La FAO a réussi à amener le Maroc à démanteler une trentaine d’usines qui détruisaient ainsi la protéine dans un pays dont la population en a besoin. Toutes les usines démantelées au Maroc ont trouvé des partenaires en Mauritanie où elles ont commencé à s’installer. Nouadhibou en souffre avec cinq usines. A Nouakchott on en compte une.

Mohamed Fall Oumeir




Source :
Oumeir Blogspot (Mauritanie)