vendredi 16 juillet 2010

Inondation : Woullou Mbonni, village sinistré:




208 maisons ont été détruites suite à une forte pluie intervenue dans la nuit du 13 au 14 juillet dans le village de Woulloumbonni au Guidimakha. 115 mm de pluie ont été enregistrés par la météo. Les populations se trouvent en proie aux eaux débordantes. Selon un notable du village la route Sélibaby-Mbout-Kaédi a été faite sans qu’un passage ne soit prévu pour les eaux.

Ce serait d’ailleurs au niveau du pont de Garfa que les eaux ont déferlé vers le village causant des dégâts matériels importants. Ce pont est en cours de construction dans le cadre de la réalisation de la route Kaédi-Sélibaby. Wouloumbonni est le chef lieu de la commune du même nom.

Situé à 75 Km au Nord-est de Sélibaby, sur une superficie de 492 kilomètres carrés, elle abrite 13500 habitants. Ceux-ci vivent essentiellement d’activités agropastorales.

En période d’hivernage, très souvent des localités de l’intérieur du pays connaissent des inondations. Il y a plus de deux ans, la ville de Tintane dans le Hodh Ech Gharbi avait connu une inondation qui avait mobilisé un élan de solidarité de la part des autorités.


www.cridem.org


Source :
Foexgood (Mauritanie)

ANAIR-IRD : Distribution des layettes aux enfants rapatriés [Reportage photos]:



Dans le cadre du partenariat entre l’Agence Nationale d’Appui et d’Insertion des Réfugiés (ANAIR) et l’ONG américaine International Relief and Development (IRD), le site des rapatriés PK6 à Rosso a abrité, le jeudi 15 juillet 2010, la cérémonie de lancement de la distribution de 7250 layettes composées de kits de nouveaux nés.

Ce don offert par l’IRD à l’ANAIR est destiné aux populations rapatriées et aux populations d’accueil défavorisées des différentes régions du pays. Plus de 7000 enfants âgés de 0 à 2 ans et des femmes à terme de grossesse profiteront de cette opération de distribution. La cérémonie, organisée pour l’occasion, a été présidée par le directeur général de l’ANAIR, Ba Madine.

Il s’est félicité du succès du partenariat entre son institution et l’IRD. "Aujourd’hui, six coopératives agricoles de référence travaillent à plein-temps".

La fourniture de semences améliorées (riz, maïs, patate douce), l’introduction des techniques modernes (irrigation goute à goutte et micro jardin family, table hydroponique) et le renforcement des capacités techniques des producteurs dans dix sites des rapatriés et trois villages d’accueil (Dieuk, Djedida, Tounguène) confirment les bonnes options de ces programmes communs.

Pour sa part, le représentant résident de l’IRD en Mauritanie, Mahamane Moussa, a déclaré que « cet appui est le premier d’une série d’activités que l’IRD entend effectuer pour contribuer à la réintégration des rapatriés et assurer une meilleure cohésion sociale entre les communautés (…). Les facilités de travail que nous ont accordées les plus hautes autorités de l’Etat ainsi que l’implication effective de nos partenaires dans la mise en œuvre de nos programmes, ont été déterminants dans le succès de nos interventions ».

Au nom des populations bénéficiaires, le chef du site du PK6, Sow Moussa, a rappelé que tous les rapatriés ont réussi leur insertion harmonieuse dans le tissu socio-économique de leur pays. « Conformément à l’engagement du Président Mohamed Ould Abdel Aziz en août 2008, plus de dix-neuf mille mauritaniens ont été rapatriés dans de bonnes conditions. Grâce aux différents programmes de l’ANAIR, exécutés dans les cinq wilaya d’accueil, on a même oublié une parenthèse folle de l’histoire de notre pays (...)

Aujourd’hui, cette distribution profitera à tout le monde et je suis heureux de constater le renforcement de tous les facteurs de cohésion sociale entre les communautés de rapatriés et les populations d’accueil. Ce renforcement offre l’occasion pour la Mauritanie nouvelle de s’ériger en exemple, d’être fière de son image et d’accroître son rayonnement sur le plan international » a précisé le chef du village du PK 6.

Rappelons enfin que plusieurs personnalités ont rehaussé par leur présence cette cérémonie : Sid’El Moustaph Ould Bebana, chargé de mission à l’ANAIR, Mohamed Ould El Kory, directeur de la communication à l’ANAIR, des représentants du HCR, la chef d’antenne de la condition féminine au Trarza, le DRASS par intérim du Trarza et le représentant régional de l’ANAIR au Trarza.

Fall Ould Mohamed
Envoyé spécial

Boghé : APEM, Alphabétise:




L’ambiance était festive en ce jour 13 Juillet 2010 au siège de l’APEM (Association pour la Protection de l’Environnement en Mauritanie). Le prétexte était la journée de restitution du programme de l’alphabétisation fonctionnelle à l’endroit des femmes de la Moughataa de Boghé. Les lueurs d’espoir pouvaient ce lire sur les visages de ces femmes car elles étrennent leurs attestation.

Il faut rappeler que ce projet d’alphabétisation fonctionnelle a débuté il y a de cela deux ans : le processus de cette alphabétisation a commencé par la formation des 16 formateurs.

Qui ont été affectés dans 29 villages qui ont eu à former 889 élèves dont 98% de femmes dans les quatre communes de la Moughataa de Boghé. Selon le secrétaire général de l’Association, Sow Moctar après 15 ans de travail sur le terrain, le constat a été fait le développement ne peut pas se faire avec des personnes analphabètes, c’est la raison pour la quelle l’association a choisi la couche la plus vulnérable de la société qui est la femme pour l’aider à sortir des ténèbres en les alphabétisant d’une manière fonctionnelle.

Selon toujours le secrétaire général de l’Association, celle – ci n’est pas là à se substituer à l’effort de l’Etat mais à l’épauler dans le cadre du développement.

Il est à annoter que cette alphabétisation a été faite sur demande de la population locale sur financement de l’ONG Espagnole manos – Unidas en partenariat avec l’APEM. C’est une première dans la Moughataa l’alphabétisation a été faite dans une langue pulaar.

Selon Madame Yall l’une des formatrices le projet a eu un succès retentissant auprès des femmes qui ont été formées selon l’une d’elle du village de Wouro Aly Guelel dans l’Arrondissement de Dar El Barka grâce à cette alphabétisation on a pu nous initier à la lecture, on peut faire actuellement les quatre opérations qui nous permettent de faire vivre nos coopératives, nous qui avions pensés mourir analphabète, mais grâce à cette alphabétisation et nous sommes comme les autres personnes qui savent lire et écrire.

Une mention spéciale a été faite à la coopérative de Nioly qui a pu aiguiller l’assistance nombreuse par leurs sketchs et leurs cœurs qui vantaient les biens faits de l’alphabétisation.

Abou Boubou Fall
CP. brakna
gtiexpresse@yahoo.fr
www.cridem.org


Source :
Abou Boubou Fall