jeudi 22 avril 2010

Voitures SG en campagne


Implantation de l’UPR au Brakna: Faible mobilisation Version imprimable Suggérer par mail
21-04-2010 (65 lectures)

Le coordinateur régional de la campagne d’implantation de l’UPR, Aly Ould Alade, accompagné de son staff, a présidé, du 10 au 12 avril, successivement à Mbagne, Bababé et Boghé, des réunions de sensibilisation avec les élus locaux, cadres et notables du parti au pouvoir.
Dans les différentes mouqata’a visitées, le coordinateur régional a, d’abord, rappelé que «les populations du Brakna avaient voté, massivement, pour le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz, lors de l’élection présidentielle du 18 juillet dernier, exprimant, ainsi, leur adhésion, sincère, à son programme cohérent et porteur d’espoirs». Il a, ensuite, expliqué les grands axes du programme électoral du président de la République, basé, notamment, sur «la lutte contre la gabegie, l’éradication de la pauvreté et la consolidation de l’unité nationale». Puis il a rappelé que «le gouvernement a entrepris plusieurs mesures visant à améliorer les conditions de vie des citoyens; parmi elles, le versement des indemnités de transport et de logement à tous les fonctionnaires de l’Etat, l’exécution de projets hydrauliques, tels que l’Aftout Es-saheli et l’Aftout Chargui, le lac Taoudenni, la construction de routes, la définition de stratégies susceptibles de développer le secteur agricole», renvoyant ses interlocuteurs aux décisions prises lors du dernier conseil des ministres, «et la garantie de la sécurité du pays par la définition de points de passage aux frontières».
Avant de terminer, Ould Alade n’a pas manqué d’adresser des diatribes à l’opposition, qualifiée de «destructive». «L’opposition s’est fixée pour objectif de diviser notre peuple», a-t-il lancé. Il a, enfin, promis que «la campagne d’implantation se déroulera dans des conditions transparentes car le président Aziz préfère 10.000 adhérents réels à 100.000 adhérents fictifs», allusion, à peine voilée, aux campagnes d’implantation qui caractérisaient l’ex-parti-Etat de l’ère Taya.
Selon de nombreux observateurs, les réunions départementales n’ont guère mobilisé les populations. On y voit plusieurs facteurs concomitants. Les cadres se sentent marginalisés, malgré leur soutien au pouvoir, entretenant, ainsi, un fort sentiment de frustration. En outre, dans les départements de Mbagne et de Bababé notamment, les dirigeants locaux de l’UDP entendent conserver, jalousement, leurs militants. Enfin, les populations, en majorité déshéritées, semblent fatiguées des discours démagogiques de leurs acteurs politiques locaux.
A Boghé, de vieilles dissensions risquent de refaire surface, à cause des ambitions, égoïstes, des uns et des autres. L’ex-ministre Wagne Abdoulaye Idrissa s’emploie, pourtant, à rassembler les cadres et notables autour d’un idéal commun. Epaulé par le sénateur du département, Bâ El Haj, ainsi que de Niang Idrissa et Abdi Vall, l’ex-ministre a tenu, dimanche soir, une réunion à Thialgou, son village natal, appelant les uns et les autres « à dépasser les clivages pour réussir la récolte d’adhésions». La veille, les cadres et notables de Boghé-Dow s’étaient rassemblés au domicile du chef de village, Amadou Oumar Dia, où ils devaient échanger conseils et consignes. Ce fut l’occasion de dresser un diagnostic, sans complaisance, du vide politique qui prévaut depuis l’élection du 18 juillet.
Du coup, le meeting de Boghé s’est tenu, lundi, dans un climat assez délétère. Des jeunes, qui avaient, pourtant, opté pour le candidat Ould Abdel Aziz, lors du dernier scrutin présidentiel, ont hué le staff de campagne et les cadres qui l’accompagnaient, pour exprimer leur mécontentement face aux promesses non tenues. La direction locale de la campagne a eu du mal à contenir cette fronde survoltée. L’intervention, peu diplomatique, du sénateur Ndiaye Bâ, évoquant une possible manipulation de l’opposition, n’a fait qu’accentuer la tension.
Durant un mois, la compétition va opposer les barons locaux, pour la formation des unités de base, des sous-sections et des sections départementales. Cette fois, les responsables du parti ont promis que «les opérations d’adhésion se feront dans la plus grande transparence, s’inscrivant en rupture avec les méthodes du passé». Qui vivra verra.
Brahim Ould Ely Salem
Cp. Brakna



