Pas de feu de
stop à Boghé, c’est normal me dira-t-on parce que dans cette ville chacun est libre de rouler
et de stationner comme bon le semble, chacun est libre de faire ce qu’il veut
quand il veut et comme il veut. Cet esprit de 'maa qaadili'' dowla maw
khaalig'' pour paraphraser un politicien de chez nous se vérifie et se constate tous les jours. Il n’y a pas que le niveau
d'étude de nos enfants qui est alarmant, l’irresponsabilité et la déchéance
morale de certains chef de service qui font la bamboula à l'intérieur du pays comme ceux de la cité de Sodome et Gomorrhe .
Pire sans scrupule et sans se soucier du
danger que cela pourrait engendrer, des
inconscients ont déversé des sacs
d’engrais sur la place publique menaçant
dangereusement la santé des riverains. La dernière pluie aidant, une odeur pestilentielle dérange depuis
quelques jours les habitants de Boghé escale, notamment ceux qui vivent à
côté de la sonimex et les fidèles de la
mosquée d'à côté. Ce matin nous nous sommes rendus auprès du dudit responsable
pour demander les motifs de son geste et c'est par mépris qu'il nous lança ces
termes inappropriés et indigne d’un responsable de sa trempe « le
secrétaire général de la commune s'en occupe ».
Nous attirons ici l’attention des politicards de Boghé qui il y a une
semaine écumaient les rues et ruelles de Boghé pour moissonner des voix à
revendre au plus offrant pour leur dire qu’ils sont responsables de cette
situation eux qui n’ont de cesse de dire au haut niveau que tout est meilleur à
Boghé comme dans le meilleur des mondes possibles. S’il leur reste ne serait
qu’une petite once de patriotisme de le mettre à profit pour venir au secours
des leurs qui souffrent atrocement de cette situation pénible. Nous attirons
également l’attention du ministre du développement rural Mr Brahim Ould Mbarrek
Ould Mohamed Mokhtar pour lui dire que nous tenons son ministère responsable
des dangers qu’encourent les populations de Boghé Escale en inhalant les effluves
dangereuses d’un produit chimique que d’aucuns présentent comme hautement
cancérigène. D’ailleurs il parait que Boghé n’est pas un cas isolé partout dans
le pays à l’image de Tidjikja les dépôts d’engrais et de pesticides se trouvent
au milieu des domiciles des particuliers.
Enfin nous prenons en témoins les hautes autorités du pays pour leur dire
que le peuple n’accepte plus de subir sans réagir.
Alpha Oumar Ndiongue
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