La Cour Criminelle du Tribunal de Nouakchott a condamnée le 24 Novembre dernier, Mohamed N’gaïdé, Ahmed Lam et Mohamed Dicko à
10 ans de prison fermes et 500.000 UM de frais de justice chacun. Un
verdict bien accueilli par les proches et amis du Sénateur de R’Kiz
y compris quelques observateurs, mais condamné par les parents et amis
des jeunes condamnés qui y ont perçu un procès politique monté de toutes
pièces.
La mère de Dicko y croit fermement, elle qui déclare que l’accusation est une mise en scène orchestrée pour punir son fils et que tout était organisée au départ. Elle affirme avoir été surprise lorsque l’avocat qu’elle avait engagé pour défendre son fils lui ramena l’avance sur frais d’émolument qu’elle lui avait versé.
Il lui aurait avoué qu’aucun avocat ne pourra défendre son fils, car un ordre serait venu «d’en haut» pour le condamner lui et ses amis, selon elle. Néanmoins la famille avait engagé Me Moussa Diagana qui avait défendu Dicko.
Lundi 1er décembre dernier, la dame en question, qui déclare être une parente du Président du Sénat, s’était rendue au Palais de Justice de accompagnée par quelques proches. Selon elle, les relations ne sont pas au beau fixe entre le Président du Sénat et le Sénateur de R’Kiz, Ahmed Ould Salem.
Elle trouve ainsi que l’implication de son fils dans l’affaire de son agression ne serait qu’une sorte de vengeance politique parce que le jeune est le neveu du Président du Sénat. Il faut dire que le jugement de l’affaire du Sénateur de R’Kiz faisait partie des plus importants dossiers que la Cour Criminelle avait examiné le 24 Novembre, 2014. Une difficile et longue journée de procès qui s’est achevé tard dans la nuit. C’est en effet aux environs de 21 heures que les verdicts ont commencé à tomber.
Malgré la faim et la fatigue, le public qui avait rempli jusqu’au ras la salle des audiences, n’avait pas voulu quitter la salle. Et c’est au milieu d’un impressionnant silence doublé d’un renforcement des forces de sécurité que les condamnations ont commencé à tomber. Le Sénateur de R’Kiz, était défendu par Me Cheikh Ould Hindy, Bâtonnier de l’Ordre national des avocats. Ce dernier était revenu sur les péripéties de l’agression dont son client avait subi.
Son client, dit-il, revenait de prière de l’aube lorsqu’il fut agressé près de son domicile à Tevragh-Zeine à Nouakchott par trois jeunes à coups d’armes blanches. Il a dû être évacué à l’hôpital national et puis en Tunisie et en France plus tard. Ahmed Lam, selon la thèse de l’accusation, serait l’auteur principal de l’agression tandis que Mohamed Dicko et Mohamed N’gaïdé surveillaient les environs. Ils rejettent l’allégation dont ils qualifient de "fiction inventée".
Les trois jeunes seront d’abord embarqués au Commissariat de Tevragh-Zeine 2 pour bagarre avant d’être relâchés. Quelques jours plus tard, Mohamed Dicko fut invité à signer une déposition au Commissariat. Sa mère l’avait accompagné. Mais une fois au Commissariat, il fut déferré en compagnie de ses deux camarades au Parquet, puis jetés en prison. Ils étaient inculpés de l’agression contre le Sénateur de R’Kiz.
Après neuf mois de préventive, leur sort vient d’être scellé. Mais déjà leurs parents et proches ont entamés des démarches pour faire appel contre le jugement de la Cour Criminelle. Le Président par intérim, Ahmed Vall Ould Lezgham selon beaucoup de personnes, avait bien géré le dossier dans la transparence et l’impartialité mais pour d’autres personnes, y compris les parents et proches des jeunes, le dossier était mal géré. Selon la mère de Dicko « les coupables sont en liberté et les innocents ont été condamnés.
