mercredi 14 avril 2010

Déclaration des Cadres et Ressortissants de Dar El Barka.

Depuis l’avènement du mouvement rectificatif du 6 Août 2008 et des élections présidentielles du 18 juillet 2009 qui l’ont suivi, Nous cadres et ressortissants de l’Arrondissement de Dar Elbarka avions apporté notre soutien au programme du Président Mohamed Abdel Aziz qui s’articulait autour des points suivants :

• La construction d’un Etat moderne
• lutter contre la gabegie, la corruption et la dilapidation des deniers publics
• La lutte contre la pauvreté et l’exclusion

• La consolidation de l’unité nationale et la cohésion
• l’amélioration des conditions de vie des populations
• lutter contre l’insécurité

Pour cette cause, au lendemain de son élection à la magistrature suprême, nous avions pris contact avec la direction provisoire du parti notamment son président par l’entremise d’une délégation pour signifier notre volonté d’accompagner le président de la république pour la mise en œuvre de son programme.

Ce qui n’était hier alors, qu’un soutien électoral se traduit aujourd’hui par notre adhésion au parti Union pour la république (UPR) outil de mobilisation et de vulgarisation du programme du Président. A cet effet, les cadres et ressortissants de l’arrondissement se sont retrouvés massivement le 10 Avril 2010 au domicile de Monsieur Amadou Tijane Kane Maire de la commune de Daralbarka pour traduire dans les faits cette détermination d’adhérer à l’UPR.

Après des débats riches et fructueux ; des échanges de points de vue pertinents, il à été crée une commission représentative des communes de Dar Elbarka et de Ould Birome pour se concerter avec les instances du parti des modalités pratiques de l’implantation dans l’arrondissement.

Nouakchott, le 10 Avril 2010


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Info source :
Mohamed Moctar Mohamed MBarek

Implantation de l’UPR à Boghé : Réunion quelque peu tendue mais on a sauvé les apparences.




Ould Alada coordinateur régional de l’implantation UPR au Brakna était à Boghé lundi 12 avril après les étapes de MBagne et Bababé. Dans cette capitale départementale, il a tenu un grand rassemblement à la maison des associations.

Il y avait foule marquée par une forte présence de femmes venues des villages de Thialgou, Thiénel, Touldé, Tchidé, Boghé escale, et quelques villages de MBoon (NDiorol et autres). Etait surtout suivi le comportement des représentants de Boghé Dow qui avaient déjà laissé planer le doute sur leur déplacement à cette rencontre.

Car la veille, au cours du dîner débat initié par l’ancien ministre délégué auprès du premier ministre chargé de la modernisation de l’administration et des nouvelles technologies,

M. NDiaye Daouda venu répondre à l’invitation de Wagne Idriss, n’avait pas manqué de transmettre le message de Boghé Dow qu’il était chargé de porter à la connaissance de l’assistance et surtout au coordinateur départemental de l’implantation, M. Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine qui porte le même nom que le président de l’UPR dont il est un parent proche.

M. NDiaye, rappelons-le, avait dit que Boghé Dow ne se sentait pas concerné par ce qui se passe en ce moment à l’UPR (entendez l’implantation). Coup de bluff, stratagème, en tout cas le porte-parole de Boghé Dow venait de jeter un pavé dans la mare au point de perturber le sommeil de certains responsables UPR haut placés à Nouakchott et qui suivent de près l’étape de Boghé. Normal qu’on s’en inquiète pour qui connaît l’importance du vivier électoral de ce seul quartier.

Mais plus de peur que de mal, les représentants de Boghé Dow n’ont pas joué aux abonnés absents au mini meeting de la maison des associations. Ce fût un grand soulagement pour Alada et Wagne Idrissa en apercevant l’homme au bonnet rouge (Ndiaye Daouda) et ses compagnons faire leur entrée. Ils furent courtoisement accueillis et installés rapidement. Apparemment le coordinateur régional et le coordinateur départemental n’attendaient qu’eux pour démarrer la réunion.

Discours invariable.

Le coordinateur régional a transmis à l’assistance les félicitations pour le résultat obtenu en faveur du président de la république lors de l’élection présidentielle de juillet 2009. Ali Ould Alada a précisé qu’ils ont gagné à Boghé haut la main avec un écart d’un millier de voix. Sans doute a-t-il évité de dire que par rapport à la moyenne nationale d’environ 56 % un peu partout en faveur du candidat de l’UPR, le département de Boghé enregistrait un taux faible de 32 % bien que Mohamed Ould Abdel Aziz ait battu tous ses concurrents.

