Une grande première s'est tenue ce 28 novembre à Chambigny en Ile de France. Le Maire de Selibabi, Monsieur Hadrami WEDDAD y a rencontré ses concitoyens résidents en France. Le rendez-vous a été organisé par l'Association des Ressortissants de Selibaby en France (ARSEF). A cette occasion, les échanges entre le Maire et le public furent très riches en informations.
C'est d'abord le Président d'ARSEF Monsieur DIOUM Ibrahima qui prend la parole. Au nom de son association, il souhaite la bienvenue à Monsieur le Maire. Il exprime sa grande joie de voir un maire de Selibaby et ses concitoyens échanger dans une même salle en France. Il qualifie l'événement d'unique "c'est la première fois qu'un maire de Selibabi demande à rencontrer les fils de Selibaby établis en France".
Ensuite Monsieur le Maire Hadrami WEDDAD prend la parole. Il commence par remercier ARSEF et le public pour son déplacement sous ce froid glacial. Et après, bien assis dans son fauteuil, il s'adresse au public pendant une bonne heure avant de répondre à de nombreuses questions posées par un public hétérogène.
Le blocus de la mairie de Selibaby fut le premier point abordé par Monsieur WEDDAD. Le blocage du fonctionnement de la mairie de Selibaby a débute quatre mois après mon élection dit-il.
Il explique que cette situation n'est rien d'autre que la résultante d'une campagne électorale houleuse "l'après campagne n'a pas été bien géré par les différentes tendances que nous connaissons tous mais pour moi l'intérêt de la ville de Selibaby est au dessus de tout".
Cependant, l'aspect visible de l'iceberg fut une délégation de signature. Quand je devais voyager, j'ai voulu déléguer ma signature à mon premier conseiller. Ce dernier ne voulait signait aucun document en arabe au motif qu'il ne lisait pas l'arabe. Ainsi je lui ai retiré la signature que je confie à ma deuxième conseillère. Voilà ce qui aurait mis le feu aux poudres.
Après cette décision, les dix conseillers de mon parti l'UPR se sont divisés en deux: quatre avec moi et cinq autres frondeurs. Du coup je ne faisais plus le poids face aux neuf conseillers du parti APP. Le budget n'a donc pas été voté, aucune de mes décisions ne reçoit l'approbation du conseil municipal et cette situation perdure.
Le budget n'ayant pas été voté, les 21 salariés de la commune, fils de Selibaby sont restés 6 mois sans être payés. Il m'a fallu saisir le ministère de l'intérieur pour au moins venir en aide à ces pauvres gens (innocents comme tous les citoyens de Selibaby). Je n'ai jamais compris le refus de voter un budget qui doit servir à sa propre ville.
Le refus de 80 000 euros venant de l'Union Européenne (UE) par le conseil municipal était le deuxième point de l'exposé de Hadrami: j'ai demandé 80000 euros à l'UE pour le financement de l'évacuation des eaux usées de Selibaby.
Là aussi mon incompréhension est totale car le conseil municipal ne voulait pas de cet argent. J'ai quand même évité de perdre cette opportunité énorme en versant la somme en question au GRDR qui s'est constitué codemandeur.
Monsieur le Maire termine son exposé en évoquant ses réalisations et ses projets futurs. Dans ce sens, il dit avoir réhabilité la place centrale de Selibabi. Pour lui cette place peut désormais accueillir beaucoup d'événements y compris la grande prière des fêtes de tabaski et de ramadan qui se faisait très loin de la ville.
Monsieur Weddad a aussi mis à son actif la réhabilitation de l'hôtel de ville, la construction de deux salles de classe dans le quartier Nezah et la réhabilitation de l'abattoir de Selibaby "l'abattoir de Selibaby a désormais des normes de santé et d'hygiène acceptables".
Quant aux projets futurs et en cours, Hadrami veut la création d'un poste permanent à l'OMVS pour les maires des différentes régions sur le fleuve Sénégal. Il souhaite aussi la réalisation de barrages pour maitriser l'abondante quantité d'eau de pluie que reçoit Selibaby chaque année.
