mercredi 31 décembre 2014

Triste nouvelle du décès de l'IDEN de Kiffa


Une année 2015 qui commence par une triste nouvelle. Il s'agit du décès de notre collègue l'Inspecteur départemental de Kiffa feu  Mahmouden Ould Mohamed Khayratt . Alors que nous étions à notre deuxième jour du séminaire organisé par le Ministère de l’Éducation Nationale  portant sur le rehaussement qualitatif de notre système éducatif, Jemal ( pour les intimes) a senti un malaise juste après la pause-déjeuner. C'est à l'hôpital national qu'il a rendu l'âme laissant derrière lui une famille éplorée, des collègues inconsolables et des collaborateurs attristés. Nos condoléances les plus sincères à sa famille.Inna lilahi We Inna Ileyhi Rajioune.

mardi 30 décembre 2014

BCI-Nouadhibou: Qautre personnes entendues dans une enquête de trou 70 millions d'ouguiyas

BCI-Nouadhibou: Qautre personnes entendues dans une enquête de trou 70 millions d'ouguiyas

  Quatre personnes dont trois employés de l'agence de la Banque pour le Commerce et l'Industrie (BCI), et un soi-disant homme d'affaires, sont entendus depuis vendredi à Nouadhibou pour la disparition de 70 millions d'ouguiyas des trésoreries de cette banque primaire dans notre capitale économique.

Les trois employés, deux jeunes femmes et un jeune homme, seraient accusés d'indélicatesse avec l'argent de la Banque.

Selon certaines révélations, les employés de la Banque prêtaient audit homme d'affaires l'argent de la Banque pour le fructifier en contrepartie de dividendes qu'il leur verserait. L'affaire aurait éclaté lorsque l'homme d'affaires en question n'arrivait plus à honorer ses "engagements" y compris le montant initial lui-même.

Un trou de caisse de 70 millions d'ouguiyas dans la trésorerie aurait été ainsi décelé dans un contrôle de routine. Ce manège était très usité jusqu'ici surtout au sein de l'Administration publique. Une enquête judiciaire a été ouverte et les quatre personnes détenues au Commissariat central seraient entendues sur cette affaire.
Mauriweb

dimanche 28 décembre 2014

LU Pour Vous !!!!

Qu’est ce qui se passe en Mauritanie?

Qu’est ce qui se passe en Mauritanie? Une seule question d’actualité qui a donné lieu à des réponses multiples et contradictoires. Alors que le pouvoir voit les choses du bon œil, le FNDU, pense que la Mauritanie est au bout du précipice.

L’impasse politique continue de perdurer, entre le pouvoir et ses opposants, qui peinent encore à redémarrer leur activisme politique, malgré des promesses de le raviver au plus vite avant l’année 2015.

Sur le plan économique, le gouvernement estime que la situation du pays est globalement stable, que la Mauritanie réussit encore à contenir les effets induits des crises mondiales. Saura-il tenir ce cap avec la fin de l’accord de pêche entre les européens et la Mauritanie, grippé récemment par les tons tendus de Strasbourg et du palais présidentiel, malgré une tentative du MAED de minimiser diplomatiquement l’incident.

Sur le plan des finances, la série de détournements de fonds dans les chancelleries, les trésors publics et tout dernièrement le croissant rouge mauritanien, montre que les choses sur ce plan sont encore très préoccupantes et méritent d’être surmontées au plus vite.

Ce n’est là que la partie émergée de l’iceberg, puisque des experts pensent que la corruption reste très étendue, dés lors où elle s’est avérée pratiquée à grande échelle au sommet, dans les départements ministériels.

Sur le plan social, la fracture est toujours difficile à cicatriser. Sans justice sociale réelle, les élites des communautés mauritaniennes lassées de politiques politiciennes, continueraient à revendiquer leurs droits et à recourir à tous les moyens possibles, si la méthode pacifique n’arrive pas à plus l’échine des autorités.

Alors que certains useront de la violence pour acquérir ces droits, d’autres revendiqueront la partition du pays pour se construire eux-mêmes après des années de marginalisation et d’exclusion.

Sur le plan judiciaire, d’importantes lacunes restent à combler. C’est encore un grand dommage, que cet appareil clé de la démocratie manifeste des relents de dépendance ou de crainte de l’Exécutif qui a affirmé à maintes reprises sa volonté de ne pas interférer dans les décisions souveraines de ce pouvoir.

Avec l’actuel procès de Biram Ould Dah Ould Abeid et de ses compagnons, la justice en sa qualité de pouvoir indépendant et fort, n’aurait pas malmené son image par une affaire fabriquée de toute pièce, sinon n’aurait pas couru 40 jours pour organiser un procès qui manque d’arguments et qui fait d’elle la risée de l’opinion et des étrangers.

L’autre volet social non moins important est la criminalité grandissante dans la capitale Nouakchott. Le drame de la fille Zeineb continue de traumatiser les familles qui ne savent plus quelle protection doivent-elles assurer à leurs filles pour leur éviter de tomber dans les mains des loups.

Des bourreaux qui pullulent, qu’on croise là où ils devaient être absents, les chemins de l’école, de la boutique, du marché, des transports. Cette situation a conduit certains à exiger des mesures draconiennes contre la criminalité et ses corollaires le transport, instrumentalisé par certains loups pour piéger leurs victimes.

Il se passe donc beaucoup de choses en Mauritanie, dont la concomitance est inquiétante à plus d’un titre, suscitant de la part des dirigeants du pays un sursaut rapide et sage pour assurer une bonne gestion de tous ces foyers de tension de la vie de la nation, pour l’engager dans une voie saine et sûre.

Par : Ahmed Ould Bettar

Promotion des droits des femmes au Tagant: Ouverture à Tidjikdja d’un atelier de Recherche-Action

Promotion des droits des  femmes au Tagant: Ouverture à Tidjikdja d’un atelier de Recherche-Action [PhotoReportage] Aris - L’ONG « Bien être pour tous » organise à Tidjikja du 27 au 29 décembre un atelier portant sur la Recherche-Action pour la promotion des droits des femmes au niveau de quatre communes du Tagant (Tamourt Enaj, Moudjeria, Tidjikja et Tensiqh).

Cet atelier est un prélude aux activités d’un projet dénommé Eveil des femmes (EVE) financé par le Programme de l’Union Européenne pour la Société Civile et la Culture (PESCC).

Le projet Eveil des femmes(EVE) vise la promotion des droits des femmes dans les zones ciblées (Tamourt Enaj, Moudjeria, Tidjikja et Tensiqh) à travers un paquet d’activités notamment : l’organisation des ateliers de formations et de sensibilisation et l’ouverture des Maisons de Femmes.

Concrètement, il sera question à travers les ateliers de sensibiliser les acteurs judiciaires ,  les acteurs extrajudiciaires et la société civile sur les droits et à travers l’ouverture des Maisons de Femmes de créer des espaces de rencontre et de concertation au sein desquels les femmes traiteront des problèmes qui se posent à elles et envisageront des solutions pour y faire face.

Notons que les Maisons de Femmes seront dirigées par des femmes relais formées par le projet Eveil des femmes (EVE) qui, parallèlement, recrutera une vingtaine de femmes pour une campagne de sensibilisation porte-à-porte






vendredi 26 décembre 2014

Inauguration d'un réseau électrique à Bareina

Inauguration d'un réseau électrique à Bareina   Le wali du Trarza, M. Isselmou Ould Sidi a inauguré ce vendredi un réseau électrique- moyenne tension- reliant la localité de Rebina à la capitale de la commune de Bareina en passant par les localités de Lemteine, Legweissi et Enkreimdi.

Le réseau est cofinancés par l'Etat mauritanien et l'Union Européenne à hauteur de 266,7 millions d'ouguiya . Il s'étend sur l'ordre de 30 Km avec 53 poteaux d'éclairage public et couvre 300 abonnements privés.

Le directeur général de l'agence de promotion d'accès universel aux services, M. Sidi Mohamed Ould Maadh a, à cette occasion, indiqué que la réalisation de ce projet s'inscrit dans le cadre de l'application des politiques du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz visant à généraliser les services de base notamment l'électricité au profit de tous les mauritaniens.

Il a ajouté que ce projet ouvrira de nouvelles perspectives pour le développement locale et le bien être des habitants de la commune de Bareina.

Ould Maadh a enfin remercié l'Union Européenne pour cette appui précieux. M. Mohamed Abdallahi Ould Cheikhani, maire de Bareina a, pour sa part, indiqué que ce projet changera le visage de sa commune et permettra sa relance économique.

Il a rappelé que la réalisation de ce projet associée à la signature de la convention de prêt signée entre la Mauritanie et le Fonds Saoudien pour le Développement relative à l'aménagement de 5700 Ha du Lac de R'Kiz augurent d'un avenir radieux pour les habitants de la zone.

Le wali du Trarza avait supervisé auparavant un projet d'équipement d'un puit en énergie solaire pour alimenter gratuitement les populations en eau potable. Ce projet est exécuté par l'ONG Espoir et Développement sur financement du Beit Ezzekatt du Koweïti.

La cérémonie s'est déroulée en présence du directeur général de l'électricité au ministère de l'énergie, du pétrole et des mines, du directeur général de la Somelec et de responsables administratifs et sécuritaires régionaux.
AMI

Destruction de 1600 Kg de drogue à Kiffa

Destruction de 1600 Kg de drogue à Kiffa   Les autorités judiciaires de l'Assaba ont procédé, ce vendredi à Kiffa, à la destruction d'une quantité de 1600 Kg de drogue composée de cannabis, de Cocaïne et de hachisch. Selon le procureur du tribunal de Kiffa, M. Cheikh Ould Mohamed Mahmoud, 90% de ces produits nocifs ont été saisis par la gendarmerie nationale au niveau des points de passage des frontières.

L'opération s'est déroulée en présence des autorités administratives, judiciaires et sécuritaires régionales.