Par la suite il a évoqué les grandes réalisations accomplies par le Premier ministre Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf citant en particulier les grands chantiers de l’aftout Sahli, l’Aftout Charghi, le lac Taoudeni ainsi que les centaines de kilomètres de routes bitumées construites à Nouakchott et dans les principales capitales régionales du pays. Dans son discours, le coordinateur régional a par ailleurs rappelé les indemnités de transport et de logement dont viennent de bénéficier l’ensemble des fonctionnaires alors que par le passé seul un petit groupe en profitait.

Parlant de l’opposition, il a indiqué que celle-ci s’est éloignée de son rôle et a bafoué l’article 1 des accords de Dakar qui appellent à la reconnaissance du verdict des urnes. Il a encore dit que l’opposition s’est liguée avec ceux qui voulaient affamer le peuple mauritanien. Parlant de l’adhésion du parti, il a déclaré qu’elle est volontaire et individuelle. Pour terminer il a invité les acteurs politiques à dépasser leurs divergences conformément à la volonté de la direction du parti.

A sa suite, l’ancien ministre délégué, M. Wagne Idriss s’est adressé à l’assistance pour évoquer la réunion tenue à Nouakchott et qui a fait de lui le représentant des populations et leur porte parole pour tout ce qui concerne l’UPR dans le département de Boghé. Il a expliqué les raisons pour lesquelles lui et ses compagnons désignés séjournent en ce moment à Boghé. Il a plaidé une nouvelle fois l’unité, le dépassement de soi afin d’aider les commissions d’implantation à bien mener leur travail dans le respect, la discipline et la solidarité.

Autre intervention, celle de NDiaye Daouda qui assurait aussi, signalons-le, la traduction en pulaar des discours. Même s’il a donné de la sueur à ses camarades de parti, il a vite remis les pendules politiques à l’heure, à la grande satisfaction de l’assistance. Tout au plus, a-t-il pour l’instant sauvé les apparences. A charge pour Wagne Idriss de manœuvrer habilement pour se tirer d’affaire dans le guêpier des militaires et principalement du chef d’Etat Major particulier du chef de l’Etat, le colonel Dia Adama décidé à faire la guerre à tout un monde à Boghé.

A signaler que des jeunes, assistant à la rencontre, ont chahuté différents discours au point de perturber sérieusement la rencontre. Le sénateur du département qui intervenait a piqué une vive colère à l’encontre de ces jeunes qu’il a accusé d’être manipulés par d’autres qui n’ont pas le courage d’apparaître. Ces jeunes n’attendaient que cela pour se défouler sur Bâ El Haj. S’en suivi des quolibets lancés çà et là rendant l’atmosphère électrique sur les lieux.

Mais finalement tout est rentré dans l’ordre et le clou de la réunion a été marqué par la tenue d’un point de presse à l’hôtel de la Sonader avec le réseau des journalistes correspondants de presse au Brakna (Quotidien de Nouakchott, l’Eveil Hebdo, Le Calame en arabe, Nouakchott Info et le Véridique).

Au cours de point de presse, Ali Ould Alada a fait le bilan de sa visite dans les différentes moughataa de la wilaya du Brakna dont il a la charge, donné ses impressions et affiché son optimisme quant au succès attendu de l’implantation dans le département de Boghé. Le sénateur a également répondu à quelques questions des journalistes avant que Wagne Idriss se soit à son tour prêté et répondu aux questions des journalistes.

Compte rendu, Moussa Diop


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Info source :
Le Quotidien de Nouakchott

