dimanche 8 mars 2015

SNIM: les masques tombent enfin!

SNIM: les masques tombent enfin!

  Cinq centrales syndicales dont la CGTM (UFP), la CLTM (Elhor) et la CNTM (Tawassoul) ont déclaré, aujourd’hui, soutenir solidairement la grève en cours à la SNIM. Les partis politiques affiliés au FNDU le RDF, l’UFP etc. ont eux aussi emboité le pas aux cinq centrales syndicales, qui pour menacer de faire dérailler le train d’un dialogue politique en passe d’être mis sur les rails, qui pour proférer des menaces à peine voilées contre les pouvoirs publics.

Toute cette «faune politique» cohabite au sein du FNDU; indistinctement, des partis politiques y côtoient des syndicats et des personnalités «indépendantes» y échangent avec des organisations prétendument issues de la société civile.

Ce qui est frappant, c’est la concomitance des communiqués diffusés, ce samedi, 7 mars 2015, par toutes ces entités, alors qu’elles ont observé le silence durant presque deux mois. En réalité, il s’agit d’un même communiqué décliné par chacune des composantes du FNDU, rédigé probablement par le même auteur et comportant des nuances stylistiques minimales, pour distraire la vigilance du lecteur et démultiplier l’effet politico-médiatique.

Si toutes ces entités ont réagi, aujourd’hui en chœur, c’est pour deux raisons principales:

1. Les piètres manœuvres politiciennes occultes du FNDU se sont avérées inefficaces

2. Les pouvoirs publics sont en passe de contrecarrer les menées intempestives des composantes de l’Opposition radicale, l’opinion publique aidant.

La floraison, ce samedi, 7 mars, de communiqués censés exprimer une forme de pluralité (factice) au sein du FNDU, ne trompe personne; elle fait tomber définitivement les masques et rappelle que, décidément, on aurait tort d’avoir confiance en un FNDU, prompt à jouer la carte de la surenchère puérile. Cette grève nous apprend que le FNDU doit fournir davantage d’efforts pour devenir le partenaire responsable, au service de la démocratie mauritanienne.

Cette floraison de communiqués est assimilable à un ultime baroud d’honneur de la part d’une Opposition radicale en perte de vitesse. Les ingénieurs, les techniciens et les ouvriers de la SNIM se rendent à présent bien compte qu’ils ont été «embarqués» dans une «galère» qui ne mène nulle part. Ils sont en grande majorité prêts à renouer avec la raison et à préserver leur entreprise, la SNIM.

Ils ont aussi compris que même si la grève est un droit légitime, ce droit ne peut être exercé sans discernement; le «timing» de cette grève et le contexte économique dans lequel elle a été déclenchée (cf. http://www.cridem.org/C_Info.php?article=667782 ) hypothèquent à 100% ses chances de succès.

Abouth

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