mercredi 14 décembre 2011

Mauritanie : Construction de puits à Hodh El Gharby



“Avant la remise en état du puits, nous parcourions entre 3 et 5 kilomètres tous les matin pour aller chercher de l’eau.”
Salma

Le village de Barbara est situé au nord de la région d’Hodh El Gharby, à environ 800 km de Nouakchott. J’ai visité cette région il y a deux semaines.

Dans une zone exposée à la sécheresse comme la Mauritanie, la question de l’accès à l’eau, en termes de quantité et de qualité, représente un défi important. Le programme d’Oxfam sur les moyens de subsistance vise à améliorer l’accès à l’eau pour les communautés.

Ce projet porte sur la remise en état de puits traditionnels existants en coulant du béton autour des puits pour éviter la stagnation de l’eau, et en les rendant plus profonds.

En plus des infrastructures, l’équipe Oxfam a mis en place dans chaque village bénéficiaire un comité chargé de promouvoir l’hygiène et la gestion sanitaire de l'eau. Ce comité dirigé par des femmes organise la distribution de l'eau et diffuse également auprès des foyers les bonnes pratiques à adopter en matière d’hygiène.

La personne chargée du nettoyage des infrastructures du puits se nomme Salma Mint. Elle habite à Barbara avec sa mère âgée ; elle est mariée et mère de 4 enfants. Avant, les populations de cette région dépendaient de l’agriculture, mais aujourd’hui la pluie est insuffisante pour obtenir des récoltes. La majorité des hommes migrent en laissant derrière eux femmes, enfants et personnes âgées.

Salma Mint, comme les autres femmes des zones rurales, effectue toutes les tâches ménagères (s’occuper des enfants, aller chercher de l’eau, cuisiner) et effectue d’autres activités rémunératrices (petit commerce, production de légumes) pour subvenir aux besoins élémentaires de sa famille.

Elle déclare : « Avant la remise en état du puits, nous parcourions entre 3 et 5 kilomètres tous les matin pour aller chercher de l’eau. Maintenant, grâce à Dieu et à Oxfam, nous avons de l’eau près de notre village. Nos familles et nos animaux peuvent boire, et nous pouvons aussi faire pousser des légumes, ce qui n’était pas possible avant. »

La coopérative des femmes du village de Barbara utilise également l’eau du puits pour cultiver des légumes dans leur nouveau jardin.
Oxfam/ mauritanie

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