Brakna: Le département de M’Bagne oublié du pouvoir d’Ould Abdel Aziz



Le département de M’Bagne, un des plus pauvres de la wilaya du Brakna, même s’il ne figure pas dans ce qu’on appelle, pudiquement, le «triangle de la pauvreté», est, aussi, l’un des plus peuplés: à la fin des années 70, il comptait près de 27 habitants au km2. C’est le parent pauvre du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz, bien que les populations aient voté, massivement, pour le tombeur du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi – un autre qui les avait également oubliées. Les cadres locaux, qui ont tant mouillé leur maillot pour légitimer l’homme de la Rectification, se demandent pourquoi leur département continue à être ainsi marginalisé. «Qu’avons-nous fait, au pouvoir ; pour subir un tel sort?», s’interroge, désabusé, l’un d’entre eux.
Pourtant, le département a le plus voté Ould Abdel Aziz, sinon autant que les autres de la vallée du fleuve Sénégal et qui ont, eux, réussi à décrocher des portefeuilles ministériels ou des directions d’importants établissements publics. Pourtant, M’Bagne ne manque pas de cadres de haut niveau mais ils continuent à ronger leur frein. Certains ont dépensé, sans compter, pour accueillir et faire élire le candidat rectificateur. Maigre consolation, la part du département, au gâteau national, se réduit à un ambassadeur au Japon, deux directeurs d’établissements publics, un président de conseil d’administration et un wali. Une portion bien trop congrue!
Les populations, «embrigadées» pour voter Abdel Aziz, nourrissaient un immense espoir, en écoutant le discours du candidat des pauvres; elles ont cru aux engagements pris lors de ses passages dans le département et au cours desquels il s’était engagé, une fois élu, à changer les choses. Aujourd’hui, presque 9 mois après son élection, ces populations ne voient toujours rien venir; pis, leurs conditions de vie se dégradent davantage.
Aucun ministre, aucun secrétaire d’Etat, aucun secrétaire général de ministère, alors que le département de Boghé détient, à lui seul, trois chefs d’états-majors, les plus importants de la République, et un secrétariat général d’un ministère de souveraineté. Le département de Bababé vient d’obtenir, récemment, un chargé de mission à la Présidence. Le Gorgol bénéficie des plus grands égards du raïs: quatre ministères, Sénat, Cour suprême, Cour des comptes, Commission centrale des marchés, Commission des droits de l’Homme et d’autres postes tout aussi juteux.
Face à cette situation, les jeunes cadres du département se demandent à qui la faute. Pour certains, elle incombe, en premier lieu, aux hauts cadres et élus du département, incapables de s’entendre et de mener un plaidoyer pour les populations. Du point de vue de ces contestataires, les quelques rares cadres qui ont eu la chance de se remplir les poches, sous Ould Taya, n’étaient mûs que par des intérêts égoïstes, incapables qu’ils étaient de s’entendre sur l’essentiel. Pour «percer», chacun s’était constitué sa «cour» caractérisée par l’arrogance et la délation. Conséquence : il n’y a aucune structure départementale susceptible d’organiser la concertation sur les questions du département. Maintes tentatives ont été, systématiquement, torpillées par les querelles de tendances politiques. Du coup, la dense diaspora du département, après avoir mobilisé d’importants montants pour développer celui-ci, a fini par faire machine arrière.


L’entrée en scène du général Négri

L’entrée en scène du général Félix Négri, qui a des attaches dans le village de Dawale, à quelques encablures de M’Bagne, avait suscité quelques espoirs des populations meurtries, espérant voir la scène départementale pacifiée. Pour ces oubliés, l’homme étoilé allait pousser les cadres à plus d’union, à plus de concertations. Son souci était, à en croire ses proches, d’arrimer tous ceux avaient voté Ould Abdel Aziz au bateau UPR. Une tâche désormais difficile, face à la marginalisation du département. Selon certaines sources, un ancien ministre du département, aujourd’hui fortement honni par les généraux, aurait entrepris de torpiller les efforts du général Négri, en vendant la mèche, à la veille, dit-on, d’importantes promotions de cadres du département, parce que, tout simplement, ses proches n’y figuraient pas. L’information est passée sur le Net, ce qui n’aurait pas plu au plus haut niveau. Toujours est-il que le département attend… Dès lors, que peut faire le général, face à des cadres amorphes et élus égoïstes, incapables de s’entendre? Même le préfet de du département s’est employé à amener les cadres du département à unir leurs efforts pour sortir leur terroir de sa torpeur. En vain.
Plus grave. Les élus n’assistent, même pas, aux réunions du Comité Régional de Développement (CRD) que président les walis, en vue de partager et d’orienter les investissements de l’Etat dans les régions, départements et communes. Dès lors, comment peuvent-ils défendre les intérêts de leurs circonscriptions? Comment de tels élus et autres cadres peuvent-ils remonter et plaider les préoccupations des populations, au sommet du pouvoir? Deux simples anecdotes suffiront pour éclairer votre lanterne, chers lecteurs. Informés d’incidents ayant opposé, en 2009, le hakem et dix chefs de village – problèmes d’état-civil, encore et toujours – aucun élu du département n’a entrepris une quelconque démarche pour comprendre de quoi il s’agissait, exactement, afin d’aider les populations dont les dossiers restent bloqués par l’administration. Un de nos deux parlementaires tient fermé son téléphone, pour éviter les appels du président du comité de suivi des populations de Houndal à qui l’on a refusé le retour d’un exil de 21 ans au Sénégal. Pour rappel, 28 familles de la localité sont bloquées au Sénégal, parce que, tout simplement, elles exigent, une fois rapatriées, d’être réinstallées sur leurs terres cultivables, attribuées, illégalement, à un officier de l’armée, par un ancien wali.
Comment un tel élu peut-il plaider pour le désenclavement du village de M’Bagne ou pour son électrification? Comment peut-il défendre les populations, face à des tracasseries policières et administratives? Les populations du département se sentent abandonnées à elles mêmes ; elles vivent comme en marge de la République. Aucun projet viable n’existe, dans cette partie du pays. Les trois périmètres rizicoles de Winding et de Sorimalé, abandonnés en jachère, depuis le début des années 80, attendent, toujours, leur réhabilitation. A l’heure où la crise alimentaire menace les populations, ils constituent, pourtant, un gage pour la sécurité alimentaire. Dans le département, la plupart des villages se sont dotés en forage ou en établissements scolaires, grâce à leurs ressortissants qui continuent à se cotiser et à démarcher les ONGs, afin d’obtenir d’autres infrastructures de base. En dépit de ce sombre tableau et de leur bilan catastrophique, les cadres ne se gênent pas à descendre sur le terrain pour inciter, voire forcer, les populations dont ils ne se souviennent qu’en pareilles circonstances, à adhérer à l’UPR. Et vous croyez, vraiment, que cela va marcher longtemps, cette entourloupe?
DL

