lundi 10 mai 2010

Entretien avec Monsieur Abdoullahi Sarr cadre à la Direction générale des Domaines... ...et opérateur politique actif de l’UPR à Boghé.



« Il faudra apprendre à penser positivement et ne pas penser négativement ».

L’Eveil Hebdo : Depuis un mois se déroule à Boghé, l’implantation de l’Union pour la République. La commission départementale a procédé à la mise en place de la sous section de l’UPR dans la commune de Boghé. Nous constatons qu’un pan entier des militants de ce parti a été marginalisé au sein de cette structure. Qu’en pensez-vous ?

Abdoullahi Sarr : Je vous remercie de m’avoir accordé cette interview. Toutes les façons, moi, j’étais quand même surpris au début quand on m’a dit à Nouakchott que Boghé Dow n’a pas eu d’unités de base ou bien que Boghé Dow n’a eu qu’une seule unité de base. Tout commun des mortels serait quand même surpris de ce résultat ; alors il y’avait certains blocages dus je ne sais à quel intérêt ! Tout est-il qu’on est venu à Boghé et nous avons redressé la barre.

Finalement le quartier de Boghé Dow a pu se retrouver avec 18 unités de base qui lui ont donné droit à quatre délégués. Seulement qu’il se trouve que le bureau de la sous-section a été formé par certaines personnes qui ont pensé que le quartier de Boghe Dow n’avait pas pu avoir d’unités de base ou bien que Boghe Dow était parti tout simplement dans l’opposition. Chose qui est vraiment fausse. Je lance un appel à tout le monde pour leur dire que Boghé Dow a toujours été avec le pouvoir et qu’il a élu le Président Mohamed O Abdel Aziz. L’Eveil Hebdo : Et quelle conséquence peut avoir selon vous, l’isolement de ce pan entier des militants de l’UPR dans l’avenir du parti ? AS : Vous parlez d’isolement, mais je crois que qu’il n'y’a pas eu d’isolement. Il y’a eu plutôt une certaine incompréhension entre les acteurs politiques qui sont sur le terrain. Cependant, je voudrai faire comprendre à tout le monde, que si Boghé Dow n’intègre pas, si Boghé Dow ne vient pas avec ses militants qui forment, en réalité, une force politique dans la commune, je crois que les autres subiront les conséquences. Comme au niveau de la sous-section, Boghé Dow n’a pas pu participer dans le bureau, je crois que les autres acteurs politiques vont pouvoir corriger cela au sein de la section départementale et dans les autres postes à pourvoir. Je l’espère bien et j’espère en plus qu’ils comprendront qu’ils ont quand même laissé en grand pan de cette commune et qui s’appelle Boghe Dow et qui constitue, en réalité la force présente et omniprésente de toute la commune de Boghé. L’Eveil Hebdo : Quel appel lancez-vous à tous les acteurs politiques locaux, d’une manière générale ? AS : A l’endroit de tous les acteurs politiques, je leur lance un appel solennel, pour leur dire, qu’il y va de l’intérêt de Boghé que tout le monde se comprenne, s’unisse et que le monde travaille à ce que Boghé et les Boghéens soient dans de bonnes conditions. Je crois qu’il y va de l’intérêt de tout le monde. Je crois qu’ils ont intérêt à comprendre ce message. Chacun d’entre nous doit travailler pour que Boghé aille de l’avant. Laissons derrière tous les préjugés et les idées qui nuisent à notre unité et notre développement local. Il faudra apprendre à penser positivement et ne pas penser négativement. Propos recueillis par Jules Diop cp Brakna
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Info source :
L'Eveil Hebdo (Mauritanie)

Nouadhibou : La gendarmerie reçoit du matériel contre la migration illégale




Hier, au port autonome de Nouadhibou, le général Ndiaga Dieng, chef d’état major de la gendarmerie nationale, a réceptionné deux véhicules Nissan 4x4 équipés de caméras et de jumelles à visée nocturne, don de l'Espagne.

La cérémonie s’est déroulée en présence de l’ambassadeur du royaume d’Espagne en Mauritanie, d’un général espagnol, de hauts gradés de la gendarmerie nationale, d’officiers de la Guardia Civil, des responsables civils et militaires et militaires de la willaya et de plusieurs élus.

Ce matériel permettra, selon le général Dieng, de renforcer la lutte contre les migrations illégales, la criminalité organisée, les trafics en tous genres et le terrorisme.

Le chef d’état major de la gendarmerie nationale a également donné dans la capitale économique le coup d’envoi d’une cession de formation en surveillance des côtes et des ports.

Ce cours au profit de la gendarmerie maritime sera dispensé par des experts de la Guardia Civil.

Avant la remise des clefs des deux véhicules, deux colonels espagnol et mauritanien ont signé le livre d’or de la gendarmerie.

L’Espagne est très présente à Nouadhibou notamment dans le cadre de l’opération européenne FRONTEX qui lutte contre les migrations illégales.

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Info source :
La Voix de Nouadhibou

Troisième rencontre internationale cinématographique de Dakhla : Hommage à Abderrahmane Sissako.




Dix-huit films, traitant différents thèmes, seront projetés lors de la troisième rencontre internationale cinématographique de Dakhla, prévue de 04 au 08 juin prochain.

Cette manifestation sera organisée par l'association d'animation culturelle et artistique des provinces du Sud, en partenariat avec la wilaya de la région de Oued Eddahab-Lagouira et l'appui de l'agence de développement des provinces du Sud, du ministère Marocain de la communication et du Centre Cinématographique.

Les films, qui seront projetés dans le cadre de cette manifestation, représentent notamment la France, l'Espagne, l'Angleterre, les Etats Unis, la Belgique, l'Egypte, le Sénégal, Burkina-Faso, la Mauritanie, la Tunisie, outre le Maroc, et un cycle du cinéma russe.

Un communiqué des organisateurs indique que " le cinéma national sera fortement présent à travers la projection de films et longs métrages, ayant connu un grand succès auprès des cinéphiles marocains et étrangers, à savoir "Pegase" de Mouhamed Mouftakir, " les oubliés de l'histoire " de Hassan Benjaloun, " la grande villa " de Latif Lahlou , " Awlad Lablad" de Mohamed Ismail, et "Mwamis Tchatcha" de Ah Ben Souda.

A cette occasion, pour la première fois au Maroc et en partenariat avec l'académie des oscars, l'édition connaitra l'organisation du " Master class " sur la composition de la musique des films, inspiré du programme d'enseignement du " Film Scorions de l'Académie of Motion Pictures Arts and Sciences ", et destiné spécialement aux réalisateurs, et compositeurs marocains. Il sera animé par trois grands noms de Hollywood de renommée internationale, en l'occurrence, Hummie Man, John Debhey et Michael Danna et sera couronné par une table ronde pour débattre " les perspectives de la musique du film au Maroc".

