jeudi 21 juillet 2011

Certification à l’état FDAL de quatre villages du Tagant / La représentante de l’Unicef supervise la cérémonie.



Une cérémonie de certification à l’état FDAL (Fin à la Défécation à l’Air Libre) de quatre villages du Tagant a eu lieu à Berelle sous la supervision de la représentante résidente de l’Unicef en Mauritanie Madame Capherine Mbeingue.

Ces villages sont retenus pour bénéficier de l’intervention du programme d’Assainissement Total piloté Par la Communauté (ATPC) mené par la Direction de l’Assainissement au Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement en collaboration avec l’UNICEF et le CREPA, a eu lieu.

Ont assisté à cette cérémonie la représentante de l’Unicef, le coordinateur national du programme d’Assainissement Total piloté Par la Communauté, le Wali adjoint du Tagant chargé des affaires économiques, le Hakem de Tidjikja, le premoin adjoint au maire de Tidjikja, le coordinateur régional de l’ATPC , les facilitateurs et un public nombreux.

Prenant la parole à cette occasion, le Wali adjoint du Tagant chargé des affaires économiques a indiqué que le programme et l’approche retenus « contribueront au changement positif de comportement par le respect des règles d’hygiène, la préservation d’un environnement sain garantissant le bien-être des populations et plus particulièrement les tranches les plus vulnérables de la société tels que les enfants et les femmes ; ce qui constitue un objectif majeur et un axe prioritaire de la politique de développement engagée par le Gouvernement sous la conduite du Président de la République son excellence Mohamed Ould Abdel Aziz»

Il a par la suite loué les efforts déployés par le Comité Régional de Suivi pour son engagement mais également il a adressé un vif remerciement aux partenaires du programme, particulièrement l’UNICEF qui a financé le projet.

Rappelons que le programme d’Assainissement Total piloté Par la Communauté (ATPC) a formé plusieurs facilitateurs dont le rôle est d’aider au changement des mentalités et comportements des populations cibles pour un meilleur assainissement de leur environnement qui passe nécessairement par la fin de la pratique de la défection à l’air libre.

La coordination régionale de l’ATPC nouvellement installée au Tagant aura donc pour tâche de coordonner et superviser les activités de ces facilitateurs pour une meilleure prise en charge de l’ensemble des aspects liés au pilotage et à l’exécution du programme.

La représentante résidente de l’Unicef en Mauritanie qui a assisté à la cérémonie de certification a pu se rendre compte de visu les efforts déployés pour faire bénéficier le programme aux populations cibles.

Khalil Sow
khalil1965@yahoo.fr

Le président de Kawtal E Jellitaaré achève une tournée au Brakna et au Gorgol.



Depuis le début du mois de juillet, le président du l’association Kawtal E Jellitaré (Union Pour le Progrès), monsieur Djiby Sow était en tournée dans la Wilaya du Brakna et du Gorgol pour s’enquérir de l’Etat d’avancement de l’opération d’enrôlement des populations dans le fichier de l’Etat civil et le sensibilisation de ces derniers sur le déroulement de l’opération.

Le président de l’Ong UPP a rencontré les autorités locales, le Hakem et les maires des communes du département ainsi que le responsable du centre d’enrôlement de Boghé qu’il a d’ailleurs visité. Avec le préfet du département, il a abordé les blocages notés dans le déroulement de l’enrôlement au niveau du centre de Boghé. Il a dénoncé les nombreux cas de rejet des citoyens venus se recenser au centre d’état civil pour des motifs qui ne tiennent pas a-t-il dit.

Il déploré la lenteur de l’opération et l’impossibilité pour la majorité des habitants du département qui habitent dans des localités éloignées à pouvoir effectuer le déplacement pour s’inscrire sur les nouveaux registres de l’état civil.

A niveau du centre, il a recensé de nombreux cas de rejets sans motifs valables et contre lesquels, il a vigoureusement protesté auprès du responsable du centre d’enrôlement.. Le président Djibi a également évoqué avec les autorités la problématique foncière dans la vallée du fleuve et le projet d’attribution de 40 hectares aux Saoudiens. Après Boghé, il s’est rendu à Sinthiane Diama, Darel BArka, Wouro Ali Guèlel, Moudwaye, Olologa, N’Gourdiane, Ando, Beylane, Bakaw et Lopel.

Dans ces différentes localités, il a sensibilisé les populations sur le déroulement de l’enrôlement actuel et les blocages dressés devant certains citoyens, les négro-africains particulièrement pour les empêcher de s’inscrire. Les populations ont fait part de leur inquiétudes et de leur incompréhension de la manière dont se déroule cette opération d’enrôlement.

Ils ont même menacé de boycotter l’enrôlement si les blocages actuels persistent à en croire M. Sow. Car, poursuit-il, les populations rencontrées restent soucieuses de leur avenir dans ce pays et par ces agissements, elles se posent la question de savoir, si elles ne sont pas étrangères dans leur propre pays.

A Sinthiane Diama et N’Gourdiane, les populations se sont plaintes de la police qui leur exige de verser chaque fin de mois, la somme de 3000 Um de crainte de voir leur pirogue scellé et empêchée de faire la navette entre les deux rives a rapporté le président Djibi. Durant les cérémonies de baptême et de mariages, les organisateurs sont obligés de s’acquitter de 5000 Um s’ils veulent avoir une autorisation.

C’est encore à N’Gourdiane et Sinthiane Diama selon M. Sow. Il a également visité Bababé mais, il remarqué que l’enrôlement dans le centre de cette Moughata’a se déroule bien contrairement à Boghé et Kaédi. De retour de Kaédi, le président de UPP a participé à la conférence publique organisée par l’antenne locale de l’AMDH à Boghé pour sensibiliser les populations sur l’opération d’enrôlement et les blocages notés ça et là.

Thièrno Souleymane
CP Quotidien de Nouakchott au Brakna



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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Visite du président en Assaba et au Hodh : Des hauts et des bas




A kiffa la visite du président Mohamed Ould Abdel Aziz était apparemment très attendue. C’est en tout cas ce qui ressort des différents témoignages que nous avons reccueilli auprès des populations, des acteurs de la société civile et des élus. Nous vous livrons ici comme promis la suite de ces témoignages.