AMI

Dernière-minute : Des contrôleurs de l’IGE arrivent à Aleg dans le cadre d’une mission d’inspection

Dernière-minute : Des contrôleurs de l’IGE arrivent à Aleg dans le cadre d’une mission d’inspection Une mission de l’IGE est arrivée, ce jeudi 25/12, à Aleg, la capitale du Brakna, dans le sud du pays, dans le cadre d’une mission de contrôle dans les différents services de l’Etat à Aleg, nous apprend une source informée.

Les inspecteurs de l’IGE se sont rendus à la trésorerie régionale d’Aleg. Sur place, les comptes de gestion de la trésorerie d'Aleg de l’année en cours ont été contrôlés, précise la même source.

Toujours selon la même source, la mission se rendra dans les autres services de la région tels que la SOMELEC, la SNDE, le centre de formation professionnelle, ….

Il faut signaler que le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz avait déclaré lors de la conférence de presse qu'il a animée après la clôture des travaux du processus de Nouakchott les 17 et 18 courant que tous les secteurs de l'Etat seront contrôlés par l'IGE dans les prochains jours.
Tawary 

jeudi 25 décembre 2014

Brakna: Arrestation de directeur du bureau de la CAPEC à Bogué

Brakna: Arrestation de directeur du bureau de la CAPEC à Bogué La police mauritanienne a arrêté, jeudi, le directeur du bureau régional de la Caisse d'épargne populaire du crédit et de l'épargne (CAPEC) à Bogué (sud Mauritanie) suite à la disparition de 19 millions d’Ouguiyas de la caisse.

Selon le correspondant d’Alakhbar qui a rapporté l’information, une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de la disparition du montant mentionné.
Alakhbar  

mercredi 24 décembre 2014

Tasiast fournit des soins de santé aux communautés locales

Tasiast fournit des soins de santé aux communautés locales Tasiast Mauritanie Limited S.A. (TMLSA) offre aux communautés voisines de la mine un soutien permanent à travers des programmes divers parmi lesquelles le programme de la Clinique Mobile du Désert qui se traduit par des missions régulières de consultations, des caravanes médicales périodiques avec des dépistages volontaires et gratuits.

Dans le cadre de ce programme, une caravane médicale a été organisée par TMLSA en partenariat avec l’ONG APIC-DC du 12 au 19 Décembre.

Lors de cette caravane, des médecins spécialistes ont fourni des consultations spécialisées en Cardiologie, Oto-Rhino-Laryngologie (ORL), Rhumatologie et Ophtalmologie. En plus, les communautés ont pu gratuitement bénéficié de l’Echographie, de l’Electrocardiographie et des analyses médicales.

Cette caravane a également permis la distribution des médicaments aux patients qui ne cachent pas leur satisfaction. « J’avais des malaises au niveau des yeux et des dents et j’ai consulté et reçu les médicaments. Je trouve que c’est une compagne très importante pour nous, habitants de Dawass, et nous sommes très reconnaissants à l’égard de Kinross Tasiast qui nous a emmené des spécialistes jusqu’ici. Ceci est une aide considérables pour la communauté locale» confie Abdou Ould Ahmed Vall un habitant de Dawass.

L’objectif de ce type de programme, souligne le Docteur Aw Mouhamed Alpha, président de l’ONG, est de « donner un coup de pouce aux populations qui se trouvent dans des zones où l’accès aux services sanitaires n’est pas facile ». Plus de 3000 personnes ont bénéficié des caravanes mobiles au cours de quatre derniers mois.

Il faut noter que parallèlement à cette caravane, une campagne de sensibilisation et de dépistage a été menée par l’ONG APIC-DC, toujours dans le cadre de son partenariat avec TMLSA, sur des pathologies comme le VIH/SIDA-IST, Hépatites B et Paludisme en plus du virus Ebola qui est un sujet d’actualité.

Une autre compagne de sensibilisation sur l’hygiène et l’assainissement a également eu lieu dans ces localités.

Kinross Tasiast 

Les transporteurs de Nouadhibou créent leur association

Les transporteurs de Nouadhibou créent leur association   Les responsables et directeurs des sociétés de transport qui relient par minibus et cars sophistiqués la ville de Nouadhibou à celle de Nouakchott viennent de créer une association qui aura à défendre leurs intérêts et coordonner leurs actions.

Par soucis de rester compétitifs et s’inscrire dans une évolution moderniste ces transporteurs se sont rassemblés dans une même organisation pour relever tous les défis pour assurer aux usagers de leurs services les meilleures conditions de confort et de sécurité.

Pour ce faire, ils ont élus à leur tête, Mohamed Ould Salima Ould Sleymane, l’un des premiers promoteurs du transport interurbain moderne qui préside déjà l’Union des transporteurs du Nord.

Le regroupement de ces sociétés permettra de mieux contrôler, assurer, rentabiliser et sécuriser le transport des passagers entre les deux capitales du pays. Il sera l’interlocuteur des pouvoirs publics, des sociétés d’assurance et des usagers.

Adrar.info en collaboration avec Mourassiloun.com

mardi 23 décembre 2014

Tidjikja : Tenmiya forme les animateurs/rices des clubs d’écoute communautaire [PhotoReportage]

Tidjikja : Tenmiya forme les animateurs/rices des clubs d’écoute communautaire [PhotoReportage]

L’ONG Tenmiya organise du 22 au 25 Décembre 2014 à Tidjikja un atelier de formation et d’information à l’attention des animateurs/rices des clubs d’écoute communautaires dans le cadre de la mise en œuvre de projets « Gestion Durable des Ressources en Eau de l’Oasis de Tidjikja » financement SGP du PNUD et du « Programme d’Actions Concertées des Oasis » (PACO III) financement AFD du RADDO.

Le but de l’atelier est double, il s’agit : Premièrement d’informer et former les animateurs/animatrices sur les activités, les résultats, les objectifs et la stratégie de mise en œuvre du projet SGP-PNUD et du PACO financement AFD et en second lieu de créer un cadre formel d’échange et de concertation pour l’identification et l’amélioration de la situation des oasiennes et des oasiens à partir de solutions conçues par leur population aux principales problématiques des oasis en Mauritanie.

Les informations qui sont livrées aux animateurs/animatrices doivent leurs permettre de produire des émissions de qualités avec les producteurs/productrices et pour les producteurs/productrices bénéficiaires des activités du projet SGP du PNUD.

Il s’agit donc de mettre en contribution la radio de proximité pour sensibiliser, éduquer et former les producteurs/ productrices de la zone d’intervention du projet.

L’atelier a été co-présidé par M. Sidi Ahmed Cheine le coordinateur du projet et M. Ibrahim Mahamadou Ango le chargé du projet GEF.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, le coordinateur du projet M. Sidi Ahmed Cheine a précisé, que Tenmiya a conclu avec ses partenaires techniques et financiers une convention de financement pour la mise en place des clubs d’écoute communautaires en vue d’une part de stimuler la participation des oasiens et oasiennes dans la conception, l'exécution et le suivi des politiques de développement et d’autre part d’associer un maximum de bénéficiaires et d’acteurs de terrain à la conception et à l’adaptation de ces bonnes pratiques de gestion durable aux besoins des AGPO.

Il a enfin adressé ses vifs remerciements au PNUD, à l’AFD, à CCFD Terre Solidaire, à la principauté de Monaco pour leur appui constant et formulé le souhait que ce partenariat puisse se renforcer de plus en plus.

Pour sa part, le a indiqué que les discussions thématiques intera-clubs et interclubs, et l’écoute des émissions apporteront de nouvelles connaissances. Le dialogue, l’information, l’échange des connaissances auront un impact direct sur les changements dans les pratiques agricoles, la gestion durable des ressources en eau et autres au niveau des oasis.

Ces clubs favoriseront donc l’échange des savoirs, des connaissances, des façons de faire et des façons de vivre. A cet effet, ils stimuleront la réflexion et par conséquent le changement en impliquant tous les oasiens et oasiennes de la communauté sur les questions ayant trait à l’accès à l’eau d’irrigation, aux pratiques culturales, aux solutions pour répondre à leurs difficultés.

Pour rappel le projet SGP-PNUD-PACO a essentiellement comme objectifs d’une part d’appuyer et de renforcer les capacités des organisations de la société civile des oasis et d’autre part de partager et de diffuser les bonnes pratiques de gestion durable des ressources naturelles oasiennes.











lundi 22 décembre 2014

Un comptable de l’armée à Atar poursuivi pour détournement

Un comptable de l’armée à Atar poursuivi pour détournement Un détournement dans les deniers de la Grande muette a été constaté par ses limiers à Atar où un sous-officier comptable a été appréhendé pour en répondre, a appris « mauriweb.info ».

L’affaire qui remonte à plusieurs semaines tient-on de bonne source porte sur la solde de quelques soldats que le comptable prêtait à des commerçants avant de se la voir restitué avec des « intérêts ».
Le principal inculpé a été emmené ces dernies jours à Nouakchott. Mais à trop vouloir vivre un train de vie intenable, le comptable en question a finalement dû se servir lui-même de l’argent qui lui était confié.

Il semble même que le sous-officier aurait appâté plusieurs commerçants qui lui ont prêté beaucoup d’argent avant que n’éclate cette affaire.

Après donc la série de révélations faites par l’Inspection générale de l’Etat sur l’indélicatesse avec les deniers publics au sein de l’Administration du trésor pulic, le président Aziz devrait encore innover pour colmater les brèches de l’abus des biens publics au sein de l’Armée secouée il y a quelques mois d’un scandale du genre.
Mauriweb

Dernière-minute : 5 blessés graves dans un accident de route au nord d’Aleg

Dernière-minute : 5 blessés graves dans un accident de route au nord d’Aleg   Cinq blessés graves tel est le lourd bilan d’un accident de circulation qui s’est produit dimanche 21/12, aux environs de 22 heures, sur la route de l’Espoir entre Aleg et Chegueir, au Brakna, nous renseigne une source sécuritaire.

Il s’agit d’un véhicule de transport interurbain en provenance de l’Est du pays qui a effectué plusieurs tonneaux avant de se retrouver loin de la route. Des services sécuritaires qui s'étaient rendus sur le lieu de l'accident, ont transportés les blessés au centre hospitalier d’Aleg.

Notre source nous a signalé que le conducteur sommeillait et il a perdu le contrôle de la voiture qui roulait à une grande vitesse. Il s’agit du cinquième accident sur la route de l’Espoir à l’intervalle de 6 jours,selon un usager de la route.
Tawary



dimanche 21 décembre 2014

Sénatoriales de Ouadane : Cheikh Dadeya O/ Badein, candidat

Sénatoriales de Ouadane : Cheikh Dadeya O/  Badein, candidat

  "Je suis contre toute candidature au poste de Sénateur de Ouadane non convenue par les trois (3) familles Chorfa".

Le Cheikh Dadeya O. Badeîn a déclaré sa candidature au poste de sénateur de Ouadane pour un renouvellement de la classe politique dans la ville et la défense de ses intérêts ainsi que le maintien de la cohésion des familles Chorfa (dans ses 3 composantes : Ehel Moulaye Boukhary, Ehel Mohamed Moulaye Ahmed, Ehel Ahmed Cherif) et dans le respect des décisions du partie UPR, qui a adopté le mode de candidature consensuelle, dans le respect des équilibres traditionnels de la ville.

Il a fustigé la candidature d’un membre issu d’une seule famille chorfa (Ehel Mohamed Moulaye Ahmed), sans le consentement des autres familles Chorfa ni de la ‘’Jemâa de Ouadane’’ et sachant par ailleurs que ce candidat représente, aux yeux de l’opinion publique, comme étant un inconditionnel du régime Ould Taya, pour avoir été pendant 15 ans suppléant du député de Ouadane, et qu’il a des relations étroites avec certains personnalités de l’ancien régime, dont des hommes d’affaires connus par leur allégeance et leur accointance avec l’homme fort de l’ancien régime.

Il déclare aussi que l’UPR a mis en place des conditions d’éligibilité aux postes politiques à Ouadane qui ne permettent plus à ce genre de candidature de passer. Concernant le soutien à sa candidature par les populations de Ouadane, le Cheikh Dadeya considère qu’il est soutenu par une grande majorité de la population et qu’il soumettra cette candidature aux consensus des trois familles Chorfa de Ouadane (dans ses 3 composantes : Ehel Moulaye Boukhary, Ehel Mohamed Moulaye Ahmed, Ehel Ahmed Cherif) ainsi que la ‘’Jemâa de Ouadane’’.

Il a noté que Cheikh Dadeya avait déclaré sa candidature au poste de sénateur il y a un mois sur le site électronique Tawassoul ainsi que d’autres sites électroniques et journaux.

El Bayan

Lu pour Vous !!

Isselmou Ould Abdel Kader: Une juste cause mal défendue

Isselmou Ould Abdel Kader: Une juste cause mal défendue   Depuis quelques jours, le groupe de jeunes dirigeant la mouvance anti-esclavagiste appelée IRA a organisé une marche dans une partie de la Vallée du fleuve pour revendiquer un statut foncier sécurisé au profit des paysans sans terre, en particulier les Haratines.

La marche, qui aurait pu passer inaperçue pour la grande majorité des Mauritaniens, a été interceptée et certains de ses organisateurs interpellés, inculpés et écroués à la prison civile de Rosso. Les motifs de leur inculpation ne sont pas importants à rappeler, car si nos juges ont de l’imagination c’est bien dans le domaine de la confection des chefs d’inculpation quand les autorités exécutives le leur demandent.

L’on peut estimer que la méthode de l’IRA est extrémiste, excessive ou mal adaptée au contexte national ou au tempérament des Mauritaniens. Les militants les plus opposés à l’esclavage et à ses séquelles ont adopté des approches différentes de celle de l’IRA pour faire face à ce fléau pluriséculaire.

Les Kadihines ont lutté contre lui depuis le début des années 1970, le Mouvement El Hor en a fait autant et les organisations de la société civile, en particulier l’ONG SOS esclaves, mènent une action remarquable en vue de l’éliminer. Tout le monde, à part l’IRA, a compris que la lutte contre cet exécrable système ne saurait aboutir à son objectif ultime qu’au terme d’une stratégie globale incluant bien des aspects économiques, culturels, psychologiques, politiques et sociaux.

Mais une telle stratégie semble inenvisageable tant que les Mauritaniens n’auront pas renoué avec leur histoire et qu’un cadre institutionnel et politique propice à un débat serein sur ce sujet n’aura pas été restauré. Essayons alors de faire en sorte que notre désaccord avec l’approche, la méthode et les slogans de l’IRA ne nous fasse pas oublier le fond du problème, car ce désaccord, quel qu’en soit la profondeur, ne peut rien changer au fait que la cause pour laquelle ce mouvement se meut soit absolument juste.

On aura beau dire à haute ou à voix basse, à tort ou à raison, que derrière l’IRA se cachent des forces étrangères hostiles à la Mauritanie, à l’arabité ou à l’Islam sans rien apporter de substantiel au débat. Mais comment ces allégations, même si elles étaient fondées, donneraient-elles une légitimité au système foncier féodalo-esclavagiste qui sévit depuis des siècles dans toutes les zones rurales mauritaniennes ? En quoi aideraient-elles à nier l’existence d’un tel mode anachronique et inacceptable de production et de pensée ?

Que pourraient-elles changer au fait que, si les terres sont théoriquement la propriété tribale en zone pluviale ou clanique en zone fluviale, il y a bien des paysans qui les travaillent, parfois avec leurs mains nues, et des familles qui en tirent profit sans avoir accompli le moindre effort ?

L’IRA n’est pas le premier mouvement à se faire accuser de n’importe quel crime. Les résistants à la colonisation étaient accusés par les autorités coloniales de banditisme et de crime, les militants de la Nahda seraient des instruments des visées expansionnistes du Trône marocain selon l’administration coloniale et les Kadihines étaient taxés d’athéisme. La propagande mensongère contre l’IRA ne fera que la renforcer et, en tout état de cause, n’allègera pas le poids de la rente que paient les Haratines et les paysans sans terre dans la zone fluviale aux propriétaires coutumiers ou familles régnantes.

Personne n’ignore en effet, que dans toutes les régions agricoles du pays, les vrais propriétaires des terres reçoivent une dime en sorgho ou en riz des mains de métayers subjugués par la faim, la fatigue et l’endettement auprès des commerçants locaux. Dans le secteur de l’agriculture irriguée, avant même de rembourser le crédit agricole et de donner à manger à leurs enfants, les paysans auxquels on a fait semblant d’attribuer des parcelles aménagées, paient encore le « remptchen » ou le « petietati » ou « ndjoldi » aux propriétaires antérieurs des terrains.

Complexes ineptes de culpabilité et de supériorité

Partout sévit ce système féroce d’exploitation de l’homme par l’homme, alors que les racistes de tous bords croient que dans notre pays, il existe une communauté meilleure que les autres, que l’oppression sociale est l’apanage des Maures, des Halpular ou des Soninké, que les esclaves, les anciens esclaves ou les métayers sucés jusqu’à l’os par le système foncier féodal n’existent que dans les régions de l’Est, de l’Ouest, du Nord ou du Sud.

Ce système dure depuis des siècles, mais on a toujours préféré le cacher et, dans le meilleur des cas, le dénoncer verbalement sans l’analyser et l’intégrer dans les programmes de lutte permanente pour l’émancipation économique et sociale. Certains parmi nous autres intellectuels maures nient l’existence de ce système et se prévalent encore d’arguments bien connus selon lesquels la rente féodale n’est qu’une forme de solidarité visant, entre autres objectifs, à sécuriser les paysans en période de soudure.

D’autres prétendent qu’elle résulte de la division du travail ou une contribution aux charges de gestion des terres collectives soi-disant assurée par les familles régnantes. Les plus intelligents disent qu’à cause de la sécheresse, les paysans haratines ne paient plus de dime en nature aux propriétaires coutumiers, mais ils oublient qu’ en dépit de cette suppression par la force des choses et de l’exode vers les villes de larges pans de paysans, ces derniers continuent souvent à souffrir de l’exploitation féodale sous d’autres formes plus subtiles. Le système tribal permet à l’exploitation féodale de survivre, tout comme l’appartenance au clan a permis au système de métayage de se maintenir après la redistribution des parcelles de terrains au terme des aménagements hydro-agricoles réalisés par l’Etat avec l’appui financier et technique de ses partenaires extérieurs.

Mais il y a un autre paradoxe plus drôle et plus difficile à imaginer. Si les Haratines ne versent plus de rente en nature en dehors de quelques zones réduites de l’Aftout et de l’Afollé, il n’en demeure pas moins que les adwabas sont devenus de véritables bastions électoraux obéissant sans hésitation aux consignes de vote des chefs de tribus.

Le système féodalo-esclavagiste a donc récupéré la démocratisation de façade dont il s’est renforcé, tout comme il a tiré le meilleur parti de la modernisation de l’agriculture dans de nombreuses zones de la Vallée du fleuve. Ni les lois, ni les politiques, ni les stratégies n’ont pu l’affaiblir, car il continue à s’enraciner dans les sphères culturelles et spirituelles dont il ne sera délogé que par des secousses telluriques qui peuvent causer d’innombrables dégâts collatéraux.

Ces secousses semblent hélas inévitables s’il n’ y a pas un consensus national pour y remédier. Or, les prémices d’un tel consensus sont encore d’autant plus absentes que les pouvoirs publics n’ont nullement pris conscience de la nécessité d’obvier aux schismes sociaux qui pointent à l’horizon. Ils nient même l’existence de l’esclavagisme et de l’exploitation féodale et, dans le meilleur des cas, en reconnaissent les vestiges et prétendent que toutes les mesures ont été prises pour les éradiquer.

