Finalement, seuls deux ressortissants du Brakna font partie de la nouvelle équipe gouvernementale. L’un, Thiam Diombar reconduit ministre des finances et ressortissant de Wothie dans le département de Bababé est un vieil administrateur des régies financières à la veille de la retraite.
L’autre, tout aussi ancien administrateur civil, propulsé au ministère secrétaire général du gouvernement, Diallo Mamadou Bathia est de Boghé. Un cadre discret et particulièrement compétent qui a passé l’essentiel de sa carrière finissante (il doit être à un ou deux ans de la retraite) comme conseiller à la primature venant de son ministère de tutelle, le ministère de l’intérieur et de la décentralisation.
Les trois autres départements du Brakna (Aleg, Magta Lahjar et Mbagne) ont été laissés en rade. Pourtant, le Brakna est quasiment la seule région où l’UPR a raflé la totalité des sièges parlementaires (10) et dix huit des vingt et un conseils municipaux.
Les deux promus sont de l’avis de certains observateurs ceux qui ont travaillé le moins pour la réalisation de cette brillante victoire électorale du parti au pouvoir. Une preuve protestent ces observateurs que le système ne se base pas entièrement sur l’allégeance ou l’action politique en sa faveur. Au niveau de Boghé par exemple, personne n’a pensé un jour à ce que Diallo Mamadou Bathia qui s’apprêterait à aller vivre en France avec sa femme et ses enfants soit coopté au poste de ministre.
Lui qui n’a jamais manifesté un quelconque intérêt à la politique de l’UPR au niveau de Boghé au point que certains acteurs politiques vont même jusqu’à le considérer comme très proche de l’opposition. Déjà, juste avant la proclamation de la composition de la nouvelle équipe gouvernementale, certains cadres du département de Boghé, notamment issus des communes de Dar El Avia et d’Ould Birome ont commencé à grincer des dents puisque selon eux, le département central dont ils dépendent accapare tout en termes de nominations aux grandes charges de l’Etat.
Les rumeurs persistantes sur le retour aux affaires du général fraîchement retraité, Ndiaga Dieng et de l’ancien ministre de Taya, Bâ Bocar Soulé se sont dégonflées comme une baudruche. Du côté d’Aleg, l’ancien ministre des affaires étrangères Dah Ould Abdi, artisan avec d’autres acteurs politiques de la victoire de l’UPR à Aleg peut encore attendre.
Aussi, les gens de Magta Lahjar et de Male peuvent aussi digérer leur déception en attendant de voir ce que l’avenir cache à leurs nombreux cadres qui se sont intensément investis pour faire passer haut les mains les candidats du pouvoir.
Au niveau d’Aleg où l’ADG de la SNIM, Mohamed Abdallahi Ould Oudaa essaie à travers rencontres informelles de jouer au rassembleur, les acteurs politiques des différentes tendances politiques locales en présence décryptent avec prudence ces messages pour ne pas se faire enrôler dans des histoires aux contours imprécis.
L’absence de l’ancien maire d’Aleg entre 2001 et 2007, Moustapha Ould Mohamed Abdallahi dit Nahah, du député Zeini Ould Ahmed Hadi et de Sidi Ould Youma au déjeuner organisé il ya trois semaines par Mohamed Abdallahi Ould Oudaa n’est pas fortuite.
Passées les élections législatives et municipales au cours desquelles les tendances UPR de la ville d’Aleg ont dépassé leurs divergences pour faire gagner triomphalement les listes du système, les acteurs politiques locaux se regardent en chiens de faïence en attendant qu’un leader capable de les rassembler émerge.
A cinq mois des élections présidentielles, Le président sortant, le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz a certainement besoin de tous. Or, certains cadres qui jouissent d’une certaine popularité comme l’ancien ambassadeur Sidamine Ould Ahmed Challa, Cheikh Sid’El Moktar Ould Cheikh Abdallahi et dans une moindre mesure, Mohamed Mahmoud Ould Agrabatt ne sont pas totalement engagés au sein de l’UPR.
Aux dernières présidentielles de 2009, le candidat Aziz a été battu à Aleg. Pour éviter un second fiasco dans cette ville particulièrement symbolique, il doit savoir cette fois la prendre par le bon bout. Les rapports des services de renseignements et une analyse minutieuse des résultats électoraux des présidentielles de 2009 aux élections législatives et municipales de 2013 permettront de voir plus clair.
L’autre, tout aussi ancien administrateur civil, propulsé au ministère secrétaire général du gouvernement, Diallo Mamadou Bathia est de Boghé. Un cadre discret et particulièrement compétent qui a passé l’essentiel de sa carrière finissante (il doit être à un ou deux ans de la retraite) comme conseiller à la primature venant de son ministère de tutelle, le ministère de l’intérieur et de la décentralisation.
Les trois autres départements du Brakna (Aleg, Magta Lahjar et Mbagne) ont été laissés en rade. Pourtant, le Brakna est quasiment la seule région où l’UPR a raflé la totalité des sièges parlementaires (10) et dix huit des vingt et un conseils municipaux.
Les deux promus sont de l’avis de certains observateurs ceux qui ont travaillé le moins pour la réalisation de cette brillante victoire électorale du parti au pouvoir. Une preuve protestent ces observateurs que le système ne se base pas entièrement sur l’allégeance ou l’action politique en sa faveur. Au niveau de Boghé par exemple, personne n’a pensé un jour à ce que Diallo Mamadou Bathia qui s’apprêterait à aller vivre en France avec sa femme et ses enfants soit coopté au poste de ministre.
Lui qui n’a jamais manifesté un quelconque intérêt à la politique de l’UPR au niveau de Boghé au point que certains acteurs politiques vont même jusqu’à le considérer comme très proche de l’opposition. Déjà, juste avant la proclamation de la composition de la nouvelle équipe gouvernementale, certains cadres du département de Boghé, notamment issus des communes de Dar El Avia et d’Ould Birome ont commencé à grincer des dents puisque selon eux, le département central dont ils dépendent accapare tout en termes de nominations aux grandes charges de l’Etat.
Les rumeurs persistantes sur le retour aux affaires du général fraîchement retraité, Ndiaga Dieng et de l’ancien ministre de Taya, Bâ Bocar Soulé se sont dégonflées comme une baudruche. Du côté d’Aleg, l’ancien ministre des affaires étrangères Dah Ould Abdi, artisan avec d’autres acteurs politiques de la victoire de l’UPR à Aleg peut encore attendre.
Aussi, les gens de Magta Lahjar et de Male peuvent aussi digérer leur déception en attendant de voir ce que l’avenir cache à leurs nombreux cadres qui se sont intensément investis pour faire passer haut les mains les candidats du pouvoir.
Au niveau d’Aleg où l’ADG de la SNIM, Mohamed Abdallahi Ould Oudaa essaie à travers rencontres informelles de jouer au rassembleur, les acteurs politiques des différentes tendances politiques locales en présence décryptent avec prudence ces messages pour ne pas se faire enrôler dans des histoires aux contours imprécis.
L’absence de l’ancien maire d’Aleg entre 2001 et 2007, Moustapha Ould Mohamed Abdallahi dit Nahah, du député Zeini Ould Ahmed Hadi et de Sidi Ould Youma au déjeuner organisé il ya trois semaines par Mohamed Abdallahi Ould Oudaa n’est pas fortuite.
Passées les élections législatives et municipales au cours desquelles les tendances UPR de la ville d’Aleg ont dépassé leurs divergences pour faire gagner triomphalement les listes du système, les acteurs politiques locaux se regardent en chiens de faïence en attendant qu’un leader capable de les rassembler émerge.
A cinq mois des élections présidentielles, Le président sortant, le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz a certainement besoin de tous. Or, certains cadres qui jouissent d’une certaine popularité comme l’ancien ambassadeur Sidamine Ould Ahmed Challa, Cheikh Sid’El Moktar Ould Cheikh Abdallahi et dans une moindre mesure, Mohamed Mahmoud Ould Agrabatt ne sont pas totalement engagés au sein de l’UPR.
Aux dernières présidentielles de 2009, le candidat Aziz a été battu à Aleg. Pour éviter un second fiasco dans cette ville particulièrement symbolique, il doit savoir cette fois la prendre par le bon bout. Les rapports des services de renseignements et une analyse minutieuse des résultats électoraux des présidentielles de 2009 aux élections législatives et municipales de 2013 permettront de voir plus clair.
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