Téyib Ould Sidebatt, sénateur sortant : « Cette visite est une réponse aux promesses du chef de l’Etat. L’inauguration de l’extension du réseau routier de la ville de kiffa et la route qui relie cette ville à Kankossa entre dans le cadre de l’application de son programme.

Tous ces projets sont financés sur fonds propres de l’Etat et répondent aux préoccupations des populations. Actuellement le gouvernement s’emploie partout à régler les problèmes liés à la santé, à l’eau, à l’electricité, au problème foncier, au désenclavement… Ce n’est pas un hasard si la capitale a aujourdhui complètement changé de visage. »

Slama Ould Abdallahi, député de Guérou : « Je considère que cette visite est très importante car elle était attendue depuis longtemps par les populations. Le président va inaugurer des projets très importants qui vont ifluer sur les conditions de vie des populations. C’est la 4 ème ou 5ème visite du président, ce qui dénote de l’intérêt qu’il accorde aux citoyens. »

Cheikh Ahmed Ould Khalifa, député de Kankossa et 2ème secrétaire du bureau de l’Assemblée : « Cette visite revêt une signification particulière car la moughataa de kankossa est isolé depuis un démi siècle à cause surtout des contraintes de communication. Je pense que dans le contexte actuel, une attention particulière doit être accordée à la sécurité notamment pour ce qui est de la moughataa de Kankossa qui a une vaste ouverture sur la frontière avec le Mali. De ce fait on doit installer des pylones pour permettre de mieux communiquer.

Il convient aussi de mentionner le retard des pluies cette année au niveau de la Wilaya cela a des conséquences néfastes sur le cheptel. Les autorités doivent prendre les dispositions si cette situation devait persister et cela pour sauver le bétail. Dans le département de Kankossa, il y a une forte concentration de bétail venu de partout. Il faut donc faire quelque chose pour faire face à cette situation.»

Ould Babana, député de Barkéol : « Nous souhaitons que cette visite soit une réussite et réalise tout ce que l’on attend d’elle. »

Mohamed Mahmoud, un citoyen de la Ghadima : « Nous espérons que cette visite permettra de relancer le travail de la voierie de Kiffa. ATTM n’a rien fait jusque là. Ca fait plus de 2 ans elle n’a même pas fait 1 km de goudron. C’est un échec pour cette société et le président doit faire quelque chose. »

Les couacs de la visite d’Aioun

La visite d’Aioun a été ternie par un manque d’organisation notoire. Dèjà au niveau de l’aéroport, les choses avaient mal tourné. En effet, le président avait à peine commencé à saluer les officiels et les personnalités venus l’accueillir qu’il fut pris d’assaut par la foule avec un déluge de lettres et de documents de toute sorte. Il fut donc stoppé net dans sa progression et la sécurité étant débordé, il ne tarda pas à se retirer.

Au siège de l’université islamique où devait se tenir l’inauguration de l’honorable institution c’était le bazar. Les deux tentes dréssés pour la circonstance étaient prises d’assaut par les badauds et ce à quelques minutes de l’arrivée du président. Des personnalités de marques attendaient debout au soleil mêlés au public car y avait plus de places assises.

La police chargé de la sécurité des lieux était invisible et le comité d’organisation brillait par son absence. Le podium dréssé pour la circonstance était coincé entre les curieux et le chef du protocole présidentiel était dans tous ses états et ne put s’empêcher de prononcer des mots pas très glorieux à l’endroit de tous ces empécheurs de tourner en rond.

Les journalistes ne furent pas non plus oubliés et ils vécurent leur part de calvaire. Il était impossible d’accéder au premier rang pour prendre des photos. Plus grave encore, les techniciens de la radio et de la télévision de Mauritanie n’ont pas pu travailler comme il se doit. Les fils piétinés par le public ont provoqué à plusieurs reprises l’interruption de la couverture en direct.

L’absence des éléments du BASEP se faisait cruellement sentir et les éléments de la sécurité présidentielle présents sur les lieux étaient sur des braises ardentes. Ainsi, même les journalistes et autres techniciens de la radio furent l’objet d’une fouille systématique de leurs sacs abritant le matériel.

Et le comble fût atteint avec la découverte d’un couteau sous les chaises non loin de la place assise du président Aziz. L’arme fût vite récupéré par les éléments de la sécurité présidentielle. L’incident est intervenu au moment où le ministre des affaires islamiques prononçait son discours. Juste après, le président Aziz procéda à l’inauguration de l’université avant de reprendre son avion pour Nouakchott, une visite qui aura duré moins d’une heure.

Bakari Guèye

Envoyé Spécial à Kiffa & Aioun


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Source :
Nouakchott Info

mercredi 20 juillet 2011

Pénurie d'aliment des bétails à H.Charghi




La wilaya de Hodh Charghi que la Wilaya vit, depuis des jours, une situation de pénurie d’aliments de bétails, a constaté le correspondant d’Alakhbar.

Le prix du «Rakkal», l’aliment de bétails le plus sollicité dans cette région pastorale, est désormais négocié à 9500 ouguiyas au lieu de 4000 Ouguiyas comme avant, selon le correspondant. Cette pénurie d'aliment de bétail a suscité des craintes chez la population locale.

Des pluies, rappelle-t-on, se sont abattues sur la région mais les bétails continueront à avoir besoin des aliments pour quelques semaines avant de se baser entièrement sur les herbes




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Source :
Alakhbar (Mauritanie

Les autorités administratives de Zouerate refusent d'autoriser la CGTM à organiser un meeting.




Suite aux instructions du wali de la wilaya de Tiris Zemmour, les autorités administratives de la ville de Zouerate ont signifié verbalement au coordinateur régional de la CGTM, le refus d'autorisation de la tenue d'un meeting que la centrale syndicale devrait organiser sous la présidence de son Secrétaire Général, Abdallahi ould Mohamed dit Nahah, le vendredi 22 juillet 2011 à Zouerate.

Les autorités administratives locales qui n'ont pas motivé leur décision ont refusé de répondre par écrit à la notification de la tenue de l'activité syndicale, déposée par la coordination régionale de l'organisation.

