Deux semaines après sa condamnation à 10 ans de réclusion par la Cour criminelle, Ahmed Lam, considéré comme l’auteur principal de l’attaque supposée contre le Sénateur de R’Kiz, donne sa version des faits.
Selon lui, ses deux amis, Mohamed Lamine Dicko et Ahmed N’gaïdé et lui ont été injustement condamnés car le Sénateur de R’Kiz lui-même l’avait attesté avant son évacuation médicale en Europe. Ahmed Lam affirme être l’unique garçon d’une famille qui compte quatre filles. Parmi ses amis, figure un certain Mourabi avec qui il a reconnaît avoir eu des démêlées à cause d’une photo qu’il avait publiée sur Facebook.
Mais l’incident fut vite considéré comme banal par les deux amis. Grâce à l’argent que lui avait laissé son père, Ahmed Lam avait acheté une voiture mais c’est Mohamed Dicko qui la conduisait quand il avait des courses à faire, car il n’avait pas de permis de conduire.
Un jour, dit-il, il était avec Dicko et N’gaïdé. Ils avaient joué au Playstation puis se sont payés des sandwichs avant de se séparer. Arrivé à la maison, Ahmed Lam déclare s’être heurté à sa maman qui lui fit savoir que Mourabi était venu le chercher, accompagné d’une meute de garçons.
Leur air l’avait fait peur car, selon elle, ils tenaient absolument à le voir et elle veut savoir pourquoi. Ahmed lui dit qu’il ne se souvient que d’une banale histoire de photo sur Facebook. Néanmoins, il déclare avoir porté l’affaire au Commissariat de Tevragh-Zeine 1 et fut orienté vers le CSPJ.
Là, Ahmed Lam déclare avoir expliqué à Didi l’agression dont fut victime sa famille, de la part de Mourabi et d’un groupe de délinquants qui auraient envahi son domicile à une heure tardive de la nuit pour le chercher. Didi lui aurait demandé de partir chez lui et si Mourabi se présente de nouveau, de lui téléphoner. Il lui donna ses contacts.
Mais Ahmed Lam souligna avoir déjà été assez effrayé par l’incident. C’est alors qu’il dit s’être rendu au marché et il s’acheta trois gourdins en bois jaune tout neufs, plus une machette. Avec son nouvel arsenal, il se disait assez armé pour se défendre et défendre ses sœurs et sa mère en cas d’attaque de la part de Mourabi et de son groupe.
Mais la curiosité fut plus forte. Il téléphona à Mourabi pour lui demander pourquoi est-il venu à une heure très tardive accompagné d’un groupe de jeunes pour le voir ? Mourabi lui aurait répondu que s’il veut avoir une réponse, il n’a qu’à venir le voir chez lui. Ahmed Lam affirma alors s’être fait conduire chez Mourabi par Dicko. Ce dernier serait resté au volant pendant qu’il est entré seul chez Mourabi. Là, ils se seraient chamaillés avant d’en venir aux mains. Ce sont les parents de Mourabi qui les avaient séparés, dira-t-il en substance.
Après la bagarre, il se rendit chez lui. Quelques heures après, quelqu’un tambourinait à la porte. Ahmed Lam déclare avoir cru que c’est Mourabi qui s’amenait encore avec sa bande. Il prit l’un des bâtons, le cacha derrière son dos et ouvrit la porte d’entrée. C’était Mourabi accompagné par des policiers. Ces derniers lui firent alors comprendre que Mourabi a porté plainte contre lui pour agression chez lui.
A son tour, Ahmed Lam leur dit qu’il avait lui aussi porté plainte contre Mourabi au CSPJ pour agression. Ahmed Lam de souligner que lorsque les policiers du Commissariat de Tevragh-Zeine 2 l’ont amené, le Commissaire l’avait regardé d’un air courroucé et demanda immédiatement sa mise en garde-à-vue. Lorsque Mohamed Lamine Dicko et Mohamed N’gaïdé vinrent lui rendre visite au Commissariat lorsqu’ils apprirent qu’il venait d’être arrêté, Mourabi aurait dit aux policiers «Ces deux-là font également partie de ceux qui m’ont agressé ».
