La ruée de certaines multinationales de l’agroalimentaire des pays arabes vers le sud de la Mauritanie, préoccupent les habitants sur place. On s’inquiète de la réduction ou pire encore de la disparition de certaines exploitations familiales.
Il (le président) trouvera sur place des gens outrés par cette manœuvre de dépossession abusive de de la « terre des ancêtres », qui a comme corolaire l’aggravation de la faim et l’accentuation des migrations vers les villes.
Peut-être que le premier des mauritaniens va proposer aux autochtones un moratoire dans cession de ces terres arables pour préserver l’avenir des campagnes et des villes. On n’a pas besoin d’être agronome pour savoir que l’avenir alimentaire de la Mauritanie, pays aride par excellence se trouve dans la vallée du fleuve.
Une vallée du fleuve où plane désormais la crainte de se voir déposséder de ses terres. Un exemple qui illustre à bien des égards, l’intérêt et la convoitise qu’elles attirent. Les trois communes de Darel Barka, Ould Birome et Dar El Avi, dans l’optique de sécuriser leur bien ne vont pas lui jeter des roses malgré l’optimisme affiché de ses sbires.
L’érection d’une localité en département ne pèse pas lourd devant le souci des locaux qui sont plutôt soucieux de préserver les exploitations agricoles familiales contre cette arrivée massive de l’AAAID. « Ce serait faire fausse route que de croire que ces paysans qui se sont déjà manifestés devant la présidence seront vulnérables, taillables et corvéables à merci » souligne cet habitant de Darel Barka.
Le « blackout des cadres » souligné sur la toile d’El Foutiyou, sera selon nos sources le port de brassards rouges.
ADN
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