mercredi 15 septembre 2010

Enfin Boghé Escale va se débarrasser des eaux de pluie.




Les travaux d’assainissement curage du canal principal de Boghé Escale ont débuté. Ce marché important a été gagné par le Bureau d’étude BETA (bureau d’étude Topo et d’Aménagement) dirigé par le chef du Bureau Traoré Abdoul dit Issagha. Sous financement de World Vision (ADP Boghé) en partenariat avec la commune de Boghé et le comité de gestion de Boghé Escale.

Ces travaux d’assainissement vont permettre Boghé Escale, l’un des grands quartiers de la commune de Boghé et très proche du fleuve Sénégal de résister en dehors des eaux, en saison des pluies et triviale (cru).

Cette population est envahie par des eaux de pluie en période hivernale, l’eau reste troublée voir stagnante dans les rues de Boghé Escale d’où des grandes difficultés pour la sortir du canal principal bouchée chaque année.

Les travaux ont débuté depuis la veille de la fête de korité, c’est-à-dire le 9,10 septembre 2010. Pour le responsable du bureau d’étude, ces travaux sont « le plus grand défi à relever ; il consiste aussi à faire admettre qu’il est temps à présent pour la population de Boghé Escale de participer plus pleinement à la tâche qui est à la fois la plus difficile et la plus vitale, celle de protéger la vie, la santé. »

Désormais, ce canal principal une fois fonctionnel à cent pour cent va aider cette population à se débarrasser des menaces des eaux usées, des maladies. L’eau des pluies ira directement vers ce canal de protection, en améliorant sensiblement leurs conditions de vie tout en garantissant les habitations dans le temps. Il faudra, maintenant une fois les travaux terminés une maintenance ou mettre en place un comité qui s’assurera de l’entretien

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel
CP Le Véridique au Brakna.

Inondation de la ville de Kaédi : Un comité interministériel pour…rien




Un kit composé d’un sac de riz, de 10 kilogrammes de sucre, de 5 litres d’huile, de 4 kilogrammes de dattes et d’une tente sans mâts. C’est ce que les 300 familles sinistrées, victimes des inondations du 18 juillet à Kaédi, ont reçu de l’Etat. Depuis, malgré la mise en place d’un comité interministériel, les sinistrés n’ont rien reçu….