Rappelons que la CGTM a soumis aux partenaires sociaux (le gouvernement et le patronat) une plateforme revendicative assortie d'un préavis de grève générale prévue le 26 du mois courant si, d'ici là, des négociations sociales ne sont pas engagées autour des doléances des travailleurs.


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Source :
CGTM (Mauritanie)

Mederdra, la Centenaire




La Commission pour l’organisation du centenaire de la Moughataa de Méderdra a tenu une réunion dans le cadre de la préparation de cette importante manifestation à Mederdra – ville le Vendredi 15 Juillet 2011.

La réunion qui a été organisée à l’invitation de Monsieur Abdallahi Diarra, l’un des cadres de la localité, a été ouverte par Monsieur Mohamedhen Ould Mahmouden, personnalité religieuse, morale et sociale reconnue. La rencontre a vu la participation des élus, des notables, des représentants des jeunes et des femmes ainsi que le bureau de la coordination locale de la société civile.

Toutes les sensibilités de la Moughataa étaient représentées. Les travaux ont été présidés par Monsieur Baba Ould Sidi, député de la Moughataa. Les participants ont échangé durant toute la journée sur les problèmes, les défis, les potentialités et les perspectives de la Moughataa. Un constat amer et partagé a été fait.


Il s’agit de l’abandon systématique de cette contrée qui a marqué pourtant de ses lettres de noblesses l’émergence de ce qui devait être la Mauritanie d’aujourd’hui. Pour ne parler que de quelques exemples initiateurs, on peut évoquer la Medersa de Méderdra (1906), le raccordement au système de communication avec la métropole et Saint louis par téléphone filaire et alphabet morse (années 40), adduction d’eau (1956).

Méderdra est connu pour ses érudits religieux et culturels qui ont rayonné et propagés la connaissance arabo islamique en Afrique de l’Ouest. Elle a aussi été le lieu de la résistance aux troupes du colonisateur. Méderdra c’est aussi, l’économie. Elle a été principalement la source et le point de départ du commerce de la gomme qui a fait la fortune des grands comptoirs installés à Saint louis du Sénégal et ailleurs.

Méderdra est au nombre de ces lieux qui ont connu l’expérimentation des premiers services publics (commandant de cercle, Services postaux, services des eaux et forêts, service d’élevage, cadi, dispensaire etc : Mais aujourd’hui, le visage de Méderdra ne cesse de rompre avec ce passé initiateur et glorieux. Méderdra est enclavé. Son accès de toute part est une véritable épreuve et pourtant seuls 40 kms de bitume suffisent ! Le dispensaire autrefois sauveur est aujourd’hui le cauchemar des malades démunis (absence de médicaments et insuffisance du personnel soignant). L’électricité, l’eau, malgré le potentiel hydrique, sont régulièrement rationnés.

Méderdra se distingue également par l’absence d’investissements publics et des partenaires au développement. Aucune initiative locale n’est soutenue ou tout simplement encouragée. Ce constat, aux relents injustes, a eu au moins pour mérite de créer un sursaut citoyen pour le salut de Méderdra. La préparation du centenaire en constitue l’une des expérimentations.

Abdallahi Diarra.


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Source :
mouldahmed

Des personnalités du Guidimakha chez le président de la République




La députée Malado Coulibaly*, Sidney Sokhona*, Diadié Saloum Diawara, Cheikhou Dafor Camara, Coulibaly Bakary Manso et Djadjé Moctar Soumaré ont été reçu dans la matinée du mercredi 20 juillet 2011 par le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz.

Il aurait été question pendant la rencontre du développement de la région du Guidimakha dont sont originaires toutes ces personnalités reçues.

Il aurait été également question des élections législatives et municipales prévues en octobre 2011.

Khalilou Diagana
Pour Cridem


(* en photo)


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Source :
khalilou Diagana pour Cridem

Al Ghassem Ould Bellali arrêté pour délivrance de chèque sans provision.




La police a arrêté ce mercredi à Nouakchott le député de Nouadhibou, Al Ghassem Ould Bellali, et Mohamed Ould Choumad, sénateur de Wad Nagha, pour avoir délivré des chèques sans provision.

La source qui a donné cette information à Sahara média a indiqué que les deux parlementaires seront présentés à la justice aussitôt l’enquête avec eux finie.

La justice mauritanienne punit la délivrance de chèque sans provision comme une opération d’arnaque.



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Source :
SaharaMedias (Mauritanie)
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En route vers Tidjikdja



La délégation de Rosso conduite par M. Cheikh Ould Sehle, secrétaire général de la commune a quitté Rosso le 13 juillet vers 21 heures pour se rendre à Tidjikja pour assister au Festival des dattes..

Après une escale à Tiguint, la délégation comprenant quatre jeunes et un journaliste est arrivée tard à Nouakchott où elle trouve le second journaliste. Le lendemain matin elle a rejoint la délégation de Zouérate à Teyaret avant de prendre départ vers 9 heures pour Tidjikja. Le groupe est à Boutilimit à midi et une heure trente après à Aleg la ville où ‘entre deux restaurants il y a un restaurant’ comme l’a écrit feu Habib Ould Mahfoudh. Après la pause déjeuner, départ à 15 h. Chegar (où l’on achète une tablette de paracétamol dans un dépôt pharmaceutique quatre fois moins cher qu’à Rosso), Maghta Lahjar (qui dispute avantageusement avec la capitale du Trarza le statut de ville la plus sale du monde), Sangrava (où l’on rencontre un policier sans doute nostalgique du bac de Rosso…). Les grandes bourgades sont traversées les unes après les autres mais de petits hameaux retiennent l’attention, comme Krémi Rag, Ndaleya, Elb El Kheïr, Melzem. A Maghta Lahjar des enfants jouent dans un terrain de fortune sous le regard généreux … d’un troupeau de vache maigre en cette période de soudure. Dans le bus l’atmosphère est joyeuse avec les scouts de Zouérate qui entonnent des chansons à la demande de leurs deux encadreurs, Fatimetou et Maouloud.

