lundi 5 avril 2010

Le RFD à l’assaut des “Stéphanois”: Au menu, “Aziz” et sa gestion du pouvoir.




Une délégation du RFD, conduite par son vice-président, le député Mohammed Mahmoud Ould Lemmatt, a pris part du 2 au 3 avril 2010, à Nouadhibou, à un séminaire politique organisé par sa fédération au niveau de la wilaya de Dakhlet Nouadhibou.

Il était question d’expliquer aux militants et aux sympathisants du parti dans la capitale économique l’«échec du pouvoir sur le plan politique économique, social et diplomatique».

A cette concertation du RFD, avaient pris part les représentants régionaux, non seulement de la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD), mais aussi du Rassemblement National pour la Réforme et le Développement (RNRD-Tawassoul).

Une forte délégation.

Une délégation du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), conduite par son vice-président, le député Mohamed Mahmoud Ould Emmat, et comprenant Diabira Fousseynou, membre du Comité Permanent, Yedaly Ould Cheikh, Président de la Commission chargée de la Communication, Abderrahmane ould Mini, Président du Groupe parlementaire du Parti à l’Assemblée Nationale,

Cheikhani Ould Mohamedou Salem, représentant des Maires RFD et El Id Ould Mohameden, Vice- président de la Commission Nationale des Jeunes, s’est rendue, jeudi dernier, dans notre capitale économique, pour prendre part, le vendredi et le samedi passés, à une série de conférences débats organisées par sa fédération au niveau de la wilaya de Dakhlet Nouadhibou.

Ouvrant cette série de conférences débats, le député Ould Emmat ne passera pas par quatre chemins pour jeter le discrédit sur le “président des pauvres” dont il qualifiera la méthode de gestion gouvernementale de “dramatique” pour l’avenir du pays. Faisant le point de la situation actuelle, il rappellera la “nécessité” de la poursuite du “dialogue inclusif politique” prévu par l’Accord Cadre de Dakar (ACD).

Par ailleurs, il soulignera pour lever toute équivoque : “L’opposition démocratique, du moins le RFD ne participera jamais à un gouvernement dirigé par Mohamed Ould Abdel Aziz et ses partisans”. Une réplique certainement aux propos de la ministre des Affaires étrangères qui n’a cessé de marteler lors du meeting populaire de la Coordination des Partis de la Majorité (CPM) en mars dernier qu’“il n’y aura pas de partage du pouvoir”.

La main tendue pour le dialogue.

Mieux, selon le directeur de la communication du RFD, Mohamed Vall Ould Handeya, “l’opposition démocratique ne demande que le respect strict de l’Accord de Dakar, tel qu’il est inscrit dans son texte intégral. Cet Accord ne met pas fin à la poursuite du dialogue national sur les autres points qui peuvent renforcer la réconciliation nationale et la démocratie.

Dans le prolongement de l’élection présidentielle, le dialogue national inclusif devra être poursuivi et intensifié entre toutes les forces politiques mauritaniens en vue notamment …du renforcement des assises et de la pratique de la démocratie pluraliste ; de la promotion de la bonne gouvernance politique et économique ; de la possibilité d’arrangement politiques de partenariat dans l’exercice du pouvoir, et des perspectives de tenue d’élections législatives anticipées ; de toutes les questions susceptibles de renforcer l’unité nationale, la réconciliation, la stabilité, la moralisation de la vie publique nationale et le développement socio-économique du pays… C’est tout ce que l’opposition démocratique demande au pouvoir de mettre en place, rien d’autre”.

D’ailleurs, la délégation du RFD, partie à Dakhlet Nouadhibou ne manquera de faire cette mise au point à ses militants et sympathisants “stéphanois”. La délégation saisira l’occasion pour expliquer la doctrine actuelle du pouvoir caractérisée, selon elle, par une “fuite en avant” par rapport aux questions importantes du pays, surtout l’absence de dialogue entre les acteurs politiques mauritaniens et éviter de se “regardent en chiens de faïence”.

Aussi, les membres de la délégation à Dakhlet Nouadhibou rappelleront-ils que “le chef de l’institution de l’opposition démocratique devrait rencontrer le président de la République au mois une fois au cours de trois, mais hélas, toutes ces règles ont été chamboulées par la gestion unilatérale de Mohamed Ould Abdel Aziz. Plus de communication entre le président et le chef de file de l’institution de l’opposition démocratique”.

“Le Parlement ne doit pas être une caisse de résonance du pouvoir”.

Les membres de ladite délégation ne passeront pas sous silence le rôle du Parlement dans un Etat de droit. Ainsi, ils mettront un accent particulier sur le rejet de “la loi sur le terrorisme” par les parlementaires de la COD. Le président du groupe parlementaire du RFD à l’Assemblée nationale, le député Abderrahmane Ould Mini dira: “Le Parlement ne doit pas être une caisse de résonance du pouvoir dans un Etat de droit. Nous avons jugé nécessaire de nous opposer à la loi sur le terrorisme car c’est une loi qui violait la liberté individuelle de nos compatriotes”.

Pour sa part, le chef de la section du RFD de Dakhlet Nouadhibou, Cheikh Ould Bacar dénoncera «la crise sans précédent de l’emploi dans la capitale économique, la flambée des prix des denrées de première nécessité, le pillage systématique des ressources halieutiques par des flottes étrangères, l’immigration clandestine et le crime organisé».

“Où sont passés les 19 millions de l’Union Européenne"?


Des sources proches de la direction de la communication du RFD ont laissé entendre que “la délégation de l’Union Européenne aurait demandé aux autorités mauritaniennes ce qu’elles en ont fait de leurs 19 millions d’Euros octroyés à la Mauritanie”, souhaitant qu’elles “apportent” une réponse claire et précise.

“Nous tenons à léguer à nos enfants une Mauritanie unie et solidaire”
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Se prononçant les discours du Premier ministre et la ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports qui ont fait jaser plus d’un Mauritaniens, le directeur de la communication du RFD, Ould Handeya laissera entendre: ‘’La langue arabe est la langue officielle du pays. Par conséquent, nous tenons à l’unité nationale et nous tenons également à léguer à nos enfants une Mauritanie unie et solitaire pour les siècles et les millénaires à venir.

Au niveau du RFD, nous ne comprenons rien aux envolées lyriques du Premier ministre et la ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports. Ce sont des cadres en manque d’inspiration, de programmes politiques et de projets sociétés. Nous ne cautionnerons jamais les actions de ce gouvernement”.

Camara Mamady



www.cridem.org


Info source :
Nouakchott Info

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