La communauté maure dite « beidane » croit au fond qu’elle est la seule à être visée par la dénonciation de l’esclavage et développe des complexes ineptes de culpabilité et de supériorité, tout en s’estimant, à tort, invulnérable face à la menace des mouvements extrémistes. Les communautés afrophones croient que seuls les Maures sont concernés par la gronde contre l’exploitation féodalo-esclavagiste alors qu’elles sont elles-mêmes plus gravement corrodées par ces fléaux.

Les partis attendent d’avoir le pouvoir politique pour commencer à lutter contre ces antagonismes imminents qui risquent de bouleverser toute la société mauritanienne. Quand il arrive à ces formations politiques de gesticuler, elles le font à l’occasion d’élections pour glaner quelques cartes dans les adwabas et oublient les enjeux formidables des conflits sociaux qui écument, comme des volcans en sommeil.

J’entends déjà des murmures, des insultes discrètes de gens pusillanimes, m’accusant de trahir mon pays puisque je dénonce l’exploitation féodale et l’oppression et soutiens fermement les objectifs de l’IRA et de son de chef diabolisé par la rumeur publique. Peu importe le discours diffamatoire de ceux parmi mes concitoyens maures qui préfèrent quelques avantages éphémères matériels ou électoraux à l’immense acquis économique, culturel et humains que les Haratines représentent pour nous.

Est-ce un crime de penser que si nous avons assimilé la plupart de ces hommes et de ces femmes par la force de l’esclavage, nous devons désormais, obéir au devoir sacré de les réhabiliter, leur restituer leur dignité et les promouvoir par l’intelligence, la compréhension et le sacrifice ? En quoi sert-on le sionisme en disant que nous autres Arabes de Mauritanie, devons absolument tendre la main aux Haratines et payer le prix d’une osmose salutaire pour nous et historiquement obligatoire ?

Nécessaire mutation des rapports sociaux

Dans nos zones du Fleuve, les mutations requises sont en apparence plus faciles, car les anciens esclaves et les paysans sans terre n’ont pas été l’objet d’assimilation culturelle. Mais dans la réalité l’évolution des rapports sociaux a un autre enjeu de taille dans la mesure où elle est plus intimement liée à l’organisation foncière. La question qui se pose dans cette zone est de savoir au terme de quelle stratégie, on pourra détacher l’ordre social de la hiérarchie des statuts fonciers.

En tout état de cause, la mutation des rapports sociaux est une urgence pour toutes nos composantes culturelles, contrairement à ce que certains laissent entendre pour donner à l’oppression une couleur raciale en dépit de la similitude des situations dans toutes les régions de notre pays. Ce dernier a connu les mêmes événements, subi les mêmes influences, senti le choc des mêmes vagues de peuplement. Ces ondes déstabilisatrices, ces contacts parfois violents, la colonisation hésitante et la décolonisation précipitée y ont engendré une société hybride où tente d’émerger une zone urbaine exhalant le faux parfum d’un système capitaliste mal assumé, qu’intoxique la fumée d’une zone rurale où se nécrose un système semi esclavagiste et semi féodal.

Il ne faut donc pas s’étonner que des jeunes descendants d’anciens esclaves s’enivrent de l’air libérateur des faubourgs, après avoir suffoqué de la fumée d’une société féodale qui exerce encore sur leur terroir d’origine – les adwabas – une oppression aussi brutale que dénuée de toute forme de légitimité. C’est paradoxal certes, mais pas plus qu’un âne attelé à une charrette qui empêche une Land Cruiser V8 de stationner devant un cyber-café. Il ne faut pas non plus s’affoler et crier au complot contre les Maures ou les Halpular ou une autre ethnie. Contre les Maures, la seule menace qui existe est celle de leur comportement, leur insouciance, leur paresse, leur penchant pour le gaspillage, leur vanité, leur répugnance au travail manuel, leur incapacité de prévenir et leur refus d’assumer les exigences de l’évolution.

Sans doute sera-t-il plus facile de crier que de réfléchir tant soit peu au modeste message que véhiculent ces quelques lignes. D’aucuns préféreront la fuite en avant, au lieu de s’inspirer des expériences multiples de notre pays. Pourtant, la nôtre nous a appris à accompagner les mouvements lorsqu’ils sont légitimes et à nous opposer à l’arbitraire au lieu de nous laisser emporter par le courant dominant.

En 1957, eut lieu une révolte des paysans haratines de Yengui, un village parmi ceux formant une grappe autour du chef-lieu actuel de Bousteila. Les autorités coloniales réprimèrent sauvagement cette jacquerie et jetèrent ses principaux dirigeants en prison. Tout le monde se mit à condamner les détenus à part Ahmed Ould Sbaghou et Ely Ould Sid Mhamed Ould Mohamed Mahmoud qui furent accusés de trahison et de toutes sortes d’infamie. Plus tard, on finit par reconnaitre la légitimité des revendications des paysans et la sagesse de ceux qui avaient osé les soutenir. Les deux notables étaient finalement les seuls à pouvoir aider à la résolution du conflit et à réunifier leur collectivité après la libération des détenus.

En 1980, eut lieu à Ghabra, pour des raisons foncières une autre révolte contre la respectable famille d’Ehel Abghari. Les autorités de Kiffa dépêchèrent des unités de la Garde nationale pour réprimer les insurgés et rétablir l’ordre. Les milieux féodaux appuyés par la police politique s’en prirent aux Kadihines et prônèrent une forte répression des paysans. Plus tard, il s’avéra que ces derniers avaient raison et qu’il fallait résoudre le conflit foncier autrement que par l’usage de la force.

Les mêmes événements se sont déroulés à Mabrouk du Département de Tamechekett en 1981 et à Demb El Atchane (Kiffa) en 2010. A chaque fois, les milieux féodaux essayèrent d’entrainer toute la société maure à se solidariser avec eux et à condamner ces mouvements dont les causes étaient justes et constituaient, quant au fond, l’expression d’une aspiration nationale légitime à l’émancipation économique, sociale, politique et culturelle. Personne ne s’est jamais posé la question de savoir pourquoi nous devons soutenir, ne serait-que par notre silence un système désuet, abominable et dont ne profitent que quelques centaines de familles à travers toute la Mauritanie ?

Suite aux événements de 1989 et des deux années qui suivirent, se développa, chez la plupart des Maures toutes nuances confondues et des Halpular, un sentiment raciste sans précédent dans l’histoire de notre pays. Les groupes racistes de ces deux ethnies entretenaient déjà depuis plusieurs années une haineuse propagande tantôt relayée par les polices politiques des deux gouvernements de part et d’autre du fleuve Sénégal.

Cette vague de racisme fit les ravages que l’on connait alors que rares furent ceux qui s’y opposèrent publiquement. Les quelques personnes qui avaient dénoncé les crimes commis pendant ou après ces événements furent fustigés et traités de tous les mauvais qualificatifs. A cette époque, il fallait "casser du nègre" ou se faire accuser de FLAM blanc s’il s’agit d’un maure, de laquais des Maures s’il s’agit d’un pular, ou de communiste. Mais, aujourd’hui, tous les Mauritaniens se rendent à l’évidence qu’il aurait fallu raison garder.

La leçon à retenir de toutes ces expériences et de celles des autres pays, est qu’il ne faut jamais condamner une cause uniquement parce qu’elle est mal défendue, ni un mouvement parce qu’il défend mal une juste cause. Il faut plutôt soutenir la cause et la défendre en proposant une meilleure approche pour en réaliser les objectifs. Ceux pour lesquels Birame Ould Dah Ould Abeid est un monstre n’ont qu’à investir le champ de la lutte contre l’esclavage et l’exploitation féodale. En renonçant à un tel devoir national, ils ne font qu’encourager leur soi-disant monstre et prouver davantage la légitimité de sa cause.

A suivre

Le Calame

vendredi 19 décembre 2014

Inna Lilahi We Inna Ileyhi Rajioune . Mes condoléances à la famille de mon défunt ami Chali!

Ahmed Salem Ould Brahim dit Chali tire sa révérence

Ahmed Salem Ould Brahim dit Chali tire sa révérence   Très tôt dans la matinée du mercredi 17 décembre 2014, Ahmed Salem Ould Brahim dit Chali est parti discrètement de ce bas monde. La cinquantaine à peine, feu Chali pour les intimes était l’ami de tout le monde. Du plus grand responsable de cette république au plus ordinaire fonctionnaire en passant par le citoyen lambda.

Sa légendaire sympathie et sa parfaite connaissance de la Mauritanie lui permirent d’avoir des amis à travers les quatre coins du pays. Feu Ahmed Salem travaillait au commissariat des droits de l’homme où il ne comptait que des collaborateurs éplorés par la disparition d’un homme dont la gentillesse et la disponibilité ne faisaient défaut à personne.

Pieux, le défunt Chali ne ratait aucune prière à la mosquée. Grand militant de l’opposition, feu Ahmed Salem était membre fondateur de l’UFD puis du RFD au sein desquels il était un militant actif qui était à tous les rendez-vous.

Grand ami du Calame (il était un intime d’Ahmed Ould Cheikh) qu’il a vu naître, ses visites régulières à ce journal étaient toujours une occasion de taquineries à tous les journalistes amicalement qualifiés de peshmergas ayant travesti, selon les rires moqueurs de Chali, l’esprit et la lettre du journal fondé par feu Habib Ould Mahfoud.

Feu Chali aimait rire et prenait le temps de le faire en improvisant à chaque arrivée dans le bureau de son cher ami Ahmed une petite rencontre au cours de laquelle toutes les dernières sont déclamées.

Spécialiste de toutes sortes d’anecdotes feu Ahmed Salem égayait tout le monde sans jamais oublier de demander pardon à tous après ses fraternelles taquineries. C’est avec courage que feu Chali géra une assassine maladie déclarée depuis le dernier Ramadan et qui finit malheureusement d’avoir raison de lui.

Le défunt laisse derrière lui des milliers d’amis affectés et une famille éplorée inconsolables, mais qui se remettent avec foi à la volonté d’Allah le Tout Puissant et Miséricordieux à qui ils demandent d’entourer le défunt Ahmed Salem Ould Brahim de toute sa miséricorde, de lui accorder son immense pardon et de le plonger dans son vaste paradis avec les Justes, les Martyrs et les Prophètes.

Amine.
Le Calame

jeudi 18 décembre 2014

Procès de Biram: la sécurité renforcée au tribunal de Rosso

Procès de Biram: la sécurité renforcée au tribunal de Rosso   Les mesures de sécurité ont été renforcées autour du tribunal de Rosso dans le sud de la Mauritanie dans l’attente de la première journée prévue ce jeudi du procès du militant antiesclavagiste Biram Dah Abeid.

Biram, lauréat du prix des Nations unies pour les droits de l’homme 2013 qui était aussi arrivé deuxième aux élections présidentielle du 21 juin 2014 doit répondre aux accusations d'« incitation à la violence, trouble à l’ordre public, outrage à l’autorité et appartenance à une organisation non reconnue.»

Biram a été arrêté le 11 novembre dernier à Rosso (Sud) parmi d’autres militants de défense des droits humains suite à l’organisation d’une caravane contre «l’esclavage foncier» et « l’expropriation» des terres que subiraient les populations noires dans le sud du pays. Il a ensuite été placé sous mandat de dépôt depuis le 15 novembre.

Une source informé a confié à Alakhbar que le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz "a donné des instructions pour la tenue d’un procès rapide."

Dans une déclaration à Alakhbar l’ONG IRA-Mauritanie dont Biram est le président a dénoncé un procès "décidé sans que les avocats de Biram ne soient mis au courant dans les délais juridiques".





Rosso : Biram refuse de se présenter devant la justice (Sahara Médias)

Le militant des droits de l’homme, Biram Ould Dah Ould Abeid, a refusé, ce jeudi matin, de se présenter devant le tribunal qui devait siéger à Rosso, ville du sud mauritanien pour le juger lui et ses compagnons arrêtés depuis plus d’un mois.

Ould Abeid a justifié ce refus par le fait qu’il a signifié à ses avocats que la session doit se tenir dans un moment propice signifiant que la loi énonce le refus de l’annonce de la date du procès trois jours avant la séance. Il a également déclaré qu’il ne sera pas devant le tribunal tant que tous ses avocats ne seront pas présents.

Les partisans de Biram ont organisé une marche allant du tribunal de Rosso, capitale de la wilaya du Trarza, jusqu’à la prison ou le président d’IRA et ses compagnons sont détenus.

Le correspondant de Saharamédias à Rosso a indiqué qu’une forte présence sécuritaire se trouve aux alentours du tribunal.
Alakhbar

mercredi 17 décembre 2014

La CDD poursuit des débiteurs indélicats

 La CDD poursuit des débiteurs indélicats La représentation de la Caisse de dépôt et de développement (CDD) au niveau du Trarza, sud de la Mauritanie, a introduit une plainte auprès des autorités sécuritaires contre huit personnes, issues du milieu des jeunes diplômés chômeurs, qui n’auraient pas respecté leurs engagements à rembourser les prêts contractés.

Et selon ce que des sources ont confirmé à Saharamédias, un jeune répondant au nom d’Ahmed Salem Ould Elmaal, a effectivement été arrêté par la police à Rosso, capitale du Trarza, alors que trois autres en fuite sont activement recherchés. Les quatre autres ont promis à la CDD de rembourser les montants dus dans les plus brefs délais.

Les jeunes ont avancé comme excuses que leurs projets agricoles, financés à hauteur de un à deux millions d’ouguiyas, n’ont pas été rentables. Une justification que la CDD balaie d’un revers de la main avançant qu’elle a suivi les projets de bout en bout et que les jeunes veulent tout simplement se dérober.
Sahara Medias

mardi 16 décembre 2014

Lu pour Vous

Nouakchott : le concours de santé reporté à une date ultérieure le concours de santé reporté à une date ultérieure

La Commission Nationale des concours vient de procédé au report du concours d’entré aux écoles de santé prévu le dimanche 21 Décembre 2014 au dimanche 28 décembre 2014 sur proposition du jury du concours.

Ce concours interne et externe objet du communique n° 18 du 03/11/2014, est ouvert pour le recrutement de quatre cent cinquante(450) unités pour le compte du Ministère de la Santé par voie d’accès aux écoles de santé publique de Nouakchott, de Néma, de Rosso, de Kiffa et de Sélibaby.

Il faut noter que des milliers de candidats attendent ce concours dont la plus part sont des diplômés chômeurs.
Essirage 

Bababé/ Mbagne : L’USAID finance L’ONG Action Dev pour la continuité des ses activités dans le cadre de la gestion des conflits [PhotoReportage]

Bababé/ Mbagne : L’USAID finance L’ONG Action Dev pour la continuité des ses activités dans le cadre de la gestion des conflits [PhotoReportage]

Cet atelier de deux jours rentre dans le cadre du nouveau projet de l’ONG Action Dev qui s’intitule « prévention des conflits et promotion de la cohésion sociale et l’unité nationale dans la région du Brakna » financé par l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique dans le cadre de son programme de Bonne gouvernance et démocratie. Ce projet intervient dans les Moughataa de Bababé et M’Bagne.

En effet, c’est le hakem de la Moughataa de Bababé, qui a présidé le lancement de l’atelier ce 09 Décembre à l’auberge de Bababé; en présence du représentant de l’ambassade des Etats unis Diallo Daouda de l’adjointe au Maire de La commune de Bababé :Ba Khadijetou Kassoum ;du commissaire et du commandant de Brigade de la Moughataa de Bababé, on pouvait noter aussi le représentant de Tadaamun.

Devant, une centaine de relais communautaires, le président de l’ONG Action Dev Sow Abdarahmane, a fait une brève présentation dans laquelle, il a d’abord souhaité la bienvenue , aux personnes ressources aux Consultants et à tous les participants à cet atelier dont l’objectif général est de renforcer la capacité des relais communautaires.

Ensuite il dira en substance espérer, que ces relais vont trouver ces 2 jours de travaux, stimulants et enrichissants et qu’au sortir de cet atelier ils seront en mesure de développer des stratégies qui vont leur permettre de dépasser leurs capacités d’actions présentes. Il finira enfin par remercier les autorités et les acteurs communautaires pour avoir honorer de leur présence à l’atelier.

Ensuite, ce sera le tour du Hakem de la Moughataa de Bababé de remercier l’Ong Action Dev pour son projet de 2012 qui avait eu un impact très positif sur les acteurs sociaux et ce nouveau projet de décembre 2014« prévention les risques de tension, à travers la promotion de la cohésion sociale, l’unité nationale et de la citoyenneté » sera un prolongement de l’ancien projet et va renforcer les capacités des acteurs dans le domaine de la prévention et de la gestion des conflits. Et le hakem de souligner enfin que ce projet est venu renforcer l’unité du peuple Mauritanien, avant de déclarer ouvert l’atelier...

Ba Khadijetou Khassoum, au nom du Maire de la commune de Bababé a remercié les membres de l’ONG Action Dev leur Bailleur « l’USAID » Ambassade des Etats Unis, pour leur soutien désintéressé a la société civile et aux collectivités locales. Le représentant de l’ambassade des Etats Unis Diallo Daouda a remercie les Bénéficiaire L’ONG Action Dev. Il a loué les actions de l’ONG dans le cadre de l’Unité nationale, et la prévention des conflits avant d’ajouter que les acteurs sociaux doivent s’atteler à un développement porteur et vivre en symbiose. Il a fini par souligner que ce thème tire son importance dans le programme gouvernemental intitulé l’unité nationale et aura sans doute un impact très positifs sur les populations cibles.

Rappelons au passage que ce projet s’appuie sur une expérience pilote menée par l’ONG Action Dev de puis 2012 dans le cadre de ses activités de prévention des conflits et la promotion de la cohésion sociale réalisées dans la région du Brakna.

Ce projet financé par l’ambassade des Etats Unis d’Amérique en Mauritanie dans le cadre de son programme de bonne gouvernance et de la démocratie ,est prévu pour une période de 8 mois à compter du 1er Novembre 2014. Sa mise en œuvre va s’appuyer sur différents acteurs :

Les autorités locales et administratives de la région ;

Le réseau des médiateurs sur la gestion des conflits mis en place par l’ONG Action pendant la mise en œuvre des projets précédents ;

Les comités de paix et de médiation mis en place dans les différents sites d’intervention ;

Les organisations de la société civile intervenant dans ce domaine dans la région ;

Les partenaires au développement présents dans la région ;

L’agence TADAMOUN;

Cette mise en œuvre des activités du projet va intégrer trois axes à savoir ,formation des formateurs de l’ONG Action Dev sur la gestion des conflits .ensuite l’organisation d’un atelier de formation sur la prévention des conflits et la promotion de l’unité nationale et de la cohésion sociale au profit de 20 médiateurs et 10 acteurs de la société civil et distribution des Guides sur la cohésion sociale. Enfin l’organisation de débats intercommunautaires dans les villages qui seront menés par les médiateurs sous la supervision de l’équipe de l’ONG Action Dev .

Après ces discours, les formateurs Diop et Ball Oumar vont prendre le relais à tour de rôle pour développer les différents thèmes de l’atelier.

Le premier jour les formateurs ont demandé d’abord aux futurs médiateurs de se présenter un à un au public. Après cette brève présentation, le formateur a planté le décor pour leur signifier que cette formation est d’une importance capitale. Chaque relais doit suivre avec attention les thématiques qui seront abordées durant ces deux jours de formation. Ainsi le planning pour la première journée se décline comme suit :

La première étape sera le choix des rapporteurs, la compréhension du conflit, les différents types de conflits, les attitudes à prendre face au conflit, les niveaux de conflit, les analyses des conflits, communication et conflit, l’écoute et enfin la triangulation.