Parallèlement à cette manifestation il sera procédé à la tenue d'un atelier d'écriture d'un scénario collectif en dialecte hassani, dédié aux jeunes de la région. Cette année, la rencontre rendra un hommage particulier au grand réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako, Etalon du Yennega 2003 et à l'artiste marocain Younes Migri. Par ailleurs, le film égyptien Alwatar sera, projeté en avant première à la ville de Dakhla. Les acteurs principaux de ce film, notamment Ghada Adil et Mustapha Chaaban seront également célébrés à cette occasion.

Une partie des films participant à ce grand festival sera projeté en plein air à la grande place Hassan II, alors que les autres projections auront lieu sous des tentes spécialement équipées à cette effet.

Enfin, à l'instar des éditions précédentes, et avec la coopération de l'association initiative et nature et l'association Annasse, un stand entièrement dédié au développement durable sera créé afin de sensibiliser les visiteurs à l'importance de la protection de l'environnement, et revendiquer les engagements écologiques de la ville.
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Info source :
Sahara Medias (Mauritanie)

dimanche 9 mai 2010

Qualité des eaux et morbidités dans les villes minierès du Tiris Zemmour.

Les sociétés minières sont connues pour le peu d’enthousiasme qu’elles mettent à se préoccuper d’environnement et de qualité de vie. Leur politique est simple : exploiter le gisement fossile au moindre coût et souvent au détriment des populations autochtones (dans le nord de la Mauritanie ce sont des éleveurs de camelins, ovins et caprins qui représentent la deuxième économie du pays).

En Afrique la presque totalité des exploitants miniers sont d’origine occidentale. Ils ne subissent pas comme en Europe la pression des associations locales ou régionales qui, agissant comme des gardiens de la qualité de vie, mettent en place des observatoires indépendants et exigent la transparence.

En Mauritanie, la situation est différente et cela permet aux sociétés minières d’agir en toute impunité en effectuant des prédations sur le milieu aussi bien humain que naturel : délitage du milieu socio-économique, pollution environnementale, augmentation de la morbidité…

Dans le Nord de la Mauritanie, au Tiris Zemmour, les éleveurs nomades (l’élevage représente16 % PIB mauritanien) sont priés de déguerpir pour laisser la place aux miniers qui s’intéressent au pactole ferroviaire. Le fer renaît de ses cendres avec le boom boursier de 2006. L’action remonte en flèche mais la satisfaction globale n’est pas au rendez vous. Des dizaines de milliers de réfugiés économiques viennent grossir les gazras (bidonvilles) des villes minières, vivant de leurs déchets.

L’eau distribuée par les compagnies minières n’est pas potable et l’état épidémiologique déplorable. Pourtant, le fer en Mauritanie ne représente que 12 % de PIB : soit une productivité beaucoup moindre que celle de l’élevage. Malgré cela, l’Etat mauritanien vise de passer d’énième à 1er fournisseur de la planète et distribue des concessions à vau-l’eau au détriment des populations locales actuelles et surtout à venir.

Ce problème social est en train de devenir un cauchemar pour les populations avec la nouvelle « ruée vers Le fer » en Mauritanie. Au niveau sanitaire, les compagnies sont incapables de démontrer l’innocuité des eaux de distribution. Mais en 2003, 2004 et 2005 des enquêtes menées par des bénévoles ont prouvé l’existence d’une importante pollution. En zone urbaine par exemple, l’eau dépasse 10 fois la norme admise de 0,1 m Sievert/an pour les eaux de boisson.

D’autre part, les aquifères sous-jacents ne sont pas protégés des pollutions générées par les activités de surface et : - les phosphates issus des détergents polluent la nappe des grès. - plus de la moitié des réserves en eau des nappes est hors norme quant aux nitrates. L’origine de la pollution doit être démontrée, car on soupçonne fortement les explosifs nitrés utilisés en tir de mine. Cette même situation se répète à Akjoujt, une autre ville minière de L’Inchiri. Avec un tel bilan, on est surpris d'apprendre que la SNIM veut obtenir, la certification ISO 14001 pour bonne gestion environnementale.

L’usine continue de procéder à des tirs de mines, de bruler des déchets et des stocks de pneus, au détriment des villes de Zouerate et de F’derick (voir les Aghzazirs à la sebkha d’Idjil, les R’Gueibatt à Tichla, les K’dadra à Bir et les Torchanes à Choum) sur lesquelles retombent les particules de carbone et… on ne sait quoi d'autres ? Mais les malversations ne s'arrêtent pas là. Les compagnies minières fournissent aux maraîchers de la région une eau non conforme aux normes d’irrigation.

Cette eau provient des lagunes d’épuration des eaux usées qui n’ont jamais été contrôlées depuis 20 ans. Elle est biologiquement et chimiquement fortement polluée : - Les teneurs en Coliformes fécaux dépassent 1000 fois celles requises par l’OMS. - les agents de la parasitose intestinale ne sont pas diagnostiqués. - La présence de Salmonella typha (l’agent de la typhoïde) est très préoccupante - La tuberculose, la pneumoconiose et l’asthme sont fortement présentes. Pourtant cette situation est connue depuis longtemps des services publics et des sociétés exploitantes.

Au temps de La MIFERMA, le Ministère de la Santé déclencha une alerte sanitaire pour juguler une importante épidémie dans la région. Malgré cela, tous les ans, les autorités sanitaires enregistrent toujours un fort pic de contamination inexplicable. Les rapports annuels de la Direction Départementale de la Santé montrent que l’ensemble des villes minières du Nord-Mauritanien présente des taux de morbidités élevés, Alors, devant de tels faits avérés, pourquoi la situation continue t’elle de se dégrader ?

Par mesure d’économie, les sociétés minières refusent d’assurer leurs obligations vis-à-vis des peuples autochtones et de l’environnement. Ceci ne peut se faire sans le silence des autorités politiques mauritaniennes, la neutralité de la France et l’aveuglement de l’Union européenne qui investit dans le secteur minier en Mauritanie.

S Professeur Sidi ould Bobba
D.E au Collège (3) Zouerate


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Info source :
hathlele

UPR : Trafic d’influence et protestations à Aleg.

Certaines tendances politiques, au sein de l’UPR d’Aleg, ont fait valoir que des personnalités influentes de l’appareil de l’Etat font des pressions pour favoriser une tendance donnée aux dépens des autres tendances.

