Le
panier que voici, a permis à des générations de Boghéens de s'initier
au Baskett Ball; de mémoire, je citerai les enseignants: Feu Lô Samba
Gamby, Dia Bocar, M. Guissé, Bal Fadel, Dicko Mohamed "dit Hugues"
avec le familier sobriquet des spectateurs "Hugues tante!" et sa
réplique éternelle "Non je..." etc... et leurs adversaires pour le
leadership de toujours que sont Kaédi avec M. Fall Thierno et consorts et ceux de Rosso avec le légendaire M.Tatoum "Allah Ya Rahmou".
En 1963-1965, l'équipe talentueuse des lycéens de Rosso natifs de Boghé revenant pour les vacances par camions Citroën T46, Berliet ou par le ferry (Paquebot) Bou El Mogdad, après s'être affrontée durant l'année scolaire avec leurs homologues de St-Louis, Podor, Richard-Toll..., donnera une impulsion et un engouement sans précédent à la pratique de ce sport à la jeunesse de l'époque, dont les fers de lance seront: Diallo Boubacar "Bouba" pour les intimes (devenu Dr. vétérinaire), Dia Mamoudou (ex Directeur du CNORP de Ndb) Gako Abdoulaye "Gaucher" (ex Directeur de SMB-Nktt), N'Gaidé Bayal (BCM-Nktt), N'Diaye Djibril n°1 (ex officier de la gendarmerie à la retraite) N'Diaye Malick (ex directeur d'école- NDorboss), Feu Anne Amadou ou Mamadou dit Bill Russell, Feu Ba Abou (ex officier de l'armée), Sy Hassimiou (ex IGE), Guissé (ex Directeur à la Sonader)... La liste est longue.
Avec l'ouverture du collège de Boghé en 1965, tous les jeunes (garçons et filles) en mesure de porter ou de jeter un ballon de quelque type que ce soit s'adonneront au jeu de cette paire de PANIER, ci-dessus illustré.
Notre Celtic Stadium de l'époque (terrain de baskett) se situait au bord du fleuve sous les cocotiers du cimetière des toubabs, en face des bureaux des services des eaux et forêts et services généraux de la subdivision de la ville/route de Bosseri,de Bakaw, Mbagnou et Sayé...
Cette vocation et cette passion des boghéens pour le basket ball donnera corps à l'ossature, au moins, des cinq de l'équipe Nationale de Mauritanie demi finaliste de la coupe d'Afrique..., dont notamment: Dieng N'Diaga (général de gendarmerie), les deux M'Bodj (un était infirmier et l'autre joueur professionnel et entraineur au Maroc), Sy Sayer (policier), Diallo Moustapha, Sidi Ould Youma (aujourd'hui comptable d'ambassade), ...
Sans aucun apport de l’État mauritanie, la consécration de cette jeunesse de Boghé sera à la finale des équipes de Nouakchott et de Boghé durant le mois de septembre 1974 lors du festival de la jeunesse, ou s'affronteront de part et d'autres les dix (10) boghéens, cinq pour chaque région (district de Nktt et la 5e région). Les boghéens étaient sous les précieux conseils de feu M. Mogbé, maître d'éducation physique au Collége de Boghé, venu dans le cadre de la coopération Guinée/Mauritanie. Ce jour là, fut un vrai régal de bonheur pour les spectateurs et amateurs avec notamment, les prouesses magistrales des magiciens du "ballon bariolé" comme: feu Mohamed Ould Sleymane dit SABAR (ex ingénieur à la Sonader), Lo Gourmo Abdoul (professeur d'université), Sid El Moctar Ould Nagi dit Saad Bouh(ex Dg de la BCM et ancien ministre), N'Dongo, Ba Kalidou Moussa dit Mazda (ex cadre à la Sonelec et entrepreneur), Sidibé, Mama Diéri (caisse nationale), Fall Mohamed, Félix Négri (général de l'armée), Sall Amadou (technicien de la santé)...et bien d'autres; tous étaient des collégiens et/ou lycéens... Durant ces festivités, les Boghéens (garçons et filles) effectuèrent une excellente prestation dans différentes activités dont notamment l'art et culture artistique....Ces retrouvailles festives et cordiales furent des découvertes et des moments inoubliables dans le subconscient collectif de la jeunesse Mauritanienne, mais aussi, pour toutes nos communautés
Ceci n'a été rendu possible qu'avec la volonté spontanée du don de soi pour et avec les autres, de l'humilité, du respect des uns et des autres, de l'amitié entre tous les mauritaniens et du partage avec leurs amis de la sous région et/ou d'autres contrées pour le développement et la pratique de la culture. La pratique du Basket Ball à Boghé n'a bénéficié d'aucun investissement national et les seuls deux paniers sont plus vieux que de Demett (ancêtre de la ville de Boghé). Ils ont été déplacés de l'ancien terrain précité et réimplantés au Lycée de cette ville.
En 1963-1965, l'équipe talentueuse des lycéens de Rosso natifs de Boghé revenant pour les vacances par camions Citroën T46, Berliet ou par le ferry (Paquebot) Bou El Mogdad, après s'être affrontée durant l'année scolaire avec leurs homologues de St-Louis, Podor, Richard-Toll..., donnera une impulsion et un engouement sans précédent à la pratique de ce sport à la jeunesse de l'époque, dont les fers de lance seront: Diallo Boubacar "Bouba" pour les intimes (devenu Dr. vétérinaire), Dia Mamoudou (ex Directeur du CNORP de Ndb) Gako Abdoulaye "Gaucher" (ex Directeur de SMB-Nktt), N'Gaidé Bayal (BCM-Nktt), N'Diaye Djibril n°1 (ex officier de la gendarmerie à la retraite) N'Diaye Malick (ex directeur d'école- NDorboss), Feu Anne Amadou ou Mamadou dit Bill Russell, Feu Ba Abou (ex officier de l'armée), Sy Hassimiou (ex IGE), Guissé (ex Directeur à la Sonader)... La liste est longue.
Avec l'ouverture du collège de Boghé en 1965, tous les jeunes (garçons et filles) en mesure de porter ou de jeter un ballon de quelque type que ce soit s'adonneront au jeu de cette paire de PANIER, ci-dessus illustré.
Notre Celtic Stadium de l'époque (terrain de baskett) se situait au bord du fleuve sous les cocotiers du cimetière des toubabs, en face des bureaux des services des eaux et forêts et services généraux de la subdivision de la ville/route de Bosseri,de Bakaw, Mbagnou et Sayé...
Cette vocation et cette passion des boghéens pour le basket ball donnera corps à l'ossature, au moins, des cinq de l'équipe Nationale de Mauritanie demi finaliste de la coupe d'Afrique..., dont notamment: Dieng N'Diaga (général de gendarmerie), les deux M'Bodj (un était infirmier et l'autre joueur professionnel et entraineur au Maroc), Sy Sayer (policier), Diallo Moustapha, Sidi Ould Youma (aujourd'hui comptable d'ambassade), ...
Sans aucun apport de l’État mauritanie, la consécration de cette jeunesse de Boghé sera à la finale des équipes de Nouakchott et de Boghé durant le mois de septembre 1974 lors du festival de la jeunesse, ou s'affronteront de part et d'autres les dix (10) boghéens, cinq pour chaque région (district de Nktt et la 5e région). Les boghéens étaient sous les précieux conseils de feu M. Mogbé, maître d'éducation physique au Collége de Boghé, venu dans le cadre de la coopération Guinée/Mauritanie. Ce jour là, fut un vrai régal de bonheur pour les spectateurs et amateurs avec notamment, les prouesses magistrales des magiciens du "ballon bariolé" comme: feu Mohamed Ould Sleymane dit SABAR (ex ingénieur à la Sonader), Lo Gourmo Abdoul (professeur d'université), Sid El Moctar Ould Nagi dit Saad Bouh(ex Dg de la BCM et ancien ministre), N'Dongo, Ba Kalidou Moussa dit Mazda (ex cadre à la Sonelec et entrepreneur), Sidibé, Mama Diéri (caisse nationale), Fall Mohamed, Félix Négri (général de l'armée), Sall Amadou (technicien de la santé)...et bien d'autres; tous étaient des collégiens et/ou lycéens... Durant ces festivités, les Boghéens (garçons et filles) effectuèrent une excellente prestation dans différentes activités dont notamment l'art et culture artistique....Ces retrouvailles festives et cordiales furent des découvertes et des moments inoubliables dans le subconscient collectif de la jeunesse Mauritanienne, mais aussi, pour toutes nos communautés
Ceci n'a été rendu possible qu'avec la volonté spontanée du don de soi pour et avec les autres, de l'humilité, du respect des uns et des autres, de l'amitié entre tous les mauritaniens et du partage avec leurs amis de la sous région et/ou d'autres contrées pour le développement et la pratique de la culture. La pratique du Basket Ball à Boghé n'a bénéficié d'aucun investissement national et les seuls deux paniers sont plus vieux que de Demett (ancêtre de la ville de Boghé). Ils ont été déplacés de l'ancien terrain précité et réimplantés au Lycée de cette ville.
Baba Ould Jiddou
Très beau texte, empreint d'une belle philosophie, celle de rendre hommage à tous ceux qui font la mémoire de notre pays, de nos villes et de nos villages.
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