Le Directeur Régional de l’action sanitaire du Brakna, le Délégué Régional du Ministère de l’élevage et le Directeur du Centre hospitalier Régional d’Aleg ont
tenu dimanche, sur instruction du Wali, un point de presse conjoint sur
l’évolution des cas de fièvre de la vallée du Rift enregistrés depuis
un mois.
Ouvrant le ballet des interventions, le Directeur du Centre Hospitalier régional, le Dr Mohamed Lemine O/ Cheikh a d’abord remercié les représentants des différents organes de presse pour avoir répondu à leur invitation avant de rappeler le rôle éminemment important qu’ils peuvent jouer dans la sensibilisation des citoyens après avoir obtenu des informations fiables.
Il a expliqué que pour prévenir la Fièvre de la vallée du Rift, il suffit de prendre un certain de mesures dont, outre la sensibilisation, la cuisson des aliments, le chauffage du lait avant sa consommation.
Lui succédant le DRASS, le Dr Mohamed Saïd a d’abord indiqué que la FVR est une maladie virale qui apparait en période hivernale touchant principalement les animaux mais pouvant contaminer l’homme. Il a révélé que « le 1er cas enregistré qui remonte au 14 septembre 2014 nous provient de la Wilaya du Tagant ».
Poursuivant, le Directeur régional indique que « 11 cas suspects ont été signalés par la suite dont 3 se sont révélés positifs (2 venant de Maghta Lahjar et 1 du Tagant) ». Parmi ces 3 cas, 1 est guéri et 2 sont décédés, explique le Dr Saïd avant de préciser que « le dernier cas enregistré remonte au 14 octobre et que depuis cette date, la situation est stable ».
Avant de terminer son exposé, le DRASS a expliqué les différentes mesures prises par le département de la santé pour juguler cette maladie. Parmi celles-ci, l’isolement des malades, l’expédition des prises de sang sur les cas suspectés à Nouakchott et éventuellement à l’Institut Pasteur de Dakar, la mise en place d’une équipe de veille au niveau du Centre hospitalier et la mise sur pied d’un comité régional de suivi présidé par le Wali.
Quant au Délégué Régional du Ministère de l’élevage, le Dr Lehbib O/ Abdel Aziz, il a mis en exergue les différentes mesures prises par son département pour contenir cette maladie.
Parmi celles-ci, des prélèvements sanguins sur le cheptel, la mise en place d’une cellule de suivi doté d’un dispositif de prévention et de dépistage (Au niveau national, 65 véhicules fournis par le Centre national de lutte antiacridienne et 2 équipes vétérinaires opérant à Aleg et Maghta Lahjar), la visite des abattoirs.
Dans leurs exposés, les trois responsables régionaux ont tenu à rassurer les populations invitant la presse « à jouer le rôle qui lui sied dans pareille conjoncture c’est-à-dire s’abstenir de diffuser des rumeurs en fournissant des informations vérifiées ».
« Contrairement à la croyance populaire, cette maladie ne se transmet pas d’une personne à une autre !» assure le Directeur de l’Hôpital qui invite les populations « à se laver les mains avec le savon, à dormir sous une moustiquaire, à bien cuire les aliments et chauffer le lait avant de le consommer ».
Il a enfin révélé l’existence d’une banque de sang au niveau de sa structure sanitaire grâce à l’appui de la 7e Région militaire invitant les autres citoyens à faire don de leur sang. Ce qui ne manquera de donner un ouf de soulagement aux services de chirurgie, obstétricale notamment.
Avant de clore leur point de presse, les trois hommes ont répondu aux questions des journalistes qui ont porté notamment sur l’efficacité du dispositif mis en place, le black-out fait par les autorités autour de la maladie, les scandales liées aux mauvaises prestations sanitaires, le recrutement du personnel entre autres.
Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr
Ouvrant le ballet des interventions, le Directeur du Centre Hospitalier régional, le Dr Mohamed Lemine O/ Cheikh a d’abord remercié les représentants des différents organes de presse pour avoir répondu à leur invitation avant de rappeler le rôle éminemment important qu’ils peuvent jouer dans la sensibilisation des citoyens après avoir obtenu des informations fiables.
Il a expliqué que pour prévenir la Fièvre de la vallée du Rift, il suffit de prendre un certain de mesures dont, outre la sensibilisation, la cuisson des aliments, le chauffage du lait avant sa consommation.
Lui succédant le DRASS, le Dr Mohamed Saïd a d’abord indiqué que la FVR est une maladie virale qui apparait en période hivernale touchant principalement les animaux mais pouvant contaminer l’homme. Il a révélé que « le 1er cas enregistré qui remonte au 14 septembre 2014 nous provient de la Wilaya du Tagant ».
Poursuivant, le Directeur régional indique que « 11 cas suspects ont été signalés par la suite dont 3 se sont révélés positifs (2 venant de Maghta Lahjar et 1 du Tagant) ». Parmi ces 3 cas, 1 est guéri et 2 sont décédés, explique le Dr Saïd avant de préciser que « le dernier cas enregistré remonte au 14 octobre et que depuis cette date, la situation est stable ».
Avant de terminer son exposé, le DRASS a expliqué les différentes mesures prises par le département de la santé pour juguler cette maladie. Parmi celles-ci, l’isolement des malades, l’expédition des prises de sang sur les cas suspectés à Nouakchott et éventuellement à l’Institut Pasteur de Dakar, la mise en place d’une équipe de veille au niveau du Centre hospitalier et la mise sur pied d’un comité régional de suivi présidé par le Wali.
Quant au Délégué Régional du Ministère de l’élevage, le Dr Lehbib O/ Abdel Aziz, il a mis en exergue les différentes mesures prises par son département pour contenir cette maladie.
Parmi celles-ci, des prélèvements sanguins sur le cheptel, la mise en place d’une cellule de suivi doté d’un dispositif de prévention et de dépistage (Au niveau national, 65 véhicules fournis par le Centre national de lutte antiacridienne et 2 équipes vétérinaires opérant à Aleg et Maghta Lahjar), la visite des abattoirs.
Dans leurs exposés, les trois responsables régionaux ont tenu à rassurer les populations invitant la presse « à jouer le rôle qui lui sied dans pareille conjoncture c’est-à-dire s’abstenir de diffuser des rumeurs en fournissant des informations vérifiées ».
« Contrairement à la croyance populaire, cette maladie ne se transmet pas d’une personne à une autre !» assure le Directeur de l’Hôpital qui invite les populations « à se laver les mains avec le savon, à dormir sous une moustiquaire, à bien cuire les aliments et chauffer le lait avant de le consommer ».
Il a enfin révélé l’existence d’une banque de sang au niveau de sa structure sanitaire grâce à l’appui de la 7e Région militaire invitant les autres citoyens à faire don de leur sang. Ce qui ne manquera de donner un ouf de soulagement aux services de chirurgie, obstétricale notamment.
Avant de clore leur point de presse, les trois hommes ont répondu aux questions des journalistes qui ont porté notamment sur l’efficacité du dispositif mis en place, le black-out fait par les autorités autour de la maladie, les scandales liées aux mauvaises prestations sanitaires, le recrutement du personnel entre autres.
Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr
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