En fait, dans un communiqué signé par le député d’Aleg et les maires de Mal et Jalawar et dont Sahara Media a reçu copie, les militants de Mal et Jalawar dénoncent l’activisme antidémocratique et contraire à l’esprit de transparence dont font preuve de hauts responsables de l’Etat à l’effet d’influencer le déroulement de la campagne d’adhésion du parti au pouvoir ainsi que la mise en place des structures qui en découle au niveau de la Mougataa d’Aleg.
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Info source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Rosso: Réunion de la commission technique chargée du suivi de la campagne agricole

La commission technique chargée du suivi de la campagne agricole conduite par M. Sidi Mohamed Ould Khattri, conseiller du Premier ministre a tenu samedi après midi à Rosso une réunion élargie aux agriculteurs et aux responsables des coopératives.


La rencontre a été consacrée au suivi des mesures qui ont été décidées lors de la visite récente effectuée par le ministre du développement rural dans la wilaya. Ces mesures portent sur la détermination des mécanismes de la prochaine campagne agricole notamment s'agissant du crédit agricole et de l'aménagement du territoire ainsi que de l'endettement et des engrais.
Le conseiller du Premier ministre a, dans une déclaration à l'Agence Mauritanienne d'Information, souligné que les contacts qu'il a eus à Rosso étaient constructifs relevant que l'objectif était de prendre toutes les mesures de façon participative pour le succès de la prochaine campagne agricole.
Plusieurs agriculteurs ont exprimé leur appui à la décision du président de la république, monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz portant sur le rééchelonnement de la dette des agriculteurs au cours de cette campagne.
AMI

Nouadhibou: Session de formation et équipements pour la gendarmerie nationale.




Le chef d'état major de la gendarmerie nationale, le général de brigade N'Diaga Dieng a supervisé samedi après midi à Nouadhibou une session de formation au profit des éléments de la gendarmerie nationale dans le cadre de la coopération hispano mauritanienne. Il a également receptionné des équipements pour ce corps, don du royaume d'Espagne.

Ces équipements consistent en deux voitures tout terrain de marque Nissan, des jumelles pour la vision nocturne et des caméras thermiques devant être utilisées pour la surveillance de la côte. Le chef d'état major de la gendarmerie nationale a, au cours de la cérémonie marquant l'évènement, exprimé sa satisfaction pour l'occasion, appréciant ce don, fruit de la coopération mauritano espagnole.

Il a précisé que cette session organisée dans le domaine de la surveillance des côtes et des ports, au profit d'unités de la gendarmerie nationale, permettra de relever leurs capacités en matière de lutte contre l'immigration clandestine.

Le général de brigade N'Diaga Dieng a remercié le royaume d'Espagne pour l'appui qu'il n'a cessé d'apporter à notre pays dans le cadre des efforts visant à faire face aux défis de l'immigration clandestine, du trafic illégal et du terrorisme.

Il a relevé que cette coopération a permis de faire baisser le nombre des immigrants clandestins vers les îles Canaries de 65% au cours de l'année 2009 comparativement à 2008, relevant que cela démontre que l'action commune des deux pays traduit l'effort consenti pour faire face à ce phénomène non seulement pour arrêter le flux migratoire mais encore et surtout pour sauver des dizaines de vies humaines menacées de naufrage dans l'atlantique.

L'ambassadeur du royaume d'Espagne, SEM. Alonso Descallar Mazarido a noté que cette session permettra la formation des éléments de la gendarmerie nationale dans le domaine de la lutte contre l'immigration clandestine, la contrebande et le trafic illégal qui menacent toute la planète.

Il a fait remarquer que la gendarmerie sera équipée de matériel ultra moderne pour faciliter sa mission mettant en exergue les excellentes relations mauritano espagnoles et relevant que son pays oeuvrera à les renforcer dans tous les domaines.

Rappelons que la gendarmerie, en étroite coordination avec la délégation chargée de la surveillance et du contrôle en mer, lutte contre le phénomène de l'immigration clandestine grâce à un aéronef qui opère sous son contrôle et 4 vedettes relevant de la gendarmerie nationale.

La cérémonie s'est déroulée en présence du wali de Dakhlet Nouadhibou, M. Mohamed Vall Ould Ahmed Youra et du commandant de la garde civile dans les Iles Canaries ainsi que du général Miguel Martinez, coordinateur des opérations d'immigration clandestine à Las Palmas.


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Info source :
Agence Mauritanienne d'Information

Tidjikja / Le lait avarié de la Sonimex de Tidjikja l’est-il vraiment ?



Il y a deux semaines, sur instruction du chef d’agence de Kiffa lui-même exécutant un ordre venant du Directeur commercial de la Sonimex Mohamed Ould Sbaî, un dénommé Tghana Ould Sidi s’est présenté à l’agence de la Sonimex de Tidjikja pour récupérer 52 sacs de lait en poudre « avariés » à transporter à Nouakchott pour incinération. Saisi de l’affaire, le Hakem de Tidjikja s’y opposa fermement estimant que l’opération ne pourrait être validée que par un écrit venant de sa tutelle ou celle de la Sonimex. Mais le Directeur commercial lui signifiera qu’il s’agit d’une opération routinière et qu’une lettre de voiture devait suffire. Inflexible, le Hakem continua d’exiger l’ordre de transfert et deux heures après le directeur commercial lui fit savoir que sur instruction du ministre du commerce, il a été décidé de procéder à l’incinération des 52 sacs de lait à Tidjikja et d’en rajouter d'autres produits périmés qui seront récupérés de l'agence et des échoppes.
Mais aussi étonnant que cela puisse paraitre, en visitant les locaux de l’agence en compagnie de l’adjoint au maire de Tidjikja, du chef de service régional de la protection des consommateurs, des éléments de sécurité et de la presse, en perspective de l’incinération qui devait être organisée le jeudi 7 mai 2010, le Hakem et la délégation qui l’accompagnait ont constaté que les dates d’expiration figurant sur les emballages des 52 sacs sont fixée à octobre 2010 (voir photo) et que le goût du lait en question ne s'était pas altéré . Ce dernier décida alors de sursoir à l’opération d’incinération et d’ouvrir une enquête pour vérifier la validité ou non du produit.
Mais la question qu’on doit se poser est celle de savoir, au cas où le lait n’est pas avarié (comme le laisse suggérer la date figurant sur les emballages), qui aurait intérêt à le déplacer de l’agence de Tidjikja et pourquoi ? Affaire à suivre ...
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Forum international à Laâyoune sur "la solidarité des jeunes du monde pour la paix"

Le 5e Forum international des jeunes de la paix a ouvert ses travaux, vendredi à Laâyoune, sous le signe "la solidarité des jeunes du monde pour la paix".

