Nouadhibou : Gazra.

Le démantèlement des gazras s'est passé avec quelques petits remous et remue-ménages mais dans toute nation civilisée, force doit revenir à la loi. Certains spéculateurs avaient voulu détourner l'idée première de ce déguerpissement en une bataille de riches et de pauvres, alors qu'il n'en est rien de tout cela.

Il n'est pas nécessaire de revenir sur les circonstances qui ont poussés ces individus à se planter dans ces zones, appelées communément gazras.Tout compte fait, des zones d'habitat ont été viabilisées au profit de ces individus: eau, électricité, etc.

Certaines personnes ont souhaité que l'on construisit des habitations même si c'est à loyer modéré, d'autres préconisent que l'on construise gratuitement des maisons pour eux, soit.

Ce qui est intéressant ici, c'est de:

- Mettre fin à l'anarchie qui sévit dans cette capitale économique et qui voit son image se ternir de jour en jour.
- Eviter à ce que ces gazras ne deviennent des lieux de débauches et de banditisme, de source de tensions sociales, de maladie ( vue la promiscuité, l'insalubrité...).

Avec la sommation du Hakem de la ville de Nouadhibou qui vient à point nommé ( car on ne peut pas concevoir que des individus détiennent des dizaines de terrains sans les en valeur et qui servent de dépotoirs d'ordures occasionnant des essaims de mouches et de moustiques). Nouadhibou n'avait jamais connu cela.

Certains petits malins se servent de ces gens des gazras pour essayer de sauver leurs terrains. Ils y mettent des baraques croyant que cela peut viabiliser leurs terrains. C'est des pratiques d'un autre âge que les autorités ne doivent pas accepter. Cela terni l'image de notre capitale économique avec également tout son cortège de risques: incendies, tics, puces,...Soit on est en ville, soit on est à la campagne, (Badiya)!





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Source :
Ibnoumarwal