A ce sujet, le Maire souligne quelques problèmes "au Guidimakha, la chaine politique n'existe pas"; une manière de dire que nos politiciens (députés, maires ...) ne travaillent pas efficacement ensemble. Et il en donne la preuve "tout dernièrement, le financement d'un barrage sur le karakoro s'est retrouvé à AIoun".
Radio Diaguily et le public présent avaient à leur tour pris la parole pour poser des questions très variées, notamment celles relatives à la solution pour lever le blocus évoqué, la voirie, le montant du budget de la commune de Selibaby et l'ambition politique de Monsieur le Maire; des questions entamées respectivement par Monsieur WEDDAD.
IL répond avoir demandé aux conseillers ce qu'il faut faire pour finir avec le blocage du fonctionnement de la commune. Ces derniers ont rétorqué sans explications qu'ils veulent juste son départ "je ne l'accepte pas car j'ai été élu pas les citadins de Selibabi". Malgré cette conjoncture, le maire promet tout mettre en œuvre pour trouver rapidement une solution viable "je l'aurai cette solution".
Quant à la voirie, Monsieur le maire promet que les rues de l'ancienne ville seront élargies et qu'une ville nouvelle comportant même des places publiques est en train d'être mise en place.
Le maire a également expliqué que le budget de la commune de Selibaby a trois composantes: le FRD, une subvention de l'Etat d'un montant de 20 millions d'Ouguiyas, des taxes et impôts locaux estimés à 70 millions d'ouguiyas et le financement par des ONG des programmes de la commune, d'un montant très variable qui peut atteindre 100 millions d'ouguiyas.
A la fin, monsieur WEDDAD confie que le poste de maire n'est plus celui de poste politique mais celui d'un agent de développement local et qu'il a toutes les compétences pour occuper ce poste car diplômé de troisième cycle. Et d'ajouter "je veux participer à la construction de la Mauritanie, je veux servir mon pays, mon avenir politique dépendra donc de la volonté du peuple".
La rencontre du Maire Hadrami WEDDAD avec ses concitoyens en France a donc été longue et pleine de sens. Monsieur WEDDAD a éclairé son public sans tergiverser. Et ce public a conclut que Monsieur le Maire Hadrami WEDDAD est dans l'action malgré les nombreux problèmes de la Mairie de Selibaby.
ARSEF
C'est d'abord le Président d'ARSEF Monsieur DIOUM Ibrahima qui prend la parole. Au nom de son association, il souhaite la bienvenue à Monsieur le Maire. Il exprime sa grande joie de voir un maire de Selibaby et ses concitoyens échanger dans une même salle en France. Il qualifie l'événement d'unique "c'est la première fois qu'un maire de Selibabi demande à rencontrer les fils de Selibaby établis en France".
Ensuite Monsieur le Maire Hadrami WEDDAD prend la parole. Il commence par remercier ARSEF et le public pour son déplacement sous ce froid glacial. Et après, bien assis dans son fauteuil, il s'adresse au public pendant une bonne heure avant de répondre à de nombreuses questions posées par un public hétérogène.
Le blocus de la mairie de Selibaby fut le premier point abordé par Monsieur WEDDAD. Le blocage du fonctionnement de la mairie de Selibaby a débute quatre mois après mon élection dit-il.
Il explique que cette situation n'est rien d'autre que la résultante d'une campagne électorale houleuse "l'après campagne n'a pas été bien géré par les différentes tendances que nous connaissons tous mais pour moi l'intérêt de la ville de Selibaby est au dessus de tout".
Cependant, l'aspect visible de l'iceberg fut une délégation de signature. Quand je devais voyager, j'ai voulu déléguer ma signature à mon premier conseiller. Ce dernier ne voulait signait aucun document en arabe au motif qu'il ne lisait pas l'arabe. Ainsi je lui ai retiré la signature que je confie à ma deuxième conseillère. Voilà ce qui aurait mis le feu aux poudres.
Après cette décision, les dix conseillers de mon parti l'UPR se sont divisés en deux: quatre avec moi et cinq autres frondeurs. Du coup je ne faisais plus le poids face aux neuf conseillers du parti APP. Le budget n'a donc pas été voté, aucune de mes décisions ne reçoit l'approbation du conseil municipal et cette situation perdure.