Cette manifestation internationale de trois jours, initiée par l'association "vie pour l'environnement et le développement, connait la participation de 700 jeunes représentant, outre le Maroc, la Tunisie, la Mauritanie, la Côte-D'ivoire, la Jordanie, la Palestine, le Yémen, l'Irak, la Mongolie, le Bangladesh, la Malaisie, la Thaïlande, le Pakistan, l'Afghanistan, l'Erythrée, l'Espagne, la Pologne et la France.
Les organisateurs entendent, à travers ce forum international, contribuer à la consolidation du développement et la diffusion des valeurs de paix, de tolérance, et de rejet de la violence.
Le forum constitue, de même, un espace de brassage culturel entre les jeunes, d'ouverture sur les cultures des autres pays et d'échange de points de vue sur des questions diverses, notamment économiques, sociales et de développement.
La cérémonie d'ouverture a été marquée par la signature de deux conventions de partenariat, la première entre l'académie de l'entreprise des jeunes en Pologne et l'association organisatrice de cet évènement, portant sur la prise en charge par cette académie des frais de déplacement et d'études au profit de 15 jeunes des provinces du sud dans cette institution sur l'impact de la crise mondiale sur la situation des jeunes immigrés, "l'économie sociale et son rôle dans le développement durable" et la formation continue au profit des porteurs de projets et de personnes aux revenus limités".
AMI

Mission délicate à Maghama



La secrétaire permanente de l’UPR chargée des femmes Seniya Mint Sidi Haiba se trouve pour la seconde fois à Maghama. Elle a été dépêchée vendredi dernier par son parti pour arbitrer entre les tendances de l’UPR qui se disputent la prééminence des unités de bases dans ce département reculé du Gorgol.

Mint Sidi Haiba avait été auparavant à Tidjikdja et à Monguel pour des missions similaires qu’elle a réussies avec brio.

A Maghama des barons de grand calibre se livrent une âpre concurrence pour le contrôle des structures locales du parti au pouvoir à la faveur de l’opération d’implantation. D’une part, on retrouve l’actuel président du Sénat, Ba Mamadou dit M’Baré et, d’autre part, le député de Maghama, Niang Mamoudou.

Selon nos informations, le camp du Député serait en avance sur ses adversaires. Ces derniers œuvreraient pour une annulation du travail déjà accompli afin de se donner une seconde chance. Une perspective que rejette le député et les siens car il juge que c’est une solution partiale qui favorise leurs concurrents.

Niang Mamoudou est on ne peut plus clair : « Il n’est pas question d’annuler quoi que ce soit. Sur les 8 communes que compte le département, nous sommes en avance dans 6. C’est malhonnête de chercher à saborder nos efforts ».

C’est cette situation plutôt confuse que la secrétaire permanente du parti tentera de clarifier. Objectif : proposer un compromis consensuel.

Sinon, il sera nécessaire de recourir à la proportionnelle comme le demande la circulaire émise par le président de l’UPR dans ce cas de figure.

baliou



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Info source :
RIM24 (Mauritanie)

Brakna : Le croissant Rouge mauritanien célèbre à Boghé la journée internationale... ...des croix et croissants rouges :





Le Hakem de Boghé, M. Mohamed Ould Mkhaïtir, a présidé ce samedi 8 mai en fin de matinée, à la Place de l’indépendance, la cérémonie d’ouverture des festivités marquant la célébration de la journée internationale des croix et croissants rouges organisées par le Croissant-Rouge Mauritanien pour la 1ère fois hors de Nouakchott. 186 sociétés nationales célèbrent cette journée à travers le monde.

Selon le responsable de la communication du CRM, M. Cheikhany, « le choix de Boghé pour abriter les cérémonies commémoratives de cette journée est dicté par la diversité des intervenants qui y opèrent (Croix Rouge française, Croix Rouge espagnole, Fédération internationale de la Croix Rouge et CRM) ».

Souhaitant la bienvenue aux participants, M. Bâ Adama, maire de la commune, a d’’abord exprimé toute sa reconnaissance au CRM pour « avoir porté son choix sur Boghé, pour célébrer le 151e anniversaire des croix et croissants rouges » avant de remercier cette institution et ses partenaires (la CR Française, la CR Espagnole et l’UE) pour leur appui constant à travers « le projet de réduction de l’impact de la flambée des prix et de la vulnérabilité alimentaire ».

Quant au 1er vice-président et secrétaire général national du Croissant rouge mauritanien, M. Ahmeddou Ould Ely, il a rappelé les multiples réalisations accomplies par cet organisme humanitaire dans le domaine de la sécurité alimentaire tout en se déclarant réjoui du choix de Boghé pour abriter cet évènement historique.

Le hakem a enfin remercié le CRM et tous ses partenaires pour les efforts inlassables qu’ils mènent pour faire reculer la misère et atteindre l’objectif d’autosuffisance alimentaire.

Après la cérémonie d’ouverture, les officiels ont visité le "village de Boghé ", dénomination d’un projet intégré réalisé au profit des collectivités de Mabrouk et d’Afniyya et qui comporte une boutique communautaire, un jardin d’enfants, un forage et un périmètre irrigué.

A la fin de la soirée, une séance de formation et de diffusion a été organisée à l’intention de 25 élèves du lycée et du collège de Boghé. Elle porte notamment sur les objectifs et le rôle des croix et croissants rouges ainsi que sur le droit international humanitaire.

Notons que l’idée de la Croix Rouge est née en 1859 lorsqu’un jeune suisse, Henry Dunant, fut témoin de la sanglante bataille de Solferino (Italie) qui opposait les armées de l’Autriche impériale et les troupes de l’alliance franco-sarde.

Dia Abdoulaye Cp. Brakna


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Dia Abdoulaye

samedi 8 mai 2010

Implantation de L’UPR : Doro Sow convoite la présidence de la section de Kaédi.

A Kaédi, après la mise sur pieds des unités de base et du bureau de la sous section, les attentions sont focalisées sur l’élection du président de la section départementale.

A ce jour, plusieurs intentions de candidatures se sont déclarées notamment celles de M Saar Mohamed dit Saaro, Ba Sidi Amadou Sawdatou Ly , Sow Oumar Abdoul et Doro Sow. Aux dernières nouvelles, Ba Sidi Amadou se serait retiré de la course pour des raisons stratégiques, nous dit-on.

Les tendances mettent aux prises Doro Sow, l’ex sénateur de Kaédi et Oumar Abdoul Sow transfuge du parti Alternative.

Doro Sow a occupé de hautes fonctions dans le PPM de Moctar Ould Dadah avant de devenir l’indétrônable président de toutes les section des différents parti Etat (PRDS, PRDR, Indépendant).

Nombreux sont ceux qui croyaient que cet homme octogénaire allait se retirer définitivement de l’arène politique après sa cuisante défaite lors des dernières sénatoriales , ils n’auront pas compter avec la détermination du l’enfant de Touldé. « J’avais décidé de me retirer, mais mes amis politiques m’ont demandé de revenir pour des raisons de consensus », nous a-t-il confié ce matin.

Selon les observateurs, plusieurs responsables locaux de l’UPR souhaiteraient récompenser Oumar Abdoul qui a regagné le parti naissant au moment où d’autres acteurs locaux ont préféré s’en éloigner.

« A travers ces deux hommes, c’est deux tendances politiques qui s’affrontent à savoir celle qui regroupe le Député Kamara Ibrahima , Thiombé et Ba coumba qui soutiendraient Oumar Abdoul opposée à celle de Kane Moustaph , Ba Yahya et Kane Abdoul Wahab qui ont convaincu le vieux Doro de se présenter. Cette dernière tendance a jusque-là été le principal faiseur de rois dans le département de Kaédi », a tenu à préciser un acteur politique de la place.

Pour ce jeune cadre membre du parti UPR, « le Vieux Doro Sow a toujours été le protégé, voire l’homme à tout faire de la tendance Wahab Kane et de ses amis. Ils ont jusque-là réussi à le faire gagner à chaque fois qu’il s’est présenté à une élection malgré son impopularité manifeste.»

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RIM24 Info

Kaédi : La gendarmerie recueille cinq enfant « esclaves » en fuite

Selon SOS Esclaves, cinq enfants haratines, dont les ages sont estimés entre 12 et 14 ans ont fugué de Roueibina (commune de Toufoundé Civé, wilaya du Gorgol).

Ces cinq enfants, fils d’une sourde/muette, ont été recueillis par des élements de la gendarmerie mauritanienne. Ils ont été conduits à Kaédi et confiés à Alioune Ould Manza, ancien deputé de cette ville. Ils y sont depuis le trois mai 2010. Les « maitres » de ces cinq enfants seraient esclaves d’une fraction de la tribu des Kountas.

Selon Sidaty Ould Demba, responsable de Sos Esclaves en mission à Kaédi pour cette affaire, les cinq enfants sont analphabetes et ne connaissent pas leur (s) père(s). « Les autorités nous surveillent et font entraves à nos tentatives de rencontrer ces enfants » a dit Sidatyu Ould Samba.

Khalilou Diagana Pour Cridem



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Khalilou Diagana pour Cridem

Bababé : le trio Abdoulaye-Racine-Thiam Djombar rafle la mise

A Bababé, c’est Wane Chouaibou El Haj, un directeur d’école, qui a été élu président de la section de l’UPR, mercredi dernier, à 4 heures du matin.

Après une rude bataille entre un groupe mené par Bâ Abdoulaye Mamadou, chargé de mission à la Présidence et maire de Bababé ; Bâ Mamadou Racine (ancien ministre) et Thiam Djombar d’une part ; et un second groupe sous la houlette du maire d’Aeré M’Bare, d’autre part ; c’est le premier camp qui a imposé sa suprématie en raflant les neuf postes de délégués au congrès du parti sur un total de 9300 adhérents.

Les délégués au congrès sont : Bâ Abdoulaye Mamadou, Bâ Mamadou Racine, Sall Amadou Boubou (ancien maire de Bababé), le maire d’Aeré M’Bare, Sy Moussa, Yongane Alassane, Nené Ould Ahmed Challa, Bass Mamadou et N’Diaye Souleymane.

Généreux comme tous les habitants de cette région, les gagnants n’ont pas « oublié » les perdants en leur concédant quelques postes afin de sauvegarder la cohésion du parti.

Toutefois, il est à signaler que la forte mobilisation des jeunes cadres de la moughataa de Bababé a été un élément déterminant dans la victoire du trio.

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Canal RIM (Mauritanie

Les resultats de l'implantation de l'UPR au niveau de Rosso et de Kiffa.

La tendance dirigée par le sénateur de Rosso Mohamed Elhacen Ould Elhadj a réuni 166 unités de base, sur 207 à Rosso et 34 unités sur 34 à Jedr El mouhguen. Ce score qui correspond à 83%, rassemble 18.000 inscrits au niveau du département de Rosso.

A Jedr El Mouhguen, la tendance du sénateur a enregistré un score de 100%. Sur un total de 241 unités de base, le sénateur a remporté 200 contre 41 unités partagées entre le maire Yerim Fassa, Sow Deina, son frère Chouein et consorts.

Quant au département de Kiffa, la tendance Ehel Sidi Mahmoud, dirigée par le chef général Sidi Mohamed Ould Mohamed Radhi a remporté 52% au niveau de la commune de Kiffa et les communes rurales de Khouridjel, Eghoratt et El melgue où les Ehl Sidi Mahmoud sont très présents.

Le renfort des alliés du chef général dans les communes rurales de Nouamleil et Ligran ont porté le score de cette tendance de 52% à 75% sur 40.711 inscrits.
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GPS (Mauritanie

L'UPR dans la commune de Boghé crée ses structures

L’UPR crée ses instances dans le département de Boghé . La nuit du 4 mai 2010 à Boghé a été longue pour tous les participants et militants de l’UPR. Six heures de temps de négociations entre les militants de différentes fractions politiques du parti de l’UPR. Finalement le Bureau de la section a été crée dans une entente parfaite.

• Président : Alassane Adama Bâ.
• Vice Président : Aichetou mint Demba.
• Responsable à l’organisation et activités : Alghassoum Macina.

• Responsable chargé des affaires sociales : Amadou Samba Bâ.
• Trésorier : Abdallah Worzick.
• Chargé de mission agriculture : Aw Moctar.

• Chargé de l’élevage : Idrissa Mamadou.
• Chargé de la pèche : Abdrahman Hamady M’bodj.
• Responsable des femmes : Lam Djeinaba Bari.
• Responsable des Jeunes : Dia Alassane Amadou.

Ensuite les Délégués Nationaux du département de Boghé :

• Dar El Avia : Idrissa Amadou Niang.
• Dar El Barka: Mohamed Ould Bilal. Sow Moctar. Wane Abdoul Aziz
• Ould Birome: Fary Diéry Ba. Ahmed Ould Bilal.
• Thiédé: Ngaidé Abdrahman Hamath. Bâ Fatimata Mamadou.

