mardi 19 avril 2011

Rosso : Atelier sur la gestion des conflits familiaux.




L’AMDH a organisé à Rosso un atelier de formation sur les stratégies de résolution des conflits familiaux à l’intention de plusieurs femmes de la société civile, actrices de terrain actives. L’atelier présidé par M. Sarr Daouda, coordinateur régional de l’AMDH à Rosso s’est déroulé les 14, 15 et 16 avril à la Maison des femmes.

Dans son mot d’ouverture la coordinatrice Mme Safiétou Thiam a rappelé la situation des femmes en Mauritanie marquée par de fortes discriminations à leur encontre et souligné qu’elles font encore face et au quotidien au ‘poids des traditions, à une législation défavorable et insuffisamment appliquée’, autant de raisons qui expliquent la mise en place du programme « F.A.M. » (Former et Agir en Mauritanie) pour le renforcement de la société civile et la défense des droits des femmes.

Il s’agit d’un programme financé par l’Union Européenne et coordonné par l’ONG française, AEDH (Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme) en partenariat avec 3 associations mauritaniennes de défense des droits humains : l’AMDH (Association Mauritanienne des Droits de l’Homme), l’AFCF (Association des Femmes Chefs de Familles) et SOS Esclaves.

L’AMDH dont les objectifs sont la promotion et la protection des droits humains assure notamment l’accompagnement et l’assistance judiciaire et administrative des victimes de violations des droits humains.

L’atelier a été animé par M. Malal Samba Guissé consultant en développement communautaire qui a fait une présentation très pertinente sur les conflits. Il a notamment décliné les catégories et types de conflits (latents, ouverts, violents), les causes et conséquences des conflits avant de dessiner ‘l’arbre des conflits’ dont les branches sont notamment la peur, les tensions, la suspicion, la violence, la haine, la révolte, etc. ; il a donné les exemples de conflits et en a décrit les étapes (du pré-conflit jusqu'au résultat en passant par la confrontation et la crise) ; les styles de gestion n’ont pas été en reste ainsi que les solutions. Par la suite les participantes ont fait des exercices et une restitution satisfaisante des acquis

'FAM' : Former et agir en Mauritanie.


Le programme ‘FAM’ qui se déroulera sur 2 ans a pour but d’œuvrer pour une prise de conscience par la société mauritanienne de la persistance de nombreuses violations aux droits des femmes, de faire évoluer la législation en vigueur et son application, de sensibiliser les femmes sur leurs droits et défendre effectivement les femmes victimes de violences, renforcer la légitimité des associations mauritaniennes dans la défense des droits des femmes et soutenir leur lutte en faveur des libertés fondamentales.

Le programme F.A.M. d’une durée de 24 mois s’articulera autour de 3 axes principaux qui feront intervenir les 4 associations partenaires :

Renforcement des capacités des associations locales de défense des droits humains en matière de mobilisation sur les droits des femmes ;

Promotion de la reconnaissance des droits des femmes par le biais d’actions d’information, de sensibilisation, de formations, de plaidoyer, de défense et d’accompagnement des femmes victimes de violence : Soutien aux défenseurs des droits humains et acteurs de la société civile par le biais de la diffusion d’informations, d’actions de plaidoyer au niveau international et de mise en œuvre de mécanismes d’alerte et de protection.

CR: D. Aboubakry


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Source :
dembandiaye

Changement du chef du village de Dar Salam Wodabé : A Monsieur, le Wali du Brakna à Aleg.




Nous, rapatriés et habitants de la localité de Dar Salam Wodabé dans la Moghataa de Boghé soussignés, avons l’honneur de vous adresser cette correspondance pour attirer votre attention sur le différent qui nous oppose à l’actuel chef du village, en l’occurrence, M. Bâ Amadou Aliou désavoué aujourd’hui par l’écrasante majorité de la population.

En effet, nous avons été rapatriés dans la patrie natale en 2008. Dès notre retour, nous nous sommes rangés derrière cet homme en qui nous avions placés une grande confiance, à la fois aussi entière et totale.

Au fil des ans, nous avons commencé à constater des dérapages dans sa conduite des affaires du village. Pour le rappeler à l’ordre dans un premier temps, nous lui avons envoyé deux messagers à savoir : M. Sow Saïkou Alpha, chef de site général des rapatriés de Dar Salam Wodabé et M. Sow Samba Harouna, lui, chef de convoi.

