La Mauritanie accuse
un déficit pluviométrique très sévère durant l’hivernage qui a pris fin
au mois de septembre. L’espoir de voir les rares tapis verts du mois
d’août s’épanouir s’est vite estompé.
Les quelques poches de pâturage apportées par un hivernage avare ont été avalées par un bétail affamé à la quête de la moindre nourriture. Seul le Guidimakha et une partie du Gorgol ont bénéficié de la grâce d’un ciel qui n’a pas déversé ses vannes. Une mauvaise année pour les éleveurs et cultivateurs qui ont déchanté. Le chemin de la transhumance risque de pousser beaucoup à vendre ce qui reste du maigre cheptel durement éprouvé par la sécheresse. La situation d’insécurité au Mali , la fermeture des frontières entre les pays voisins à la Mauritanie à cause d’Ebola sont autant d’obstacles qui découragent les éventuels candidats à la transhumance. La situation est des plus difficiles pour des milliers de nomades et d’agriculteurs en détresse avant l’heure de la grande débandade.
Deux catastrophes couvent en Mauritanie et dans une grande partie du Sahel. La destruction du cheptel et le déficit céréalier. Dans la quasi-totalité des régions à vocation agricole c’est la désolation.
Les champs n’ont pas poussé en l’absence de pluie et l’agriculture de décrue impossible sans les lâcher d’eau du barrage hydroélectrique de l’OMVS. Le monde rural est désemparé par cette situation catastrophique à grande échelle qui menace des centaines de milliers de familles dépendant de l’agriculture et dont la survie est assurément hypothéquée.
Quelles mesures ?
Pour le moment cette situation ne fait pas réfléchir les autorités nationales. L’urgence est ailleurs pour l’instant. Alors que l’évaluation de la pluviométrie démontre un déficit pluviométrique et céréalier très inquiétant dans le pays aucun plan de prévention n’est à l’ordre du jour.
Le conseil des Ministres ne fait pas cas de cette situation. Comme si tout est au mieux dans la meilleure des Mauritanie. Si les autorités politiques ne lèvent pas la tête il ne faut pas compter sur des bailleurs de fonds ayant réduit leurs opérations de secours consacrées aux chaos naturels. Avec la fièvre Ebola les priorités sont ailleurs. Mais la famine est une autre pandémie qui favorise toutes sortes de maladies.
Déjà précaire , la situation alimentaire en Mauritanie ne cesse de se dégrader ces dernières années. Des milliers de pauvres sans secours viennent chaque jour augmenter le taux de la mendicité dans la capitale. Avec toutes les conséquences que cela entraine dans les grandes agglomérations urbaines.
Amadou Diarra
Source : Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie)
Les quelques poches de pâturage apportées par un hivernage avare ont été avalées par un bétail affamé à la quête de la moindre nourriture. Seul le Guidimakha et une partie du Gorgol ont bénéficié de la grâce d’un ciel qui n’a pas déversé ses vannes. Une mauvaise année pour les éleveurs et cultivateurs qui ont déchanté. Le chemin de la transhumance risque de pousser beaucoup à vendre ce qui reste du maigre cheptel durement éprouvé par la sécheresse. La situation d’insécurité au Mali , la fermeture des frontières entre les pays voisins à la Mauritanie à cause d’Ebola sont autant d’obstacles qui découragent les éventuels candidats à la transhumance. La situation est des plus difficiles pour des milliers de nomades et d’agriculteurs en détresse avant l’heure de la grande débandade.
Deux catastrophes couvent en Mauritanie et dans une grande partie du Sahel. La destruction du cheptel et le déficit céréalier. Dans la quasi-totalité des régions à vocation agricole c’est la désolation.
Les champs n’ont pas poussé en l’absence de pluie et l’agriculture de décrue impossible sans les lâcher d’eau du barrage hydroélectrique de l’OMVS. Le monde rural est désemparé par cette situation catastrophique à grande échelle qui menace des centaines de milliers de familles dépendant de l’agriculture et dont la survie est assurément hypothéquée.
Quelles mesures ?
Pour le moment cette situation ne fait pas réfléchir les autorités nationales. L’urgence est ailleurs pour l’instant. Alors que l’évaluation de la pluviométrie démontre un déficit pluviométrique et céréalier très inquiétant dans le pays aucun plan de prévention n’est à l’ordre du jour.
Le conseil des Ministres ne fait pas cas de cette situation. Comme si tout est au mieux dans la meilleure des Mauritanie. Si les autorités politiques ne lèvent pas la tête il ne faut pas compter sur des bailleurs de fonds ayant réduit leurs opérations de secours consacrées aux chaos naturels. Avec la fièvre Ebola les priorités sont ailleurs. Mais la famine est une autre pandémie qui favorise toutes sortes de maladies.
Déjà précaire , la situation alimentaire en Mauritanie ne cesse de se dégrader ces dernières années. Des milliers de pauvres sans secours viennent chaque jour augmenter le taux de la mendicité dans la capitale. Avec toutes les conséquences que cela entraine dans les grandes agglomérations urbaines.
Amadou Diarra
Source : Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie)
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