Le deuxième jour les relais auront droit au rappel de la première journée et s’en suivra les types d’intervention face aux conflits les négociations l’arbitrage des conflits, la médiation des conflits, les qualités d’un vrai médiateurs, le rôle du médiateur, les focus groupes, le micro laboratoires, restitution, jeu de rôle, débats, et synthèse des activités.

La formation va permettre aux relais et leaders communautaires de : Devenir des médiateurs dans leurs propres communautés, en utilisant à la fois des méthodes traditionnelles et modernes de résolution des conflits. Renforcer le rôle des jeunes et des femmes dans la gestion des structures locales en renforçant leurs connaissances et leurs compétences pour travailler dans le domaine de la paix et de la résolution des conflits. Développer une conscience d’éducation pour la paix, au niveau intra et intercommunautaire.

Orienter et préparer les relais et leaders pour sensibiliser d’autres jeunes et d’autres femmes à se convertir en agent sociaux et comme médiateurs. A la fin de la formation chaque participant sera outillé d’un manuel de résolution des conflits et de cohésion sociale qui lui permettra d’animer ses séances de sensibilisation.

Chacun des dix relais prendra en charge une zone comprenant son village d’origine et les villages qui l’entourent, et se chargera d’organiser et d’animer des réunions focus groupe sur les thèmes développés dans la formation.

A la clôture de l’atelier, tous les médiateurs se sont réjouis des deux jours passés avec les brillants animateurs. Enfin ils ont remercié également l’ONG Action Dév qui, depuis 2012 a joué un grand rôle dans la prévention des conflits et la consolidation de l’unité Nationale dans cette zone du Brakna.

Armiya Dém




Avec Cridem, comme si vous y étiez...










lundi 15 décembre 2014

Dernière-minute : Vingt blessés dans un accident de circulation sur la route de l’Espoir

Dernière-minute : Vingt blessés dans un accident de circulation sur la route de l’Espoir   Vingt blessés dont deux graves tel est le bilan d’accident de circulation qui s’est produit, lundi 15/12, à 10 heures passées, nous apprend une source sécuritaire qui s’est confiée à l’Agence Tawary d’Information, peu après le drame.

Il s’agit de 5 véhicules légers affilés au transport interurbain qui sont entrés en collision avec un camion à 15 km de Boutillimitt, ville située à 150Km de Nouakchott, sur la route de l’Espoir.

Les 2 blessés graves ont été évacués d’urgence au Centre hospitalier de Nouakchott, où, ils doivent subir des analyses. Tandis que les autres ont été admis à l’hôpital Hamid Ben Khalilfa, de Boutilimitt, précise notre source.

Selon notre source, l’accident serait causé par une faible visibilité provoquée par un vent de sable qui a soufflé, ce matin sur la zone.  
Tawary

Lettre ouverte à Son Excellence le Président de la République, Mohamed O/ Abdel Aziz

Lettre ouverte à Son Excellence le Président de la République, Mohamed O/ Abdel Aziz   Son Excellence, Monsieur le Président,

Nous, Formateurs au Centre de Formation Professionnelle (CFPP) de Rosso, avons l’honneur d’attirer l’attention de votre Excellence, sur un certain nombre de problèmes auxquels nous, personnel contractuel, sommes confrontés dans l’exercice de notre noble et exaltante mission.

Nous tenons d’abord à préciser que le Centre de Rosso, crée en 1993, est le plus ancien après celui de Nouakchott.

Mais force est de constater que depuis cette date, nous formateurs contractuels qui sont les piliers fondamentaux de l’action pédagogique, sont mal rémunérés comparativement à nos collègues des autres centres du pays.

En dépit de notre situation déplorable, nous avions pris notre mal en patience en espérant de voir un changement après chaque session du Conseil d’administration dont les procès-verbaux sont envoyés par la voie hiérarchique.

Monsieur le Président,

Vous avez visité notre établissement à deux reprises pour s’enquérir de nos conditions de travail et écouter nos doléances.

Mais jusque-là, nos salaires sont faibles et ne comportent aucune indemnité importante pour nous formateurs, nous sollicitons la révision complète de nos salaires.

Son Excellence, compte tenu de votre déclaration axée sur l’an 2015, « Année de l’Éducation », nous vous informons par cette présente notre engagement pour mettre ensemble en exergue l’intérêt particulier que nous accordons à ce secteur vital.

En conséquence, nous vous remercions d’avance pour l‘engagement particulier que vous portez à l’Éduction et à la formation par lequel nous formateurs nous apprécions en vue de répondre positivement aux besoins de ce secteur et dans un encadrement meilleur au profit de ce secteur qui porte un grand intérêt pour l’éducation et la formation des enfants du Pays.

Son Excellence Monsieur le Président, espérant avec solennité que nos doléances seront prises en compte, veuillez, agréer à l ‘expression de nos très hautes considérations.

Rosso, le 15 Décembre 2014
Le Collectif des contractuels du Centre (CFPP) de Rosso

URGENT : Deux jeunes périssent dans un incendie à Nouadhibou

URGENT : Deux jeunes périssent dans un incendie à Nouadhibou  Deux jeunes ont trouvé la mort suite à un incendie dramatique qui s’est déclenché dans un quartier périphérique de la capitale économique Nouadhibou. Selon des premières informations non concordantes, l’incendie qui s’est produit lundi 15 décembre courant à 4h du matin est dû à une bougie allumée que les jeunes décédés avant oublier d’éteindre avant de dormir.

Des sources indiquent que les deux jeunes carbonisés par les feux ont été identifiés. Il s’agit de Mohamed Ould Ahmed et d’Ely Ould Ebnou âgés respectivement de 18 et 18 ans. Les incendies sont très fréquents de l’extrême Nord mauritanien.

Neuf personnes au moins avaient trouvé la mort en février suite à un incendie dramatique qui s’est déclenché dans une agglomération non éloignée de la ville de Zouerate. Plusieurs autres personnes ont été blessées.
Un autre incendie avait ravagé en juillet passé le domicile de la famille de Yeslem Ould Mohamed Abdallah, situé dans le quartier « Salam » à Nouadhibou.
Rapideinfo

Chinguetti : 40 millions UM pour accueillir les invités au Festival des villes anciennes

Chinguetti : 40 millions UM pour accueillir les invités au Festival des villes anciennes
Quarante millions d’ouguiyas ont été distribués à un nombre de cent familles à Chinguetti pour les aider à accueillir les invités à la quantième édition du festival des villes anciennes qui aura lieu dans cette ville du nord de la Mauritanie, a appris Alakhbar de source autorisée.

Pour la première fois des invités étrangers sont attendus au festival dont les trois premières éditions ont été organisées à Ouadane, Tichitt puis à Oualata, selon la source.
Alakhbar

Urgent : Le petit Founeké Kanouté a été retrouvé

Urgent : Le petit Founeké Kanouté a été retrouvé Founeké Kanouté, jeune garçon de quatre ans, disparu jeudi 11 décembre au quartier Kouva de Nouakchott, a été retrouvé saint et sauf, le lendemain en début d’après-midi. Le petit Founeké, égaré, avait été recueillis dans un centre pour enfant de la rue à Elmina.

La police a pris contact avec les parents de l’enfant.

Founéké, fils de Yacouba Kanouté et de Djeynaba Kanouté, avait suivi des enfants avec lesquels il jouait. Dans certains quartiers de Nouakchott, on rencontre souvent des enfants de quatre à cinq ans qui errent seuls dans les rues.
Rédaction Cridem


Affaire du Sénateur de R’Kiz: Les condamnés se disent victimes d’une fausse inculpation

Affaire du Sénateur de R’Kiz: Les condamnés se disent victimes d’une fausse inculpation   Deux semaines après sa condamnation à 10 ans de réclusion par la Cour criminelle, Ahmed Lam, considéré comme l’auteur principal de l’attaque supposée contre le Sénateur de R’Kiz, donne sa version des faits.

Selon lui, ses deux amis, Mohamed Lamine Dicko et Ahmed N’gaïdé et lui ont été injustement condamnés car le Sénateur de R’Kiz lui-même l’avait attesté avant son évacuation médicale en Europe. Ahmed Lam affirme être l’unique garçon d’une famille qui compte quatre filles. Parmi ses amis, figure un certain Mourabi avec qui il a reconnaît avoir eu des démêlées à cause d’une photo qu’il avait publiée sur Facebook.

Mais l’incident fut vite considéré comme banal par les deux amis. Grâce à l’argent que lui avait laissé son père, Ahmed Lam avait acheté une voiture mais c’est Mohamed Dicko qui la conduisait quand il avait des courses à faire, car il n’avait pas de permis de conduire.

Un jour, dit-il, il était avec Dicko et N’gaïdé. Ils avaient joué au Playstation puis se sont payés des sandwichs avant de se séparer. Arrivé à la maison, Ahmed Lam déclare s’être heurté à sa maman qui lui fit savoir que Mourabi était venu le chercher, accompagné d’une meute de garçons.

Leur air l’avait fait peur car, selon elle, ils tenaient absolument à le voir et elle veut savoir pourquoi. Ahmed lui dit qu’il ne se souvient que d’une banale histoire de photo sur Facebook. Néanmoins, il déclare avoir porté l’affaire au Commissariat de Tevragh-Zeine 1 et fut orienté vers le CSPJ.

Là, Ahmed Lam déclare avoir expliqué à Didi l’agression dont fut victime sa famille, de la part de Mourabi et d’un groupe de délinquants qui auraient envahi son domicile à une heure tardive de la nuit pour le chercher. Didi lui aurait demandé de partir chez lui et si Mourabi se présente de nouveau, de lui téléphoner. Il lui donna ses contacts.

Mais Ahmed Lam souligna avoir déjà été assez effrayé par l’incident. C’est alors qu’il dit s’être rendu au marché et il s’acheta trois gourdins en bois jaune tout neufs, plus une machette. Avec son nouvel arsenal, il se disait assez armé pour se défendre et défendre ses sœurs et sa mère en cas d’attaque de la part de Mourabi et de son groupe.

Mais la curiosité fut plus forte. Il téléphona à Mourabi pour lui demander pourquoi est-il venu à une heure très tardive accompagné d’un groupe de jeunes pour le voir ? Mourabi lui aurait répondu que s’il veut avoir une réponse, il n’a qu’à venir le voir chez lui. Ahmed Lam affirma alors s’être fait conduire chez Mourabi par Dicko. Ce dernier serait resté au volant pendant qu’il est entré seul chez Mourabi. Là, ils se seraient chamaillés avant d’en venir aux mains. Ce sont les parents de Mourabi qui les avaient séparés, dira-t-il en substance.

Après la bagarre, il se rendit chez lui. Quelques heures après, quelqu’un tambourinait à la porte. Ahmed Lam déclare avoir cru que c’est Mourabi qui s’amenait encore avec sa bande. Il prit l’un des bâtons, le cacha derrière son dos et ouvrit la porte d’entrée. C’était Mourabi accompagné par des policiers. Ces derniers lui firent alors comprendre que Mourabi a porté plainte contre lui pour agression chez lui.

A son tour, Ahmed Lam leur dit qu’il avait lui aussi porté plainte contre Mourabi au CSPJ pour agression. Ahmed Lam de souligner que lorsque les policiers du Commissariat de Tevragh-Zeine 2 l’ont amené, le Commissaire l’avait regardé d’un air courroucé et demanda immédiatement sa mise en garde-à-vue. Lorsque Mohamed Lamine Dicko et Mohamed N’gaïdé vinrent lui rendre visite au Commissariat lorsqu’ils apprirent qu’il venait d’être arrêté, Mourabi aurait dit aux policiers «Ces deux-là font également partie de ceux qui m’ont agressé ».

Dicko et N’gaïdé furent aussitôt arrêté et mis en garde-à-vue avec Lam, bien que Mourabi savait que son accusation était fausse. Pris de remords, Mourabi serait d’ailleurs venu le lendemain pour retirer sa plainte, mais le Commissaire et son inspecteur s’y seraient opposé, selon Lam.

Ce que les trois jeunes ont trouvé de bizarre. Entre temps, les policiers avaient fouillé chez Lam. Ils amenèrent deux gourdins neufs plus la machette. Ils accusèrent Lam de les avoir volés pour commettre ses crimes. Ce que ce dernier réfuta, soulignant les avoir achetés pour protéger sa famille après la visite nocturne de Mourabi et de sa bande. Mais pour Ahmed Lam, ce qui est encore plus choquant, c’est la décision qu’a prise le Commissaire de garder-à-vue sa sœur pendant 48 heures uniquement parce qu’elle était venue lui rendre visite.

«Pour moi, il s’agit d’un abus de pouvoir et une volonté manifeste de m’humilier davantage et d’humilier ma famille » constatera-t-il. Le plus rocambolesque selon Ahmed Lam, Mohamed Dicko et Mohamed N’gaïdé, c’est la manière avec laquelle la police est partie d’une simple bagarre entre amis vers une accusation plus grave de tentative d’homicide contre le Sénateur de R’Kiz. Pour la police, ce sont eux les agresseurs du Sénateur, et les preuves, ce sont les bâtons et la machette trouvés chez Lam.

Le Commissaire voulait savoir où se trouvait le troisième bâton qu’Ahmed Lam affirma avoir acheté. Ce dernier lui fit savoir qu’il l’avait en main lorsqu’on frappa à la porte car il pensait que c’était Mourabi et sa bande. Mais quand il vit les policiers, il l’avait légèrement camouflé près de la porte et que s’il le fait accompagner par des policiers, il va le lui ramener. Mais apparemment, selon lui, le Commissaire n’y attachait aucune importance.

Il aurait alors exhibé un gros bâton noir, surmonté d’une cordelette. Pour le Commissaire, dit Lam, c’est là le troisième bâton, celui que la police a retrouvé sur le lieu de l’agression contre le Sénateur. Pour Lam, ce bâton ne lui appartient pas car le sien est neuf et jaune et celui-là est vieux et noir. Le fait fatidique fut la confrontation entre le Sénateur et ses supposés agresseurs.

Ce jour-là, le Commissaire aurait aligné huit suspects, parmi eux, Ahmed Lam, Dicko et N’gaïdé, ceux qu’il considérait déjà comme les agresseurs. Selon Lam, le Sénateur de R’Kiz était accompagné de son épouse et de son fils. Il passa lentement devant les suspects puis déclara que ses agresseurs ne faisaient pas partie du lot. Ahmed Lam déclare avoir vu le visage désappointé du Commissaire qui ne parvenait pas à cacher sa déception.

Il aurait, selon Lam, «voulu que le Sénateur pointe du doigt sur nous mais le Sénateur ne le fit pas », dit-il. Le Sénateur, selon le trio, fut invité une deuxième fois, puis une troisième fois à bien regarder les huit suspects pour dire si oui ou non, ses agresseurs faisaient partie du lot. Excédé, le Sénateur, selon les trois jeunes, fit comprendre au Commissaire que ses agresseurs ne faisaient pas partie des suspects alignés-là !

Pour Ahmed Lam et ses amis, l’accusation pour agression contre le Sénateur ne pouvait plus leur être collée. Aussi furent-ils étonnés de voir l’interrogatoire des Magistrats du Palais de Justice tourner autour de cette question plutôt qu’à la seule affaire, objet de leur présence au Commissariat, à savoir la bagarre entre Lam et Mourabi. D’ailleurs, ce dernier avait retiré sa plainte une fois de plus. La présence des bâtons et de la machette que le Commissariat de police avait présentée comme les armes du crime contre le Sénateur aurait empêché le Procureur de la République de les libérer, selon Ahmed Lam.

Néanmoins, Lam, Dicko et N’gaïdé seront libérés provisoirement après plus d’un mois de préventive à la prison de Dar Naïm. Dicko se rendit aussitôt à Rosso visiter des proches. Ahmed déclare qu’il était en train de préparer du thé chez lui lorsque des policiers, trois jours après leur libération provisoirement de la prison, se présentèrent chez lui.

C’était un Vendredi, jour férié. De nouveau le trio fut incarcéré en garde-à-vue, selon eux, subissant les mêmes humiliations et les mêmes tortures, enfermés dans une exigüe cellule de Commissariat. En l’absence du Sénateur, qui selon eux, était le seul à attester de leur innocence, Ahmed Lam, Mohamed Lamine Dicko et Mohamed N’gaïdé furent condamnés à 10 ans de prison, ce qu’ils considèrent arbitraire.

D’abord, ils considèrent que la version de la police est « inconsistante, parfois elle dit que le Sénateur a été agressé dans sa chambre à coucher, parfois qu’il a été agressé dans la rue alors qu’il revenait de prière d’El Vejr », disent-ils. Ensuite, lors de reconstruction des faits, selon eux, lorsque la police leur a bandé les yeux puis conduit au domicile du Sénateur, ils n’ont pas été reconnus par le gardien.

D’ailleurs, ce dernier aurait brusquement disparu et n’a pas été en tout cas cité pendant le procès, affirment-ils. Selon les parents et proches des trois jeunes un procès pour tentative d’homicide, « Sans aucune preuve matérielle de culpabilité, sans mobile, sans témoignage », disent-ils. Ils disent encore qu’ils croient fortement que la police a voulu présenter des coupables coûte que coûte pour satisfaire les désirs de l’Autorité.

En plus, Mohamed Lamine Dicko dit que les policiers auraient pris dans sa poche, le jour de son arrestation, la somme de 90.000 UM qui appartiendrait à une association de femmes dont sa sœur est membre.

Abou Cissé

dimanche 14 décembre 2014

Saisie de faucons au débarcadère de Rosso Mauritanie

Saisie de faucons au débarcadère de Rosso Mauritanie [PhotoReportage]   Dans l'après-midi du 9/12/2014 le bureau des douanes de Rosso a saisi une quinzaine de faucons qui transitait par la voie terrestre.

Le chef de bureau a mis le passeur et les faucons à la disposition du délégué du Trarza de l'environnement, M. Mamadou Toumbo. Ce dernier a déclaré à la presse que l’importation et la commercialisation de ces oiseaux n’est pas autorisés en Mauritanie en vertu de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction(CITES).

Tout importateur est exposé à une amende et à la confiscation de cette espèce. Le passeur de nationalité mauritanienne, prétend que ces faucons étaient acheminés des pays du Golfe pour le Maroc, via le Sénégal par voie aérienne, ensuite le reste du trajet par la voie terrestre en Mauritanie.

HOBD/Cp Rosso




Avec Cridem, comme si vous y étiez...






vendredi 12 décembre 2014

Avis de recherche : Un garçon de 4 ans porté disparu a Kouva (Sebkha)

Avis de recherche : Un garçon de 4 ans porté disparu a Kouva (Sebkha)  Founeké Kanouté, jeune garçon de quatre ans, a disparu jeudi 11 décembre au quartier Kouva de Nouakchott.

Founéké, fils de Yacouba Kanouté et de Djeynaba Kanouté, aurait suivi des enfants avec lesquels il jouait. Sa disparition a été signalée à la police.

Pour toute information pouvant aider à le retrouver, contacter les numéros de téléphone suivants :

41 01 79 68

46 43 45 49

44 57 66 94



jeudi 11 décembre 2014

Boghé : Formation d’Agents Polyvalents d’Elevage au profit de 15 jeunes par le BEFCA en partenariat avec le GNAP

Boghé : Formation d’Agents Polyvalents d’Elevage au profit de 15 jeunes par le BEFCA en partenariat avec le GNAP [PhotoReportage]
  Le Fonds Autonome de Promotion de la Formation Technique et Professionnelle (FAP-FTP), représenté par l’INAP-FTP en partenariat avec le Groupement National des Associations Pastorales/Bureau de Boghé et le Bureau d’études, formation, et conseil agricole de Boghé (BEFCA) organisent depuis deux semaines une session de formation qualifiante dans le domaine de l’élevage au profit de 15 jeunes (garçons et filles) en déperdition scolaire.

