samedi 19 avril 2014

Commune de Tamourt Enaj: Des perspectives ambitieuses et des réalisations concrètes dans les 100 premiers jours d'un mandat



Depuis l’entrée en fonction de la nouvelle équipe municipale conduite par le premier magistrat Mr Sidi Mohamed Ould Mohamed Vall Alias Ghrini, la commune de Tamourt Enaj connait un regain d’activités qui suscite une adhésion populaire spontanée. L’assainissement musclé de la ville, la transformation  du poste de santé de NBeika en centre de santé, la  revalorisation et l'organisation de la commercialisation des produits locaux (le Niébé en particulier) sont, entre autres réalisations, à l’actif de cette nouvelle équipe dont le dynamisme et la volonté affirmée de servir, sont en passe de convaincre  plus d’un sceptique.
Poursuite de l’opération «Assainissement de la ville de NBeika »
Entamée depuis le 28 mars dernier, l’opération « Assainissement de NBeika » (chef lieu de la commune de Tamourt Enaj) vise à débarrasser la ville des ordures et autres saletés et détritus, principales causes du blocage de la circulation au niveau de l’artère principal et à certains endroits de la ville.
 Convaincu que rien de sérieux et de durable ne peut se construire en dehors d’un cadre de vie propice et agréable, le maire de Tamourt Enaj s'engage résolument pour une gestion efficace et pérenne de l’épineux problème de l’insalubrité. L’action initiée par le maire n’a pas tardé à bénéficier du soutien actif et efficace du centre militaire de formation commandos, basé à NBeika, des cadres de la ville et celle non moins importante des populations locales qui n’ont pas hésité à adhéré à l’initiative et à lui apporter leur soutien. 
Vingt jours après le déclenchement de l’opération, NBeika a été débarrassée de plusieurs dizaines de tonnes d’immondice qui ont été incinérées en dehors de la ville dans un endroit sécurisé, loin des habitations et des cours d’eau. Les services de gros engins sont même intervenus pour libérer l'artère principale de dizaines de tonnes de boue qui ensevelissaient le bitume au fil des hivernages. 
La ville qui reprend de l’allure présente, désormais, un visage plus plaisant et la circulation y devient, de plus en plus, fluide.
« Je suis satisfait du résultat atteint au terme de ces longues journées de labeur. Le nettoyage des mosquées, des places publiques, du marché, du centre de santé, des rues et ruelles et des devantures des maisons ainsi que le décongestionnement de l’artère principale sont, maintenant, autant d'acquis qui doivent être sauvegardés et consolidés. Pour ce faire, je veillerai, en collaboration avec les autorités administratives compétentes et des citoyens de la ville, au respect des arrêtés municipaux N°1 et 2 pris à cet effet, pour décourager ceux qui seront tentés de rependre des saletés dans notre cité sympathique.» devait indiquer Mr le maire.
Réhabilitation de la filière Niébé et sa réintroduction dans le circuit commercial national
Parallèlement à son ferme engagement à lutter contre l’insalubrité Mr Sidi Mohamed Ould Mohamed Vall alias Ghrini, en véritable fils du terroir suffisamment imprégné des réalités socio-économiques locales, s’investit sur un autre front: Celui de la réhabilitation des produits agricoles et en particulier le Niébé : Une céréale à forte valeur nutritive dont la culture est très répandue localement. Pour parvenir à ce but, Mr le maire, depuis longtemps préoccupé par cette question, avait régulièrement sensibilisé les autorités du pays  (MDR, Premier ministère, le C.S.A.) pour faire la promotion du Niébé de la Tamourt capable de satisfaire la demande nationale en quantité et en qualité(le label Tamourt faisant déjà notoriété). Car si la valeur nutritionnelle de cette appréciable céréale ne fait aucun doute, le problème résidait dans l’épineuse question de sa conservation, du fait d'une redoutable bestiole connue pour son action irréversible de destruction des graines dès le quatrième mois de l'année. Le génie des agriculteurs ayant définitivement apporté le remède approprié, avec le remplacement des emballages classiques par des barils et des bidons plus étanches à l’eau, à l’air et à la lumière (conditions qui favorisaient le développement de  la bestiole).