Campagne d’implantation de l’UPR au Brakna: Un air de déjà vu



Vendredi, 9 avril 2010, aux environs de dix huit heures. La vaste maison des jeunes d’Aleg contient, à peine, les centaines de cadres et d’opérateurs politiques – deux termes fort galvaudés – venus de partout: des départements de la wilaya, de Nouakchott et même de Nouadhibou; répondre à l’appel des sirènes, tentantes, des émissaires du sérail. C’est une reproduction, réussie, des rencontres du Parti Républicain Démocratique et Social (PRDS), ancêtre de l’Union Pour la République (UPR/ DS) pour laquelle toute cette mobilisation a été entreprise.
Pratiquement, tous les hauts et bas fonctionnaires du Brakna étaient là. Les très, très hauts accompagnés de leurs troubadours et laudateurs. De vieilles «gloires», anciens ministres, ambassadeurs et autres, qui ont fait la pluie et le beau temps de l’époque «tayeuse», aujourd’hui vouée aux gémonies, étaient là, peut-être pour réécrire l’histoire. Des ministres en fonction, l’inspecteur général d’Etat nouvellement nommé, des élus, dont la nouvelle venue au parti, Aminetou Mint Maouloud, des officiers supérieurs, même, comme ce colonel-médecin, conseiller à la Présidence de la République, le directeur de cabinet du Premier ministre et bien d’autres encore ont tenu à figurer aux premières loges, pour assister au coup d’envoi de la campagne d’implantation du «parti du président de la République», selon les termes du coordinateur régional, Ali Ould Allada. Malgré une chaleur suffocante, des hommes et des femmes ont bravé les durs aléas climatiques, pour venir applaudir les choix éclairés de la direction nationale. Dans son mot d’ouverture, le coordinateur régional, après avoir présenté les responsables départementaux de l’opération, a, pendant une trentaine de minutes, rappelé les objectifs de cette campagne sur laquelle, selon ses termes, «le président fonde beaucoup d’espoirs». Les réalisations déjà accomplies et les grands programmes en cours sont une preuve, selon le coordinateur, que «le pays se porte bien». Les indemnités de transport, qui n’existaient pas, celles du logement, dont ne bénéficiaient que 5% des fonctionnaires, prouvent l’attention particulière du chef de l’Etat, à l’égard des couches défavorisées, a dit Ould Allada. Selon lui, la lutte contre la gabegie a permis de restituer des milliards d’ouguiyas, indignement volés par des malfaiteurs aujourd’hui démasqués et punis. Ironie du sort, juste devant l’orateur, certains disgraciés, qui ont, effectivement, payé des centaines de millions, n’éprouvaient aucune gêne à applaudir, quand même. Avant de terminer, le coordinateur régional s’en prend, sans élégance, à l’opposition, traitée de tous les maux (mots). Exactement comme l’a fait Ould Abdel Aziz à Arafat. Elle serait, selon les mots du coordinateur, une opposition «irresponsable, menteuse, peu soucieuse de l’intérêt national, incapable de tout, peu disposée à jouer le rôle d’une véritable opposition». Ses leaders protègent les terroristes et les gabegistes. Du vrai coq à l’âne où le coordinateur parle de tout, en vrac. Des élections du 18 juillet 2009. Du dialogue. De la reconnaissance du chef de l’Etat. Du programme d’Ould Abdel Aziz. De ses recommandations aux commissions chargées de superviser l’opération d’implantation. Dans cette optique, le président aurait, selon le coordinateur, demandé, à «tous les responsables de rompre avec les pratiques qui prévalaient». L’adhésion est, à ce titre, personnelle et volontaire. Cent adhérents convaincus valent mieux que des centaines de milliers systématiquement engagés par des notables et hauts fonctionnaires, calculateurs et hautement intéressés. Des professions de foi et de principe qui ne tarderont pas à se confronter à une réalité si têtue que les responsables qui les prêchent seront les premiers à les dévoyer, au risque de réaliser des scores véritablement peu honorables, dans une wilaya tellement pauvre que le combat de la survie ne peut se passer de la somme même modique de deux cents ouguiyas qui constitue le prix de la carte d’adhésion à l’UPR.
Sneiba El Kory