Le 18 août dernier, une forte précipitation tombée sur Kaédi a causé des dégâts matériels importants consécutifs aux inondations qu’elle a engendré avec son lot de sinistrés et de sans-abri logés par les autorités locales au lycée et à l’école fondamentale Salah-Dine de Kaédi. Plus de trois cents familles en ont été officiellement victimes même s’il faut reconnaître que le nombre réel des victimes dépasse largement ces chiffres. A cette sinistre situation est venue se greffer, une semaine plutard (le 25 août 2010) une pluie diluvienne (70 mm) augmentant considérablement le nombre de victimes des inondations. Le même jour, une réunion d’un comité interministériel présidée par le premier ministre se réunit pour déterminer les mesures à prendre pour secourir les victimes des inondations de Kaédi. Une mission d’évaluation des dégâts conduite par Hamada O. Meimou, directeur de l’administration au MID et comprenant des responsables des MET, MUH et du CSA, est envoyée à Kaédi en lieu et place d’une délégation ministérielle comme initialement prévu. Dans son sillage, le député de Kaédi Kamara Ibrahima et le fédéral UPR du Gorgol Bâ Amadou Abou débarquent à Kaédi pour s’enquérir de l’ampleur des dégâts causés par les inondations. Une polémique est née sur les raisons du changement du niveau de la délégation diligentée par le comité interministériel. Dans une interview au QDN, le maire de Kaédi, Sow Moussa Demba déclare que certains ont travaillé à banaliser l’ampleur des dégâts causés par les inondations dans sa commune. Entre-temps, une aide arrive du CSA au profit des 3O0 familles au lieu des 310 recensées par la commission chargée de gérer la catastrophe. Chaque famille reçoit un kit composé d’un sac de riz, de 10 kgs de sucre, de 5 litres d’huile, de 4 kgs de dattes et d’une tente sans mâts. Néanmoins, près d’une dizaine de familles ne verront pas une graine de riz. L’équipe médicale affectée au lycée au lendemain des inondations du 18 août n’est plus présente dans le site d’accueil.
La liste des sinistrés est limitée!
Suite à la pluie du 25 août dernier ayant considérablement augmenté le nombre de sinistrés à Kaédi, la commission chargée de la gestion des inondations met en place trois sous-commissions chargées de procéder au recensement exhaustif de tous les sinistrés de la ville et présidées par Abou Cissé, 1er adjoint au maire de Kaédi et responsable politique de l’UDP Cheibani Diagana, élu UFP, 2ème adjoint au maire et vice président du réseau des Ong du Gorgol et Cheikh Youba O. Djibril, coordinateur à l’état-civil et président de la sous-section UPR de Kaédi. L’administration locale définit une famille sinistrée comme une famille dont les habitations se sont entièrement effondrées. Ce qui créera même quelques accrocs entre les recenseurs et les populations. Près de 500 nouveaux sinistrés sont ainsi recensés. Selon diverses sources émanant des membres des commissions de recensement, l’administration leur a tout bonnement demandé de revoir leur copie et d’établir une liste de 300 familles par degré d’importance des dégâts, à partir de la liste qu’ils avaient initialement établi (500), sur instruction des pouvoirs publics affirment ces mêmes sources. L’effectif total des sinistrés officiels victimes des inondations des 18 et 25 août 2010 s’établit ainsi à près de 600 familles.
Les moustiquaires s’invitent au débat
Le maire de Kaédi, Sow Moussa Demba offre 4oo moustiquaires aux victimes, empruntées au médecin chef de la moughataa de Kaédi, en attendant l’arrivée d’un millier de moustiquaires qu’il avait sollicité auprès des responsables du PNLCP. L’urgence était de parer au plus pressé compte-tenu de l’état de dénuement dans lequel se trouvent les sinistrés, de la promiscuité et de la précarité de leurs sites d’accueil, avec en prime la prolifération des mouches et des moustiques en cette période. Quelques jours plus tard, le lot de moustiquaires attendu arrive. Le responsable local du programme OMVS chargé de la distribution des moustiquaires imprégnées aux populations M. Bacar O. Diah procède à une seconde distribution aux victimes, en présence du Hakem de Kaédi Sidi O. Nouman et devant les caméras de la TVM. La distribution s’arrêtera quelques instants après son début déclare Aliw Bâ, locataire du site du lycée, du fait de la protestation du Hakem sur les modalités de distribution et de poursuivre qu’elle reprendra le lendemain sans le Hakem cette fois. A en croire certaines victimes, il leur a été demandé de remettre les tickets qui leur avaient été donnés dans le cadre de la campagne OMVS de lutte