Dicko et N’gaïdé furent aussitôt arrêté et mis en garde-à-vue avec Lam, bien que Mourabi savait que son accusation était fausse. Pris de remords, Mourabi serait d’ailleurs venu le lendemain pour retirer sa plainte, mais le Commissaire et son inspecteur s’y seraient opposé, selon Lam.
Ce que les trois jeunes ont trouvé de bizarre. Entre temps, les policiers avaient fouillé chez Lam. Ils amenèrent deux gourdins neufs plus la machette. Ils accusèrent Lam de les avoir volés pour commettre ses crimes. Ce que ce dernier réfuta, soulignant les avoir achetés pour protéger sa famille après la visite nocturne de Mourabi et de sa bande. Mais pour Ahmed Lam, ce qui est encore plus choquant, c’est la décision qu’a prise le Commissaire de garder-à-vue sa sœur pendant 48 heures uniquement parce qu’elle était venue lui rendre visite.
«Pour moi, il s’agit d’un abus de pouvoir et une volonté manifeste de m’humilier davantage et d’humilier ma famille » constatera-t-il. Le plus rocambolesque selon Ahmed Lam, Mohamed Dicko et Mohamed N’gaïdé, c’est la manière avec laquelle la police est partie d’une simple bagarre entre amis vers une accusation plus grave de tentative d’homicide contre le Sénateur de R’Kiz. Pour la police, ce sont eux les agresseurs du Sénateur, et les preuves, ce sont les bâtons et la machette trouvés chez Lam.
Le Commissaire voulait savoir où se trouvait le troisième bâton qu’Ahmed Lam affirma avoir acheté. Ce dernier lui fit savoir qu’il l’avait en main lorsqu’on frappa à la porte car il pensait que c’était Mourabi et sa bande. Mais quand il vit les policiers, il l’avait légèrement camouflé près de la porte et que s’il le fait accompagner par des policiers, il va le lui ramener. Mais apparemment, selon lui, le Commissaire n’y attachait aucune importance.
Il aurait alors exhibé un gros bâton noir, surmonté d’une cordelette. Pour le Commissaire, dit Lam, c’est là le troisième bâton, celui que la police a retrouvé sur le lieu de l’agression contre le Sénateur. Pour Lam, ce bâton ne lui appartient pas car le sien est neuf et jaune et celui-là est vieux et noir. Le fait fatidique fut la confrontation entre le Sénateur et ses supposés agresseurs.
Ce jour-là, le Commissaire aurait aligné huit suspects, parmi eux, Ahmed Lam, Dicko et N’gaïdé, ceux qu’il considérait déjà comme les agresseurs. Selon Lam, le Sénateur de R’Kiz était accompagné de son épouse et de son fils. Il passa lentement devant les suspects puis déclara que ses agresseurs ne faisaient pas partie du lot. Ahmed Lam déclare avoir vu le visage désappointé du Commissaire qui ne parvenait pas à cacher sa déception.
Il aurait, selon Lam, «voulu que le Sénateur pointe du doigt sur nous mais le Sénateur ne le fit pas », dit-il. Le Sénateur, selon le trio, fut invité une deuxième fois, puis une troisième fois à bien regarder les huit suspects pour dire si oui ou non, ses agresseurs faisaient partie du lot. Excédé, le Sénateur, selon les trois jeunes, fit comprendre au Commissaire que ses agresseurs ne faisaient pas partie des suspects alignés-là !
Pour Ahmed Lam et ses amis, l’accusation pour agression contre le Sénateur ne pouvait plus leur être collée. Aussi furent-ils étonnés de voir l’interrogatoire des Magistrats du Palais de Justice tourner autour de cette question plutôt qu’à la seule affaire, objet de leur présence au Commissariat, à savoir la bagarre entre Lam et Mourabi. D’ailleurs, ce dernier avait retiré sa plainte une fois de plus. La présence des bâtons et de la machette que le Commissariat de police avait présentée comme les armes du crime contre le Sénateur aurait empêché le Procureur de la République de les libérer, selon Ahmed Lam.