• Thialgou: Wagne Abdoulaye Idrissa. Yall Zakaria.
• Boghé Escale: Mohamed Hady Macina.
• Boghé Dow: Ndiaye Daouda.
• M’Bone: Kelly Oumar Sada.

Et enfin, l’assistance du parti de L’UPR réunie cette même soirée a élu les délégués à la Fédération :

• Dar El Avia : Mustapha oud Ahmed, Mamadou Alassane Deh, et Amadou Samba Dia.

• Ould Birome: Abdoulaye Aly, Mamadou Demba Sow, Mohamed Mahfoudh ould Tiki, Mama Mint Oumar, Mohamed ould Awbotti, Aly Ould Abeid.

• Dar El Barka: Sow Moctar, Sidy Sy Ould Med Aboy, Sall Djiby Abdoul, Yahya Ould Med Mahfoudh.

• Boghé: Thidé: Lo Oumar Mamadou, Mansour Ngaidé, Ngaidé Abdoulaye Abass, Sokho Ibrahima, Ba Aliou Siléye.

• Thialgou: Diallo Adama Mamadou, Ngaidé Moussa Ibrahima, Aliou Alhousseyni Lam.

• Escale: Abdi Vall Ould Abdel Kader, Dia Hamady Hasmiyou, Bakary Simaka.

• Boghé Dow: Dia Hamath, Dia Tijani Mamoudou, Sy Bocar Mamoudou,

• M’Bone: Wane Mamadou Kalidou, Kamara Nango Bocar.

La communauté Maure a boycotté la séance en claquant la porte.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel CP au Brakna


Le Véridique

www.cridem.org


Info source :
hbodiel

vendredi 7 mai 2010

Découverte d’une femme morte dans la localité d’Agney Ehl Boubaly




Les habitants de la localité d’Agney Ehl Boubaly, relevant de la Commune de Tmmizin ont eu aujourd’hui, la regrettable surprise de découvrir une femme morte, répondant au nom de Emma Mint Edew, suspendue avec une corde, dans une zone non loin du village.

Les raisons de ce crime ou suicide n’ont pas encore été connues. Selon le site alakhbar, qui révèle cette terrible nouvelle, des éléments de la gendarmerie ont fait une reconnaissance du lieu du drame, dans l’espoir de déceler ses mobiles.

Certaines sources non concordantes estiment que la défunte manifestait de temps à autre des troubles psychologiques, mais ces indications n’ont pas été encore confirmées par les enquêteurs.

Les gens de la localité sont sous le choc et appellent les autorités à tout faire pour lever le plus vite possible, les zones d’ombre du crime


www.cridem.org


Info source :
Emjad (Mauritanie)

Campagne d’implantation de l’Union Pour La République: Mic-mac au Brakna




Après plus de trois semaines d’intenses et variées manœuvres, la campagne d’implantation de l’Union Pour la République (UPR) touche à sa fin. L’opération, qui constitue un véritable baromètre de l’audience de la formation politique de Mohamed Ould Abdel Aziz, n’a, malheureusement pas, permis à ses responsables d’éviter les travers que prirent, par le passé, d’autres «artisans» d’autres formations politiques, obsédés d’hégémonie. Les nombreuses transgressions, qui ont émaillé l’opération, au Brakna, ne sont, certainement, que le reflet de ce qui s’est passé à travers tout le pays, et les responsables nationaux de ce parti naissant dont le président de la République se targuait de faire l’élite démocratique du pays, doivent déchanter. Faute de mobiliser les populations, fatiguées par les mêmes discours véhiculés, depuis tant d’années, par les mêmes personnes, les mêmes opérateurs politiques locaux, en complicité avec les émissaires du parti, ont perpétué les mêmes fraudes, selon les mêmes combines, afin de paraître, aux yeux de la direction centrale, comme les serviteurs exemplaires d’une cause pas encore gagnée. Pratiquement dans toutes les moughataas du Brakna, c’est massacres, faux et usage du faux.
Partout la même obsession de faire comme si, subitement, toutes les populations adhéraient, inconditionnellement, aux idéaux et aux principes de la formation du président que, paradoxalement, certains responsables s’empressent de critiquer en privé. Le cas d’Aleg, par l’ampleur des atteintes et des manquements, illustre, à lui seul, le risque que certains responsables font courir à l’UPR de bâtir ses fondements sur des bases fausses.

Des chiffres qui parlent
De tout temps, la ville d’Aleg, malgré toutes les acrobaties comptables, affichait un peu plus de 4.000 électeurs. Aux dernières élections présidentielles, le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz a recueilli 1.300 voix, un score très flatteur, dans une ville encore très en colère contre le tombeur de son enfant prodige, Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Au temps de Maaouya, lorsque l’administration offrait toutes les facilités, quand l’argent coulait à flot, au temps où les diables adhéraient, s’inscrivaient et votaient, les gens du PRDS, beaucoup plus zélés qu’aujourd’hui, n’avaient jamais réussi à «inventer» plus de 35 comités de base. Comment ont-ils pu, aujourd’hui, alors que deux des plus populaires statures d’Aleg, Sidamine Ould Ahmed Challa et Cheikh Sidi El Moktar Ould Cheikh Abdallahi, sont encore membres de la coalition de l’opposition démocratique, mettre sur pied plus de 70 comités (71, exactement) dans cette seule ville? Un comité de base est constitué de 80 à 100 personnes. Un petit calcul permet de rendre compte de l’ampleur de la supercherie. Sur le plan purement arithmétique, les adhérents de l’UPR à Aleg seraient, au minimum, 5.600, c'est-à-dire plus que tous les électeurs de la ville, en juillet 2008!