Malgré ces missions de bons offices, il est resté sourd à nos avertissements sur sa manière maladroite de conduire les affaires du site. Par la suite, nous nous sommes joints à d’autres habitants du village qui n’ont pas connu l’exil et nous avons décidé ensemble de procéder à son remplacement par nouveau Chef du village. Ce dernier s’appelle : M. Abou Sada Sow.

Après avoir désigné un nouveau chef du village, nous avons informé les autorités locales (le Maire, le Chef d’Arrondissement de Darel Barka, le Commandant de Brigade de gendarmerie, le Commissaire de police et le Chef de la subdivision de la garde nationale et le Hakem).

Le préfet du département nous a demandé alors de laisser le problème entre ses mains tout en nous promettant de le résoudre. A ce que nous sachions, le Hakem de Boghé n’a pris part ni pour nous ni en faveur du camp adverse. Sur ce, nous félicitons l’autorité administrative de sa neutralité affichée dans ce problème qui nous oppose au chef du village qui refuse de quitter son poste au point provoquer des divisions au sein de la population opposée en deux camps.

Cette situation porte préjudice à la bonne marche des affaires du village. Face à cette situation, certains cadres de l’ANAIR comme monsieur Kane N’Diawar ont pris position pour le chef du village contesté, M. Bâ Amadou Aliou. En plus, il a même sanctionné le village pour avoir destitué M. Bâ Amadou Aliou en bloquant toutes les aides destinées aux rapatriés de Dar Salam Wodabé.

Nous pouvons citer à titre d’exemple le refus de M. Kane N’Diawar de livrer les denrées alimentaires affectées à la boutique communautaire des rapatriés Dar Salam Wodabé. Ou encore le refus de livrer à leurs destinataires les vaches laitières achetées au profit de la vague des rapatriés arrivés au pays au début de l’année 2010.

Conformément alors aux déclarations tenues par le chef de l’Etat, son excellence Mohamed O Abdel Aziz lors de sa visite dans la vallée du fleuve en 2009 devant les rapatriés à Houdallaye et par lesquelles, il exhortait les citoyens à tourner le dos à toute personne malhonnête, nous avons décidé de nous débarrasser de notre ex- chef de village à qui nous reprochons d’être un individu malhonnête.

Et nous pensons que toutes les autorités doivent afficher une stricte neutralité dans ce problème qui a plongé le village dans une crise profonde. Cet homme a prouvé sa malhonnêteté en gardant pendant une année un surplus de vaches laitières destinées aux rapatriés sans en avoir fait la moindre déclaration auprès des autorités de l’ANAIR. Pire encore, Bä Amadou Aliou a imprimé sur ces vaches laitières la marque de reconnaissance figurant habituellement sur ses bovins.

Si cette crise perdure depuis des mois, c’est à cause du soutien dont jouit de la part de certains membres de sa famille dont M. Bâ Amadou Aliou (préfet de Tamchaket), Diallo Mamoudou Mamadou (Adjudant de la garde et comptable en service à Aleg), Ibrahima Alassane Sow (préfet à la retraite qui envenime ce problème).

Nous tenons monsieur le Wali à nous inscrire en faux contre les accusations mensongères proférées à notre encontre par M. Bâ Amadou Aliou qui nous a accusé d’être des Flamistes, d’anciens rebelles, des opposants au pouvoir et même des coupeurs de routes.

Nous réitérons fermement notre soutien indéfectible au Président de la République, M. Mohamed O Abdel Aziz et notre attachement à son parti, l’Union Pour la République (UPR).

Par conséquent, nous vous demandons, monsieur le Wali de mettre fin à cette crise car un village ne peut rester indéfiniment sans chef pour assurer la pérennité des affaires courantes.

Le camp adverse refuse tout dialogue et a rejeté toutes les médiations initiées par les bonnes volontés. Personne ne peut nous obliger à le suivre car, il est malhonnête. Et il urge de résoudre cette crise pour éviter son aggravation qui ne fait l’affaire de personne.

Boghé, le 12 Avril 2011

Pour les populations de Dar Salam Wodabé :


Abou Sada Sow, Nouveau Chef de Village
Sow Alassane Djiby, Imam grande mosquée
Mamoudou Baba Sow, Notable du village

Wilaya du Brakna
Moughata’a de Boghé
Commune de Ould Birome
Localité de Dar Salam Wodabé


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Source :
Jules Diop

Conseil Régional de l'AJD/MR Nouadhibou : Conférence avec le Député Thiam Ousmane.