Néanmoins, Lam, Dicko et N’gaïdé seront libérés provisoirement après plus d’un mois de préventive à la prison de Dar Naïm. Dicko se rendit aussitôt à Rosso visiter des proches. Ahmed déclare qu’il était en train de préparer du thé chez lui lorsque des policiers, trois jours après leur libération provisoirement de la prison, se présentèrent chez lui.
C’était un Vendredi, jour férié. De nouveau le trio fut incarcéré en garde-à-vue, selon eux, subissant les mêmes humiliations et les mêmes tortures, enfermés dans une exigüe cellule de Commissariat. En l’absence du Sénateur, qui selon eux, était le seul à attester de leur innocence, Ahmed Lam, Mohamed Lamine Dicko et Mohamed N’gaïdé furent condamnés à 10 ans de prison, ce qu’ils considèrent arbitraire.
D’abord, ils considèrent que la version de la police est « inconsistante, parfois elle dit que le Sénateur a été agressé dans sa chambre à coucher, parfois qu’il a été agressé dans la rue alors qu’il revenait de prière d’El Vejr », disent-ils. Ensuite, lors de reconstruction des faits, selon eux, lorsque la police leur a bandé les yeux puis conduit au domicile du Sénateur, ils n’ont pas été reconnus par le gardien.
D’ailleurs, ce dernier aurait brusquement disparu et n’a pas été en tout cas cité pendant le procès, affirment-ils. Selon les parents et proches des trois jeunes un procès pour tentative d’homicide, « Sans aucune preuve matérielle de culpabilité, sans mobile, sans témoignage », disent-ils. Ils disent encore qu’ils croient fortement que la police a voulu présenter des coupables coûte que coûte pour satisfaire les désirs de l’Autorité.
En plus, Mohamed Lamine Dicko dit que les policiers auraient pris dans sa poche, le jour de son arrestation, la somme de 90.000 UM qui appartiendrait à une association de femmes dont sa sœur est membre.
Abou Cissé
Selon lui, ses deux amis, Mohamed Lamine Dicko et Ahmed N’gaïdé et lui ont été injustement condamnés car le Sénateur de R’Kiz lui-même l’avait attesté avant son évacuation médicale en Europe. Ahmed Lam affirme être l’unique garçon d’une famille qui compte quatre filles. Parmi ses amis, figure un certain Mourabi avec qui il a reconnaît avoir eu des démêlées à cause d’une photo qu’il avait publiée sur Facebook.
Mais l’incident fut vite considéré comme banal par les deux amis. Grâce à l’argent que lui avait laissé son père, Ahmed Lam avait acheté une voiture mais c’est Mohamed Dicko qui la conduisait quand il avait des courses à faire, car il n’avait pas de permis de conduire.
Un jour, dit-il, il était avec Dicko et N’gaïdé. Ils avaient joué au Playstation puis se sont payés des sandwichs avant de se séparer. Arrivé à la maison, Ahmed Lam déclare s’être heurté à sa maman qui lui fit savoir que Mourabi était venu le chercher, accompagné d’une meute de garçons.
Leur air l’avait fait peur car, selon elle, ils tenaient absolument à le voir et elle veut savoir pourquoi. Ahmed lui dit qu’il ne se souvient que d’une banale histoire de photo sur Facebook. Néanmoins, il déclare avoir porté l’affaire au Commissariat de Tevragh-Zeine 1 et fut orienté vers le CSPJ.
Là, Ahmed Lam déclare avoir expliqué à Didi l’agression dont fut victime sa famille, de la part de Mourabi et d’un groupe de délinquants qui auraient envahi son domicile à une heure tardive de la nuit pour le chercher. Didi lui aurait demandé de partir chez lui et si Mourabi se présente de nouveau, de lui téléphoner. Il lui donna ses contacts.
