Les populations de la rive droite du fleuve Sénégal commencent
à subir déjà les contrecoups de la mauvaise saison des pluies 2014.
Face à un manque de pâturages et une longue période de soudure, les
paysans ont commencé à liquider une partie de leur bétail.
On se rappelle que dans une grande partie du territoire national, nombre de régions ont enregistré un fort déficit pluviométrique, avec pour conséquence, l’absence de cultures sous pluie, de décrue, et de pâturages. Et comme le mal est presque général, les éleveurs se sont résignés à rester chez eux et donc à se séparer d’une partie de leurs bétails. « Il faut vendre une partie pour sauver le reste », se justifie un retraité reconverti dans l’élevage.
Face à cette situation, le prix du bétail a commencé à dégringoler. Les prix des bœufs et les moutons qui avaient atteint des sommets dévissent fortement depuis quelques temps, raconte un courtier du village de M’Botto, dans le département de M’Bagne.
L’autre conséquence de la sécheresse, c’est donc le risque de famine qui menace les populations qui devront passer une dure période de soudure jamais connue depuis les années 72 -73.
Les greniers ou magasins familiaux sont vides à cause de l’absence de culture sous pluies et de décrues. Seuls quelques rares villages disposant de périmètres maraîchers pourraient tirer leur épingle du jeu, en pratiquant des campagnes de saisons et de contre saisons.
Dans certains villages de la vallée, les populations s’interrogent sur l’apport qu’on leur a vanté sur la mise en valeur du fleuve Sénégal. Les barrages construits en amont et aval censés leur permettre de réguler le niveau des eaux du fleuve et par ricochet d’inonder les plaines du Walo n’ont été d’aucun secours cette année ; les eaux ne sont pas sorties du fleuve et les affluents, comme Lougué dans le département de M’Bagne qui inondait les plaines de plusieurs villages sont restés à sec.
La vente d’une partie du bétail qui devrait permettre aux populations, en pareille circonstance de s’approvisionner en produits vitaux risque de n’être que d’un faible apport.
Le Calame
On se rappelle que dans une grande partie du territoire national, nombre de régions ont enregistré un fort déficit pluviométrique, avec pour conséquence, l’absence de cultures sous pluie, de décrue, et de pâturages. Et comme le mal est presque général, les éleveurs se sont résignés à rester chez eux et donc à se séparer d’une partie de leurs bétails. « Il faut vendre une partie pour sauver le reste », se justifie un retraité reconverti dans l’élevage.
Face à cette situation, le prix du bétail a commencé à dégringoler. Les prix des bœufs et les moutons qui avaient atteint des sommets dévissent fortement depuis quelques temps, raconte un courtier du village de M’Botto, dans le département de M’Bagne.
L’autre conséquence de la sécheresse, c’est donc le risque de famine qui menace les populations qui devront passer une dure période de soudure jamais connue depuis les années 72 -73.
Les greniers ou magasins familiaux sont vides à cause de l’absence de culture sous pluies et de décrues. Seuls quelques rares villages disposant de périmètres maraîchers pourraient tirer leur épingle du jeu, en pratiquant des campagnes de saisons et de contre saisons.
Dans certains villages de la vallée, les populations s’interrogent sur l’apport qu’on leur a vanté sur la mise en valeur du fleuve Sénégal. Les barrages construits en amont et aval censés leur permettre de réguler le niveau des eaux du fleuve et par ricochet d’inonder les plaines du Walo n’ont été d’aucun secours cette année ; les eaux ne sont pas sorties du fleuve et les affluents, comme Lougué dans le département de M’Bagne qui inondait les plaines de plusieurs villages sont restés à sec.
La vente d’une partie du bétail qui devrait permettre aux populations, en pareille circonstance de s’approvisionner en produits vitaux risque de n’être que d’un faible apport.
Le Calame
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