Fausses bases
La campagne d’implantation de l’Union Pour la République (UPR) se passe très mal, au Brakna. Face à la faible mobilisation et au manque d’engouement des populations de la wilaya, les responsables de l’opération, cadres et opérateurs politiques usent des vieilles pratiques qui ont prévalu au temps du PRDS, Kobeni et autres noms, symboles de la fraude et du faux. Ainsi, plusieurs comités de base, constitués ici et là, ont nécessité le déplacement, de quartier à quartier, de familles entières. Inévitablement, les noms fictifs et des listes imaginaires constitueront des bases, douteuses, du nouveau parti. Pourtant, les émissaires régionaux chargés de cette campagne ont bien reconnu que des instructions, fermes, leur ont été données d’observer la plus grande transparence dans ce travail. Mais les réalités du terrain sont telles que la commission régionale n’a d’autre alternative que de se conformer aux directives de ses chefs, ignorants des rapports entre les forces politiques locales, et faire un résultat très passable, ou fermer les yeux sur les manipulations des opérateurs-maison, très au fait, eux, des combines, et remplir la cagnotte, de tout et… de rien.



Le chef d’état-major particulier du président de la République, Dia Adama Oumar, a tenu une réunion de sensibilisation pour l’adhésion à l’UPR, dans son village de Thidé, tout près de Boghé. Un petit coup de main à sa femme, Rabietou Haidara, maire de Sebkha, qui est à pied d’œuvre depuis le début de la campagne d’implantation. Le colonel mène ses activités politiques à bord d’une belle Prado SG, issue, très certainement, du parc de la Présidence de la République. De source policière, le chef d’état-major particulier du chef de l’Etat ne s’arrête, jamais, aux postes de contrôle. Mais les autorités sécuritaires du pays ont reçu des instructions, «fermes», de s’assurer que toutes les voitures de l’Etat, circulant, en provenance de Nouakchott, dans les wilayas, disposent bien d’un ordre de mission… Y a pas à dire, c’est rassurant, ces consignes de lutte contre la gabegie…

mardi 20 avril 2010

Un accident de la circulation fait cinq morts à Bababé.



Deux véhicules sont entrés en collision à quelques kilomètres de Bababé, au Brakna.

L’accident a fait cinq morts et quatre blessés graves, hier après midi.

Les causes du sinistre n’ont pas encore été déterminées et la brigade de gendarmerie a ouvert une enquête.

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Info source :
Canal RIM

lundi 19 avril 2010

Week-end culturel à Nouakchott :

L’association pour le développement de Niabina (ADN) a organisé le 08 et 09 avril 2010 un weekend end culturel sous le haut patronage de Monsieur le maire de Niabina, Sao Abdoulaye Samba. Un événement que beaucoup de personnalités mauritaniennes et d’association n’ont pas manquées.

Le programme a démarré le jeudi 08 par une soirée dansante qui a mobilisés plusieurs jeunes adhérents. Et le 09 une conférence a été organisé animé par le docteur Therno Gaye sous le thème : VIH /Sida et Jeunesse. Un débat qui a suscité une grande attention vis-à-vis de la jeune génération.

DR Gaye a insisté sur les modes de préventions et les comportements que les jeunes doivent adopter pour atténuer les risques de contaminations de cette pandémie. DR Gaye invite les jeunes à promouvoir la sensibilisation contre cette maladie car il y va de leur avenir et ceux de tous.

Un sketch a suivie cette conférence traduisant le thème de la seconde conférence qui s’est porté sur « la contribution à l’étude du vécu quotidien des Haalpularéens face aux mutations sociales contemporaines », qui fut animé par le professeur Sow Samba chercheur et anthropologue. Un weekend qui a traduit le partage et l’échange culturelle des jeunes de Niabina.

