mercredi 15 septembre 2010

Adrar/ Douanes : Les prestataires de service et fournisseurs réclament leurs dus.




La réhabilitation des locaux de la direction interrégionale des douanes, situés en plein centre d’Atar, a coûté pas moins de cinq millions d’Ouguiyas.

Les prestataires de service et fournisseurs qui ont offert les moyens de réalisation des travaux, ne semblent plus supporter l’indifférence affichée à leur endroit, depuis plus de cinq mois par la direction générale des douanes. Ils demandent à être payés et rapidement.

Lorsqu’en 1970, la brigade des douanes d’Atar cessait définitivement service et pliait bagage, ses bureaux furent occupés par les services de la Moughataa. Il s’agit d’un bâtiment style colonial, constitué de trois pièces exigus , véranda et cuisine au rez- de chaussée ;Un escalier intérieur et deux chambrettes au 1er étage. Le tout entouré d’une grande enceinte en pierres.

Quarante ans après, la direction générale des douanes à Nouakchott décide de fixer à Atar une direction interrégionale qui supervisera les brigades, bureaux et postes des douanes dans les régions du Tiris Zemmour, Adrar et Inchiri. Installés d’abord dans les vieilles bâtisses des eaux et forets, les nouveaux services de la douane d’Atar attendirent –avant de revenir à leurs anciens bureaux- que le Hakem et ses services s’installent dans la résidence « gîte d’étape » en lieu et place des services de la mairie. Lesquels ont trouvé place dans le nouvel hôtel de ville.

Mais l’état des anciens nouveaux bureaux des douanes , nécessitait de grands travaux de nettoyage, maçonnerie, menuiserie, peinture, plomberie, aménagement de parkings, panneaux,tout cela en sus d’équipements divers. Pour ce faire, plusieurs prestataires de service et fournisseurs locaux sont sollicités. Peu de temps après,le splendide siége de la direction interrégionale des douanes d’Atar , flambant neuf n’a plus rien à envier aux immeubles d’à coté aussi majestueux que l’hôtel Monod, la villa Ali N’Diaye,le siége Capec , la société Agrineq, le Souk El Khair, l’auberge « le refuge » etc. Ces travaux ont bien évidemment un prix. « La direction des douanes ne veut pas le payer ,disent les prestataires de service et fournisseurs , car nous attendons depuis plus de cinq mois que suite soit donnée à nos factures ou tout au moins un contact par un quelconque responsable supérieur des douanes, mais en vain !»,

Pourtant la douane ne manque pas d’argent, quand on sait que pas un jour ne passe ,sans que ses postes et brigades du nord n’interceptent et amendent en millions d’Ouguiyas, les trafiquants du florissant et juteux commerce de carburant provenant du Sahara et des sociétés Snim et Somelec.

De tout cet argent ne peut-on pas payer les fournisseurs et prestataires de service d’Atar qui peinent à vendre ces jours ci la moindre marchandise ?

Ely Salem Khayar /Adrar.info.

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