Après la vérification et la confirmation du règlement de ce casse-tête, les Autorités publiques ont décidé, l’année dernière, d’acheter à titre expérimental  une partie de la production en Niébé de la Tamourt à la seule condition que le produit soit livré dans les barils. Conscient de la grande capacité de production de la Tamourt le maire pris l’engagement de livrer au CSA 100 tonnes de Niébé, ce qui ne manqua pas de faire sourire l’acheteur habitué à des fausses promesses. Sur le terrain la mission  dépêchée par le CSA n’en revenait pas de constater que la production locale dépassait largement toutes les prévisions. Il a fallu, face à la forte offre, procéder par quota en achetant à chaque paysans 1/3 de sa production.
Une lettre de sensibilisation adressée par le maire aura servi à sensibiliser les pouvoirs publics sur les énormes potentialités de production de Niébé de la Toumourt Enaj en cette année 2014. Ceux-ci n'ont pas hésité à réviser à la hausse les quantités à acheter et viennent de dépêcher, tout récemment, la même mission d'achat, qui dispose déjà d'une offre de 700 tonnes de Niebbé      qui sont stockées dans des barils au niveau des centres de collecte en attendant d’être livrées. Mieux, les paysans de la Tamourt Enaj peuvent, s’ils sont sollicités, combler le gap consécutif de l’incapacité des autres producteurs nationaux à honorer leur engagement vis-à-vis du CSA.
C’est dire que l’opération réhabilitation de la filière Niébé initiée par Mr le maire  a permis non seulement d’avoir, pour la première fois, des données fiables sur la production de la Tamourt Enaj mais également de booster le prix de la denrée, ce qui constitue pour les paysans un réel motif de satisfaction et d’encouragement.
Mr le maire qui n’en est pas moins reconnaissant vis-à-vis des pouvoirs publics pour la valorisation du Niébé de la Tamourt souhaite vivement que les quantités proposées par les paysans soient achetées en entier par le CSA d'autant plus que la filière blé est considérablement déficitaire, cette année, du fait des inondations prolongées de ses surfaces de cultures. 
D’ambitieux projets en perspective
Pour autant Mr le maire ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Ambitieux et foncièrement engagé à assurer un développement durable et intégré de sa commune Mr Sidi Mohamed Ould Mohamed Vall Alias Ghrini mène le combat sur plusieurs fronts. Il s’agit notamment de l’extension du réseau d’adduction d’eau et d’électricité pour faire bénéficier leurs services à tous les habitants de NBeika. Mr le maire a déjà introduit des requêtes en ce sens auprès des départements concernés et reste optimiste quant à leur aboutissement. Par ailleurs une proposition de raccordement de NBeika au réseau électrique de Moudjeria (politique encouragée par le Gouvernement) pourrait être envisagée pour permettre aux clients de NBeika de bénéficier de la continuité du service et à la Somelec, déjà présente à Achram et à Moudjéria de réduire son manque à gagner et d'homogénéiser sa présence dans les trois communes du département.
Le maire envisage également de procéder au lotissement de la ville pour la débarrasser de son engorgement du fait de son découpage anarchique caractérisé par de fausses ruelles et des culs de sacs. Une requête est introduite auprès du ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat pour non seulement faire face à cette désagréable situation mais aussi pour l’extension de la ville du côté ouest où le maire prévoit avec l’aide de l’Etat et des investisseurs privés d’ériger des infrastructures pour l' accueil des hôtes de marque et l'hébergement de séminaires et de colloques dans la commune.
Enfin, l’édile de la commune de Tamourt Enaj envisage de trouver une solution durable aux menaces récurrentes d’inondation de NBeika (l’année dernière les habitants de cette ville étaient sur le qui vive). Il sera question de déboucher la Tamourt Enaj à partir de l’étranglement d’Oum Lhnouk pour libérer les eaux et les orienter normalement vers le nord. Le ministère du développement rural a étudié le phénomène et est prêt à agir dés que les services sur le terrain donneront le signal que le passage des engins a suffisamment séché après les eaux de l’année dernière.
Khalil Sow-Tagant



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