Nous ne sommes pas satisfaits et nous ne serons jamais satisfaits de ce verdict à moins que la vérité soit exposée au public. Mon fils et ses amis sont innocents », dit-elle. Le Substitut du Procureur était content du verdict.
Abou Cissé
La mère de Dicko y croit fermement, elle qui déclare que l’accusation est une mise en scène orchestrée pour punir son fils et que tout était organisée au départ. Elle affirme avoir été surprise lorsque l’avocat qu’elle avait engagé pour défendre son fils lui ramena l’avance sur frais d’émolument qu’elle lui avait versé.
Il lui aurait avoué qu’aucun avocat ne pourra défendre son fils, car un ordre serait venu «d’en haut» pour le condamner lui et ses amis, selon elle. Néanmoins la famille avait engagé Me Moussa Diagana qui avait défendu Dicko.
Lundi 1er décembre dernier, la dame en question, qui déclare être une parente du Président du Sénat, s’était rendue au Palais de Justice de accompagnée par quelques proches. Selon elle, les relations ne sont pas au beau fixe entre le Président du Sénat et le Sénateur de R’Kiz, Ahmed Ould Salem.
Elle trouve ainsi que l’implication de son fils dans l’affaire de son agression ne serait qu’une sorte de vengeance politique parce que le jeune est le neveu du Président du Sénat. Il faut dire que le jugement de l’affaire du Sénateur de R’Kiz faisait partie des plus importants dossiers que la Cour Criminelle avait examiné le 24 Novembre, 2014. Une difficile et longue journée de procès qui s’est achevé tard dans la nuit. C’est en effet aux environs de 21 heures que les verdicts ont commencé à tomber.
Malgré la faim et la fatigue, le public qui avait rempli jusqu’au ras la salle des audiences, n’avait pas voulu quitter la salle. Et c’est au milieu d’un impressionnant silence doublé d’un renforcement des forces de sécurité que les condamnations ont commencé à tomber. Le Sénateur de R’Kiz, était défendu par Me Cheikh Ould Hindy, Bâtonnier de l’Ordre national des avocats. Ce dernier était revenu sur les péripéties de l’agression dont son client avait subi.
Son client, dit-il, revenait de prière de l’aube lorsqu’il fut agressé près de son domicile à Tevragh-Zeine à Nouakchott par trois jeunes à coups d’armes blanches. Il a dû être évacué à l’hôpital national et puis en Tunisie et en France plus tard. Ahmed Lam, selon la thèse de l’accusation, serait l’auteur principal de l’agression tandis que Mohamed Dicko et Mohamed N’gaïdé surveillaient les environs. Ils rejettent l’allégation dont ils qualifient de "fiction inventée".
Les trois jeunes seront d’abord embarqués au Commissariat de Tevragh-Zeine 2 pour bagarre avant d’être relâchés. Quelques jours plus tard, Mohamed Dicko fut invité à signer une déposition au Commissariat. Sa mère l’avait accompagné. Mais une fois au Commissariat, il fut déferré en compagnie de ses deux camarades au Parquet, puis jetés en prison. Ils étaient inculpés de l’agression contre le Sénateur de R’Kiz.
Après neuf mois de préventive, leur sort vient d’être scellé. Mais déjà leurs parents et proches ont entamés des démarches pour faire appel contre le jugement de la Cour Criminelle. Le Président par intérim, Ahmed Vall Ould Lezgham selon beaucoup de personnes, avait bien géré le dossier dans la transparence et l’impartialité mais pour d’autres personnes, y compris les parents et proches des jeunes, le dossier était mal géré. Selon la mère de Dicko « les coupables sont en liberté et les innocents ont été condamnés.
Nous ne sommes pas satisfaits et nous ne serons jamais satisfaits de ce verdict à moins que la vérité soit exposée au public. Mon fils et ses amis sont innocents », dit-elle. Le Substitut du Procureur était content du verdict.
Abou Cissé
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