Les commandes de la municipalité de Selibaby sont revenues à l’Union pour la République (UPR) formation au pouvoir qui a promis monts et merveilles aux populations de la capitale du Guidimakha à l’issue du second tour des élections législatives et municipales de Novembre 2013.
Avec dix (10) conseillers dont un régisseur de la commune également, l’UPR a obtenu l’essentiel des postes d’adjoints au maire. Cependant d’élus de cette formation n’ont mis que de temps pour s’ajouter aux neuf (9) de l’APP qui a dirigé la commune de 2000 à 2013 pour constituer un bloc contre le Maire et président de l’Association des Maires du Guidimakha.
Le maire, initiateur des marches et mouvements de soutien au président de la République candidat à sa proche succession aux présidentielles passées était objet de critique de l’APP et des milieux proches de l’opposition pour avoir adressé des lettres de licenciement à trois employés de la mairie avant de faire son arrêté.
Lors de la visite du président de la République pour inaugurer la centrale électrique de Selibaby et la pose de pierre d’adduction d’eau à Gouraye, Haddramy Woddad a été à tort ou à raison critiqué de vouloir faire cavalier seul pour l’accueil, reproche qui vient s’ajouter à d’autres pour faire des populations de l’ère APP.
Mais la goutte de trop dans le vase, c’est la décision relative à la délégation des pouvoirs du maire qui a consisté à dessaisir le premier adjoint au maire et les déléguer à la deuxième adjointe.
Celle qui était quelque temps avant les élections fédérale adjointe du parti Choura pour le Développement pour être phagocyté par la suite pour le compte de l’UPR, de la tendance proche de Sidney Sokhona. Cette décision est intervenue quelque temps après la visite du vainqueur au premier tour des présidentielles de 2014.
Cinq des dix conseillers de l’UPR se sont joints aux neuf de l’APP formant ainsi un bloc contre la personne du Maire qui avait nourri espoir de changement. Ainsi après avoir refusé de répondre à deux convocations, les dix neuf conseillers de la commune de Selibaby se sont retrouvés au cours d’un conseil communale le vendredi 03/10/2014, conseil au cours duquel trois points étaient inscrits à l’ordre du jour :
-évaluation du troisième trimestre de l’année 2014-10-04
-création de la commission de gestions des marches
-le jumelage avec la commune de Nouadhibou.
Selon une source proche du dossier aucun des trois points n’a été validé car 14 conseillers sur 19 ont catégoriquement rejeté les propositions faites par le premier citoyen de la ville de Selibaby au motif de manque de transparence dans la gestion des biens de la commune et volonté de gestion solitaire.
Selon Mboyrik ould Lagdhaf, bien que nous appartenions au même parti que le maire, nous ne pouvons pas cautionner des telles propositions surtout celle relative à la commission des gestions des marches. Sa décision est après qu’il ait fait des travaux de l’abattoir, la réfection et la construction du portail de la mairie sans consultation du conseil municipal.
Et d’ajouter rien n’a été dit des deux autres trimestres de l’année. Pis pas un seul mot sur le cas du conseiller qui continue de percevoir son salaire de régisseur. A cela s’ajoute à la gestion des robinets par un fonctionnaire de l’état n’étant membre du conseil de la municipalité. De dire aussi qu’au cours des voyages périodiques qu’effectue le Maire à Nouakchott, certaines affaires de la commune sont gérées par un intrus.
A un autre conseiller de la même tendance que le maire avant de tourner de veste de souligner la commune, c’est le conseil municipal et non le Maire, un minimum de transparence est une nécessité pour nous.
En attendant de savoir ce que l’avenir réserve, il y a lieu de s’interroger sur ce que peuvent espérer les électeurs quand le changement cède la place au désaccord ?
Amadou Bocar Ba
Avec dix (10) conseillers dont un régisseur de la commune également, l’UPR a obtenu l’essentiel des postes d’adjoints au maire. Cependant d’élus de cette formation n’ont mis que de temps pour s’ajouter aux neuf (9) de l’APP qui a dirigé la commune de 2000 à 2013 pour constituer un bloc contre le Maire et président de l’Association des Maires du Guidimakha.
Le maire, initiateur des marches et mouvements de soutien au président de la République candidat à sa proche succession aux présidentielles passées était objet de critique de l’APP et des milieux proches de l’opposition pour avoir adressé des lettres de licenciement à trois employés de la mairie avant de faire son arrêté.
Lors de la visite du président de la République pour inaugurer la centrale électrique de Selibaby et la pose de pierre d’adduction d’eau à Gouraye, Haddramy Woddad a été à tort ou à raison critiqué de vouloir faire cavalier seul pour l’accueil, reproche qui vient s’ajouter à d’autres pour faire des populations de l’ère APP.
Mais la goutte de trop dans le vase, c’est la décision relative à la délégation des pouvoirs du maire qui a consisté à dessaisir le premier adjoint au maire et les déléguer à la deuxième adjointe.
Celle qui était quelque temps avant les élections fédérale adjointe du parti Choura pour le Développement pour être phagocyté par la suite pour le compte de l’UPR, de la tendance proche de Sidney Sokhona. Cette décision est intervenue quelque temps après la visite du vainqueur au premier tour des présidentielles de 2014.
Cinq des dix conseillers de l’UPR se sont joints aux neuf de l’APP formant ainsi un bloc contre la personne du Maire qui avait nourri espoir de changement. Ainsi après avoir refusé de répondre à deux convocations, les dix neuf conseillers de la commune de Selibaby se sont retrouvés au cours d’un conseil communale le vendredi 03/10/2014, conseil au cours duquel trois points étaient inscrits à l’ordre du jour :
-évaluation du troisième trimestre de l’année 2014-10-04
-création de la commission de gestions des marches
-le jumelage avec la commune de Nouadhibou.
Selon une source proche du dossier aucun des trois points n’a été validé car 14 conseillers sur 19 ont catégoriquement rejeté les propositions faites par le premier citoyen de la ville de Selibaby au motif de manque de transparence dans la gestion des biens de la commune et volonté de gestion solitaire.
Selon Mboyrik ould Lagdhaf, bien que nous appartenions au même parti que le maire, nous ne pouvons pas cautionner des telles propositions surtout celle relative à la commission des gestions des marches. Sa décision est après qu’il ait fait des travaux de l’abattoir, la réfection et la construction du portail de la mairie sans consultation du conseil municipal.
Et d’ajouter rien n’a été dit des deux autres trimestres de l’année. Pis pas un seul mot sur le cas du conseiller qui continue de percevoir son salaire de régisseur. A cela s’ajoute à la gestion des robinets par un fonctionnaire de l’état n’étant membre du conseil de la municipalité. De dire aussi qu’au cours des voyages périodiques qu’effectue le Maire à Nouakchott, certaines affaires de la commune sont gérées par un intrus.
A un autre conseiller de la même tendance que le maire avant de tourner de veste de souligner la commune, c’est le conseil municipal et non le Maire, un minimum de transparence est une nécessité pour nous.
En attendant de savoir ce que l’avenir réserve, il y a lieu de s’interroger sur ce que peuvent espérer les électeurs quand le changement cède la place au désaccord ?
Amadou Bocar Ba
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