contre le paludisme le long de la vallée du fleuve Sénégal (Mali, Mauritanie, Sénégal) en échange de moustiquaires. C’est ainsi poursuit-il que plusieurs familles ont échangé parfois près de 5 tickets contre 2 moustiquaires et ce dit-il malgré la polémique que cette distribution a créé dans les sites d’accueil et partout dans la ville mais aussi en dépit de la sensibilisation menée par certains sinistrés auprès de leurs compagnons de fortune, en vue de les dissuader à ne pas donner leurs tickets et que les moustiquaires sont offerts par la commune. D’autres ont déclaré avoir reçu gratuitement deux moustiquaires. La dite campagne menée à travers les pays riverains du fleuve, vise à doter chaque riverain du fleuve d’une moustiquaire imprégnée. Mais jusque-là, seuls les enfants et les femmes enceintes en ont bénéficié alors que l’hivernage, période de prolifération des moustiques responsable du paludisme, bat son plein avec son lot de sinistrés et de sans-abri.
Aides et secours encore timides
Exceptée l’aide apportée aux 300 familles sinistrées du 18 août 2010, plus rien ne sera enregistré de la part des pouvoirs publics en faveur des victimes des inondations, plus d’une dizaine de jours après la visite de la mission d’évaluation des dégâts du comité interministériel sur les inondations de Kaédi. Une équipe de la protection civile travaille d’arrache-pied depuis son arrivée à Kaédi en vue d’évacuer les eaux stagnantes vers le fleuve et désengorger ainsi les habitations du quartier Madina entre Gattaga et Touldé et la plaine du quartier de Moderne où les jardins de certaines coopératives féminines ont été totalement inondés sans que leurs propriétaires ne soient enregistrées comme sinistrées. Le maire a renforcé l’équipement de pompage des eaux des sapeurs pompiers par une nouvelle motopompe de forte puissance ayant considérablement augmenté le débit des eaux rejetées vers le fleuve.
Du côté de l’aide des différentes Ong et organismes nationaux et internationaux, le bilan demeure maigre et les réactions face à l’urgence encore timides. La première réaction est venue du GRDR qui a offert une cinquantaine de Kits le 26 août 2010 soit 9 jours après les inondations du 18 août dernier. Puis ce sera au tour de la FLM par l’intermédiaire de la commission régionale des droits humains. Quand à la world Vision, c’est seulement mardi 7 septembre 2010 qu’elle offrira des kits de denrées alimentaires et de produits d’hygiène pour 150 familles parmi celles rejetées par la commission « inondations de Kaédi» suite au second recensement des sinistrés du 25 août dernier, après plus de 2 jours de discussions avec les responsables de la commission «inondations» sur les modalités de distribution et l’identification des bénéficiaires. L’initiative « vêtir et instruire un enfant » (V.I.E) composé de jeunes étudiants mauritaniens à l’intérieur et à l’extérieur du pays a offert mercredi 8 septembre dernier, des lots de vêtements et de chaussures à la commune en guise de soutien et de compassion aux sinistrés, selon son président Khaly Diallo qui était accompagné de Moussa Brahim Diagana, Djibril Abdoul Diop et Mariam Fall tous membres de V.I.E. Des Ongs islamiques auraient également procédé à des aides aux victimes en contournant la structure de gestion de la catastrophe qui frappe les habitants de Kaédi.
A moins d’un mois de l’ouverture des classes, les victimes des inondations méditent sur leur sort et attendent impatiemment les décisions de la commission interministérielle sur leur relogement notamment et d’éventuelles aides de bonnes volontés de l’intérieur comme de la diaspora. Ce mardi 14 septembre 2010, les délégués des sinistrés se sont rendus chez le hakem de Kaédi Sidi O. Noumane à qui ils ont exprimé leur inquiétude par rapport à leur sort à la veille de la rentrée des classes et à la situation sanitaire dans les sites d’accueil. A en croire Mme Aminata Galél, déléguée, l’administrateur leur a dit concernant le cas des malades « qu’ils n’ont qu’à mourir. » A propos de leur relogement, le hakem s’est rendu en compagnie d’un des délégués des sinistrés en la personne Ghali Haidara chez le wali mouçaid. Ce dernier leur aurait dit de déguerpir du lycée et de l’école Salah Dine avant la date du 25 septembre 2010. Nous avons tenté en vain de joindre le hakem pour de plus amples informations. D’ici là, les nombreux sinistrés dans les sites d’accueil et ailleurs en ville continuent à prendre leur calvaire en patience et à croiser les doigts pour que d’autres précipitations ne viennent aggraver leurs conditions de vie peu enviables.