Dans le cadre de sa politique, le conseil régional de l’AJD/MR-Nouadhibou, organise une série de formation à l’intention de ses militants.

La première session aura lieu

Le jeudi 21 avril à 18 heures au siège régional du Parti,


Elle portera sur le thème suivant : Institution et Election. Cette conférence sera animée par le Député Thiam Ousmane.


Le Conseil Régional de l'AJD/MR Nouadhibou


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Source :
Communication AJD / MR

Hôpital de Chinguitty : Il n’y’a pas eu de détournement de médicaments, mais…




Le 19 Mars dernier, une rumeur faisait tache d’huile médiatique : « : Le bruit court à Chinguetti depuis quelques jours sur le détournement d’un don … ». Par la suite, plusieurs enquêtes séparées ont été menées, tant par les pouvoirs publics que par des sources indépendantes. Adrar. Info est à mesure aujourd’hui de faire la part des choses.

En marge du lancement par le Président de la république le 16 février 2011, du festival des villes anciennes à Chingutty, la fondation BNM offrait gratuitement un lot de médicament, d’une valeur de cinq millions d’Ouguiyas à l’hôpital de cette ville historique.

Le ministre de la santé entouré de certains autres ministres, des autorités administratives régionales et communales, le DRASS, les représentants de la société civile et le PDG de la BNM. étaient présents à la cérémonie de remise du don

Le nouveau directeur de l’hôpital de la Fraternité Mauritano Espagnole fraîchement nommé en remplacement des coopérants Espagnols qui dirigeaient cet hôpital depuis sa création en 2002, prenait soin de stoker et gérer lui-même ces médicaments. Chaque dimanche il sortait de la réserve, les consommables de la semaine en cours.

Le Week end qui précédait la rumeur, ce directeur partait pour dix jours, suivre à Nouakchott des cours d’espagnol avant de quitter son lieu de travail, il confia, les médicaments de la semaine suivante au gardien de l’hôpital (qui tenait une boutique à proximité), C’était la nuit de mercredi Lorsque ce dernier remit le dimanche au personnel médical concerné les médicaments, le bruit au scandale commença à courir les couloirs du centre médical puis les rues, les routes et les airs.

Attendu, le directeur de l’hôpital revint le 22 mars à Atar. Il est accompagné le même jour par le DRASS à chinguitty. Une première enquête est lancée. Le rapport du DRASS qui en découlait indiquait : « Au vu des rapports journaliers de fonctionnement, et l’inventaire de l’existant constaté, le stock des médicaments est normal ».

Pendant ce temps, le Hakem de Chingutty ordonnait à la gendarmerie une autre enquête parallèle. Une source autorisée confie à Adrar.info que le rapport final de la gendarmerie ne différait pas beaucoup des conclusions auxquelles est parvenu le DRASS.

Par ailleurs, le Maire de Chingutty, président du conseil d’administration de l’hôpital en question, diligenta en collaboration avec certains responsables de la société civile une troisième enquête. Au terme de celle-ci, Monsieur le Maire mentionnait dans son rapport dont copie est parvenue au journal que : « les stocks de médicaments de l’hôpital sont corrects. Il y admet tout de même que les chargés d’inventaire, faute de compétence, confondaient parfois des noms de certains médicaments. »

Il importe de signaler que le passage de la gestion de l’hôpital des mains du staff Espagnol vers celles des responsables Mauritaniens du ministère de la santé n’a pas respecté le cheminement logique qui se doit.


Source :
Adrar.Info (Mauritanie)

La Fédération Démocratique de Commerce s’implante à Boghé



C’est dans la salle de réunion de l’hôtel de ville que s’est tenue ce lundi, 18 avril vers 13 heures, l’assemblée générale de renouvellement du bureau local de la fédération démocratique de commerce (FDC). La salle était remplie de militants de cette fédération.

Après les brèves explications du président de la fédération, M. Dah O El Vali sur les modalités de désignation et de l’élection du bureau de la section locale, une commission de proposition de bureau composée de trois membres a été rapidement mise en place avec l’avale de l’assemblée générale.

La commission qui s’était retranchée a proposé un bureau de 12 membres présidé par M. Ahmedou O Mohamed Yihdhih dit El Alem. Ce dernier, est un membre actif de cette fédération et qui fait partie des opérateurs économiques de premier de la ville de Boghé.