BABA GUEYE
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Info source :
Baba Gueye

Nouadhibou : Des populations se plaignent devant le PM.




Le Premier ministre a effectué, dimanche matin, une visite sur le terrain à la zone aménagée pour accueillir les populations déplacées des quartiers précaires de la ville de Nouadhibou.

Sur place, le Premier ministre s’est informé sur les conditions d’habitat des citoyens dans la zone et sur les services qui leurs sont offerts, dans le cadre des engagements pris par les pouvoirs publics pour améliorer les conditions de vie des populations, conformément aux instructions du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz.

Au cours de cette visite, les populations ont exprimé leur indignation face aux conditions de leur transfert. Elles se sont en particulier plaintes du fait que la zone où elles ont été déplacée est dépourvue de certains services de base comme l’eau.

Elles ont également signalé au Premier ministre venu s’enquérir de leurs conditions de vie, que les classes de l’école qu’il a visitée n’ont été ouvert que ce même jour alors que l’année scolaire a débuté depuis bien longtemps. Le Premier ministre a preté une oreille attentive à leurs doléances et il donnera certainement instructions aux services compétents à l’effet de résoudre au plus vite les problèmes posées par ces populations.

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Info source :
Le Véridique (Mauritanie)

Un accident sur l’axe Nouakchott-Dakar cause la mort d’un commerçant mauritanien




Un violent accident de la route, survenu aujourd’hui sur la route reliant Nouakchott à Dakar, aux environs de Louga, en plein territoire sénégalais, a entraîné la mort tragique d’un commerçant mauritanien. Ses autres compagnons du voyage sont sortis indemnes.

Le disparu s’appelle Mohamed Ould Mohamed Salem Ould Lemrabott (35 ans), commerçant de son état, très connu et propriétaire de plusieurs boutiques au Ksar, toutes spécialisées dans la vente des produits d’ameublement. Il est également un grand importateur des marchandises en provenance de la République populaire de Chine et destinées au marché mauritanien.

Les causes du dit accident, survenu ce lundi, vers 5h du matin, seraient dues à l’excès de vitesse d’un camion sénégalais, qui venait à vive allure en sens inverse, terminant sa folle course sur le côté gauche de la voiture, conduite par le commerçant en personne. Ould Mohamed Salem est mort sur le coup. Ces deux autres compagnons sont sortis sains et saufs.

A Nouakchott, la famille affligée, engage une course contre la montre, pour rassembler les pièces d’état civil du défunt, indispensables pour l’établissement du procès-verbal de l’accident et pour l’obtention d’un certificat de décès au nom du disparu, par les autorités sénégalaises.

Une tâche qui prend plus de temps que d’habitude, en raison des problèmes techniques d’enregistrement des données de l’état civil, sur les fichiers de la Moughataa du Ksar.

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Info source :
Emjad (Mauritanie)

Le Maire de Nouadhibou prononce son discours devant le Premier ministre en français




A l’occasion d’une cérémonie officielle organisée hier, portant sur l’inauguration de projets de développement dans la capitale économique, le maire de Nouadhibou, a prononcé devant le Premier ministre, un long discours en français.

Certains observateurs présents à cette manifestation publique, indiquent que cette allocution faite dans la langue de Molière, est passée sans aucune peine ou opposition du chef du Gouvernement, qui avait déclaré dans une précédente occasion, l’adoption de langue arabe à tous les niveaux de l’administration publique, « du fait qu’elle est la langue de la constitution ».

Toujours dans ce cadre, notons que le Premier ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdaf avait répondu à une question posée par un journaliste négromauritanien en arabe, lui répondant « débrouille-toi, toi-même ; tu es dans un Etat arabe », quand notre collègue avait demande une réponse en français.

Mais, il semble que le Maire de Nouadhibou Mohamed Vadel Ould Aboubekrine, ne s’est pas donné la peine de se débrouiller lui-même, devant le chef du gouvernement, dans un pays arabe, appelé la Mauritanie !

A l’occasion de la journée du français et de manière concomitante avec la visite du Premier ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdaf à Nouadhibou, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation Mohamed Ould Boilil, a prononcé devant son Excellence l’Ambassadeur d’Espagne, accrédité auprès de Nouakchott, une intervention, dans cette langue.

Ce qui laisse penser que la décision de l’arabisation de l’administration locale, n’est pas dans inscrite à l’ordre du programme de l’actuel gouvernement, comme l’avait rapporté certains confrères auprès de l’un des membres du gouvernement de Ould Mohamed Laghdaf, au cours d’une déclaration qui s’est soldée par les derniers incidents de l’Université.



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Info source :
Emjad (Mauritanie)

Rafles intempestives à Rosso.




Dans la nuit du 16 au 17 avril plusieurs personnes qui revenaient d’un mariage au quartier Ndiourbel de Rosso ont eut la désagréable surprise d’être raflées par la police de Rosso.

Vers deux heures et demie du matin, des voitures qui passaient devant les nouveaux locaux du commissariat ont été arrêtées et les occupants sommés de descendre. Par la suite le véhicule de la police est allé cueillir d’autres personnes à l’endroit même où le mariage était célébré.

Une cérémonie pour laquelle une autorisation a été certainement délivrée. Les jeunes qui ont été raflés ont été déshabillés et ont été arrosés à grands seaux d’eau.

Parmi les femmes il ya avait des femmes enceintes et d’autres qui avaient des nouveau-nés de quelques mois. Même ces femmes ont été aspergées d’eau. Il faut dire que depuis quelques mois avec l’arrivée de nouveaux policiers à Rosso, une véritable psychose s’est installée dans la ville.


Les nouveaux policiers arrivés dans la ville font preuve d’un excès de zèle caractérisé. Cela se voit partout dans la ville et particulièrement au débarcadère. Il y a lieu de remettre les choses en ordre.




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Info source :
sysawandee

samedi 17 avril 2010

Le Premier Ministre en visite à Nouadhibou



Le Premier ministre, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, doit quitter Nouakchott, aujourd’hui à midi, à destination de Nouadhibou. Dans la capitale économique, le PM présidera la cérémonie de la pose de la première pierre du nouveau port minéralier.

Ce futur ouvrage portuaire est destiné au renforcement des capacités de chargement de la SNIM en recevant des bateaux d’une capacité de 250.000 TPL avec un débit de chargement de 10.000 t/h.

Cofinancé par l’Union Européenne (39%) sur ressources FED et la SNIM (61%) sur ressources propres, ce projet est destiné au renforcement des capacités de manutention et de chargement des installations portuaires de la SNIM. Il sera mis en service aux environs de 2012.

Le nouveau port minéralier permettra de recevoir en première phase des navires de 170 000 TPL, et à terme, des navires de 250 000 TPL. Le débit nominal de ses équipements de manutention et de chargement sera de 10 000 tonnes/heure.

Au cours de son séjour à Nouadhibou, le PM inaugurera également le démarrage des activités de la société Granit et Marbres de Mauritanie (GMM), une filiale de la Snim. Ce déplacement d’Ould Mohamed Laghdaf intervient au moment où la Coalition de l’Opposition organise un meeting, cet après-midi à Nouakchott.

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Info source :
Canal RIM

vendredi 16 avril 2010

Unicef octroie 3.300.000 UM à 33 écoles du Tagant



L’appui accordé par l’Unicef aux écoles du Tagant vient de se renforcer avec le financement des activités génératrices de revenu pour 33 écoles fondamentales. Chaque école se verra attribué un fond de roulement de 100.000 UM à fructifier. Ainsi, avec le rehaussement de leur pouvoir d'achat, les parents d’élèves pourront contribuer efficacement à l’amélioration du cadre d’apprentissage des élèves à travers un appui communautaire indispensable pour la bonne marche de l'école.
Des présidents d’APE, leur gestionnaire et des directeurs d’écoles sont, actuellement, à Tidjikja dans le cadre d’un séminaire de trois jours dont l’objectif est de les sensibiliser sur les objectifs du partenariat Unicef (projet Education pour Tous) et la Mauritanie, visant l’amélioration de l’offre éducative en général et le rehaussement du taux de scolarisation et de rétention des filles en particulier.
En début d’année scolaire, des financements avaient été octroyés au profit de vingt écoles pilotes dans le cadre d’une première phase de test. Ces mêmes écoles pilotes bénéficient actuellement d’un deuxième appui en fournitures scolaire, équipements sportif et matériel horticole.
Aussi, un club scolaire est mis sur place pour mener une vaste campagne de sensibilisation autour des thèmes : VIH/SIDA, Citoyenneté et paix, hygiène…
Les activités de ce club sont prises entièrement en charge par l’Unicef (projet Education pour Tous).
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Après, Aleg et Mbagne, Bababé, Boghé et Magtar Lahjar ont mobilisé leurs militants.