Vieux GAYE
Cp/ Gorgol
Quotidien de Nouakchott

Kaédi sera-t-il le plus fort?




Des nouvelles ,les plus alarmistes, proviennent tous les jours de Kaédi. La ville est sous la menace des eaux, mais pendant qu’on s’apeure, la cité f… le camp et il ne fait plus bon vivre. Il est vrai qu’on a beaucoup évoqué ces dernières semaines toute une cohorte de problèmes liés aux inondations de la ville de Kaédi.

Les pluies très généreuses ont effectivement poussé des habitants à quitter leurs habitations. Il est également vrai que certains ont vu dans cette situation une logique environnementale, si on considère que les populations victimes de ces inondations sont celles qui ont bâti leurs habitations dans des zones que tout bon kaédien connaît comme inondable.

On sait que les citoyens du quartier dénommé « Kebbe » résident à proximité d’une surface appelée autrefois « Waam », non loin du « M’Bargou » qu’occupait le Gorgol Noir pendant ses crues. On y allait faire des pêches qualifiés souvent de miraculeuses eût égard à l’abondance du poisson.

Ceux qui se sont installés à Kinlinkaré, vocable Soninké :« Xiilin xaare » ou la mare aux « Xiile » qui est une variété d’arbre que l’on retrouvait sur place, ont eux aussi choisi délibérément ou par ignorance une aire inondable.

Enfin, les habitants qui ont construit des maisons dans la vallée séparant le quartier de Gattaga aux quartiers de Touldé, Gourel Shanghé et Tantadji sont certainement ceux qui ont pris le plus de risques quand on sait que cette partie de la ville est carrément le lit des eaux de crue du fleuve Sénégal.

C’est une cuvette argileuse qui retient des eaux de pluie même pendant les années à pluviométrie déficiente. Que dire des années des fortes pluies ? Mais à côté de ces difficultés ponctuelles, il se pose un problème celui là bien présent ! Il est environnemental.

Il faut dire que peu de gens se soucient du cadre de vie dans lequel ils se meuvent dès lors qu’ils peuvent vaquer à leurs affaires. Ce qui est sûr, c’est que la ville de Kaédi est menacée par une destruction de son environnement. C’est à se demander si les populations du quartier Moderne mesurent ce qui leur arrive. Lorsqu’on emprunte le seul axe bitumé qui mène au fleuve, la scène qui s’offre à la vue est repoussante.

La bande située à la droite de la route qui va jusqu’à l’ancien abattoir frigorifique est défigurée. Par tous les temps, des montagnes d’ordures et de cadavres d’animaux sont posées à même le bitume.

C’est insupportable lorsqu’il pleut. Un des agents de la Protection Civile dépêchés sur place pour pomper les eaux a eu cette réflexion : « Nous préférons qu’on nous dise d’aller et rester jour et nuit dans la brousse du Périmètre agricole que de rester dans cette puanteur ! » en fait, elle est saisissante l’image de ces soldats du feu harnachés de masques à oxygène regardant stoïquement l’eau nauséabonde des bassins de rétention se déverser à côté de carcasses d’ânes et filer vers le fleuve !

Pauvre de vous qui êtes en aval ! Cette bande de terre sidère plus d’un Kaedien par ce qu’elle est devenue. Cet espace cultivable dans lequel on a expérimenté dans les années 80 la culture de pommes de terre et qui abrite aujourd’hui le jardin maraîcher des femmes de Gattaga est perdu dans une forêt de prosopys. Les arbres ont envahi sauvagement le territoire.

Nul ne refuse le reboisement, encore qu’il soit bien conçu. Là, c’est du laisser-aller. A Moderne, les riverains du barrage voient leur cadre de vie obstrué par une végétation hideuse, repaire des moustiques et leur atmosphère polluée par de sempiternelles odeurs de pourriture. Toutes les ordures du marché sont à leurs portes.

Ce n’est pas que cela fasse toujours plaisir de dresser des tableaux sombres, mais notre environnement est ce que nous avons de plus périssable. Nous nous devons de tirer sur la sonnette d’alarme quand on le voit plus que menacée comme c’est le cas à Kaédi. Place à l’action maintenant !

Biri NDiaye



Source :
Tahalil Hebdo (Mauritanie)

Adrar/ Douanes : Les prestataires de service et fournisseurs réclament leurs dus.




La réhabilitation des locaux de la direction interrégionale des douanes, situés en plein centre d’Atar, a coûté pas moins de cinq millions d’Ouguiyas.

Les prestataires de service et fournisseurs qui ont offert les moyens de réalisation des travaux, ne semblent plus supporter l’indifférence affichée à leur endroit, depuis plus de cinq mois par la direction générale des douanes. Ils demandent à être payés et rapidement.

Lorsqu’en 1970, la brigade des douanes d’Atar cessait définitivement service et pliait bagage, ses bureaux furent occupés par les services de la Moughataa. Il s’agit d’un bâtiment style colonial, constitué de trois pièces exigus , véranda et cuisine au rez- de chaussée ;Un escalier intérieur et deux chambrettes au 1er étage. Le tout entouré d’une grande enceinte en pierres.