Histoire de fratrie
Le principal reproche fait à l’un des principaux leaders politiques locaux de la ville, il y a quelques années, fut d’avoir placé son frère à la tête de la mairie. Mais décidément, il semble avoir fait des émules. Qui n’aime pas son frère? Les hommes politiques d’Aleg les aiment, manifestement, un peu trop, au point de leur réserver tout, au détriment des autres. Le responsable nouvellement désigné de la sous-section de l’UPR, à Aleg, est le frère de Sidi Ould Youma, un des premiers soutiens du coup six-aoûtard. Le ministre Mohamed Abdallahi Ould Oudaa préparerait son grand frère à briguer la section du parti, au niveau de la capitale du Brakna. Les deux hommes se sont beaucoup (trop?) investis dans la campagne d’implantation. Un groupe de cadres de la ville les accuse, même, d’avoir pesé, avec la complicité du coordinateur régional, de tout leur poids, pour marginaliser des porteurs de voix de plus de quatorze comités de base, au point de ne pas leur accorder un seul délégué. «Alors qu’ailleurs dans le Brakna, tout a été fait par consensus, ici, à Aleg», confie l’un de ces cadres, «la coordination, pour plaire à certains, à procédé de manière à mettre hors-jeu notre groupe». «Au lieu», renchérit un autre, «de chercher à concilier les gens de Bouhdida, le ministre des Mines aurait dû aplanir les divergences, ici». Paradoxalement, sur les 18 délégués d’Aleg, certains dépendent d’autres communes. Un travail en amont, en vue des prochaines empoignades pour la conquête de la section. Déjà, à travers toute la moughataa d’Aleg, les manœuvres ont commencé pour séduire les 104 délégués – 18 à Aleg, 12 à Agchorguitt, 20 à Bouhdida, 12 à Cheggar, et 42 entre Male et Dielwar – qui constituent le collège électoral du département. Une belle bagarre en perspective qui mettra aux prises Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, ministre de l’Industrie et des Mines, les députés Aminetou Mint Maouloud, El Houssein Ould Ahmed Hadi et son frère Zeini, Dah Ould Abdi l’ex-ministre et ambassadeur, le doyen Ismail Ould Amar, le directeur du cabinet du Premier ministre, Alioune Ould Issa, l’ancien député Sidi Ould Youma, entre autres, pour le contrôle d’une structure symbole d’une place au soleil. Bref, une poignée d’hommes politiques, bien connus de la scène politique locale, comme un réchauffé resservi au public. Comme quoi, la retraite politique dont le président Ould Abdel Aziz est un des chantres, n’est, manifestement pas, pour demain.
Sneiba El Kory depuis Aleg
sneibak@yahoo.fr

Commune de Ould Birome: La vérité sur l’arrestation d’une bande de voleurs armés à Thiofel Edi

Il s’agit de deux adolescents probablement habitués à écumer dans la zone où ils ont commis leur dernier forfait avant leur arrestation. Oumar Sow fils de Aliou Sow et de Diao et Harouna Diallo (21 ans) fils de Mohamedou Diallo et de Habi Diallo avaient fait irruption Mercredi, à l’aube dans le domicile Alassane Abdoulaye Lam dans le village de Olologa et ont cambriolé deux chambres dans cette maison en banco.

Dans la chambre conjugale de Alassane, père de famille, les malfrats à en croire ce dernier ont emporté une somme de 123.000 UM, et un autre montant de 181.000 F.CFA, 12 bracelets en argent, 2 colliers (l’un en Or et l’autre en argent), ½ boucle d’oreille en Or, et 2 téléphones portables.

Ces biens appartiennent pour certains au chef de famille, d’autres pour son épouse, Fatimata Ousmane Sy, sa sœur Sadio Lam, sa nièce Dieynaba, à Aminata Demba Sy voire des orphelins de la famille ou de tiers personnes ayant confié leurs biens à Alassane nous a affirmé ce dernier que nous avons rencontré à Dar El Barka où ils était venu se plaindre auprès de la police.

Aussitôt après avoir constaté le vol à leur réveil au petit matin, ils alertent les villageois et le Commissaire de police de Dar El Barka Mohamed Lemine O Sidhé dit Guine qui se lance dans la poursuite des voleurs. Avec l’efficacité des téléphones portables, toutes les localités environnantes (N’goral Guidala, Silbé, Thiofol Edi) ainsi que les villages riverains Sénégalais sont avisés.

La zone est presque bouclé de partout par les villageois raconte monsieur, N’diaye Mamoudou Dewel, 1er adjoint au maire de Ould Birome. En cours de route, la voiture du Commissaire de police tombe en panne. Une épave ou même un cercueil roulant et qui fait honte à la République. Guine est obligé de monter dans la voiture du maire de Ould Birome Mohamed Abdel Jelil O Habib pour rattraper l’un des voleurs entre les mains de son élément Becrine à Thiofel.

Les voleurs s’étaient réfugiés dans un petit village entre Silbé et Olologa et qui s’appelle Thiofol Edi dans une chambre. Dès qu’ils ont senti la présence des villageois venus les chercher, les deux jeunes prennent la fuite et se dirigent dans la forêt. Les premiers villageois qui ont eu l’audace d’approcher le jeune berger, Oumar Sow ont failli renoncer à leur objectif.

Oumar Boubou N’dongo, l’un des témoins oculaires qui faisait parti d’un groupe de villageois raconte : « quand nous avons eu l’audace d’approcher l’un des fugitifs, Oumar Sow en l’occurrence, il a dégainé quelques coups de feu en l’air pour nous intimider ». Vous n’avez pas eu peur lui demandais-je, « Non répond t-il » en ajoutant avec des rires : « si nous avions peur, nous n’aurions pas arrêté ce jeune garçon ».

Oumar Sow est entrain les mains de la police. Mamadou Watt fils du chef du village de Olologa affirme par contre avoir été le premier à approcher Harouna Diallo. Il affirme, je cite: « lorsqu’il a tiré sur moi sans m’atteindre, je me suis brusquement arrêté et j’ai demandé à mes compagnons de se rapprocher de moi pour venir en renfort afin que nous puissions le neutraliser mais j’ai constaté qu’ils étaient loin et alors je me suis arrêté en diminuant la vitesse de ma course.

Entre temps, nous étions fatigués par la course arrivés vers le village de Silbé où nous fait appel à des renforts et finalement un autre groupe venu en renfort l’a cueilli de l’autre côté mais, il nous a fatigué ce teint clair là».

Mama Lamine Dia, un jeune de Olologa est le troisième témoins que nous avons interrogé et voici ce qu’il nous a déclaré: «lorsqu’on m’a téléphoné d’ici, j’ai aussitôt rejoint ce qui le poursuivaient et c’est moi qui l’ai retrouvé dans la forêt, il a pointé son arme sur moi, j’avais une hache et j’ai reculé lorsqu’il est sorti je l’ai suivi, je les ai appelé et ils sont venus nous l’avons arrêté ».

A la question de savoir s’il a tiré sur lui, Mama Lamine a dit non. Son arme avait épuisé ses cartouches. Maîmouna Abdoulaye Lam affirme a confirmé la déclaration de vol faite par son grand frère devant la police et elle a affirmé que les membres de leur famille ne connaissent pas les voleurs. Fatimata Ousmane Sy, Maîmouna Lam, Sadio Lam ont fait des témoignages sur les objets et l’argent volés. Cette dernière, Sadio a indiqué que seule, son grand frère sait ce qu’il y’avait dans le coffre.

