Suite à une lettre adressée au wali du Hodh Charghi en date du 23 Juillet 2014 par l’ancien député et ancien ministre des finances : monsieur Moulaye M’hamed ould Moulaye D’khil dans laquelle il évoque l’histoire d’un tam-tam Haratine « Degdague » dont les Shorfas veulent s’accaparer l’appartenance.
Etant Haratine sans complexe et membre de l’une des grandes familles fondatrices de la ville de Néma (Ehil Meissé) et de la famille détentrice de ce fameux et glorieux tam-tam depuis des millénaires. Ce tambour du désert dont l’auteur de la lettre n’a pas voulu ou peut être par oubli de mentionner la famille Haratine détentrice qui s’est faite un nom respectable et respecté dans le Hodh Charghi.
Eh bien ! Cet article a été fait dans le but de mentionner ce qu’a été oublié et non pas de rentrer dans une polémique d’historiens avides d’histoire. Pour mieux se requinquer de cet article, il s’avère important de lire la lettre que vous aurez dans toute son intégralité à la fin de l’article.
Cependant « Degdague » est un mot complexe et difficile à définir. Venu des contrées lointaines, cet instrument musical tant convoité a certainement une histoire mystérieuse et confuse. Peut être qu’il a changé maintes fois de nom à travers les diverses sociétés qui l’ont adopté. Arrivé chez les maures, ce tambour au rythme fort et cadencé était l’apanage de la classe aristocratique et féodale avant d’être permis aux autres de passer le « Tango ».
Comme l’avait souligné l’auteur de la lettre : « Degdague » (fut utilisé en l’honneur du roi à l’occasion de cérémonies royales et de l’annonce de ses discours). Pour rafraîchir la mémoire aux amateurs de « Degdague » en hassanya « casser », casser le rythme des petits tambours qui l’accompagnent ou bien « casser le cœur » dans le sens de sentiments.
Eh bien ! En considérant la grande famille Ehil Moissé détentrice de ce tam-tam unique en son genre, leur ancêtre Moissé le grand batteur de ce tam-tam avait fait la transition à ses fils et « Degdague » est devenu l’héréditaire de père à fils. Aujourd’hui c’est Mohamed Touré dit Boudahya qui perpétue cette tradition socio- culturelle à Néma durant les grandes manifestations (élections, arrivées du chef de l’Etat et autres).
A cet effet, il importe d’évoquer le prestige de « Degdague » à travers les événements qu’il a marqués par son rôle grandiose.
Véritable phénomène de société, « Degdague » impressionne, captive, émerveille et stupéfait par son rythme endiablé. Les Shorfas, Ehel Moulaye Ismaïl ne peuvent s’en passer. Au moindre événement, ils font appel à « Degdague ». Attention ! Ce tambour est différent du « tambour de la mort » Article de Nouakchott Info N° 2466 /30/04/12 dans lequel est évoqué le rôle prépondérant du tam-tam de cette société Némaenne . Instructive et porteuse de bonnes nouvelles, cette lettre apportera de l’eau au moulin des traditions porteuses du fardeau des anciens et laissons libre cours à chacun de commenter à sa propre manière.
Wait and see
Ba Touré
Inspecteur principal de l’Education Nationale
Hodh Charghi-Néma
Etant Haratine sans complexe et membre de l’une des grandes familles fondatrices de la ville de Néma (Ehil Meissé) et de la famille détentrice de ce fameux et glorieux tam-tam depuis des millénaires. Ce tambour du désert dont l’auteur de la lettre n’a pas voulu ou peut être par oubli de mentionner la famille Haratine détentrice qui s’est faite un nom respectable et respecté dans le Hodh Charghi.
Eh bien ! Cet article a été fait dans le but de mentionner ce qu’a été oublié et non pas de rentrer dans une polémique d’historiens avides d’histoire. Pour mieux se requinquer de cet article, il s’avère important de lire la lettre que vous aurez dans toute son intégralité à la fin de l’article.
Cependant « Degdague » est un mot complexe et difficile à définir. Venu des contrées lointaines, cet instrument musical tant convoité a certainement une histoire mystérieuse et confuse. Peut être qu’il a changé maintes fois de nom à travers les diverses sociétés qui l’ont adopté. Arrivé chez les maures, ce tambour au rythme fort et cadencé était l’apanage de la classe aristocratique et féodale avant d’être permis aux autres de passer le « Tango ».
Comme l’avait souligné l’auteur de la lettre : « Degdague » (fut utilisé en l’honneur du roi à l’occasion de cérémonies royales et de l’annonce de ses discours). Pour rafraîchir la mémoire aux amateurs de « Degdague » en hassanya « casser », casser le rythme des petits tambours qui l’accompagnent ou bien « casser le cœur » dans le sens de sentiments.
Eh bien ! En considérant la grande famille Ehil Moissé détentrice de ce tam-tam unique en son genre, leur ancêtre Moissé le grand batteur de ce tam-tam avait fait la transition à ses fils et « Degdague » est devenu l’héréditaire de père à fils. Aujourd’hui c’est Mohamed Touré dit Boudahya qui perpétue cette tradition socio- culturelle à Néma durant les grandes manifestations (élections, arrivées du chef de l’Etat et autres).
A cet effet, il importe d’évoquer le prestige de « Degdague » à travers les événements qu’il a marqués par son rôle grandiose.
Véritable phénomène de société, « Degdague » impressionne, captive, émerveille et stupéfait par son rythme endiablé. Les Shorfas, Ehel Moulaye Ismaïl ne peuvent s’en passer. Au moindre événement, ils font appel à « Degdague ». Attention ! Ce tambour est différent du « tambour de la mort » Article de Nouakchott Info N° 2466 /30/04/12 dans lequel est évoqué le rôle prépondérant du tam-tam de cette société Némaenne . Instructive et porteuse de bonnes nouvelles, cette lettre apportera de l’eau au moulin des traditions porteuses du fardeau des anciens et laissons libre cours à chacun de commenter à sa propre manière.
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Ba Touré
Inspecteur principal de l’Education Nationale
Hodh Charghi-Néma
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