Quarante ans après, la direction générale des douanes à Nouakchott décide de fixer à Atar une direction interrégionale qui supervisera les brigades, bureaux et postes des douanes dans les régions du Tiris Zemmour, Adrar et Inchiri. Installés d’abord dans les vieilles bâtisses des eaux et forets, les nouveaux services de la douane d’Atar attendirent –avant de revenir à leurs anciens bureaux- que le Hakem et ses services s’installent dans la résidence « gîte d’étape » en lieu et place des services de la mairie. Lesquels ont trouvé place dans le nouvel hôtel de ville.

Mais l’état des anciens nouveaux bureaux des douanes , nécessitait de grands travaux de nettoyage, maçonnerie, menuiserie, peinture, plomberie, aménagement de parkings, panneaux,tout cela en sus d’équipements divers. Pour ce faire, plusieurs prestataires de service et fournisseurs locaux sont sollicités. Peu de temps après,le splendide siége de la direction interrégionale des douanes d’Atar , flambant neuf n’a plus rien à envier aux immeubles d’à coté aussi majestueux que l’hôtel Monod, la villa Ali N’Diaye,le siége Capec , la société Agrineq, le Souk El Khair, l’auberge « le refuge » etc. Ces travaux ont bien évidemment un prix. « La direction des douanes ne veut pas le payer ,disent les prestataires de service et fournisseurs , car nous attendons depuis plus de cinq mois que suite soit donnée à nos factures ou tout au moins un contact par un quelconque responsable supérieur des douanes, mais en vain !»,

Pourtant la douane ne manque pas d’argent, quand on sait que pas un jour ne passe ,sans que ses postes et brigades du nord n’interceptent et amendent en millions d’Ouguiyas, les trafiquants du florissant et juteux commerce de carburant provenant du Sahara et des sociétés Snim et Somelec.

De tout cet argent ne peut-on pas payer les fournisseurs et prestataires de service d’Atar qui peinent à vendre ces jours ci la moindre marchandise ?

Ely Salem Khayar /Adrar.info.

Sinistrés de Kilinkaré / Kaédi : Sommés de quitter le lycée avant le 25 septembre




A l’approche de la rentrée scolaire 2010/2011 prévue le 03 octobre, le wali du Gorgol, aurait sommé les victimes d’inondation de déguerpir du lycée de Kaédi et de l’école Salah Dine, avant le 25 septembre.

Les 300 familles du quartier Kilinkaré de Kaédi, victimes des inondations du 18 août dernier, n’ont toujours pas rejoint leurs maisons. Après le 18 août, d’autres pluies plus fortes ont rendu leurs maisons encore moins habitables. Les sinistrés sont toujours hébergés au lycée de Kaédi et à l’école fondamentale Salah Dine.

Le 14 septembre des délégués des familles sinistrées ont rencontré le Hakem. Ils ont posé le problème des malades, de leur relogement et des vivres promis par l’Etat. Sur toutes ces doléances, ils n’ont reçu aucune réponse satisfaisante.

Khalilou Diagana

Nouadhibou : une ville envahie par les mouches.




La ville de Nouadhibou est envahie ces derniers jours par des mouches, qui volent de jour comme de nuit et qui se reproduisent à un rythme infernal. Tous les quartiers de la cité économique ne sont pas épargnés de Cansado au Numerwatt par l'envahissement de ce genre de bestiole.

Un désagrément que vit l’habitant de Nouadhibou, c'est l'invasion de la ville par des nuées entières de mouches. Aucun quartier n'est épargné. Les mouches s'invitent également dans les habitations et autres ordures en tous genres qui envahissent la ville entière.

Les pouvoirs publics ne se sont pas manifestés pour traiter ce phenomène et aucun traitement anti-larvaire contre ces bestioles n'a été effectué pour le moment, ce qui ce qui accentue la cadence de reproduction des mouches.

Ces mouches si une action urgente n’est pas entreprise par les services sanitaires de la wilaya, peuvent transmettre des maladies et transporter des bactéries qui contaminent les aliments.


www.cridem.org


Source :
Oumtounsy (Mauritanie)