Une session de formation dispensée par le Bureau d’Etudes et de Formation Conseils Agricole (BEFCA) de Boghé prestataire du service de formation et représenté par son directeur Monsieur El Haiba Sidi El Keir.
Cette session de formation qui doit durer deux mois est financée par le Fonds Autonome de Promotion de la Formation Technique et Professionnelle (FAP-FTP). Les modules de cette formation sont axés sur les principes fondamentaux du métier, la gestion des pâturages, les compléments alimentaires, la prophylaxie et les soins primaires et sur l’entreprenariat et l’élevage.

La formation alternante se déroule dans le siège du BEFCA situé dans le quartier de Boghé Escale. Le formateur de ces jeunes garçons et filles, Chérif Sow capitalise une longue expérience dans le domaine pastorale. Quant au bureau au BEFCA, c’est un bureau spécialisé dans la formation continue et il fournit un ensemble de services agricoles pour le secteur public et privée et les organisations qui s’activent dans le domaine agricole.

Le BEFCA a formé de nombreuses organisations de producteurs agricoles dans les régions du Trarza, du Gorgol, du Guidimakha, du Brakna et des Hodhs. A l’issue de cette formation, des attestations de formation cosignées par le LFTPB et le BEFCA seront décernés à ces jeunes. Cette formation qualifiante de 15 jeunes intervient dans un contexte de recentrage de la politique nationale en matière d’élevage marqué par la création d’un département ministériel dédié exclusivement à ce secteur.

Le cheptel Mauritanien qui fait vivre des milliers de nationaux est estimé à 1,3 million de camelins ; 1,6 million de bovins et 13 millions de caprins et d’ovins. Il croit à hauteur de 3,5% par an et contribue à hauteur de 14% au PIB national. Le secteur offre, en plus ; d’importantes opportunités en matière d’investissement ; exportation de la viande, tannage des peaux et collectes de lait notamment où une laiterie industrielle sera implantée dans les prochains mois.
Elfoutiyou



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mercredi 10 décembre 2014

Saline d’Idjil de F’Dérik : Interpellation sur fond de contentieux


Le litige d’exploitation et de gestion de la saline d’Idjil continue de faire des vagues. Vendredi soir (5 décembre), une vingtaine de travailleurs de la sebkha ont été interpellés par des éléments de la brigade de gendarmerie de F’Derik, alors qu’ils se rendaient à leur lieu de travail, rapporte Mauriweb.info. Ils ont été transférés à la compagnie régionale de la gendarmerie nationale à Zouérate, où ils ont passé la nuit à la belle étoile, renseigne la source susdite. C’est la seconde fois que ces sauniers sont arrêtés par la gendarmerie, la première remonte au 20 octobre, rappelle Mauriweb. Leur « tort » serait d’avoir tenu sit-in, le 10 novembre dernier, devant les locaux de la moughata’a de F’dérik, protestant contre la marginalisation, cette saison, d’un groupe d’entre eux, dans l’exploitation du sel.
Venus en masse, hommes et femmes arboraient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Non à l’affamement des femmes et des enfants, au nom de la féodalité », « Non à l’exploitation de l’homme par l’homme », selon le reportage réalisé parle site tirisnews.info. Les protestataires ont aussi pointé du doigt l’administration : « Non à la pratique du tribalisme et de la féodalité, avec l’assentiment des autorités locales » et dénoncé les nouvelles conditions de travail dans la saline. « En nous collant l’étiquette de « travailleurs », la référence à la communauté des Aghzazir, exploitants traditionnels de la saline, est exclue d’office », estime un manifestant, cité par Tirisnews. « Nous rejetons les nouvelles conditions d’entrée dans la sebkha : pas de saline sans les Aghzazirs ! ». Et Tirisnews de conclure : depuis le décès de feu Mohamed Salem ould Bolle, gérant de la saline, et de son associé, feu Baba ould Semmah ould Choumad, une crise profonde secoue la famille Bolle, pour le passage de témoin dans la gestion de cette sebkha, dite Sebkha Choumad.
Aux dernières nouvelles, les personnes arrêtées, sur ordre du wali du Tiris Zemmour, n’ont toujours  pas reçu la visite de leurs avocats, et n’ont pas non plus été transférées à la Justice.

Source: Le Calame 

Dernière-minute: Arrêt des cours à l'ENI d'Aioun

Dernière-minute: Arrêt des cours à l'ENI d'Aioun
 Les élèves-maitres de l'Ecole normale des instituteurs d'Aioun, la capitale du Hodh El Gharbi, à l'Est du pays ont décidé d'arrêter les cours,aujourd'hui,mercredi 10 décembre, suite au retard du paiement de leur bourse,a-t-on appris d'une source digne de foi.

Contactés par l'Agence Tawary d'Information, des élèves-maîtres ont déclaré qu'ils font face à un certain nombre de problèmes dont le montant de la bourse (12000um/mois) qu'ils qualifient de dérisoire et les retards répétés du paiement.

Selon le porte parole des futurs instituteurs, le retard du versement de la bourse est devenu une habitude pour l'administration de l'ENI d'Aioun depuis quelques mois.

"Face à cette situation, nous comptons hausser le ton dans les heures qui suivent si nos revendications ne sont pas réglées définitivement et dans le plus bref délai",a-t-il conclut.

Tawary

mardi 9 décembre 2014

Le Sénégal remet à la Mauritanie le trésorier d’Aioun qui était en fuite

Le Sénégal remet à la Mauritanie le trésorier d’Aioun qui était en fuite D’une source jugée fiable, nous avons appris que la gendarmerie sénégalaise a remis aux forces de sécurité mauritaniennes, W.K, le trésorier régional d’Aioun, la capitale du Hodh El Gharbi, qui était en fuite, vers le Sénégal, après son inculpation dans une affaire de malversations financières estimée à plus d’un milliard de nos ouguiyas.

L’opération a eu lieu, lundi 08/12, à Rosso, la capitale du Trarza, entre les forces de sécurité des deux villes frontalières. Ce détournement aurait été dévoilé par une mission de contrôle de l’Inspection générale d’Etat (IGE), lors de son passage à la trésorerie régionale du Hodh El Gharbi, en novembre dernier, selon nos sources.

A ce sujet, une source médiatique, a signalé que le trésorier avait établit de fausses pièces comptables libellées « financements et dépenses sur les communes d’Agjert et d’Aioun » estimés à 276 millions d’um.
Tawary 

lundi 8 décembre 2014

Hodh Chargui : Néma, un tam-tam haratine qui fait bouger les Shorfas

Hodh Chargui : Néma, un tam-tam haratine qui fait bouger les Shorfas Suite à une lettre adressée au wali du Hodh Charghi en date du 23 Juillet 2014 par l’ancien député et ancien ministre des finances : monsieur Moulaye M’hamed ould Moulaye D’khil dans laquelle il évoque l’histoire d’un tam-tam Haratine « Degdague » dont les Shorfas veulent s’accaparer l’appartenance.

Etant Haratine sans complexe et membre de l’une des grandes familles fondatrices de la ville de Néma (Ehil Meissé) et de la famille détentrice de ce fameux et glorieux tam-tam depuis des millénaires. Ce tambour du désert dont l’auteur de la lettre n’a pas voulu ou peut être par oubli de mentionner la famille Haratine détentrice qui s’est faite un nom respectable et respecté dans le Hodh Charghi.

Eh bien ! Cet article a été fait dans le but de mentionner ce qu’a été oublié et non pas de rentrer dans une polémique d’historiens avides d’histoire. Pour mieux se requinquer de cet article, il s’avère important de lire la lettre que vous aurez dans toute son intégralité à la fin de l’article.

Cependant « Degdague » est un mot complexe et difficile à définir. Venu des contrées lointaines, cet instrument musical tant convoité a certainement une histoire mystérieuse et confuse. Peut être qu’il a changé maintes fois de nom à travers les diverses sociétés qui l’ont adopté. Arrivé chez les maures, ce tambour au rythme fort et cadencé était l’apanage de la classe aristocratique et féodale avant d’être permis aux autres de passer le « Tango ».

Comme l’avait souligné l’auteur de la lettre : « Degdague » (fut utilisé en l’honneur du roi à l’occasion de cérémonies royales et de l’annonce de ses discours). Pour rafraîchir la mémoire aux amateurs de « Degdague » en hassanya « casser », casser le rythme des petits tambours qui l’accompagnent ou bien « casser le cœur » dans le sens de sentiments.

Eh bien ! En considérant la grande famille Ehil Moissé détentrice de ce tam-tam unique en son genre, leur ancêtre Moissé le grand batteur de ce tam-tam avait fait la transition à ses fils et « Degdague » est devenu l’héréditaire de père à fils. Aujourd’hui c’est Mohamed Touré dit Boudahya qui perpétue cette tradition socio- culturelle à Néma durant les grandes manifestations (élections, arrivées du chef de l’Etat et autres).

A cet effet, il importe d’évoquer le prestige de « Degdague » à travers les événements qu’il a marqués par son rôle grandiose.

Véritable phénomène de société, « Degdague » impressionne, captive, émerveille et stupéfait par son rythme endiablé. Les Shorfas, Ehel Moulaye Ismaïl ne peuvent s’en passer. Au moindre événement, ils font appel à « Degdague ». Attention ! Ce tambour est différent du « tambour de la mort » Article de Nouakchott Info N° 2466 /30/04/12 dans lequel est évoqué le rôle prépondérant du tam-tam de cette société Némaenne . Instructive et porteuse de bonnes nouvelles, cette lettre apportera de l’eau au moulin des traditions porteuses du fardeau des anciens et laissons libre cours à chacun de commenter à sa propre manière.

Wait and see

Ba Touré
Inspecteur principal de l’Education Nationale
Hodh Charghi-Néma