Le budget n'ayant pas été voté, les 21 salariés de la commune, fils de Selibaby sont restés 6 mois sans être payés. Il m'a fallu saisir le ministère de l'intérieur pour au moins venir en aide à ces pauvres gens (innocents comme tous les citoyens de Selibaby). Je n'ai jamais compris le refus de voter un budget qui doit servir à sa propre ville.
Le refus de 80 000 euros venant de l'Union Européenne (UE) par le conseil municipal était le deuxième point de l'exposé de Hadrami: j'ai demandé 80000 euros à l'UE pour le financement de l'évacuation des eaux usées de Selibaby.
Là aussi mon incompréhension est totale car le conseil municipal ne voulait pas de cet argent. J'ai quand même évité de perdre cette opportunité énorme en versant la somme en question au GRDR qui s'est constitué codemandeur.
Monsieur le Maire termine son exposé en évoquant ses réalisations et ses projets futurs. Dans ce sens, il dit avoir réhabilité la place centrale de Selibabi. Pour lui cette place peut désormais accueillir beaucoup d'événements y compris la grande prière des fêtes de tabaski et de ramadan qui se faisait très loin de la ville.
Monsieur Weddad a aussi mis à son actif la réhabilitation de l'hôtel de ville, la construction de deux salles de classe dans le quartier Nezah et la réhabilitation de l'abattoir de Selibaby "l'abattoir de Selibaby a désormais des normes de santé et d'hygiène acceptables".
Quant aux projets futurs et en cours, Hadrami veut la création d'un poste permanent à l'OMVS pour les maires des différentes régions sur le fleuve Sénégal. Il souhaite aussi la réalisation de barrages pour maitriser l'abondante quantité d'eau de pluie que reçoit Selibaby chaque année.
A ce sujet, le Maire souligne quelques problèmes "au Guidimakha, la chaine politique n'existe pas"; une manière de dire que nos politiciens (députés, maires ...) ne travaillent pas efficacement ensemble. Et il en donne la preuve "tout dernièrement, le financement d'un barrage sur le karakoro s'est retrouvé à AIoun".
Radio Diaguily et le public présent avaient à leur tour pris la parole pour poser des questions très variées, notamment celles relatives à la solution pour lever le blocus évoqué, la voirie, le montant du budget de la commune de Selibaby et l'ambition politique de Monsieur le Maire; des questions entamées respectivement par Monsieur WEDDAD.
IL répond avoir demandé aux conseillers ce qu'il faut faire pour finir avec le blocage du fonctionnement de la commune. Ces derniers ont rétorqué sans explications qu'ils veulent juste son départ "je ne l'accepte pas car j'ai été élu pas les citadins de Selibabi". Malgré cette conjoncture, le maire promet tout mettre en œuvre pour trouver rapidement une solution viable "je l'aurai cette solution".
Quant à la voirie, Monsieur le maire promet que les rues de l'ancienne ville seront élargies et qu'une ville nouvelle comportant même des places publiques est en train d'être mise en place.
Le maire a également expliqué que le budget de la commune de Selibaby a trois composantes: le FRD, une subvention de l'Etat d'un montant de 20 millions d'Ouguiyas, des taxes et impôts locaux estimés à 70 millions d'ouguiyas et le financement par des ONG des programmes de la commune, d'un montant très variable qui peut atteindre 100 millions d'ouguiyas.
A la fin, monsieur WEDDAD confie que le poste de maire n'est plus celui de poste politique mais celui d'un agent de développement local et qu'il a toutes les compétences pour occuper ce poste car diplômé de troisième cycle. Et d'ajouter "je veux participer à la construction de la Mauritanie, je veux servir mon pays, mon avenir politique dépendra donc de la volonté du peuple".
La rencontre du Maire Hadrami WEDDAD avec ses concitoyens en France a donc été longue et pleine de sens. Monsieur WEDDAD a éclairé son public sans tergiverser. Et ce public a conclut que Monsieur le Maire Hadrami WEDDAD est dans l'action malgré les nombreux problèmes de la Mairie de Selibaby.
ARSEF
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire