mercredi 13 novembre 2013

Atar / Elections : APP et WiAm, main dans la main

Du temps des discours « virulents »des années 90, de Messoud Boulkhair, le parti AC devenu par la suite APP s’est trouvé à Atar, des dizaines de sympathisants dont le nombre augmentait au fur et à mesure qu’évoluait la situation politique dans le pays. Sans tarder, les dirigeants locaux de ce parti ont loué et aménagé un siège dans le quartier Aghonmrit, qu’ils animent régulièrement de réunion et concertation avec les militants. Un travail payant qui a permis la représentativité du parti dans toutes les compétitions électorales et politiques tant au niveau régional que national. Les élections législatives et municipales 2013 ne dérogent pas aux démarches habituelles d’APP. Pendant que leur président Messsoud manœuvrait à Nouakchott pour réunir les protagonistes et acteurs politiques nationaux pour une retrouvaille autour de la même table de réconciliation, les dirigeants locaux APP sensibilisaient les citoyens à propos du recensement RAVEL et préparaient la campagne électorale. C’est ainsi qu’ils ont élaboré une liste à partir de leurs propres militants pour la compétition municipale au niveau de la commune d’Atar. Le Parti Wi-Am, né bien après l’APP se cherche encore au niveau de l’Adrar, malgré des représentations dans les Moughataa de Ouadane, Atar et Aoujeft. Forts du soutien financier de quelques notoriétés de la place, les responsables Wi-Am trouvaient en l’APP, les militants et encadreurs qui leur manquaient. De même les dirigeants APP, pas bien riches, se compléteraient convenablement avec l’argent apporté par Wi-Am. Une alliance donc entre les deux partis est scellée pour tenter de briguer les deux postes de députés revenant à la Moughataa d’Atar. Mohamed Sghair professeur au lycée d’Atar, ancien maire adjoint sous Sejad Abeidna pour APP et Aly M’haimed directeur des sociétés Zoughmane et ancien secrétaire général de la mairie pour Wi’Am sont choisis pour défendre les couleurs de leurs partis respectifs. Dans le meeting d’ouverture de la campagne électorale, vendredi dernier, les candidats APP/Wiam ont -entre autres nombreuses critiques- déploré la situation « mort lente » de la Wilaya de l’Adrar et particulièrement la capitale régionale Atar, telle que voulue et entretenue par les pouvoirs publics, rappelant les conséquences dramatiques de l’arrêt du tourisme et le manque de solutions de rechange ou mesures compensatoires et d’appui aux populations.
Ely Salem Khayar

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