Mais Ahmed Lam souligna avoir déjà été assez effrayé par l’incident. C’est alors qu’il dit s’être rendu au marché et il s’acheta trois gourdins en bois jaune tout neufs, plus une machette. Avec son nouvel arsenal, il se disait assez armé pour se défendre et défendre ses sœurs et sa mère en cas d’attaque de la part de Mourabi et de son groupe.
Mais la curiosité fut plus forte. Il téléphona à Mourabi pour lui demander pourquoi est-il venu à une heure très tardive accompagné d’un groupe de jeunes pour le voir ? Mourabi lui aurait répondu que s’il veut avoir une réponse, il n’a qu’à venir le voir chez lui. Ahmed Lam affirma alors s’être fait conduire chez Mourabi par Dicko. Ce dernier serait resté au volant pendant qu’il est entré seul chez Mourabi. Là, ils se seraient chamaillés avant d’en venir aux mains. Ce sont les parents de Mourabi qui les avaient séparés, dira-t-il en substance.
Après la bagarre, il se rendit chez lui. Quelques heures après, quelqu’un tambourinait à la porte. Ahmed Lam déclare avoir cru que c’est Mourabi qui s’amenait encore avec sa bande. Il prit l’un des bâtons, le cacha derrière son dos et ouvrit la porte d’entrée. C’était Mourabi accompagné par des policiers. Ces derniers lui firent alors comprendre que Mourabi a porté plainte contre lui pour agression chez lui.
A son tour, Ahmed Lam leur dit qu’il avait lui aussi porté plainte contre Mourabi au CSPJ pour agression. Ahmed Lam de souligner que lorsque les policiers du Commissariat de Tevragh-Zeine 2 l’ont amené, le Commissaire l’avait regardé d’un air courroucé et demanda immédiatement sa mise en garde-à-vue. Lorsque Mohamed Lamine Dicko et Mohamed N’gaïdé vinrent lui rendre visite au Commissariat lorsqu’ils apprirent qu’il venait d’être arrêté, Mourabi aurait dit aux policiers «Ces deux-là font également partie de ceux qui m’ont agressé ».
Dicko et N’gaïdé furent aussitôt arrêté et mis en garde-à-vue avec Lam, bien que Mourabi savait que son accusation était fausse. Pris de remords, Mourabi serait d’ailleurs venu le lendemain pour retirer sa plainte, mais le Commissaire et son inspecteur s’y seraient opposé, selon Lam.
Ce que les trois jeunes ont trouvé de bizarre. Entre temps, les policiers avaient fouillé chez Lam. Ils amenèrent deux gourdins neufs plus la machette. Ils accusèrent Lam de les avoir volés pour commettre ses crimes. Ce que ce dernier réfuta, soulignant les avoir achetés pour protéger sa famille après la visite nocturne de Mourabi et de sa bande. Mais pour Ahmed Lam, ce qui est encore plus choquant, c’est la décision qu’a prise le Commissaire de garder-à-vue sa sœur pendant 48 heures uniquement parce qu’elle était venue lui rendre visite.
«Pour moi, il s’agit d’un abus de pouvoir et une volonté manifeste de m’humilier davantage et d’humilier ma famille » constatera-t-il. Le plus rocambolesque selon Ahmed Lam, Mohamed Dicko et Mohamed N’gaïdé, c’est la manière avec laquelle la police est partie d’une simple bagarre entre amis vers une accusation plus grave de tentative d’homicide contre le Sénateur de R’Kiz. Pour la police, ce sont eux les agresseurs du Sénateur, et les preuves, ce sont les bâtons et la machette trouvés chez Lam.
Le Commissaire voulait savoir où se trouvait le troisième bâton qu’Ahmed Lam affirma avoir acheté. Ce dernier lui fit savoir qu’il l’avait en main lorsqu’on frappa à la porte car il pensait que c’était Mourabi et sa bande. Mais quand il vit les policiers, il l’avait légèrement camouflé près de la porte et que s’il le fait accompagner par des policiers, il va le lui ramener. Mais apparemment, selon lui, le Commissaire n’y attachait aucune importance.