C’est un jeune sérieux, courtois et très apprécié dans les milieux d’affaires de la localité. Il remplace à ce poste monsieur, Mohamed Mahmoud O Cheîkh Sidi Mohamed O Dowlé. Nous avons remarqué la présence de beaucoup de commerçants de la ville et non des moindres aussi bien d’autochtones que de ressortissants d’autres régions du pays.

El Alem, le nouveau patron de la section locale a été élu à l’unanimité des membres présents. Notons que la ville de Boghé compte également une autre fédération dirigée, celle-là par un commerçant du nom de Mohamed O Rabi, un ressortissant de Tidjikja, bien implanté dans le terroir

Thièrno Souleymane Cp Brakna
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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Brakna : Haro sur les mutilations génitales féminines



image manquante Les activités du projet de sensibilisation sur les droits des femmes et les dangers des mutilations génitales féminines ont été lancées à la fin du mois de mars dernier au siège de l’association mauritanienne pour la promotion de la famille, de la santé et de l’environnement, basée à Aleg et exécutrice du projet en partenariat avec SOS pairs éducateurs, l’organisation non gouvernementale Cidel et la coopération espagnole. Ce projet, dont la durée de vie est de quatre mois, interviendra dans les quartiers d’El Jedida, Taïba, Goural, Dar Naim et Carrefour. Déjà, dans ces localités, des relais communautaires ont été identifiés parmi les communautés féminines et les associations des jeunes. Un séminaire de 4 jours tenu le 30 mars dernier a permis la formation de 15 de ces relais. Ouvrant les travaux de cet atelier organisé dans les locaux du siège de l’AMPFSE, le maire de la commune d’Aleg, Mohamed Ould Ahmed Challa a félicité toutes les structures qui interviennent dans la mise en œuvre de cet important projet dont l’impact se ressentira forcément sur la santé des femmes. La députée Aminetou Mint Maouloud, une vieille pionnière des causes féminines et présidente de l’agence qui éxécute le projet, exhortera les participants à tirer le maximum de profit des nombreuses communications et d’entreprendre l’impossible pour que les anachronismes et les relents des mentalités rétrogrades cèdent le pas à l’émergence de forces vives des jeunes et des femmes, admirablement émancipées et qui participent pleinement à la bataille du développement communautaire et local. Un autre séminaire a commencé le 7 avril au profit d’une vingtaine de personnes. Des thèmes comme « Islam, droits des femmes et MGF (mutilations génitales féminines) » ou « Droit et femme », « Santé et MGF » et « Techniques et communication » ont été présentés aux participants. Dans le cadre du projet, des réunions de sensibilisation et de vastes campagnes de plaidoyers et de vulgarisation sont prévues dans les localités ciblées, dans les marchés et les gares.

Les prix grimpent toujours
Et pourtant ça grimpe. Rien n y fait, les prix continuent à augmenter on ne sait vers où ? « Le jour, où personne ne pourra plus rien acheter, ce jour là ils redescendront », dit ironiquement ce fonctionnaire complètement sonné. Le riz, l’huile, le sucre, le lait en poudre, tout coûte cher. Il ya un mois, une marche de protestation d’une centaine de personnes a permis aux autorités locales de jauger le malaise social que crée la situation de précarité dans l’une des régions les plus pauvres du pays. L’ancienne Wali, aujourd’hui débarquée avait promis de transmettre les revendications des manifestants. Le nouveau gouverneur, Aboubecrine Ould Khourou, vieil administrateur, rompu aux plus inédites dégringolades, saura-t- il faire taire ces ventres affamés réputés sans oreilles ?
Heureusement que cette année, la récolte a été relativement bonne en mil. Mais ne dit on pas que l’homme ne vit pas seulement de pain ?
Le Calame

Aïoun : Les élèves de l’ENI ne veulent pas d’une troisième année de formation





Des dizaines d’élèves instituteurs de l’ENI d’Aïoun ont manifesté ce lundi pour demander l’annulation pure et simple de la troisième année de formation voulue par le ministère de l’Education et l’augmentation de leurs bourses.

Les manifestants ont, dans ce cadre, présenté leur plateforme revendicative aux autorités administratives de la wilaya.

Et parmi les principales requêtes de ces élèves instituteurs figurent le transfert de l’école normale des instituteurs d’Aioun à Nouakchott et la possibilité pour eux de rencontrer le ministre d’Etat chargé de l’Education au cours de la visite qu’il doit effectué incessamment dans la wilaya. Ils ont ainsi brandi des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « augmentez-nous, 10.000 UM ne suffisent pas » et « Nous vieillissons, non à une troisième année »
Saharamedias