Depuis juillet dernier 63 petites filles sont nées dans la commune de Gat Teydouma au Sud-Est de la Mauritanie dont aucune n'a été excisée. Quatre boutiques communautaires ont été mise en place pour la reconversion de 16 exciseuses.
Un bilan positif que la présidente de l'ONG El Karamat a mis en avant au cours de la journée de Solidarité Monde à laquelle elle a participé,organisée par le Secours populaire de la Seine-Maritime, le 15 avril dernier, à Rouen.
Fatma Abdella a souligné le travail important qu'elle mène depuis 99 en étroite collaboration avec l'association de solidarité internationale française pour assurer la pérennité de son projet. L'ancienne assistante sociale des hôpitaux de Paris peut être fiere aujourd'hui de son ONG qu'elle a créée en 99.
Un pari que Fatma Abdella est en passe de gagner après 15 années de lutte contre l'excision et le mariage précoce dans une des communes les plus reculées de la Mauritanie où aujourd'hui malgré la loi ce fléau est toujours fréquente notamment dans les villages d'anciens esclaves ou Hratins, les Adouabas au Sud-Est du pays.
C'est consciente de cette mission difficile qu'elle se rend régulièrement en France pour assurer la pérennité d'El Karamat ou dignité en arabe. C'est dans ce cadre que la présidente de l'ONG mauritanienne a participé à une journée de Solidarité Monde organisée par le Secours populaire de la Seine-Maritime le 15 avril dernier à Rouen. Une occasion de plus pour présenter ses actions de mobilisation en faveur des filles mauritaniennes et les avancées de son organisation.
Devant un public venu très nombreux Fatma Abdalla a mis en avant les résultats de 2013 qui sont très encourageants. Des progrés dus au fait que son ONG a mis en place 4 boutiques communautaires pour la reconversion de 16 exciseuses. C'est tout le travail de sensibilisation du grand public, des élus, des personnels de santé et des autorités locales et de formation qui a porté ses fruits.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes.
En 2013, 6 sessions de formation de 8jours dans les 17 Adouabas auprès de 85 personnes dont 34 relais communautaires, 34 exciseuses et 17 leaders religieux. La présidente d'El Karamat n'a pas manqué de pointer du doigt les difficultés d'appliquer la loi pour lutter contre l'excision du fait de la pesanteur sociale.
Il faut du temps pour changer les mentalités des exciseuses et des hommes aussi ancrés dans leurs traditions. Il s'agira donc pour elle de permettre la reconversion des exciseuses.
C'est dans ce sens que l'ONG a mis en place l'année dernière des activités génératrices de revenus avec les boutiques communautaires.Les choses évoluent lentement mais sûrement.Son séjour en France lui aura permis de se rendre compte qu'elle n'est pas seule dans ce combat.
El Karamat commence à voir le bout du tunnel grâce soutien des associations françaises de solidarité internationale et en particulier le Secours populaire qui prévoit une aide de 5000 euros en 2014 pour la continuité des actions.
Un bilan positif que la présidente de l'ONG El Karamat a mis en avant au cours de la journée de Solidarité Monde à laquelle elle a participé,organisée par le Secours populaire de la Seine-Maritime, le 15 avril dernier, à Rouen.
Fatma Abdella a souligné le travail important qu'elle mène depuis 99 en étroite collaboration avec l'association de solidarité internationale française pour assurer la pérennité de son projet. L'ancienne assistante sociale des hôpitaux de Paris peut être fiere aujourd'hui de son ONG qu'elle a créée en 99.
Un pari que Fatma Abdella est en passe de gagner après 15 années de lutte contre l'excision et le mariage précoce dans une des communes les plus reculées de la Mauritanie où aujourd'hui malgré la loi ce fléau est toujours fréquente notamment dans les villages d'anciens esclaves ou Hratins, les Adouabas au Sud-Est du pays.
C'est consciente de cette mission difficile qu'elle se rend régulièrement en France pour assurer la pérennité d'El Karamat ou dignité en arabe. C'est dans ce cadre que la présidente de l'ONG mauritanienne a participé à une journée de Solidarité Monde organisée par le Secours populaire de la Seine-Maritime le 15 avril dernier à Rouen. Une occasion de plus pour présenter ses actions de mobilisation en faveur des filles mauritaniennes et les avancées de son organisation.
Devant un public venu très nombreux Fatma Abdalla a mis en avant les résultats de 2013 qui sont très encourageants. Des progrés dus au fait que son ONG a mis en place 4 boutiques communautaires pour la reconversion de 16 exciseuses. C'est tout le travail de sensibilisation du grand public, des élus, des personnels de santé et des autorités locales et de formation qui a porté ses fruits.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes.
En 2013, 6 sessions de formation de 8jours dans les 17 Adouabas auprès de 85 personnes dont 34 relais communautaires, 34 exciseuses et 17 leaders religieux. La présidente d'El Karamat n'a pas manqué de pointer du doigt les difficultés d'appliquer la loi pour lutter contre l'excision du fait de la pesanteur sociale.
Il faut du temps pour changer les mentalités des exciseuses et des hommes aussi ancrés dans leurs traditions. Il s'agira donc pour elle de permettre la reconversion des exciseuses.
C'est dans ce sens que l'ONG a mis en place l'année dernière des activités génératrices de revenus avec les boutiques communautaires.Les choses évoluent lentement mais sûrement.Son séjour en France lui aura permis de se rendre compte qu'elle n'est pas seule dans ce combat.
El Karamat commence à voir le bout du tunnel grâce soutien des associations françaises de solidarité internationale et en particulier le Secours populaire qui prévoit une aide de 5000 euros en 2014 pour la continuité des actions.
Avec Cridem, comme si vous y étiez...
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