mardi 17 mai 2011
Zouerate : Une ville déconnectée - pas de réseau !
Ces dernières années, on aura vu le développement rapide des technologies de l'information et de la communication (TIC) et l'extension rapide des réseaux de téléphonie mobile et de l’internet.
Trois opérateurs de téléphonie mobile et d’accès à l’internet sont actuellement présents en Mauritanie, un pays où l’on communique beaucoup. Les Chtari et yak Lebass peuvent à eux seul prendre la moitié du temps de communication. Mais il n y’a pas que cela, la communication joue aussi un grand rôle dans les transactions financières et participent avec les autres moyens de communication au développement économique. Par exemple, les institutions financières ne peuvent plus fonctionner sans le réseau internet.
Un appel d’urgence pour alerter les services d’incendie ou les services de sécurités requière un réseau performant. Ce n’est malheureusement pas le cas à Zouerate. Les clients des banques de la place fond parfois des heures pour attendre le rétablissement du réseau. Pour tirer son chèque, pas de réseau. Pour appeler les services incendie, pas de réseau……
On ne peut donc pas compter ni sur le téléphone ni sur l’internet à Zouerate. Le réseau internet de cette ville est le plus mauvais en Mauritanie en qualité et en quantité. Les fournisseurs d’accès à l’internet ne disposent souvent pas de techniciens sur place, les installations sont vétustes et inadaptés aux besoins des populations.
Certains ont déposé leurs demandes, depuis plus d’une année, pour une ligne ADSL et s’ils ont la chance d’en recevoir une, qu’ils payeront chère, ils auront une connexion de très mauvaise qualité qui marche aux pas d’une tortue.
Les dispositions prises par l’autorité de régulation demeurent inefficaces. Les opérateurs continuent à se remplir les poches sans fournir un service de qualité et la ville minière continue à en payer les frais.
J’attends depuis quelques minutes une meilleure connexion afin de d’envoyer l’article !!
www.cridem.org
Source :
Abdallahi Dieng Ould Cheikh
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire