samedi 30 juin 2012
Assistance médicale : Le ministère de la santé est au chevet des réfugiés maliens.
Si la Mauritanie se déploie à tous les niveaux pour assurer le retour à la normalité constitutionnelle au Mali, notamment en servant d’éclaireur à l’Onu, à l’Union Africaine et à la Cedeao, elle est fortement présente sur les plans humanitaire et sanitaire où elle a mobilisé le biais de la Dras du Hodh Echhargui une armada de moyens matériels et humains pour alléger les souffrances de ces réfugiés.
En effet, le gouvernement mauritanien se présente aujourd’hui, aux yeux de la communauté internationale comme le pays qui se mobilise le plus pour venir en aide au Mali en général depuis sa grave scission et aux réfugiés de ce pays frère et ami en particulier, dont des dizaines de milliers sont accueillis à l’Est du pays.
En matière d’assistance médicale, le ministère de la santé a réalisé un travail de fourmi qui mérite d’être mis en exergue surtout pour son importance en volume et qualité comparativement à l’action sporadique d’Ongs spécialisées dans l’appui sanitaire.
Dans son plan de soutien sanitaire aux réfugiés maliens, le pavillon de la santé a généralisé et assurer la prise en charge gratuite des consultations au poste de santé de Vassala et renforcé les autres postes de santé existants en équipements, en ressources humaines et en médicaments, en plus de la dotation du poste de santé de cette localité d’une ambulance. Un autre poste de santé a été également ouvert par le ministère à Mberé alors que d’autres déjà opérationnels ont été renforcés en moyens matériels et humains.
Toujours dans le cadre de ce bénévolat très salué par la communauté internationale mais aussi par les réfugiés maliens eux-mêmes, témoignant avec louanges cette efficace et désintéressée assistance médicale du gouvernement mauritaniens aux Ongs internationales opérant dans l’humanitaire, des actions similaires ont été également prises au niveau de Bassiknou avec l’équipement des dispensaires et leur pourvoi en personnel et médicaments destinés aux réfugiés maliens en plus de l’acquisition d’une ambulance.
Sur le plan de la lutte contre les maladies contagieuses très répandues dans les milieux des réfugiés, en raison de la non-conformité des sites aux règles minimales de salubrité et nutrition, le ministère de la santé a organisé plusieurs campagnes dont une contre la rougeole, puis une autre contre la malnutrition, s’inscrivant de le cadre d’une lutte préventive contre les épidémies de choléra.
Parallèlement à ces actions opportunes et vivement appréciées par les réfugiés maliens bénéficiaires, le département a consolidé les moyens cliniques du poste de santé de Bassiknou, en le dotant de deux appareils échographes dont un portatif pouvant être exploité dans n’importe endroit de la frontière où sont dispersés les groupes de réfugiés.
Le ministère ne s’est pas contenté de ces seuls appuis, mais convaincu que la capitale du Hodh Charghi Néma pourrait être affectée par la nouvelle donne démographique qui engendre une demande accrue sur les services de santé disponibles, le département a renforcé l’hôpital de Néma en matériels et en médicaments.
Ces actions multiples lancées depuis le début de la crise malienne et des flux des réfugiés, méritait d’être communiquées à l’opinion nationale et internationale, non pas pour attirer l’attention sur une assistance faite par le gouvernement mauritanien au profit d’un peuple frère et ami, mais surtout pour ne pas être reléguée aux seconds par rapports à d’autres interventions limitées dont certains initiateurs cherchent à tout prix à occulter un appui plus constant, volumineux et étendu s’inscrivant sur le court, moyen et long termes qu’une action de quelques jours.
Un aperçu furtif de ces importantes réalisations permet d’en saisir la grande portée selon la présentation suivante :
- Ouverture, le 26 Janvier 2012, d’un point de santé à la rentrée de la frontière à Vassale pour consulter les entrants de l’autre frontière (malienne) et leur prise en charge si c’est nécessaire,
- Renforcement du point de santé, existant, de Vassale en médicaments, matériel et ressources humaines,
- Dotation de Vassale d’une ambulance,
- Ouverture d’un point de santé au camp de Mberré et prise en charge gratuite de tous les réfugiés,
- Dépistage et prise en charge gratuite de la malnutrition chez les enfants des réfugiés de 6 à 59 mois,
- Organisation d’une campagne de vaccination contre la rougeole au profit des réfugiés de 6 mois à 15 ans et des autochtones de 9 à 59 mois, du 19 au 23 février 2012,
- Organisation d’une campagne de lutte contre la poliomyélite et la rougeole au profit des réfugiés et des autochtones à la Moughataa de Basseknou, du 20 au 24 mai 2012,
- Equipement du centre de santé de Basseknou de deux échographes et d’un matériel de labo (automate de numérisation, culter, centrifugeuse…)
- Renforcement du plateau technique du centre de santé de Basseknou et du point de santé du village de Mberré,
- Mise en place de 3 ambulances (une au camp des réfugiés, une à vassale et une autre à Bassiknou),
- Renforcement du PEV de routine
- Equipement du centre de santé de Basseknou d’un congélateur et du point de santé de Vassale d’un autre et d’un RCW50 au poste de santé de Mberré,
- Renforcement de l’hôpital de Nema : mise en place d’un dispositif complet pour urgences chirurgicales (Césarienne, appendicite, …),
- Acquisition d’un matériel de laboratoire pour le centre hospitalier de Nema,
- Vaccination systématique de tous les enfants de moins de 15 ans et des femmes en âge de procréer qui entrent en Mauritanie,
- Mise en place d’un système de surveillance des épidémies et d’un plan de riposte
- Mise à niveau du personnel de santé.
- Contrôle régulier de l’eau,
- Création de deux CRENAS au niveau du camp de Mberré.
- Une enquête SMART est en cours depuis le 28/06/2012 au niveau du camp.
- Dotation régulière des structures en médicaments et en instruments thérapeutiques pour la prise en charge gratuite des réfugiés.
Ahmed Ould Bettar
Cridem
LA FLM et ODZASAM : Le programme d’appui aux communautés de la moughata de Timbédra en peine activité.
Le programme élargi d’appui aux communautés de la moughata de Timbédra mis sur pied par la FLM (Fédération Luthérienne Mondiale) des deux Hodhs (Chargui et Gharbi) et l'Organisation Mauritanienne pour le Développement des Zones Arides Semi Arides (ODZASAM) poursuit ses activités dans les communes concernées de la moughata de Timbédra de la wilaya du Hodh El Chargui.
Ces communes sont au nombre de trois qui sont Timbédra, Twill et Hassi Mohadi. En effet, ce programme englobe des sessions de formation et de sensibilisation sur plusieurs thèmes qui accompagnent des projets au profit des familles les plus diminues en agriculture, en élevage, et l’amélioration de la qualité de l’éducation.
Dans le cadre de ses activités, les bailleurs, ont, en plus des la première session de formation effectué ; la prévention et la gestion des urgences liées à la sécheresse effectué des formations sur le droits de la femme et des enfants, la société civile, le développement durable, l'environnement, l’agriculture, l'élevage, le VIH/ SIDA au profit des communautés bénéficiaires étalées du premier au 25 mai 2012.
Ces formations sont complétées par une série de sensibilisation de masse sur les thèmes. En effet, ces formations ont pour but de préparer les communautés à gérer de façon efficiente les micros projets. En effet plusieurs projets agro-pastoraux, identifiés par ces même communautés ont été financé la FLM et l’ODZASAM et mis en œuvre par les bénéficiaires eux même. Cette approche participative a motivé les bénéficiaires qui fournissent de plus en plus d’effort pour la réussite de ces projets.
Les projets en question sont initiés sur une approche basée sur le droit dont le contenu a été suffisamment abordé dans toutes les formations ainsi que les séances de sensibilisation qui ont précédé la mise en place des projets concernés. Parallèlement à ces activités des classes d’alphabétisations ont été ouvertes au profit de plusieurs localités. Les communautés bénéficiaires n’arrêtent pas d’exprimer leur gratitude et reconnaissance à la FLM et son partenaire local pour le financement du projet en question et aussi des formations sur les activités à entreprendre et afin de garantir la réussite des activités à entreprendre.
Les communautés ont en outre apprécié les formations à leurs justes valeurs car elles ont permis à la population d’acquérir plusieurs informations qui jadis constituaient un frein au développement.
Adama Sy cp des Hodhs
www.cridem.org
Source :
Adama Sy
vendredi 29 juin 2012
Les travailleurs de la MCM à Akjoujt déposent un préavis de grève.
La tension sociale au niveau des Mines de Cuivre d’Akjoujt est montée d’un cran. Les travailleurs qui étaient déjà sur le qui vive après l’échec des négociations entamées avec leur employeur ont décidé faire monter la pression en déposant un préavis de grève en date de ce jour, jeudi 28 juin 2012.
En fait ce que réclame, c’est travailleurs c’est surtout l’application des points consignés dans un protocole d’accord signé en décembre dernier mettant fin à la grève qui avait secoué la société MCM à Akjoujt, une semaine durant.
Au cours de ces négociations entamées sous la supervision de l’inspection du travail du ressort, la direction de la société a clairement manifesté sa mauvaise intention à ne satisfaire aucun des points revendiqués par les travailleurs en particulier ceux relatifs au portefeuille.
Pourtant, la MCM filiale de la compagnie minière canadienne First Quantum Minerals LTD, affiche chaque année un chiffre d’affaire record ajouter à cette situation certains analystes évoquent que l’avenir de l’or sur le marché international est très prometteur car depuis 2009 la valeur de l’once d’or est maintenue depuis 2009 au-dessus de la barre des 1000 dollars. Actuellement, le prix de l’once d’or sur le marché international a atteint la barre des 1610 dollars.
Une situation qui a provoqué l’ire des travailleurs qui ont multiplié les contacts avec leurs collègues pour décider de la conduite à tenir face au mépris manifesté par l’employeur à l’égard de leurs revendications socioprofessionnelles légitimes.
Les travailleurs n’ont pas hésité à exprimer leur mécontentement et leur frustration en indiquant que la société assumera seule la responsabilité de toutes les conséquences qui en découleront. Mais visiblement, la société n’a pas pris au sérieux la menace des travailleurs, poursuivant dans sa logique à les traiter avec mépris et indifférence.
C’est ainsi qu’à l’issue de leur meeting populaire tenu le 25 juin courant destiné à dénoncer les mauvais traitements dont ils sont victimes, les travailleurs ont convenu d’exercer la pression nécessaire sur l’employeur afin qu’il respecte ses engagements relatifs à l’amélioration de leur condition socioprofessionnelle.
Massiré Diop
Chargé de presse et communication
Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie
BP: 6164 Nouakchott
Tél.: +2225258057;
Fax: +2225256024 ; portable/ 695 85 05
Courriels: cgtm@mauritel.m/ madou92003@yahoo.fr
Sites Web: www.cgtm.org
www.cgtm-mauritanie.org
Noukchott- Mauritanie
Cridem
L’ Ong AMAD sur le front de la lutte contre la pauvreté.
L’Association Mauritanienne pour l’Auto Développement (AMAD) est une organisation non gouvernementale à but non lucratif fondée en Août 1999 par des jeunes mauritaniens très révoltés par le degré de pauvreté du pays et soucieux de son développement.
Depuis sa création, cette association a réussi à mettre en œuvre un important programme de lutte contre la pauvreté dans trois régions (le Brakna, le Trarza et le Gorgol) et ce en partenariat avec des organisations internationales comme OXFAM, AECID et CERAI.
Les villages de Dioudé Dièri, de Dioudé Dandé (Moughataa de Bababé) et de Ari Hara Mayo (département de Boghé) font partie des premières localités pilotes qui ont accueilli des projets de développement maraîchers et pastoraux en faveur des femmes vulnérables et des éleveurs qui résident dans ces localités.
L’expérience avait abouti à une transformation radicale du mode de vie des femmes de Dioudé qui ne pratiquaient que l’agriculture sous pluie en période d’hivernage. En plus de cette action en faveur des groupements féminins maraîchers de ces villages, AMAD a équipé les cultivateurs qui exploitent les terres du Dièri d’une clôture en fils barbelés, ce qui a permis une protection des cultures contre la divagation des animaux et d’augmenter ainsi considérablement les rendements agricoles.
Quelques années après les expériences pilotes, l’Ong a étendu ses activités dans d’autres localités dans le Trarza et le Gorgol. A ce jour, l’ong met en exécution un projet qui vise à promouvoir l’agriculture familiale à travers le développement de petites exploitations familiales au profit de 50 familles. Dans ce cadre, une distribution de 50 motopompes est actuellement en cours dans les zones bénéficiaires.
Cette nouvelle approche a déjà produit des résultats positifs dans plusieurs endroits comme Lopel (département de Boghé). Toujours dans le même registre, une superficie de 570 hectares a été protégée par une clôture de fils barbelés. Haîmedatt, Boubou Awdi, Rgueîgue et Dioudé Dièri sont les localités bénéficiaires de ce programme.
Sur le plan de la sécurité alimentaire dans la Wilaya du Gorgol, 100 exploitations familiales sont en cours d’exécution. Un programme qui s’accompagne avec un appui à la commercialisation des légumes produits par les exploitants maraîchers. Toutes ces initiatives sont menées en partenariat avec les Ongs CIVES-MUNDI, l’AECID et l’Association des Producteurs Horticoles du Gorgol. Le même programme de sécurité alimentaire est mis en œuvre actuellement au Trarza avec l’Ong CERAI et AECID. 160 exploitations familiales agricoles sont en cours de réalisation.
Sur le plan pastorale, les éleveurs résidents dans la zone d’intervention de AMAD, ont bénéficié d’importantes sessions de formation sur la santé animale et les es techniques d’insémination artificielle bovine. Plusieurs parcs de vaccination ont été réalisés à Ari Hara, à Edébaye Hijaj (département de M’Bagne) et dans la commune d’El Vra (Bababé).
La construction de plusieurs unités laitières dans les localités de Ari Hara (Boghé), Agriss, Goudin, Dar Salam et Ganki (Gorgol) a permis une véritable transformation des mentalités chez les éleveurs qui pratiquaient jusqu’ici un élevage de prestige et confrontés à d’énormes difficultés (conservation, transformation et commercialisation de leurs produits). Ces problèmes sont devenus aujourd’hui un vieux souvenir chez ces éleveurs. La réalisation de ces unités laitières a permis de relever le niveau de vie dans ces zones et de diminuer les cas de malnutrition.
Le potentiel avicole du Gorgol a inspiré un projet à AMAD qui a aussi dispensé plusieurs formations aux agriculteurs et éleveurs sur le code pastoral. Le nouvel abattoir communal de Boghé contient des infrastructures à mettre à l’actif également de cet Ong qui compte construire le siège de l’APLVD.
Enfin dans le cadre du programme d’urgence mis en œuvre par le gouvernement Mauritanien (Cash Transfert), l’ONg distribue des aides financières pour des familles vulnérables à raison de 15.000 Um par famille dans le village de Dabano (M’Bagne). Les éleveurs bénéficient de la distribution de concentrés pour leurs animaux. Un sac de concentré qui coûte sur le marché à 7500 Um leur est vendu à 3500 Um.
Autant de réalisations qui ont permis d’améliorer le mieux être des populations Mauritaniennes. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.
Thièrno Souleymane Cp Brakna
Cridem
ATPC-PFE/ Tagant : Campagne de sensibilisation ciblant un nouveau public
La Direction régionale de l’Hydraulique du Tagant en collaboration avec l’UNICEF vient de lancer un vaste programme de sensibilisation visant à renforcer les capacités des facilitateurs de l’ATPC (Assainissement Total Piloté par la Communauté) et les animatrices du PFE(Pratiques familiales Essentielles). Cette sensibilisation à pour but d’améliorer les conditions de vie des populations locales par l’arrêt de la défécation à l’air libre et l’adoption de meilleures pratiques d’hygiène. La campagne qui vient de s’ouvrir a été marquée, jeudi 28 juin, par une cérémonie officielle présidée par le Wali adjoint du Tagant Mr Cheikh Ould Meddah et l’organisation d’un atelier de sensibilisation au profit des autorités administratives régionales, élus et responsables sécuritaires. Selon Mohamed Ould Kory Directeur régional de l’Hydraulique, cet atelier sera suivi par l’organisation à Tidjikja d’un séminaire de trois jours au profit de 35 personnes (directeurs d’écoles, agents de santé, relais communautaires et responsables de centres de nutrition). Un séminaire similaire sera organisé, également, à Moudjéria au profit de 35 personnes (même public cible) juste après celui de Tidjikja. Le Président du comité régional de suivi et de supervision du projet ATPC-PFE a fait remarquer, par a suite, que cette campagne de sensibilisation fait suite aux résultats satisfaisants des déclenchements effectués au niveau des localités du Tagant bénéficiaires du programme. Mohamed Ould Kory a indiqué par la suite, qu’après la campagne de sensibilisation, ATPC-PFE Tagant procédera à la distribution au profit des écoles et des centres de santé, des bidons de Javel (2litres), des savons et des papiers d’hygiène.
Il convient de préciser que la coordination régionale du projet ATPC-PFE du Tagant a, à son actif) des interventions effectuées au niveau de 81 localités (38 localités dans la Moughtaa de Tidjikja et 43 localités dans la Moughtaaa de Moudjeria). Parmi ces 81 localités, 15 ont été certifiées à l’état Fdal (fin de la défection a l’air libre), et 33 en cours.
Enfin la coordination régionale dirigée par Mohamed Mahmoud Ould Bah a procédé à la formation de plusieurs facilitateurs dont le rôle est d’aider au changement des mentalités et des comportements des populations pour les amener à se départir de la mauvaise pratique de la défection à l’air libre.
Khalil Sow
Khalil1965@yahoo.fr
Litige foncier sur fond de féodalité à Diaguily : Le Ministère de l’Intérieur tergiverse.
Lassana Coulibaly, natif de Diaguily - un village du Guidimaka -, président de la coopérative dite de Kholle Mouké, a déposé, ces jours-ci, une plainte pour abus de pouvoir contre le gouverneur de Guidimaka auprès du ministère de l’Intérieur.
Coulibaly - qui est descendant d’esclave - reproche au gouverneur d’avoir mis un terme aux activités de la coopérative, dont il est le président, au profit de la chefferie du village de Diaguily. Pour toute réponse le ministre de l’Intérieur - au lieu de convoquer le fautif - lui a adressé, semble-t-il, une missive pour lui signifier de résoudre le litige qui oppose Khollé Mouké à la chefferie de Diaguly, de manière équitable.
Pour saisir les tenants et les aboutissants de l’affaire, il faut remonter à l’année 2003. A cette date Diaguily décide de mettre un terrain de 34,9 hectares à la disposition de la coopérative dénommée Khollé Mouké.
«L’accord tacite passé entre les deux parties prévoit l’implantation des arbres fruitiers», précise Lassana Coulibaly. Le soutien logistique nécessaire au bon fonctionnement de Khollé Mouké incombe à la Sonader qui doit apporter engrais, semences, machines agricoles, carburant…
«L’exploitation commence en 2003 sur les chapeaux de roue, mais l’enthousiasme s’essouffle au fil du temps. Ainsi de 211 membres en 2003, la coopérative n’en comptera que 44 membres en 2007. Tous des descendants d’esclaves», confie Lassana.
Mais contre toute attente le succès sera au rendez-vous. En effet les arbres fruitiers plantés en 2003 donneront leurs premiers fruits en 2007. Mieux encore les membres de Khollé Mouké décrocheront l’appui des parents émigrés disposant des moyens financiers appréciables.
Les jalousies, la crainte de perdre le terrain concédé poussent alors une partie de la chefferie du village à soutenir qu’elle n’a jamais souscrit du tout à l’implantation d’arbres fruitiers sur le périmètre qu’elle a mis à la disposition de la coopèrative en 2003, et à demander, dans la foulée, à ce qu’on dissolve le bureau qui dirige Khollé Mouké et qu’on coupe les arbres fruitiers. Les membres de la coopérative ignorent ses «réclamations» qui en somme sont insensées, et continuent à exploiter les 34,9 hectares que cherchent à reprendre la chefferie.
En 2009, le litige foncier refait surface lorsqu’une ONG américaine en l’occurrence l’ADF décide d’accorder une subvention d’un montant de 75 millions d’ouguiyas versés sur trois ans à Khollé Mouké.
L’argent aiguisant ses appétits, la chefferie réclame la direction de la cooperative. Elle est alors conviée à adhérer à Khollé Mouké pour ensuite briguer les postes qui seront en jeu lors des élections destinées à renouveler le bureau dirigeant, mais rejette la proposition faite par les membres de la coopérative qui du reste respecte à la lettre le règlement intérieur de Khollé Mouké.
Le litige qui l’oppose aux membres de la coopérative est alors présenté devant le tribunal de Selibaby qui prend fait et cause pour la chefferie. En effet la sentence, prononcée par ledit tribunal en septembre 2010, débarque les membres du bureau de Khollé Mouké et leur interdit de participer à l’élection devant designer une nouvelle direction pour la coopérative, leur coopérative.
Saisi en 2011, le tribunal de Kiffa annule la sentence rendue à Selibaby, en arguant que la révocation du bureau ainsi que son renouvellement sont tributaire du règlement intérieur de Khollé Mouké.
En janvier 2012 le gouverneur du Guidimakha chez qui est porté le problème ne trouvera mieux pour surmonter l’écueil que l’interdiction de l’accès au champ de 34,9 hectares, en mettant ainsi en péril, les oignons qui étaient plantés sur 7 hectares et en anéantissant les espoirs des membres de la coopérative qui ne pouvaient en aucun n’est pas faire le déplacement pour Nouakchott afin de réclamer justice auprès du ministère de l’Intérieur.
«Dans un premier temps ce dernier les convie à porter plainte contre le gouverneur», affirme Lassana Coulibaly. Mais alors que les membres du bureau de Khollé Mouké espéraient obtenir gain de cause, reprendre l’exploitation des 34,9 hectares, voilà qu’ils apprennent de la bouche d’Ould Boïlil en personne qu’une lettre a été envoyée au gouverneur du Guidimaka lui enjoignant de trancher sur le litige foncier qui les oppose à la chefferie de Diaguily, de manière équitable.
Dommage que le ministre n’ait pas gardé à l’esprit qu’il n’existe qu’une seule solution juste pour surmonter le problème qui oppose Khollé Mouké à Diaguily, à savoir ordonner la reprise des activités de la coopérative sous la direction du bureau qui le dirige actuellement, lequel a sué eau et sang des années durant pour faire de Khollé Mouké une coopérative exemplaire.
Samba Camara
Cridem
jeudi 28 juin 2012
Des habitants d’Iguevane I (Tagant) revendiquent de l’eau potable.
Des ressortissants de la localité d’Iguevane I ont organisé, jeudi matin, devant la présidence de la république à Nouakchott, un sit-in pour revendiquer une solution à la pénurie d’eau que connait cette localité.
Les manifestants ont dressé des banderoles portant des slogans de revendication de solution urgente à ce problème ressenti avec plus « d’acuité avec la montée des températures ».
Le gouvernement mauritanien avait, auparavnt, signé avec l’Union Européenne un accord de financement de plus de 4 milliards d’ouguiyas destinés à des projets pour l’accès à l’eau dans différentes régions du pays.
Source :
ANI (Mauritanie)
Les habitants de Tintane redoutent une infiltration d'al-Qaida
Les commerçants de la ville de Tintane, dans l'est de la Mauritanie, souhaitent plus de sécurité, tandis que la police réfute toute atteinte à celle-ci. Un groupe d'habitants et de commerçants de Tintane a demandé en début de mois aux responsables locaux de la sécurité de renforcer les patrouilles pour empêcher une infiltration d'al-Qaida dans cette ville frontière de l'est de la Mauritanie, qui connaît un grand dynamisme économique.
"L'absence de patrouilles de sécurité permanentes, notamment la nuit, menace la vie et les biens des habitants", a déclaré le porte-parole de ce groupe, Mohamed Lamine, dans un communiqué aux médias.
Parlant des attaques répétées durant la nuit contre des magasins du nouveau marché de la ville, il a déploré l'absence de toute protection sécuritaire, ce qui rend le lieu particulièrement vulnérable aux activités du réseau criminel. Selon lui, la police ne procède à aucune patrouille de nuit et laisse la ville ouverte aux voleurs.
"Je crains que des hommes armés affiliés à al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) n'entrent dans la ville en profitant du manque de contrôle aux postes frontières", a-t-il expliqué à Sahara Media.
Cette absence de sécurité pour un certain nombre d'installations vitales de la ville, qui abrite le plus important marché de l'est de la Mauritanie, a incité les habitants à demander aux autorités mauritaniennes en charge de la sécurité de protéger cette ville sensible et ses activités économiques.
Située à la frontière entre trois provinces mauritaniennes et sur le principal axe routier qui relie Nouakchott à l'est du pays, la ville voit des centaines de véhicules et de personnes y entrer chaque jour. Elle est également située dans la région où se trouveraient les bastions d'AQMI.
Tintane est certes célèbre pour avoir connu les pires inondations dans l'histoire de la Mauritanie en 2007, mais avec l'afflux de travailleurs étrangers venus du Mali, du Sénégal et de Gambie, elle est désormais associée aux activités largement répandues des réseaux criminels et de voleurs qui ont commencé à envahir les marchés. Aujourd'hui, les commerçants, les plus affectés par cette absence de protection, se considèrent avec les touristes comme les victimes potentielles d'une invasion de groupes terroristes cherchant à tirer parti du manque de sécurité.
Selon Boubakr Sheikhu, commerçant sur le marché local, celui-ci ne bénéficie d'aucune surveillance et les patrouilles de police n'en assurent pas la protection à la nuit tombée. Il a expliqué à Magharebia que certains commerçants avaient engagé leur propre sécurité pour ce faire.
Un autre commerçant, Sidi Mohamed Ould Sidi, a qualifié les vols qui ont eu lieu dans certains magasins "d'insignifiants". Mais il a tout de même fait part de sa crainte de voir certains éléments affiliés à AQMI s'infiltrer dans le pays aux postes frontière qui ne procèdent pas à des contrôles d'identité complets.
"Les services de sécurité ici sont limités", a expliqué un autre commerçant, al-Moustapha Ould Sidi. Il a attribué ce manque de sécurité à un manque de moyens et de matériel au vu de l'énorme responsabilité qui incombe à la police.
"La police est censée sécuriser le centre de la ville et le marché, effectuer des patrouilles de nuit dans la ville (en particulier dans le quartier du marché), et lutter contre les réseaux criminels et de trafiquants qui traversent la région presque quotidiennement", a-t-il expliqué. "Des efforts supplémentaires sont nécessaires", a-t-il ajouté.
Bab Ahmed Ould Bakai, commissaire de police à Tintane, a réfuté "toute atteinte à la sécurité dans la ville". Il a expliqué à Magharebia que les patrouilles de police participent à la sécurité aux postes frontière, dans le centre de la ville et sur les marchés.
Il a ajouté que l'arrivée de ressortissants africains, qu'ils soient sénégalais, maliens ou gambiens, se fait dans le cadre d'une coopération mutuelle entre la Mauritanie et ces pays, et dans le cadre légal des accords de sécurité, confirmant que toutes ces personnes sont soumises à des contrôles de sécurité par les gendarmes et la police aux postes frontières.
Ould Bakai a ajouté que ses forces de police ne sont pas supposées assurer la sécurité des points de franchissement de la frontière qui mènent à la ville, tout en confirmant dans le même temps la bonne coordination entre ses services et un certain nombre d'agences de sécurité concernant les domaines qui touchent à la sécurité de Tintane.
Rajel Ould Oumar, correspondant pour Sahara Media dans l'est de la Mauritanie, a expliqué que le souci des habitants montre qu'ils espèrent plus de sécurité et qu'ils sont prêts à être "des partenaires dans la lutte contre le terrorisme".
Il a également expliqué qu'au vu de la protection de la sécurité intérieure par la police, la gendarmerie et d'autres agences de sécurité, ainsi que des mouvements continus des forces armées le long de la frontière mauritanienne pour surveiller la menace des groupes terroristes, "il n'existe aucune menace directe contre la ville".
Par Raby Ould Idoumou pour Magharebia à Nouakchott
Cridem
mercredi 27 juin 2012
Zouerate: Un atelier de formation sur l’art plastique et un autre sur la restructuration des clubs de jeunes.
Deux ateliers de formation ont démarré à Zouerate le dimanche 24 juin 2012 dans les locaux de la maison de la société civile.
Organisés par la Mairie de Zouerate et la Snim en collaboration avec l’Union des Artistes et Peintres de Mauritanie, ils interviennent après deux autres ateliers, l’une en dessin et art plastique et l’autre sur le théâtre, organisés par la Mairie de Zouerate au profit des jeunes en avril 2011. Le lancement des activités de formation a eu lieu en présence de l’adjointe au Maire chargée des affaires socioculturelles et du délégué régionale de la Culture de la Jeunesse et des Sports.
Ainsi la formation sur l’art plastique permettra non seulement d’insérer les jeunes dans le domaine artistique mais de créer une opportunité de l’utilisation de l’art comme moyen de sensibilisation en vue d’un changement des comportements.
Quant à la formation sur la structuration des jeunes, elle aura comme objectif de créer un cadre institutionnel pour les activités des jeunes afin de leur permettre d’avoir des regroupements qui peuvent initier des activités génératrices de revenus à travers les clubs culturelles ou sportifs.
Pour Khaled Moulaye Idriss Président de l’union des Artistes et Peintres de Mauritanie, ces formations représentent une excellente opportunité pour UAPM dans la réalisation de ces objectifs qui visent entre autres la promotion des arts en Mauritanie.
www.cridem.org
Source :
Abdallahi Dieng Ould Cheikh
Ari Hara : Journée de Sensibilisation des éleveurs sur l’importance de la scolarisation des enfants !
A l’initiative des lycéens et collégiens du village de Ari Hara, localité située à 18 kilomètres de Boghé, une grande journée pédagogique a été organisée le 21 juin 2012 dans l’enceinte de l’école fondamentale de ce village majoritairement peuplé de pasteurs.
Pour l’évènement, les jeunes du village ont dressée des tentes dans la cour et installé des nattes et des tables bancs pour accueillir les invités et les parents d’élèves conviés à cette manifestation. Les organisateurs de la manifestation n’ont pas également lésiné sur les moyens pour la réussite de la journée.
C’est aux alentours de 12 heures que les activités pédagogiques ont démarré avec un mot de bienvenue prononcé à l’endroit du public par mademoiselle Halima N’Gaîdé au nom des organisateurs.
Elle a campé l’ordre du jour de la journée consigné dans une feuille de route et qui prévoyait des chœurs, des sketchs, des communications sur le sujet du jour, des séquences de « Génie en Herbe » et des témoignages.
Aussitôt après l’intervention de Halima, élève de 5ème C au lycée de Boghé, la parole est revenue à M. Hamath Lô, directeur de l’école de Naîm (commune de Ouad Amour) qui a fait un exposé sur l’importance de la scolarisation des jeunes et le rôle que joue l’école dans l’éveil et la prise de conscience des masses et le développement d’un pays.
Il a exhorté les éleveurs qui vivent à Ari Hara à inscrire massivement leurs enfants à l’école pour accélérer le rythme de progrès du village. Après cette intervention, les écoliers de la structure pédagogique de Ari Hara ont chanté un chœur dédié à la promotion du savoir. Une chanson qui a fait vibrer les cœurs de la plupart des personnes qui ont assisté à cette journée pédagogique. Par la suite, Aîchettou Hamet Sy, Banel Sow et Aminata Aliou se sont exprimées au nom de leurs consœurs pour saluer cette initiative des jeunes et encourager les participants à persévérer dans leur combat pour transformer les mentalités de leurs parents, plus tournée vers les activités pastorales que vers les études.
Doro Sy, responsable actif au sein de l’association des jeunes de Ari Hara qui soutenu et accompagné les élèves dans leur initiative a pris la parole pour magnifier l’école et le message de progrès qu’elle véhicule dans la société. Il a regretté de n’avoir pas été scolarisé par ses parents. Aly Yall, étudiant à l’université de Nouakchott a lu un poème qui vante les bienfaits de l’éducation.
De temps à autre, les discours étaient ponctués par quelques morceaux de musique traditionnelle de la troupe musicale « Lasli Fuuta », ou de Baba Maal. La pièce théâtrale représentée par un groupe d’écoliers et de lycéens et collégiens du village était axée sur l’importance de la scolarisation et les mariages précoces qui sont les principales causes de l’abandon des filles à l’école.
Les jeunes ont attiré l’attention des parents d’élèves à Ari Hara sur la nécessité de stopper le phénomène des mariages précoces jusqu’à ce que la fille devienne majeure et atteigne un certain niveau d’études. A cette requête formulée par les écoliers, Aîchettou Hamet Sy, une parente d’élève a dit toute la disponibilité des parentes d’élèves qu’elles sont à répondre favorablement à cette doléance mais seulement à condition que les écolières et apprenantes de façon générale sauvegardent leur virginité jusqu’au moment où elles trouveront des maris. « Refuser de se livrer gratuitement aux hommes. » a martelé la quinquagénaire.
Les élèves de Ari Hara ont également sensibilisé le public sur l’urgence de la prise en charge du transport des élèves au courant de l’année scolaire. Un groupe d’élèves a présenté une série d’exposés autour de plusieurs thèmes sur les avantages de l’éducation pour une société qui aspire au progrès. Les causes et les conséquences des déperditions scolaires ont été abordés méthodiquement par Issa Lô qui a présenté l’introduction du thème.
Alassane Oumar a quant à lui développé la thématique en affirmant « l’éducation permet de transmettre d’une génération à l’autre, la culture nécessaire au développement de la personnalité et à l’intégration sociale de l’individu ». Et Alassane d’ajouter que « l’émancipation de l’éducation par rapport à la religion a commencé avec la révolution qui a permis à l’Etat d’assumer progressivement ses responsabilités en matière d’instruction devenue publique et gratuite ».
Halima Alassane s’est elle focalisée sur les conséquences et les solutions de ce problème. Pour elle, la pauvreté des parents, la déstabilisation des foyers (divorce entre les couples), la discrimination des filles, l’éloignement des villages des établissements d’enseignement, les mariages précoces, les viols entre autres sont identifiés comme les causes de l’abandon scolaire.
Cette intervention a reçu le soutien de Amadou Sokho. Halima a proposé à l’appui une série de solutions dont la relance du transport scolaire et la formation technique et professionnelle des jeunes et rendre la scolarité obligatoire jusqu’à la fin cycle primaire. Sur les conséquences de l’abandon scolaire, la drogue, la délinquance juvénile et l’oisiveté ont été pointés du doigt par Mamadou Boubou.
C’est Alassane Djiby Boye qui a lu la conclusion en lançant à l’endroit du public « l’éducation de l’enfant et de l’adolescent repose sur la famille, l’école, la société mais aussi sur des lectures personnelles, et sur l’usage des médias comme la télévision et l’internet». Bocar Oumar, élève en 6 D au lycée de Boghé a intervenu pour saluer l’idée d’organiser cette journée pédagogique.
Un autre intervenant a exhorté les éleveurs à accorder davantage d’attention aux études et à investir leurs économies dans l’éducation de leurs enfants. C’est le meilleur rendement qu’ils peuvent offrir à leurs enfants. « Quand une communauté détient le monopole de l’économie et du savoir, elle accédera forcément un jour au pouvoir » a dit cet intervenant.
Après le déjeuner offert au public venu nombreux, les manifestations pédagogiques se sont poursuivies dans l’après-midi à travers des matchs de « Génies en Herbe » opposants différentes équipes d’écoliers et de collégiens. Pour la première fois, pareille manifestation est organisée dans cette localité où l’élevage de prestige des bovins, ovins et caprins primait sur toute autre activité pour les Peulhs qui habitent cette localité, où il faut le rappeler, la production laitière est désormais transformée sur place et vendu à Boghé. « Cosam Ari Hara », le nouveau label mis sur le marché grâce à l’appui de l’Ong AMAD et de ses partenaires au développement.
C’est la première fois que l’école fondamentale de Ari Hara, dirigée par Ousmane Diko et qui compte 5 salles de classes accueille une journée pédagogique si mémorable et qui restera gravée dans les livres de l’histoire. Il faut rappeler que cette manifestation culturelle a reçu le soutien de tous les parents d’élèves de Ari Hara qui ont contribué pour la réussite de cette journée.
Thièrno Souleymane
Cridem
mardi 26 juin 2012
Aleg-Emel 2012 : Licenciement d’un responsable local du CSA.
lundi 25 juin 2012
Vers un financement direct des communes par la Banque Mondiale.
Meeting de l'UPR: la COD dénonce les pressions sur les fonctionnaires de l'Etat
Hodh El-Charghi: 600 têtes de caprins déclarées mortes suite aux pluies
dimanche 24 juin 2012
Aleg-Emel 2012 : 50 personnes interrogées dans le cadre d’une enquête sur des ventes illicites
vendredi 22 juin 2012
3eme édition du Festival des Dattes de Tidjikja/ Les organisateurs annoncent les couleurs

Brakna : à Boghé Les 19 meilleurs enseignants des communes de Boghé et Dar El Avia ont été ont été récompensés, cette année 2011-2012.
L’IGE à Aleg
mercredi 20 juin 2012
Interpellation de 6 commerçants et du responsable du CSA à Aleg sur vente d'aliments de bétail
Des pluies dans plusieurs localités du pays
Ziara de Thierno N’Diaye Barro à Nouadhibou/ Le Khalife Omarien Thierno Madani Mountagha Tall à Nouadhibou.
lundi 18 juin 2012
Célébration de la Journée de l’Enfant Africain à Goural
« Manque cruel d’enseignants, de salles de classes et d’outils pédagogiques ».
Deux grandes tentes installées dans l’enceinte de l’école, une sono pour égayer le public, le village de Goural, situé à quatre kilomètres d’Aleg, est prêt à accueillir le Réseau Mauritanien Pour l’Education pour Tous (RMEPT) en cette célébration de la journée de l’Enfant Africain.
Célébrée sous le thème « Respect des droits, protection et promotion des enfants handicapés. » Les populations de Goural ont apporté leur pierre à l’édifice pour la réussite de cette journée de sensibilisation africaine sur l’éducation. Reportage
Le village de Goural est une localité de 3600 habitants, partagé entre deux grands hameaux. Le premier est habité par des déportés rentrés du Sénégal en 1997 et l’autre par ceux revenus entre 2008 et 2011 grâce à l’accord tripartite signé entre le HCR, la Mauritanie et le Sénégal.
Pour célébrer cette journée du 16 juin 2012, hommes, femmes et enfants ont travaillé d’arrache-pied pour embellir l’école, malgré la forte canicule Dés les premières lueurs de l’aube, les habitants du village ont nettoyé la cour de l’école, dépoussiéré les tables bancs, astiqué les toilettes, pour rendre cette fête belle et inoubliable.
Sous un soleil de plomb, ils ont porté leurs plus beaux habits pour accueillir la délégation venue de Nouakchott Après un accueil chaleureux, les membres du réseau, composés entres autre de la présidente, Mme Hawa Sidibé, du SG Abidine Ould Cheikh, du Coordinateur Ba Samba Hamady, d’Aminetou Mint Sidi, ont remercié les populations pour cette grande mobilisation.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du Vice Gouverneur d’Aleg, Diallo Mamadou Samba, du Préfet d’Aleg, du Coordinateur Régional de l’Orientation Islamique, de la Coordinatrice régional du MASEF, Toutou Mint Yakhoub, de M Ba Abdoulaye de l’ambassade d’Allemagne…
Dans son discours, le SG du réseau Abidine Ould Cheikh a déclaré que cette journée est organisée en mémoire du massacre des enfants de Soweto du 16 juin 1976. Il a rappelé que cette célébration annuelle permet de faire un pas vers l’Éducation pour tous, car elle conditionne le développement économique et qu’elle constitue un moyen d’améliorer la santé, la gouvernance et le bien être social.
Parlant au nom de l’association sportive et culturelle des jeunes de Goural, Hamady Gallo Ba a rappelé l’importance du thème qui selon lui est en parfait adéquation avec leurs activités. Selon lui, tout soutien aux enfants handicapés est un apport important car les enfants handicapés sont souvent oubliés.
Après les discours du Wali, du Coordinateur Régional de l’Orientation Islamique, de la Coordinatrice régional du MASEF et du coordinateur du réseau et du coordinateur du Réseau à Goural, les festivités se sont poursuivies jusqu’à l’après midi avec au programme, danse traditionnels, sketchs.
Coup de cœur : jardin d’enfant de Goural »
Le clou de cette journée a été sans nul doute, la participation des élèves du « jardin d’enfants de Goural. » Agés entre 2 et 4 ans, les enfants, au nombre de 50, ont marqué de leurs empreintes cette journée. Créé en 2010 par le PAM, le jardin d’enfant de Goural, dispense des cours gratuits à 73 enfants du village, sous les ordres de deux moniteurs. Sans subvention depuis plus d’une année, les deux moniteurs travaillent bénévolement. Chaque mois, les élèves cotisent chacun 100um pour l’achat de fournitures et d’outils de travail.
Situé dans une zone enclavée, à 4 kilomètres de la ville d’Aleg, le village de Goural ne bénéficie ni de poste de santé, ni d’électricité. L’école, malgré son excellent taux de réussite aux examens (70-75%) manque cruellement, d’enseignants, de salles de classe et d’outils pédagogiques.
Financé par l’Etat et par la PAM, la cantine scolaire est quant à elle fonctionnelle, tous les jours ouvrables, selon le Directeur de l’école, Abou Amadou. Partagée entre vieilles et nouvelles bâtisses, l’école compte 6 classes. Fouetté temporairement par un vent chaud et sec, le village dispose de trois points d’eau.
Deux sont alimentés par le forage construit par le HCR et l’autre par la SNDE. La distribution de l’eau se fait tous les jours à raison de 5 um le baril de 20 l. L’argent récolté sert à payer le gasoil du forage et la facture de la SNDE. Site de Goural « Depuis que Sidi Ould Ceikh Abdallahi est parti, personne ne s’inquiète de notre sort »
Pour cette journée de l’Enfant Africain, les réfugiés du site de Goural, n’étaient pas en reste. Revenus au village grâce à l’accord tripartite, ils ont participé de par leur présence, à la réussite de cette journée. Leur site, situé à quelques mètres du « jardin d’enfant de Goural » ressemble à un tas de feuilles mortes. Leur hameau construit avec des bâches du HCR n’a pas réussi à garder toute sa splendeur. La misère et la forte canicule, n’ont pas eu de pitié pour ce village de 810 âmes. Depuis leur retour en 2008, les 238 familles sont confrontées à d’énormes difficultés.
Omar Amadou Sow, chef du site « nous avons des problèmes de vivres, d’habitat et d’état civil. Au niveau de l’enrôlement, 50 réfugiés n’arrivent pas à se recenser depuis 3 mois, parce que l’ordinateur a perdu leurs données informatiques. Sidioca avait promis de nous régler tous nos problèmes, mais depuis qu’il est parti, personne ne s’inquiète de notre sort. »
Une mosquée, une boutique communautaire, un moulin à grain, tels sont les empreintes laissées par l’ANAIR dans ce village. Derrière ces réalisations se cache la pauvreté de tout un village qui réclame de meilleures conditions de vie aux autorités. Tristesse et désolation, tels sont les lots quotidiens des habitants qui ne savent plus à quel saint se vouer, tellement leur situation est difficile.
Organisé en collaboration avec IDAY International, le RMEPT a marqué un grand coup, pour sa première activité. Créé en 2010, le réseau a pout but de donner l’occasion à la jeunesse mauritanienne de faire connaitre son avis sur le système d’éducation offert et de réaliser le Cadre de Dakar et le 2e OMD.
Chaque année, le RMEPT compte se mobiliser à travers tout le pays pour sensibiliser les populations et pour promouvoir des politiques permettant d’atteindre les 6 objectifs du Cadre de Dakar, notamment l’initiation préscolaire, un cycle d’enseignement primaire et complet et l’alphabétisation des jeunes.
Envoyé spécial à Goural, Dialtabé
Quotidien de Nouakchott
Cridem
dimanche 17 juin 2012
nouveau protocole de la prise en charge de la malnutrition
La salle de réunion de la Direction régionale de l’action sociale (Drass) du Guidimakha a abrité ce Dimanche 17/6/2102 les travaux d’un atelier de formation sur le
. Cet atelier de cinq jours regroupe cinquante un (un) infirmiers- chefs de poste de santé venus des deux départements que compte la wilaya du Guidimakha.
Les différents participants à cet atelier de cinq jours suivront d’exposés présentés par trois formateurs locaux dont deux de la direction régionale à l’action sanitaire et un(1) de l’o n g Espagnole,A C F qui intervient dans la wilaya dans le domaine de la nutrition sous la supervision d’un expert.
Pour Docteur Yacoub Tandia, Directeur régional les efforts des partenaires au premier rang desquels se trouvent l’A C F qui appuie vingt huit (28) postes de santé pour la prise en charge des enfants malnutris, Counter part international, présent dans la commune de Khabou sont à encourager.
L’appui du F N U A P à la Drass en moustiquaires imprégnées, en kits hygiéniques, en fer et en vitamines A et les séances de consultations prénatales en milieu rural sont évoqués par le Directeur régional à l’action sanitaire au Guidimakha à cette rencontre qui réunit le personnel de la santé pour mieux l'outiller.
L’autre partenaire qui n’est pas sans importance selon Dr Tandia est l’U N I C E F ,qui disponibilise à son tour d’aliments thérapeutiques ,des médicaments inscrits dans le cadre du protocole lié à la malnutrition, l’organisation d’unités mobiles pour la prise en charge des enfants qui souffrent de la malnutrition. A lui d’ajouter que tout cela vient en complément au programme Emel 2012 que l’état a mis en œuvre pour venir à bout des souffrances des populations.
Pour mémoire ,le Guidimakha compte quarante deux postes de santé , cinq centres de santé et un hôpital régional pour une population de deux cent soixante dix mille habitants( 2 70 000) repartie dans dix huit communes et deux départements ,à savoir sélibaby et ould yengé . Cependant l a dépendance des populations de cette wilaya des localités de tafssirga,Gakoura du Mali et Bakel du Sénégal est à signaler sur le plan sanitaire même si quelques efforts sont à encourager au niveau de la Drass du Guidimakha.
Signé Amadou Bocar Ba/Gaynaako.
L’hôpital régional d’Aleg bientôt doté d’une radio.
La commune de Bagodine réceptionne un don offert par Yakaré Bagodine en Belgique
samedi 16 juin 2012
Pénurie d’eau potable à Aleg.
Les éleveurs du Brakna réclament la suspension des importations laitières en période d’hivernage
Vers la production de la viande blanche dans le rive mauritanien
Décès du Hakem De Sebkha
vendredi 15 juin 2012
La Mauritanie va créer une zone franche à Nouadhibou
Inscription à :
Articles (Atom)