Nouadhibou: Atelier d’information sur la Loi Américaine sur la Croissance... ... et les Opportunités en Afrique (AGOA).



Cet atelier a eu lieu ce 13 avril au siège de la FNP (Fédération Nationale des Pêches) en présence du consul américain chargé des affaires économiques, M. Stephen Kochuba, Hamet Ly, assistant économique et commercial de l’ambassade des USA en Mauritanie et des experts de l’AGOA (Abou Fall, chef des service du bureau du commerce de l’Afrique de l’ouest et Mokhtar Thiam, directeur Afrique de l’ouest), de membres de la Chambre de Commerce , de l’Industrie et de l’Agriculture de Mauritanie (CCIAM), de représentants de la FNP.

Au cours de cet atelier, plusieurs personnalités ont intervenu pour rappeler l’importance des relations commerciales et la qualité des échanges entre les deux pays.

C’est ainsi que le secrétaire général de la FNP, M. Mohamed Mahmoud Sidina Sadegh, a parlé de la multiplication des relations commerciales, la pêche durable entre les deux pays.

Quand au sénateur de Nouadhibou, M. Mohamed Ould Beibou, représentant de la chambre de commerce de Mauritanie, il a, lors de la réunion de travail, tenue en marge de l’atelier de l’AGOA, il souhaité la bienvenue dans notre capitale économique et rappelé l’importance de telles rencontres entre les milieux d’affaires américains et mauritaniens. Le sénateur de Nouadhibou a ajouté que les présentes assises accordent la priorité au développement de la pêche durable .


Et Ould Beibou d’ajouter que ‘’nos assises 2010 s’inscrivent dans une perspective pleine d’espoir à court et moyen termes avec l’impulsion dynamique imprimée à notre coopération par nos deux chefs d’Etats leurs excellences les présidents Mohamed Ould Abdel Aziz et Barack Obama et les programmes de développement ambitieux mis en œuvre par ces deux leaders dans nos deux pays respectifs’’.

Dans le programme d’atelier de Trade Hub sur l’AGOA, ont figurées des visites aux locaux de la wilaya avec une rencontre avec le wali M. Mohamed Vall Ould Ahmed Youra, visite de MANUPORT, de la mairie de Nouadhibou, de la FNP.

Les délégations ont visité également des usines de produits de pêche (SEPH et AMICO). A cet atelier ont participé les responsables des entreprises suivantes : SMCP , SOMASCIR FRIGO , STAR FISH , SEPH , SIPECO , AMICO FRIGO , MCP , PCA, MAY PECHE , ARECA FRIGO, NAMIA , PMM , INK , ESYMEX , INK , HANNA FISH.

Rappelons que l’AGOA est un programme qui facilite l’exportation de produits mauritaniens ves les Etats Unis d’Amérique en les exonérant de dédouanement.



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Info source :
La Voix de Nouadhibou