Digne fils de Kaédi, dont il fut le premier maire-député, ancien Président de l’Assemblée nationale de Mauritanie ; il a été un acteur majeur dans la construction politique de la Mauritanie d’avant et d’après Indépendance : dans sa «Construction» tout court.
Il a contribué considérablement dans les négociations pour l’indépendance, en faisant notamment partie de la délégation officielle de la Mauritanie à l’Hôtel Matignon en France le 18 Octobre 1960, délégation qui comprenait entre autres : Mokhtar ould Daddah ; Sidi El Moctar Ndiaye ; Cheikhna Ould Mohamed Laghdaf et Yahya Kane, qui formaient à l’époque avec « Youssouf », l’équipe politique de choc qui incarnait la « Mauritanie de Demain ».
Youssouf Koita « en son temps », a fait de Kaédi « ville, dans laquelle furent formés les premiers lettrés et cadres du pays, première à être dotée d’un aéroport et d’un hôpital pour toute la vallée du fleuve Sénégal, parmi les premières à avoir un collège, et aussi la première ville équipée d’une centrale électrique et d’un réseau d’eau potable, muni d’un réseau d’évacuation des eaux pluviales » (Article : Sauver Kaédi ! de Boubacar Diagana et Ciré Ba sur Infos Avomm, Vendredi 23 Août 2013) ; Une ville lumière de la Mauritanie sur le plan politique, social et économique.
L’homme, était un visionnaire, ambitieux pour « sa ville » ; son pays. Il faisait de Kaédi un passage obligé de toutes les grandes figures politiques de l’époque qui ont eu à foulé le sol Mauritanien (Amadou Ahidjo, Senghor et tant d’autres).
En son temps, Kaédi était une vitrine de la cohésion entre les communautés mauritaniennes, et cette image de sa ville, Il voulait l’impulser sur tout le territoire mauritanien car « lui avait compris tôt, ce que d’autres comprendront tard », très tard; à savoir que l’Unité est la seule issue possible pour la Mauritanie.
Youssouf Koita avait aussi repéré très tôt les potentialités économiques qu’offrait la « vallée » à la Mauritanie, et il en a notamment fait un exposé dans un écrit intitulé « les atouts économiques de la vallée du fleuve Sénégal » ; atouts qui jusqu’à présent restent inexploités ; mal exploités.
En son temps, la ville de Kaédi rayonnait sur tous les plans et se faisait envier dans toute la sous-région ; en son temps, les kaédiens n’avaient ni faims ni soifs ; et en son temps, la ville de Kaédi était propre ; on y respirait de l’air pur. Et avec une telle démarche, il paraît tout à fait clair que le destin de « Youssouf » n’était pas lié à Kaédi seulement.
Et l’on est donc en droit de se poser des questions sur les circonstances, dans les quelles il a disparu ; car « Youssouf Koita » est décédé dans sa chambre d’hôtel, le 22 Septembre 1971 lors d’un séjour d’agrément à Las Palmas en Espagne ; quelques minutes après un « repas », selon des témoignages concordants.
Et il paraît aussi tout à fait surprenant que ce personnage phare du pays, reste inconnu de la majorité des mauritaniens et que l’on ne le retrouve pas sur les annales d’histoire de ce pays.
Alors aujourd’hui, à quelques mois du « 28 Novembre », et à l’heure de cet embargo camouflé sur Kaédi, ville dont la dignité n’a pas de prix, ville qui se meurt doucement mais sûrement, parce par non-assistance de la part de l’Administration centrale ; mais surtout parce que les successeurs de « Youssouf » n’ont pas été à la Hauteur : ne serait-il pas « Juste » que la Mémoire Collective le réhabilite afin que la jeune génération s’en inspire?
Il a contribué considérablement dans les négociations pour l’indépendance, en faisant notamment partie de la délégation officielle de la Mauritanie à l’Hôtel Matignon en France le 18 Octobre 1960, délégation qui comprenait entre autres : Mokhtar ould Daddah ; Sidi El Moctar Ndiaye ; Cheikhna Ould Mohamed Laghdaf et Yahya Kane, qui formaient à l’époque avec « Youssouf », l’équipe politique de choc qui incarnait la « Mauritanie de Demain ».
Youssouf Koita « en son temps », a fait de Kaédi « ville, dans laquelle furent formés les premiers lettrés et cadres du pays, première à être dotée d’un aéroport et d’un hôpital pour toute la vallée du fleuve Sénégal, parmi les premières à avoir un collège, et aussi la première ville équipée d’une centrale électrique et d’un réseau d’eau potable, muni d’un réseau d’évacuation des eaux pluviales » (Article : Sauver Kaédi ! de Boubacar Diagana et Ciré Ba sur Infos Avomm, Vendredi 23 Août 2013) ; Une ville lumière de la Mauritanie sur le plan politique, social et économique.
L’homme, était un visionnaire, ambitieux pour « sa ville » ; son pays. Il faisait de Kaédi un passage obligé de toutes les grandes figures politiques de l’époque qui ont eu à foulé le sol Mauritanien (Amadou Ahidjo, Senghor et tant d’autres).
En son temps, Kaédi était une vitrine de la cohésion entre les communautés mauritaniennes, et cette image de sa ville, Il voulait l’impulser sur tout le territoire mauritanien car « lui avait compris tôt, ce que d’autres comprendront tard », très tard; à savoir que l’Unité est la seule issue possible pour la Mauritanie.
Youssouf Koita avait aussi repéré très tôt les potentialités économiques qu’offrait la « vallée » à la Mauritanie, et il en a notamment fait un exposé dans un écrit intitulé « les atouts économiques de la vallée du fleuve Sénégal » ; atouts qui jusqu’à présent restent inexploités ; mal exploités.
En son temps, la ville de Kaédi rayonnait sur tous les plans et se faisait envier dans toute la sous-région ; en son temps, les kaédiens n’avaient ni faims ni soifs ; et en son temps, la ville de Kaédi était propre ; on y respirait de l’air pur. Et avec une telle démarche, il paraît tout à fait clair que le destin de « Youssouf » n’était pas lié à Kaédi seulement.
Et l’on est donc en droit de se poser des questions sur les circonstances, dans les quelles il a disparu ; car « Youssouf Koita » est décédé dans sa chambre d’hôtel, le 22 Septembre 1971 lors d’un séjour d’agrément à Las Palmas en Espagne ; quelques minutes après un « repas », selon des témoignages concordants.
Et il paraît aussi tout à fait surprenant que ce personnage phare du pays, reste inconnu de la majorité des mauritaniens et que l’on ne le retrouve pas sur les annales d’histoire de ce pays.
Alors aujourd’hui, à quelques mois du « 28 Novembre », et à l’heure de cet embargo camouflé sur Kaédi, ville dont la dignité n’a pas de prix, ville qui se meurt doucement mais sûrement, parce par non-assistance de la part de l’Administration centrale ; mais surtout parce que les successeurs de « Youssouf » n’ont pas été à la Hauteur : ne serait-il pas « Juste » que la Mémoire Collective le réhabilite afin que la jeune génération s’en inspire?
Cheikhna Mbouh Tandia
Étudiant en Droit
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