Puis c’est la bifurcation vers le nord est. On quitte la Route de l’Espoir : cap sur Letfetar et Moudjéria la lumineuse, nichée au pied de la montagne. Spectacle lunaire. Arrêt au poste de gendarmerie juste avant la redoutable passe d’Echetf. Une route en lacets avec une pente raide. La montée se fait dans un silence religieux.

Après la passe, cap sur Nbeika puis Tidjikdja où est accueilli peu après 22 h.

PS : Tout au long du voyage, Fatimetou Mint Arbi et Jiddou Hamoud passent des coups de fils pour se renseigner sur les résultats du concours de l’entrée en sixième. Ce sont eux qui en plein voyage et à plusieurs centaines de kilomètres de Nouakchott communiquent les résultats à leurs correspondants à Zouérate, Nouadhibou, Nouakchott, Rosso, etc. Miracle de la technologie….

Djigo Aboubakry

Tiris Zemmour : Le wali affirme qu’aucun travailleur n’a été arrêté.




Le wali du Tiris Zemmour, le colonel Bemba Ould Bahya a affirmé qu’aucun travailleur n’a été arrêté, ajoutant que ce que l’opposition a rapporté à travers ses communiqués « n’a aucun fondement. »

Le wali du Tiris Zemmour a, dans une déclaration exclusive à Sahara média, indiqué qu’aucune personne, à l’heure actuelle, n’a été arrêtée suite aux manifestations des travailleurs non permanents de la SNIM, ajoutant que ce qui s’est passé hier « n’est rien d’autre qu’une dispersion par les forces de l’ordre d’un regroupement non autorisé ».

Il a même affirmé que, par la suite, on s’est rendu compte que la plupart des manifestants n’étaient même pas de ce groupe socioprofessionnel qu’on appelle les travailleurs non permanents.

Ould Bahya a indiqué que le travail se déroule de manière habituelle et qu’aucun cas de grève n’a été signalé, contrairement à ce que certains milieux ont affirmé.

Le wali a révélé l’existence d’un dialogue qui est en cours depuis 3 jours entre les délégués des travailleurs et les sociétés intermédiaires, sous la supervision de l’inspecteur régional du travail pour parer à toute défaillance dans la mise en œuvre de l’accord convenu.

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Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Nouadhibou ; Atelier de renforcement de capacités de la société civile.




L’ONG mauritanienne Espoir a organisé du 17 au 20 juillet un atelier de formation sur la planification stratégique des organisations de la société civile . Cette formation tenue à l’hôtel jézira , s’inscrit dans le cadre de son projet de renforcement de capacités de la société civile , L’atelier a réuni une vingtaine d’ongs de Nouadhibou.

La wali et le hakem de Nouadhibou ont présidé ce Dimanche la cérémonie officielle d’ouverture . Madame Fatma mint Sidi Mohamed ; présidente de l’ONG Espoir a dans son mot de bienvenue présenté son organisation et le projet . Le wali de Nouadhibou a exhorté les participants à la ponctualité et à l’assiduité afin de tirer profit de cette formation.

Il demandé aux ongs locales de jouer leur rôle et participer ainsi au développement.

Vingt représentants d’ongs sont formés sur la planification stratégique, cycles de vie d’un projet et écriture d’un document projet par M Djigo Djibril ; facilitateur Cette formation rentre dans le cadre du projet de renforcement des capacités de la société civile (PRCSC) qui est un programme de formation et de sensibilisation conçu avec les partenaires de l’ONG pour l’horizon 2011/2013 dont le lancement avait eu lieu le 22 juin à l’hôtel halima de Nouakchott.

Créée en 1991, l’ong Espoir, a réalisé un certain nombre de projets vitaux dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, l'ignorance et la maladie.


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Source :
Nouadhibou soir ( Mauritanie)

mardi 19 juillet 2011

Festival des dattes de Tidjikja/ Suite des festivités de la deuxième édition



Festival des dattes de Tidjikja
Suite des festivités de la deuxième édition
La journée du samedi 16 juillet, les festivaliers ont visité la foire des dattes et l’exposition des sous-produits dattiers, avant de suivre un atelier sur le développement local et de visiter l’oued Bagdada. La suite du programme a connu une légère perturbation du fait de la pluie.
Le lendemain les activités ont repris avec la visité guidée de l’Ecole I. Cette visite a focalisé l’attention des festivaliers. Un document relatant dans les moindres détails la création de cette école (parmi les plus anciennes du pays), son évolution, ses premiers directeurs et ses anciens enseignants, a été mis à la disposition du public. Ce fut ensuite au tour de la visite du fort colonial et l’organisation d’un exposé-débat sur la restauration et la sauvegarde d’El Ghadima. Dans la soirée, le public a été gratifié d’une soirée folklorique animée par Feyrouz fille de la regrettée Dimi Mint Abba, les filles de Seymali, Hamady Ould Nana et sa sœur Nabghouha, jeych Ould Badou, Mohamed Ould Chouweikh.
Tout comme les jours précédents, cette troisième journée de la deuxième édition du festival des dattes de Tidjikja a connu une forte affluence. La foire des dattes reçoit de plus en plus de clients. Ce qui permet aux paysans locaux de bénéficier de revenus financiers en écoulant leurs produits. Les ateliers et exposés-débats continuent de mobiliser un grand nombre de participants et les soirées folkloriques sont des attractions incontournables pour un public de plus en plus conquis par les prestations des artistes mais aussi par des jeux variés.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Pluies tombées la journée du 19 juillet heures sur plusieurs localités du territoire



Le réseau administratif de commandement (RAC) relevant du ministère de l'intérieur et de la décentralisation a fait état mardi de la tombée de pluies au cours de la journée du 19 juillet sur plusieurs points du territoire national.
En voici le relevé effectué par les services de la météorologie nationale:


Assaba:
Laoueissi 21 mm;
El Ghayra 22 mm;
Kamour 03 mm;
Kiffa 02 mm;
Boumdeid 10,5 mm;
Oum Chgag 09 mm;
Legrane 48 mm;
Gorgol:
M'Bout 16,5 mm;
El Hadhia 06 mm;
Lembeidii 20,7 mm;
Oul Groune 08 mm;
Kowb Ahel Yemeni 11 mm;
Adrar:
Atar 11,5 mm;
Tagant:
Rachid 10 mm;
Lekhcheb 02 mm;
Guidimagha:
Sélibaby 30 mm;
Ghabou 36 mm;
Diogountourou 09 mm;
Diaguili 40 mm;
Gouraye 22 mm.
AMI

lundi 18 juillet 2011

Le Ministres Délégé chargé de l'Environnement en visite au Guidimakha




Après le Trarza, le Brakna et le Gorgol c’est le tour du Guidimakha de recevoir la visite de Mr Amady Camara, Ministre délégé auprés du Premier Ministre, chargé de l'Environnement. C’est dans ce cadre que la salle de réunion de la délégation du Ministère de la culture, de la jeunesse et des sports du Guidimakha a abrité ce Dimanche 17 juillet 2011 la rencontre entre le Ministre et les populations de la 10ér région.