Abdoulaye Sall un conseiller municipal de Ould Birome nous a affirmé que dès qu’ils ont été informé à 8 H30, ils ont saisi le commissaire de police de Dar El Barka qui était déjà informé par l’un de ses agents en poste à Olologa. Monsieur Sall ainsi que le maire adjoint ont salué la promptitude de la réaction du Commissaire de Dar El Barka dans cette affaire.

Il faut signaler que l’un des voleurs, Harouna a été sévèrement battu par les villageois (embarqués dans les véhicules de la gendarmerie de Dar El Barka) avant d’être livré à la gendarmerie de Boghé car ayant été arrêté dans la zone de compétence de ces derniers. D’ailleurs il a été évacué dans la journée à l’hôpital d’Aleg pour y être soigné.

Après leur arrestation, les voleurs ont avoué leur forfait et conduit la police dans les endroits où ils avaient caché le butin dans un trou. Mais les sommes d’argent déclarés (180.000 F.CFA et les 120.000 Um) n’ont pas encore été retrouvées.

Les policiers poursuivent leur enquête.

Dans le village de Thifol Edi, nous avons visité l’une des chambres où le voleur avait été isolé par le policier Becrine pour échapper à la furie des villageois dont l’un l’a d’ailleurs blessé à l’oreille. Il s’agit semble t-il d’un vieux qui l’avait terrassé et l’a mordu. (affaire à suivre)

Thièrno Souleymane CP Quotidien de Nouakchott au Brakna

jeudi 6 mai 2010

SOS Esclaves enquête au Brakna



Actes racistes des autorités au Brakna (Note d'information)

Le Chef-lieu de l’Arrondissement de Mâal vient se servir de scène à une série d'actes racistes, opérés en flagrant délit par le Maire de Mâal, avec l'appui du Wali du Brakna; dans le cadre de la mise en œuvre d’un réseau urbain d’adduction d’eau potable, le procédé suivi par l’Agence de Promotion de l’Accès Universel aux Services (APAUS) stipulait qu'avant la mise en service des...

...réseaux d’adduction (AEP), 150 branchements individuels seront réalisés, au profit des ménages les plus démunis (le nombre sera a été porté à 170; or; c’est peut-être la faute en la matière, la réalisation du préalable est systématiquement confiée aux communes, alors appelées à établir la liste des foyers le plus nécessiteux.

Ici, le Maire de Mâal, Monsieur Ahmed Ould Boïba, a délibérément privé tous les quartiers situés au Nord-est de la ville, majoritairement peuplés de Hratine, pour ne pas dire exclusivement. Le Maire les qualifie « d’Adouaba» - colonie de peuplement de descendants d'esclaves - comme s’il s’agissait d’une raison valable de privation, de piétinement et d’exclusion du service public. Pire encore, par ses soins délibérés, le réseau d’alimentation n’atteint même pas ces quartiers.

Les populations victimes du préjudice, pourtant systématiquement privées de toute assistance publique qui passe par la Commune ou le Wali, Madame Zeïnabou Mint Ahmeda n’ont, exceptionnellement, pu supporter les agissements du Maire. Celui-ci les avait déjà exclues des branchements réalisés dans le cadre du réseau électrique mis en œuvre précédemment. Une plainte a été introduite auprès des autorités administratives en la personne de la susdite, laquelle se serait contentée dire que «le Maire est souverain sur la ville et les populations… »

Ainsi, le plus haut représentant du pouvoir central, dont la mission consiste de veiller à la matérialisation locale, des politiques publiques, se permet, pour des raisons de complicité de détournement de ressources publiques avec un Maire, de transgresser les lois de la République et des stratégies de développement affichées par le sommet de l'Etat mauritanien!

Au moment où la dernière connexion du réseau devait être réalisée, des ressortissants des quartiers concernés l’ont brutalement empêchée ce qui a valu l’arrestation, par la Brigade de Gendarmerie de Mâal, sur instruction de l’Autorité administrative, des sieurs Mohamed Ould Samba et Boubacar Ould Samba le 11 avril et Yacoub Ould Abeïd El Barka, Mabrouk Ould Salem, Ali Ould Abdatt et Laghdaf, le lendemain.

Pour les victimes, il était notoire que les ressources allouées à la Commune faisaient l'objet d'un partage, au vu et au su de tous, par le Wali et le Maire; cependant, ils ne pouvaient pas imaginer que cette «amitié» entre les deux pourrait, au-delà de leur privation de l’assistance publique, atteindre pareil niveau de mépris et de violence.

Face à cette situation, SOS-Esclaves a été saisie par son antenne à Mâal; des représentants des populations lésées se sont rendus à Nouakchott dans l’espoir de faire entendre leur cause en vue, d’abord, de lever l'injustice sur raciste, ensuite, libérer leurs concitoyens détenus pour avoir refusé de se soumettre à une abominable injustice.

Suite à ces démarches assistées par le président de SOS-Esclaves, le 13 avril, une mission d’enquête a été dépêchée, sur place, par le Premier Ministre.

Il s’agit là d’un cas flagrant de piétinement, par deux agents de la force publique, des droits humains les plus élémentaires et, au-delà, d’un cas évident de discrimination à l’égard de citoyens dont l’unique crime est d’être nés de parents serviles.

Aujourd'hui, la situation est rétablie. Les Hratine interpellés sont libres, les branchements prévus augmenteront d'une cinquantaine d'unités et desserviront le quartier démuni, pour l'essentiel peuplé de militants de l'Alliance Populaire Progressiste (APP, opposition parlementaire). Cependant, il serait juste et exemplaire d'appliquer des sanctions contre le maire le préfet et Madame le Wali, tous coupables de faits discriminatoires, à connotation raciste, contre certains habitants de la ville de Mâal.

En Mauritanie, les descendants d'esclaves, quand ils tentent de s'émanciper de leur condition, se heurtent, impunément, à un réseau de connivences tribales par quoi les anciens maîtres, solidaires et influents à tous les niveaux de l'appareil d'Etat, se couvrent et se protègent de la demande d'égalité. Or, les humbles, portés par le désespoir et la colère, manifestent un refus à la mesure inverse de leur résignation d'hier. La Mauritanie de demain sera égalitaire ou en ruine, tel est l'avertissement que SOS Esclaves ne cesse de répéter, à l'endroit d'une société et d'un pouvoir politique qui privilégient la dénégation au détriment de l'acte réparateur face à l'évidence du crime.


Boubacar Messaoud, Président de SOS-Esclaves
Nouakchott le 18 avril 2010