La Mauritanie, pays situé dans la zone saharo sahélienne,
au cœur d’une sous-région agitée depuis quelques années par les actions
terroristes d’un islamisme politique violent et diverses activités
relevant du crime transfrontalier (trafic de drogue, d’armes, rapts
d’otages occidentaux, connaît une situation sécuritaire calme depuis le
19 décembre 2011, date de la dernière manifestation terroriste sur le
sol mauritanien avec la prise en otage d’un gendarme dans la localité d’Adel Begro (1300 kilomètres à l’est de Nouakchott).
Cette accalmie observée depuis plus de 2 années est à mettre à l'actif des nouvelles autorités de Nouakchott, le président Mohamed Ould Abdel Aziz ayant fait de la lutte contre le terrorisme un chantier prioritaire après le coup d’état du 6 août 2008.
La Mauritanie et les populations qui y habitent, jouissent historiquement de l’image de la pratique d’un "Islam modéré, tolérant et ouvert". Mais au cours des années précédentes, notamment entre 2005 et 2011, le pays a été confrontée au pic d’une spirale terroriste, à travers une longue série de coups sanglants.
Une position de l’armée dans la localité de Lemgheity (Nord-Est aux confins des frontières avec l’Algérie et le Mali) a été attaquée le 4 juin 2005, avec un bilan d’une quinzaine de militaires tués. Un fait attribué au groupe de Moctar Belmoctar par le gouvernement de l’époque.
Ensuite, quatre touristes français sont abattus le 24 décembre 2007, près de la ville d’Aleg (270 kilomètres au sud-est de Nouakchott). La piste crapuleuse est rapidement écartée au profit de la thèse d’un attentat terroriste, finalement revendiqué par Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI).
La dernière semaine de cette année 2007 prend une tournure encore plus sanglante avec l’assassinat de 3 militaires, suite à une nouvelle attaque des islamistes radicaux contre un poste militaire à El Ghalaoui (Adrar/Nord).
La conséquence de cette spirale sanglante est l’annulation du mythique rallye Paris/Dakar 2008 dont plusieurs étapes passaient par le territoire mauritanien. La manifestation sportive est délocalisée depuis lors en Amérique du Sud, qui a conservé le nom originel de Dakar.
Dernier acte terroriste en date visant des occidentaux, trois humanitaires espagnols font l’objet d’un rapt sur l’axe Nouadhibou/Nouakchott, le 29 novembre 2009. Ils sont conduits au Nord-Mali et "vendus" à un groupuscule de AQMI, qui finira par les libérer plusieurs mois plus tard contre le versement d’une rançon.
Et pour clôturer la série de ces actes criminels, un groupuscule lié à AQMI prend en otage le 19 décembre 2011 un gendarme mauritanien dans la localité d’Adel Begro (1300 kilomètres à l’est de Nouakchott).
Panapress
Cette accalmie observée depuis plus de 2 années est à mettre à l'actif des nouvelles autorités de Nouakchott, le président Mohamed Ould Abdel Aziz ayant fait de la lutte contre le terrorisme un chantier prioritaire après le coup d’état du 6 août 2008.
La Mauritanie et les populations qui y habitent, jouissent historiquement de l’image de la pratique d’un "Islam modéré, tolérant et ouvert". Mais au cours des années précédentes, notamment entre 2005 et 2011, le pays a été confrontée au pic d’une spirale terroriste, à travers une longue série de coups sanglants.
Une position de l’armée dans la localité de Lemgheity (Nord-Est aux confins des frontières avec l’Algérie et le Mali) a été attaquée le 4 juin 2005, avec un bilan d’une quinzaine de militaires tués. Un fait attribué au groupe de Moctar Belmoctar par le gouvernement de l’époque.
Ensuite, quatre touristes français sont abattus le 24 décembre 2007, près de la ville d’Aleg (270 kilomètres au sud-est de Nouakchott). La piste crapuleuse est rapidement écartée au profit de la thèse d’un attentat terroriste, finalement revendiqué par Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI).
La dernière semaine de cette année 2007 prend une tournure encore plus sanglante avec l’assassinat de 3 militaires, suite à une nouvelle attaque des islamistes radicaux contre un poste militaire à El Ghalaoui (Adrar/Nord).
La conséquence de cette spirale sanglante est l’annulation du mythique rallye Paris/Dakar 2008 dont plusieurs étapes passaient par le territoire mauritanien. La manifestation sportive est délocalisée depuis lors en Amérique du Sud, qui a conservé le nom originel de Dakar.
Dernier acte terroriste en date visant des occidentaux, trois humanitaires espagnols font l’objet d’un rapt sur l’axe Nouadhibou/Nouakchott, le 29 novembre 2009. Ils sont conduits au Nord-Mali et "vendus" à un groupuscule de AQMI, qui finira par les libérer plusieurs mois plus tard contre le versement d’une rançon.
Et pour clôturer la série de ces actes criminels, un groupuscule lié à AQMI prend en otage le 19 décembre 2011 un gendarme mauritanien dans la localité d’Adel Begro (1300 kilomètres à l’est de Nouakchott).
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