dimanche 3 octobre 2010
Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République.
Son excellence Monsieur le Président de la République, nous étions des travailleurs de la commune de Nouadhibou. Nous sommes compressés depuis le 30/10/2005, date fatidique que nous n’oublierons jamais.
Ce jour, sans vergogne ni humanisme, nous sommes arbitrairement licenciés et dépouillés de tous nos droits, de préavis de licenciement et de retraite.
Certains parmi nous étaient des gardiens, percevant la modique somme de 21.000 ouguiyas, montant avec lequel nous vivotions bon an mal an. Ils avaient atteint la limite d'âge avec une ancienneté de neuf ans et plus.
Nous étions 65 pères de familles, jetés en pâture et en chômage sans motif valable. Nous avons taper à toutes les portes pour recouvrer nos droits mais en vain. Aujourd’hui, le coeur revigoré d'espoir, nous nous adressons à votre excellence, pour un dénouement heureux de notre situation.
Nous attirons également votre attention que le tribunal de travail de Nouadhibou, par le jugement n° 25/07/2009 avait ordonné à la mairie le paiement de nos droits. Dans l'attente que notre requête sera entendue, recevez Monsieur le Président de la République, l'expression de nos sentiments respectueux.
Nouadhibou, le 20/09/2010
Les ex-employés de la Commune de Nouadhibou, compressés le 30/10/2005
www.cridem.org
Source :
Ibnoumarwal
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