lundi 14 mars 2011

Réponse à l'article intitulé : Nouadhibou : Nous, ' moutons de la commune'




Cher honorable « CRIDEM »
Peu m’importe le sobriquet que vous donnent vos amis et encore moins les raisons. Vous n’êtes pas employé à la commune et aucune grève n’est envisagée par les travailleurs.

Cependant vous êtes un prédicateur au service de votre propre personne. Vous avez sûrement un antécédent avec la mairie et vous vous servez d’elle pour assouvir une vengeance qui vous ronge. CRIDEM par votre biais vient de faillir à sa mission en vous aidant à passer des cochonneries qui n’engagent qu’elle seule.

Les employés de la commune ont toujours fait preuve de retenue et savent tous que ce problème est indépendant de la volonté de nos dirigeants et qu’une solution est en voie pour le régler définitivement n’en déplaise à tous nos détracteurs.

L’introduction de cet article est déplorable. Elle n’a rien à voir avec tout le reste. L’auteur chercher à se personnifier à mes dépens ce que je récuse formellement.

Mohd Lemine Zemragui
Chef Service à la commune de Nouadhibou

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Source :
mohdlemine

Sénatoriales à Bababé : Investiture imminente du candidat de l’UPR.




L’heure des investitures a commencé au sein de l’UPR.Une mission du parti a séjourné à Bababé pour jauger le terrain afin de mieux orienter ses choix sur le prochain candidat répondant aux attentes des populations.

Cette mission a tenu des rencontres avec la base et écouté l’avis d’un nombre important de conseillers. Dans les communes de Bababé, de Fora et de Aeré Golléra, la mission a pris acte des interventions et des propositions formulées dans la désignation du candidat et de son suppléant.Selon les sensibilités politiques deux tendances majeures se sont dégagées.

Une tendance favorable à l’ancien ambassadeur Ba Amamdou Racine qui aurait bénéficié du soutien de 32 conseillers sur les 52 que compte le collège électoral.

Il est donc à ce titre largement favori pour être coopté par le parti aux sénatoriales d’avril prochain. A Bababé et Fara les populations estiment que si une candidature devait porter sur la localité de Bababé, Bâ Amadou Racine serait un bon cheval potentiellement gagnant. L’idée de faire du sénateur la chasse gardée d’une famille est battue en brèche par la majorité des conseillers qui se sont prononcés.

L’hypothèse de désigner un candidat de Fora donnerait dans ce cas de figure aux Haratine de loin majoritaire le poste de sénateur. Dans la commune de Aeré Golleré les populations demandent que le candidat soit choisi suivant des critères de représentativité politiques au lieu de continuer d’imposer une famille qui ne dispose pas d’assises politiques.

D’ailleurs des divergences entre la famille d’où est issu le sénateur sortant et une autre famille rivale a failli tourner en accrochages sanglants qui ont été vite contenues par une médiation in extremis. La donne doit changer dans cette commune déclarent les populations pour donner à l’UPR une chance de garder son fauteuil dans la chambre haute. Surtout que l’opposition est aux aguets pour trouver la moindre faille.

Deux autres candidatures sont sur le plateau en l’occurrence celle de Dieng Mamadou Abdoulaye, un homme qui serait aligné par Dieng Boubou Farba pour contrer son rival Thiam Diombar le tout nouveau baron politique en ascension dans son fief. L’autre candidat à la candidature s’appelle Samba Leldo un proche de Ba Aliou Ibra de Adil plutôt dans la cour de l’UPR. Dans le courant du week-end prochain l’UPR rendra son verdict sur la base du rapport de mission qui sera soumis à la direction du parti.

Mamadou Sow - CP Brakna


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Source :
Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie)

Nouadhibou : SNIM : quel impact sur la ville ?



Evoquer le nom de Nouadhibou fait penser à la pêche et aux mines. Deux secteurs essentiels qui suffiraient à mettre la population mauritanienne en général, Nouadhiboise en particulier dans de meilleures conditions. Malgré l’existence de ces secteurs, les populations de la capitale économique vivent depuis quelques années dans une situation de pauvreté galopante.

Une capitale qui n’a d’économique que de nom. Elle manque d’infrastructures, sa jeunesse semble être oubliée. Un seul stade municipal, pas d’aires de jeu, aucune bibliothèque ni université encore moins une salle de spectacles.

Ce tableau sombre de la ville est certes mis sur le compte de l’état mais surtout à la géante société nationale des industries minières (SNIM) que certains qualifient d’ »état dans un état « et qui n’a quasiment aucun impact sur la ville.

En dehors des cités de ses travailleurs (Cansado et cité Snim ) construites au temps de MIFERMA , qu’est ce la SNIM a fait pour les populations de Nouadhibou qu’elle pollue chaque jour . Aucun effort pas dans le domaine du transport, de l’éducation ni de la santé. Ses bus qui empruntent chaque jour les artères de la ville ne ramassent que ses ouvriers sauf quelques exceptions prés et selon l’humeur de conducteur quelques personnes peuvent espérer monter à bord.

Où était t’elle quand les populations de tarhille ( nouveau quartier de recasement des gazras) obligées de débourser 400 UM par jour pour se rendre au travail . ? Ces populations qui ont du leurs saluts aux nouvelles bus de STP. Pourtant la SNIM dépense des millions d’ouguiyas pour des trottoirs à Cansado et un parking auto au point central.

S’il est vrai que la société est le deuxième employeur après l’état et qu’elle participe à la hauteur de 21% au budget de l’état, elle a complètement négligé le volet social tout en devenant fainéante de participer au développement de la ville.

Ecole, Hôpital ou Maison des jeunes made in SNIM c’est le souhait de la population de Nouadhibou (ville). A méditer par le tout nouveau ADG.



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Source :
Nouadhibou soir (Mauritanie)