Ont pris part à cette rencontre les élus (conseillers, maires ), les acteurs politiques, la société civile, les organisations paysannes, les leaders d’opinions et plusieurs autres personnalités.

Venu dans le cadre du projet que gére son département dans le cadre de la solidarité 2011, le Ministreaccompagné du wali du Guidimakha a fait son entrée dans la salle de réunion où toutes les composantes de la populations de cette wilaya agro Sylvio pastorale ont déjà occupé des places.

Mr Isselmou o/Abderahmane o/ Meinouh , wali du Guidimakha prenant la parole a présenté la personnalités de l’état en visite dans le Guidimakha au moment où les travaux champetres et autres activités liées à l'élèvage préoccupent plus d'un.

Le Maire de Sélibaby prenant la parole a souhaité la bienvenue au Ministre et au reste de sa délégation avant d’évoquer les réalisations faites par le département ministériel en charge de l'environnement dans la wilaya du Guidimakha.

Le Ministre délégé auprés du premier Ministre ,chargé de l'environnement a remercie les populations de cette wilaya avant de revenir sur ses visites dans les autres régions. Soulignant l’importance que le pouvoir accorde aux populations ,il a évoqué les grands axes du programme de son département qui entrent dans le cadre de la solidarité 2011.

C'est pour lui alors l'occasion d'insister sur la protection et la sauvegarde de notre environnnement entre autres réalisations qui touchent directement le quotidien des populations par la création d'emplois et la reduction du chomage. A lui d’ajouter que dans le cadre de la solidarité 2011,son département a permis la création de plus de trois cent (300) emplois.

Les différents intervenants ont évoqué des difficultés liées à la protection et à la sauvegarde de nos resssources naturelles,le renforcement des capacités du personnel de la délégation régionale de l'environnement,l'équipement . Lors de cette rencontre de ce dimanche ,17/7/2011, les éloges de l'administration centrale et régionale n'ont pas manqué surtout au sujet du recrutement et du payement des employers du projet de protection de l'environnement dont bénéficient plusieurs localités du Guidimakha.


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Après avoir écouté attentivement les différents intervenants le Ministre a éclairé les participants puis a demandé la participation et les efforts de tous pour mener à bien les programmes de son département et du gouvernement. Au sujet charbon, Mr Amady Camara a précisé que personne n'est autorisé en Mauritanie sauf en Assaba.

Ce fut pour lui l'occasion de saluer les efforts de l'administration et des serevices réginaux concernés par la question environnementale dans la lutte pour la réduction des feux de brousse au Guidimakha.

Felicité par les populations de sa région lors de la visite du Ministre de l'interieur ,de la décentralisation et celui du developement rural au Guidimakha dans le cadre de l'opération solidarité 2011. Lors de la visite du Président de la République à Sélibaby en Mars ,Amady Camara avait réussi à apaiser les tensions entres les communautés soninkés de Bouanz (village soninké dans le département de ould yengé divisé par les politiques ).

C'est aux environs de quinze heures que le Ministre délégé auprés du prémier Ministre ,chargé de l'Environnement est parti pour Ndoumoy dans le département de Ould Yengé dans le cadre de la seconde étape de sa visite au Guidimakha où les réalisations de la coopération tchnique allemande dans le domaine de la protection de ressources naturelles sont incontestables et incontournables.

Signé Amadou Bocar Ba
Abba942008@yahoo.fr


Cridem

Incendies au marché de Boghé : Les moyens du bord, à défaut de pompiers.




La ville de Boghé a vécu ces derniers jours deux incendies d’une rare violence. Il n’y a pas eu de dégâts humains. Ces sinistres rappellent cependant, de manière criante, l’absence de toute sécurité civile dans cette ville Ces incendies ont touché un atelier de soudure et de mécanique auto ainsi qu’une boutique de produits alimentaires.

Le premier incendie est survenu dans l’après midi du vendredi, 08 juillet aux alentours de 18 heures 30 minutes à proximité du siège de Mauritel mobile, tout prés de la vielle mosquée du quartier de Boghé Escale. A cette heure ci, le marché était vidé presque de ses occupants qui sont rentrés chez eux. La fumée qui se dégageait des flammes atteignaient des centaines de mètres de hauteur ce qui avait alerté les populations qui ont couru de partout pour gagner le lieu du sinistre afin d’aider à circonscrire les flammes.

Il a fallu pour les jeunes, vieux, footballeurs, gendarmes, policiers, gardes, gardiens, mécaniciens beaucoup de détermination, quelques fois au péril de leur vie, pour éviter le pire au marché et aux populations.

Ils ont, à l’aide de seaux, de plats, de cartons, de bassines et tonneaux de toutes sortes, déversé d’énormes quantités de sables sur les flammes pour venir à bout sinistre. Personne, eu égard à la gravité du sinistre, n’espérait que les secours parviendraient à maîtriser le feu. Malgré le manque de moyens, la municipalité s’est déployée très tôt sur les lieux avant d’aller réquisitionner les extincteurs de la BMCI pour aider à circonscrire les flemmes.

Allah merci, les choses sont rentrées dans l’ordre. Sur les causes du sinistre, certains parlent d’un coup de circuit électrique au niveau du compteur fixé sur la baraque. D’autres, par contre, des agents de l’agence locale de la Somelec affirment que l’incendie serait provoqué par l’éclatement de batteries surchargées d’énergie.

Les deux thèses quoique contradictoires sur l’origine de l’incendie et avancée par chacune des deux parties concernées par cette affaire, la Somelec et les sinistrés sont plausibles. Mais la vérité ne pourra éclater que s’il y’a enquête. Ce qui ne se profile pas à l’horizon. Cela ne fait pas partie de nos mœurs administratives et sécuritaires pour l’instant. Pour sûr, ce sinistre a ravagé toute la baraque en tôles et bois recyclés.

Et n’eut été la vigilance des premiers volontaires à arriver sur les lieux, (N’Diaga Choueîn le gardien de la BMCI et consorts) qui ont rapidement isolés les bombonnes de gaz et les véhicules qui stationnaient à proximité, les dégâts matériels auraient été plus important.

N’empêche, les propriétaires de l’atelier, Doro Sy (électricien d’automobile), Abdoulaye Diallo (soudeur métallique) et Moctar Anne (électricien d’automobile) ont perdu tout leurs biens matériels. Groupes électrogènes, motopompe, chargeurs batteries, alternateurs, démarreurs, postes de soudure, jeu de bagues, jeux de charbons, batteries, caisses d’outillage, testeurs, ont été soient calcinés ou réduits en cendres.

Deux jours après ce sinistre, c’est la boutique de Sidi Lemine O Rouane qui prend feu. Située prés du siège de l’agence locale de la BMCI, la boutique a pris feu vers 6 heures 30 du matin selon les témoins qui nous ont alertés. Selon ces sources, c’est la fumée qui se dégageait de la boutique qui a attiré leur attention. Le propriétaire de la boutique vite alerté à son tour, ne tarda pas à venir ouvrir son commerce.

Dès que les portes de la boutique s’ouvrirent, il a suffit d’un petit coup d’air à l’intérieur pour que la boutique s’enflamme a rapporté le gardien de la BMCI, monsieur N’Diaga Choeîn. Policiers, commerçants, gardiens et acheteurs se mirent à user de tous les moyens à leur porté pour éteindre le feu.

Une bonne partie des marchandises a été emporté par les flammes. Le boutiquier estime la marchandise brûlée à deux millions d’ouguiyas. Mais, pourtant Sidi est chanceux contrairement à Doro Sy, Abdoulaye Diallo et Moctar Anne. Car, il a pu sauver une bonne quantité de ses marchandises avec l’aide des bonnes volontés. Un coup de circuit serait selon de sources concordantes à l’origine de l’incendie qui a ravagé cette boutique. Le ventilateur accroché sur la toiture de la boutique fonctionnait durant toute la nuit sans arrêt.

A un certain moment de la soirée, un coup de circuit électrique s’est produit au niveau du boitier de l’interrupteur camouflé par un tas de marchandises. Les agents de la somelec battent en brèche cette version des commerçants en soutenant mordicus que leur branchement n’est en rien responsable de cet incendie.

La boutique de O Rouane comme une douzaine d’autres se trouvant sur le même alignement dans le marché sont reliées au réseau de la SOMELEC par des branchements plus ou moins douteux. Une douzaine de branchements électriques reliés à un seul compteur, laissent penser tout de suite à une fraude, même s’il est difficile de le prouver. La Somelec doit revoir son réseau qui est vétuste et qui est resté de nombreuses années sans être renouvelé.

La fois dernière, c’est une partie du domicile du député qui a pris feu dans des circonstances similaires à celles qui se sont produites chez les soudeurs et les commerçants. En 2009 et en 2011, se sont deux postes de transformations électriques qui avaient prix feu. Ces incendies comme d’autres plus graves survenus dans notre pays relancent la question toujours posée de la protection civile. Il est temps que les autorités se penchent sur cette question avant qu’il ne soit trop tard.

Thièrno Souleymane CP
Quotidien de Nouakchott au Brakna

www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

samedi 16 juillet 2011

Festival des dattes de Tidjikja/ Début des festivités de la deuxième édition



Le coup d’envoi de la deuxième édition du festival des dattes de Tidjikja a été donné la soirée du vendredi 15 juillet par le ministre de la culture de la jeunesse et des sports qui avait à ses côtés ses collègues du développement rural et celui de l’habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire.

La cérémonie du lancement des festivités de cette deuxième édition a été rehaussée par la présence de plusieurs personnalités nationales (Secrétaire général de la Présidence de la république, conseiller à la Présidence de la République chargé des affaires culturelles, responsables de parti politique et de la société civile) mais également des représentants du corps diplomatique et des institutions internationales accrédités en Mauritanie (l’ambassadeur du Japon, l’ambassadeur du Mali et représentante du bureau de l’Unicef en Mauritanie)

Lors de son discours d’ouverture, le maire de Tidjikja a souhaité la bienvenue aux festivaliers avant de rappeler les principaux objectifs visés par le festival.

A son tour, la ministre de la culture de la jeunesse et des sports a saisi l’occasion pour féliciter l’équipe municipale et à travers elle les populations de Tidjikja pour l’intérêt qu’elle porte sur la valorisation du patrimoine culturel oasien avant de donner le coup d’envoi de l’ouverture officielle du Festival.

Auparavant les festivaliers ont eu droit dans la matinée à une visite guidée d’El Ghadima ( le plus vieux quartier de Tidjikja) et celle de l’exposition des manuscrits. Et dans l’après-midi, la ministre de la culture de la jeunesse et des sports, accompagnée du ministre de l’Habitat, du ministre du développement rural, du Wali du Tagant et du Hakem et du maire de Tidjikja, a procédé à l’inauguration de la maison des jeunes et à la distribution d’un important lot d’équipements sportifs aux différents clubs du Tagant. Ce fut ensuite au tour du ministre de l'habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire de lancer les travaux de la route de l’Oued longue de 18,4 kilomètres. Financé par la Banque mondiale sur requête du PDU à hauteur de plus de 500 million d’ouguiya, cette route permettra de désenclaver l’Oued.

Les activités se sont poursuivies le lendemain avec la visite guidée de la foire des dattes et de l’exposition des sous-produits du palmier qui s’est tenue cette année au marché de Tidjikja et l’organisation d’un atelier portant sur le développement local.

Enfin le début des festivités du FDT a été marqué par une très forte affluence d’un public venu de tous les horizons. Il s’agit entre autres de l’ambassadeur du Japon, l’ambassadeur du Mali, la représentante de L’Unicef, le secrétaire général de la Présidence, Bodiel Ould Houmeid Président du parti El Wiam, Moustapha Ould Bedredine vice président de l’UFP, Ould Sidi Baba du RDU, Yahya Ould Ahmed Waghef de Adil, le vice président du RFD, le maire d’Akjoujt et celui de Zouerate, des directeurs de société, des hommes d’affaire et des représentants de la société civile.

A suivre…..

Khalil sow

Khalil1965@yahoo.fr



jeudi 14 juillet 2011

Kaédi/ Enrôlement des populations : Renvoyé du centre de Kaédi, il se fait enregistrer sans problème à Bababé.




M. Sall est fonctionnaire au service régional du contrôle économique de Kaédi, dans l’enceinte de la moughataa de Kaédi). Il y a près de 10 jours, il était venu se faire enregistrer au centre d’accueil de Kaédi (ex maison du livre), muni des documents requis, à savoir la carte d’identité nationale et la pièce originale de l’acte de naissance et leurs photocopies.

Après vérification, le coordinateur du centre lui fait observer qu’il n y a pas de cachet attestant la rectification sur son nom de famille, où au lieu de Sall, il était écrit Sow, sur l’ancien nom officiel, au bas de l’acte de naissance.

Et ce bien qu’il y ait des cachets sur le nom dans toutes les autres parties du document et que tous les membres de la commission aient témoigné que son nom de famille est bel et bien Sall.

Le coordinateur étant seul habilité à vérifier l’ordinateur, a déclaré que la rectification n’y est pas effective et qu’il faut qu’il se rende au palais de justice pour la rectification. Il revient plus tard muni en plus des documents précités, de ses anciens actes de naissance et CIN (jaune). Rien n y fit, le coordinateur est catégorique.

Son collègue de service lui, n’aura aucun problème à se faire enregistrer bien qu’ayant lui aussi un problème de prénom (O. Beibou au lieu d’O. Babou). M. Sall fatigué de faire le rang tous les jours au centre, à partir de 5 heures du matin, décide de se rendre à Bababé (Brakna) à 55 km à l’ouest de Kaédi.

Là, il se fait enregistrer sans aucun problème sur la base des documents qu’il avait présentés au centre d’enrôlement de Kaédi et constate que la rectification est bien effective dans l’ordinateur, contrairement à ce qu’avait déclaré le coordinateur du centre de Kaédi.

Vieux GAYE
Cp/ Gorgol


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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Ould Abdelaziz se rendra à Kankossa




Le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz rendra, le 18 juillet courant, à Kankossa au sud-est du pays, a rapporté le correspondant d’Alakhbar.

Une source officielle a confirmé au correspondant d’Alakhbar dans la ville que le président inaugurera lors de sa visite la route Kiffa-Kankossa dont les travaux vont démarrer dans prochains mois, selon les autorités locales.

Les autorités locales ont invité les acteurs politiques et les notables pour discuter les préparatoires de la visite présidentielle.



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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Boghé : Festival Image du Fleuve la 1ere édition 2010-2011.




On ne le présente plus au Sud de la Mauritanie, ni au Brakna, ce natif de cette Wilaya, Djibril Diaw dit Baba Diaw est Boghéen, issu d’un milieu culturel où le brassage reflète l’image de sa belle ville natale.

Cet homme est bachelier et diplômé en réseau informatique et gestion, il revient en Mauritanie et décide de se consacrer au Cinéma et d’en faire son âme de communication entre différentes civilisations et cultures dans le but de favoriser la rencontre et l’acceptation de l’autre.

Le Cinéma représente pour ce jeune mauritanien, un moyen privilégié de communication et un pont entre cultures mauritaniennes, africaines et mondiales. Le festival image du fleuve à Boghé a été pour la première fois, une rencontre d’actes de jouissance des jeunes de la ville et d’autres venus des 34 villages environnants les plus proches.

Il a drainé un monde fou, ici à la maison des associations de Boghé, la nuit du 11 juillet 2011 restera gravé dans les mémoires de cette jeunesse qui découvre pour la 1ere fois que le cinéma réveille, sème l’espoir dans les cœurs et dans l’esprit des nécessiteux aussi

Après avoir présenté l’auteur, Atoumany Diop a donné la parole au Maire de Boghé Mr Bâ Adama Moussa qui a remercié cet homme de son engagement sans faille, de son esprit de sagacité, ensuite le maire va rappeler dans ses souvenirs d’élèves au lycée de Boghé, au Temps du professeur Fisso, le films comme tarzans, kingkong, c’était dira t-il, la rencontre des diversités culturelles des Mauritaniens. En suite Mr le Maire a mis l’accent très fort sur l’importance de ce festival image du fleuve.

Lui succédant, Abdrahmane Ahmed Salem, directeur de la maison des cinéastes a exprimé sa satisfaction face à ce public venu pour la circonstance, il a loué les qualités de Mr le Maire de Boghé, qu’il connait très bien par son travail et sa finesse combien grandiose, enfin Mr le directeur a fait comprendre à ce beau public que leur fils Djibril Diaw est une fierté, il fait partie des valeurs sures du paysage cinématographique de la RIM.

La dernière intervenante Rachel Effantin coordinatrice de la formation à la maison des cinéastes a remercié tout ce monde avant de donner le programme de la formation, les horaires de formation et le lieu de formation, ces jeunes vont subir une formation Montage et Caméra. Des ateliers de formations, atelier de formation d’écritures, exposition de photos et d’images, diaporama prises et tournages de films, Concert Musique etc.

Le festival prendra fin le 14 juillet, le public assistera au ciné rétrospectives et hommages, là ce sera projection des images d’archives de la Mauritanie, Concert Musique traditionnelle (yela, pékanes, autres musiques traditionnelles), à la population, on montera au public le Ciné Dingral une projection mobile sur les premières espaces de rencontres de la ville et des villages environnants et un temps sera accordé aux jeunes pour le reboisement sur le long de la route Boghé Dow, Escale.

Le festival d’image du fleuve c’est le symbole des diversités culturelles et de la cohabitation transculturelles. L’objectif est d’encourager la cohabitation dans la diversité culturelle arrosée par un même fleuve et bercée au rythme des courants d’eau du passage des pirogues,des bruits des fers des forgerons mêlés aux voix des griots stimulant la créativité des postiers et cordonniers.

Le FIF festival image du fleuve a pour objectif de valoriser la culture et l’art dans toutes ses formes. La cohabitation et l’acceptation de l’autre sont les vocations premières du FIF. Si la ville de Boghé a été choisie comme lieu de festival nous dit Baba Diaw « c’est qu’elle est un exemple en matière de diversité culturelle et sociale. »

A la question les objectifs du festival, le cinéaste Mr Diaw face au réseau des CP du Brakna répond : « Le FIF est un festival unique et premier du genre à Boghé. Il représente une véritable ouverture du champ cinématographique dans la sphère publique et a pour vocation d’unir et de promouvoir la diversité culturelle par le biais du cinéma. Ce genre cinématographique basé sur le réel est un outil de communication et d’éducation, un moyen d’investigation sur la réalité et un lieu d’affirmation d’identité.

Des images provenant de contrées éloignées et captant le vécu des êtres nous informent sur le mode de vie, les pratiques et les cultures des peuples du monde et nous donnent l’impression de connaître l’autre, sa vie, son histoire Il s’agit aussi par le biais de ce festival de susciter une culture cinématographique chez le public. Une culture que nous perdons au fil des années avec la fermeture progressive des salles de cinéma sur tout le territoire national .

Face à ces fermetures dans notre pays, les festivals s’affirment comme les seules alternatives pour montrer les films africains au grand public. Fruit de beaucoup d’implications, un festival est un moment privilégié de découvertes, d’éducation, de rencontres La mondialisation et la présence croissante d'immigrants, nous amènent à interagir quotidiennement avec différentes cultures.

Il faut donc savoir les intégrer, les reconnaître, les accepter et en tenir compte dans la vie de tous les jours. Il faut apprendre à se connaître et à connaître les autres pour profiter pleinement de la richesse que représente la diversité culturelle, image même de la ville de Boghé. Cette diversité prend une place prépondérante dans tous les aspects de la société, que ce soit dans les relations de voisinage, dans les relations de travail ou encore dans les milieux scolaires.

Le FIF encourage l'interaction entre les gens ayant des valeurs, opinions et habitudes de vie différentes. Le moyen privilégié est la mise en place de mécanismes facilitant l'intégration de ces personnes. Il s'agit en fait d'utiliser cette diversité à bon escient. Cette diversité s'inscrit dans l'originalité et la pluralité des identités qui caractérisent les groupes et les sociétés composant l'humanité.

Source d'échanges, d'innovations et de créativité, la diversité culturelle est, pour le genre humain, aussi nécessaire que l’est la biodiversité pour l'ordre du vivant. En ce sens, elle constitue le patrimoine commun de l'humanité et elle doit être reconnue et affirmée au bénéfice des générations présentes et futures, en menant des actions interculturelles de développement et d'éducation.

Le FIF s'est donc donné comme objectif de développer cette diversité culturelle et d'en faire profiter la population par le biais des activités. A l’image de la Mauritanie qui est un exemple de diversité culturelle, de part sa composition, Qui constitue un pont entre le Maghreb et l’Afrique noire ».

Diop Mohamedou Abou Dit Hbodiel
CP Le Véridique Au Brakna
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Source :
Albert camus Diop

mercredi 13 juillet 2011

Brakna / Boghé : L’UNCACEM et la SONADER rencontrent les agriculteurs




Une délégation composée de MM. Mohamed O. Hamahoullah, Mohamed El Mokhtar O. Bouh et O. Momme, respectivement directeur général de l’UNCACEM, directeur de la SONADER et chargé de mission au ministère du développement rural, a tenu une réunion marathon avec les agriculteurs de la mouqata’a de Boghé et de Bababé dans la salle de conférence de l’Hôtel de ville de Boghé en présence du Wali du Brakna, M. Aboubécrine O. Khourou et du Hakem de Boghé, M. Ahmedna O. Mohamed Lemine et des autorités sécuritaires.

Les missionnaires du MDR ont assuré les paysans que « toutes les dispositions pratiques ont été prises par le gouvernement pour que la campagne agricole 2010-2011 se déroule dans de bonnes conditions ». Ils ont indiqué que tous les intrants agricoles (engrais, semences, herbicides) sont disponibles à la SONIMEX avec une subvention de 50% par l’Etat.

Ainsi, pour chaque hectare emblavé, il sera délivré 300 kg d’urée, 120 kg de DAP, 4 litres de propanil et 1 litre de DKD. Quant au labour que les paysans attendent de pied ferme, ils ont promis que des tracteurs seront sur les périmètres dans les prochaines 48 heures.

Cependant, pour bénéficier de toutes ces prestations, l’UNCACEM exige le remboursement à 100% des dettes contractées par les coopératives avant la date boutoir du 20 juillet. A l’heure actuelle, les deux unions du CPB et plusieurs autres coopératives ont réussi un taux de recouvrement qui avoisine les 85%. « Tout groupement coopératif qui ne s’acquitterait pas de l’intégralité de ses créances sera soumise aux sanctions prévues par la loi en la matière (emprisonnement, expropriation) et ne pourra bénéficier d’aucune prestation », explique le DG de l’agence de crédit agricole.

Dans leurs réponses, les agriculteurs ont évoqué des problèmes récurrents tells que l’accès aux engrais. En effet, certaines coopératives qui se sont pourtant acquittées de leurs créances, n’ont pas à ce jour reçu ce produit précieux. Ce qui contredit les allégations des responsables du MDR qui affirmaient tantôt que les engrais sont déjà dans les magasins de la SONIMEX !

Parmi les préoccupations évoquées par les acteurs de secteur, figurent notamment la réhabilitation des périmètres et des ouvrages, l’achat de motopompes, la distribution de grillages pour sécuriser les périmètres contre les animaux en divagation et l’octroi d’un moratoire pour les agriculteurs victimes des inondations l’an dernier.

Dia Abdoulaye

Cridem