dimanche 16 février 2014

Ouverture à Boghé d’un atelier de sensibilisation d’un projet pilote Agence Nationale Tadamoun-Banque Mondiale

Ouverture à Boghé d’un atelier de sensibilisation d’un projet pilote Agence Nationale Tadamoun-Banque Mondiale - [PhotoReportage] Le mercredi 12 février 2014, a eu lieu à Boghé, un « Atelier de sensibilisation sur les aspects de sauvegarde du projet pilote d’amélioration des moyens d’existence de populations rapatriées et d’accueil du Trarza et du Brakna ».

Ce projet, fruit de la coopération fructueuse entre l’Etat mauritanien, par le biais de l’Agence Nationale Tadamoun pour l'éradication des séquelles de l'esclavage, l'insertion et la lutte contre la pauvreté , d’une part et la Banque mondiale, d’autre part, s’adresse à près de quatre mille ménages, dans les wilaya du Trarza et du Brakna.

Il vise à lutter contre l’insécurité alimentaire, à accroître les capacités de production animale et végétale, à renforcer la cohésion sociale et l’unité nationale et à promouvoir l’organisation et la formation des producteurs. Il vise essentiellement les jeunes et les femmes, notamment par la promotion d’activités agricoles et non agricoles, génératrices de revenus.

Avant le début de la mise en œuvre du projet, les partenaires ont convenu de sensibiliser les bénéficiaires sur les éventuels impacts négatifs du projet, pour les prévenir et/ou prévoir les moyens de sauvegarde.

C’est la raison de l’organisation, par l’Agence Nationale Tadamoun pour l'éradication des séquelles de l'esclavage, l'insertion et la lutte contre la pauvreté , de cette importante rencontre, qui regroupe une trentaine de participants, issus de quatorze sites de rapatriés et des villages d’accueil.

La cérémonie d’ouverture était présidée par le Hakem de Boghé H’Mada Ould Cheikh Ould Khattra , en présence de MM. Hamadi Hassimiyou Dia, maire de Boghé, Issa Diallo, Directeur de la Modernisation et de l’Insertion de l’Agence Nationale Tadamoun, Mohamed Ould El Kory, Directeur de la communication de l’Agence et de M. Ndiawar Kane, consultant.

Parmi les éléments déjà identifiés, pouvant susciter la sauvegarde, on peut noter : les ressources foncières et/ou forestières à utiliser pour l’agriculture (y compris les jardins maraîchers) ; l’accès à l’eau pour les besoins de l’agriculture ou de l’élevage ; l’impact négatif de l’utilisation des engrais chimiques et/ou des pesticides ; l’impact négatif de l’utilisation des médicaments vétérinaires.

Il sera ainsi possible de prévoir des types de réparations, conformes à l’environnement socioéconomique et culturel de la zone du projet, d’une part et la politique nationale en matière de sauvegarde sociale et environnementale, d’autre part.

L’atelier a suscité un intérêt très vif de la part des participants, qui ne manqueront pas de répercuter les précieuses informations recueillies, au sein des différentes communautés villageoises.


Avec Cridem, comme si vous y étiez...












Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire