mercredi 23 mai 2012

Adrar : Ehel Ksair Torchane en colère.

Photo 313Village situé à 20 Km au Nord d’Atar, Kseir Torchane a vécu son époque de gloire, lorsqu’il était poste- relais sur la route transsaharienne qui reliait Tindouf (Algerie) à Saint Louis (Sénégal). Ses populations constituées d’agro-pastoraux –chasseurs, partageaient leur vie sur un territoire de transhumance couvrant toute la zone Atar-Choum –Fdérick -Ouarane. Guides intrépides, leurs hommes convoyaient et sécurisaient les caravanes de sel en partance de F’Derick via Ouadane –Chinguetti vers le Soudan. Aujourd’hui les habitants de Kseir Torchane, comme ceux de tous les anciens centres urbains abandonnés, tentent difficilement de survivre…..sans eau ni électricité, ni médicaments ni infirmiers, ni établissement scolaire secondaire ils ne peuvent plus contenir leur colère. Ils sont venus ce mercredi 23 Mai, le prouver au Wali de l’Adrar et ses collaborateurs. Md BeihUn groupe d’une vingtaine de jeunes cadres se réclament porte-parole d’Ehel Kseir Torchane, portant une banderole et des slogans manuscrits sur papiers volants se sont rassemblés ce matin devant la Wilaya de l’Adrar. A l’aide d’un haut parleur portable, ils psalmodiaient des slogans et énuméraient une liste de revendications. Le hakem d’Atar qui passait par là, s’est arrêté prés d’eux. Le directeur de l’école de Kseir Torchane et 2 autres responsables lui ont expliqué la raison de leur manifestation. En marge de ce rassemblement, l’imam, de mosquée et notable de Kseir Torchane, Mohamed Ould Sid’Ahmed Ould Beih a déclaré à Adrar Info. « Malgré les moult demandes formulées depuis l’indépendance du pays, notre village ne dispose toujours pas de réseau d’adduction d’eau . Pourtant le village dispose de 4 sondages dont le 1er forés sur financement Saoudien a fonctionné quelques années, un 2eme puits pastoral à Tengharada suffit à peine au bétail et les 2 autres sont fermés ; Nous n’avons pas de réseau d’électricité malgré les nombreuse études faites ; Le censé être collège d’enseignement secondaire partage les classes de l’école fondamentale . C’est pourquoi plusieurs de nos enfants ont abandonné les classes ou se sont faits transférer ailleurs ; La ville menacée constamment par les eaux de pluie dévastatrices, nécessite la construction d’un barrage solide de protection ; Nous avons un local centre de santé mais sans infirmier ni médicaments…Nous nous attendions à beaucoup d’espoir suite au projet du Bassin Versant de Tinghqrada qui visait des objectifs de développement communautaires à valeur de plus d’un milliard d’Ouguiyas pour Kseir Torchane mais malheureusement il semble que ce projet s’est enfumé » Les manifestations sont restées quelques heures devant la Wilaya attendant d’etre reçu par le Wali.Photo 315Photo 314Photo 309. Ely Salem Khayar

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