Il aurait alors exhibé un gros bâton noir, surmonté d’une cordelette. Pour le Commissaire, dit Lam, c’est là le troisième bâton, celui que la police a retrouvé sur le lieu de l’agression contre le Sénateur. Pour Lam, ce bâton ne lui appartient pas car le sien est neuf et jaune et celui-là est vieux et noir. Le fait fatidique fut la confrontation entre le Sénateur et ses supposés agresseurs.
Ce jour-là, le Commissaire aurait aligné huit suspects, parmi eux, Ahmed Lam, Dicko et N’gaïdé, ceux qu’il considérait déjà comme les agresseurs. Selon Lam, le Sénateur de R’Kiz était accompagné de son épouse et de son fils. Il passa lentement devant les suspects puis déclara que ses agresseurs ne faisaient pas partie du lot. Ahmed Lam déclare avoir vu le visage désappointé du Commissaire qui ne parvenait pas à cacher sa déception.
Il aurait, selon Lam, «voulu que le Sénateur pointe du doigt sur nous mais le Sénateur ne le fit pas », dit-il. Le Sénateur, selon le trio, fut invité une deuxième fois, puis une troisième fois à bien regarder les huit suspects pour dire si oui ou non, ses agresseurs faisaient partie du lot. Excédé, le Sénateur, selon les trois jeunes, fit comprendre au Commissaire que ses agresseurs ne faisaient pas partie des suspects alignés-là !
Pour Ahmed Lam et ses amis, l’accusation pour agression contre le Sénateur ne pouvait plus leur être collée. Aussi furent-ils étonnés de voir l’interrogatoire des Magistrats du Palais de Justice tourner autour de cette question plutôt qu’à la seule affaire, objet de leur présence au Commissariat, à savoir la bagarre entre Lam et Mourabi. D’ailleurs, ce dernier avait retiré sa plainte une fois de plus. La présence des bâtons et de la machette que le Commissariat de police avait présentée comme les armes du crime contre le Sénateur aurait empêché le Procureur de la République de les libérer, selon Ahmed Lam.
Néanmoins, Lam, Dicko et N’gaïdé seront libérés provisoirement après plus d’un mois de préventive à la prison de Dar Naïm. Dicko se rendit aussitôt à Rosso visiter des proches. Ahmed déclare qu’il était en train de préparer du thé chez lui lorsque des policiers, trois jours après leur libération provisoirement de la prison, se présentèrent chez lui.
C’était un Vendredi, jour férié. De nouveau le trio fut incarcéré en garde-à-vue, selon eux, subissant les mêmes humiliations et les mêmes tortures, enfermés dans une exigüe cellule de Commissariat. En l’absence du Sénateur, qui selon eux, était le seul à attester de leur innocence, Ahmed Lam, Mohamed Lamine Dicko et Mohamed N’gaïdé furent condamnés à 10 ans de prison, ce qu’ils considèrent arbitraire.
D’abord, ils considèrent que la version de la police est « inconsistante, parfois elle dit que le Sénateur a été agressé dans sa chambre à coucher, parfois qu’il a été agressé dans la rue alors qu’il revenait de prière d’El Vejr », disent-ils. Ensuite, lors de reconstruction des faits, selon eux, lorsque la police leur a bandé les yeux puis conduit au domicile du Sénateur, ils n’ont pas été reconnus par le gardien.
D’ailleurs, ce dernier aurait brusquement disparu et n’a pas été en tout cas cité pendant le procès, affirment-ils. Selon les parents et proches des trois jeunes un procès pour tentative d’homicide, « Sans aucune preuve matérielle de culpabilité, sans mobile, sans témoignage », disent-ils. Ils disent encore qu’ils croient fortement que la police a voulu présenter des coupables coûte que coûte pour satisfaire les désirs de l’Autorité.
En plus, Mohamed Lamine Dicko dit que les policiers auraient pris dans sa poche, le jour de son arrestation, la somme de 90.000 UM qui appartiendrait à une association de femmes dont sa sœur est membre.
Abou Cissé
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