vendredi 4 décembre 2015

Libre Expression : Nouadhibou : Une ville affaiblie par trois décennies d’hémorragie financière

Libre Expression : Nouadhibou : Une ville affaiblie par trois décennies d’hémorragie financière    La ville de Nouadhibou nouvelle zone franche jouit d’importantes ressources halieutiques et d’un paysage naturel avec un climat doux. Autant d’atouts qui devraient lui permettre d’être un véritable pôle d’attraction.

Mais Nouadhibou n’arrive pas à décoller économiquement. Pour les populations de la capitale économique, la fuite de capitaux vers l’étranger (Maroc, Iles canaries (Espagne)) pendant de longues années a entraîné son blocage économique ainsi que la marginalisation d’une importante tranche de la population.

Aujourd’hui, Nouadhibou demeure en marge du développement à cause essentiellement de cette exportation illicite des capitaux vers l'étranger qui est devenu le sport favori de certains hommes d’affaires qui opèrent dans le secteur de la pêche depuis une trentaine d'années environ et qui détiennent le monopole de la commercialisation des produits halieutiques, Tels que:

1. Hassena ould Ahmed Abeid ( homme d’affaires )

2. Limam ould Louleida
(homme d’affaires)

3. Mohamed ould Abdel Vetah
( homme d’affaires )

4. Mohamed ould Chreif
( homme d’affaires )

5. Moustapha ould Hamboub
( homme d’affaires )

6. Sidi ould Taya
( homme d’affaires )

7. Yahafdhou ould Bechir
( homme d’affaires )

Ce sont d’ailleurs ces mêmes hommes d’affaires qui sont en grande partie à l'origine de la crise commerciale qui secoue actuellement la SMCP (Société Mauritanienne pour la Commercialisation de Poisson), en voulant empocher d'importantes sommes d'argent sous forme de commissions sur les ventes de la production de poulpe, ils ont fait plonger la ville de Nouadhibou dans une profonde crise économique.

Aujourd’hui, il suffit d'une seule visite à Nouadhibou pour découvrir que cette ville ne dispose d'aucune infrastructure digne de ce nom, elle ne donne même pas l'image d'une capitale économique. une ville plutôt sinistrée et affaiblie par trois décennies d'hémorragie financière avec des quartiers (laareyguib ,kayrane ,tcharka) minés par le chômage désertés par ses habitants totalement laissés à l'abandon .

Association Main Propre

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