A Bababé, le lancement de la campagne d’implantation de l’UPR a eu lieu à la villa du maire et conseiller et chargé de mission à la présidence Mr Bâ Abdoulaye Mamadou. Ils étaient une centaine selon la source policière 350 à 400 participants, venant des trois communes : Bababé, El Vorea, et Aéré M’bar.

Ont assisté à ce rassemblement les élus et acteurs politiques, le coordinateur régional Mr le Dr Aly Ould Alada, le vice président de la commission départementale d’implantation L’IDEN d’ Aleg Mr Mohamed Abdallah Beyna, les coordinateurs départementaux des 3 communes : Abdallah Ould Issawi, Ahmed Kane et Mohamed Mahmoud Ould Med Lemine, des cadres de la localité.

A Boghé, cette rencontre politique s’est déroulée à la Maison des Associations et à laquelle, ont participé des coordinateurs départementaux et présidents des commissions au niveau de Boghé, ainsi des notables, des élus, et acteurs locaux et quelques cadres. Tous les villages de Boghé étaient représentés.

Escale, un des grands quartiers de Boghé était conduits par Mr Abdi Vall Ould Abder Kader, coordinateur de Boghé Escale, il était accompagné de Alghassoum Macina, Pape Moctar Dieng, Cheikh Saada bou Sy, Baba Touré, Abdallah Wersiq et Houria Koné et d’autres jeunes sympathisants et restés fidèles Feu Mama Aidara ex épouse du Général Félix Négrill. Boghé Dow, la délégation conduite par le chef du village Mr Dia Amadou Oumar, des notables et sages de Boghé Dow.

Prenant la parole, à cette occasion, le coordinateur Régional Mr Aly Ould Alada à Bababé, Boghé et Maqtar Lahjar a transmis les salutations du président du parti Mr Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine ainsi que les chaleureuses Félicitations du Président Mohamed Ould Abdel Aziz, pour le score réalisé aux élections présidentielles de juillet 2009,

il a par la suite évoqué les quelques réalisations du Président Aziz, les grands chantiers L Aftout Sahli, L’Aftout Charbi, les routes bitumées construites à Nouakchott et dans des principales capitales régionales du pays, il a rappelé les indemnités de transport et logement dont viennent de bénéficier l’ensemble des fonctionnaires alors jadis seul un petit nombre ou groupe en profitait. Il a critiqué l’opposition, haut et fort, celle-ci s’est départie de sa responsabilité et a outragé l’article 1 des accords de Dakar qui précise de reconnaître le verdict des urnes.

L’opposition s’est offerte avec ceux qui voulaient détruire le peuple. Parlant de l’adhésion du parti, le coordinateur régional a déclaré « qu’elle est individuellement voulu, invitant les acteurs politiques de dépasser les divergences conformément à la volonté de la direction du parti. L’adhésion ne sera pas comme avant ».

Cette grande manifestation a , aussi réuni les acteurs politiques les plus célèbres des quatre Communes du département : Dar El Barka, Oul Birome, Dar El Avia et Boghé. De Touldé Doubango et Hartallo, Thiédé, Thiénel, Thialgou, Sarandogou, Bakaw pour ne citer que cela étaient tous là pour cette circonstance. Ndiaye Daouda, un des piliers de ce parti assurait la traduction en pulaar.

Après, ce meeting de sensibilisation d’autres activités sont prévues, la rencontre avec les élus et acteurs locaux pour définir ensemble une stratégie de méthode de travail, la 1ére semaine est consacrée à la sensibilisation, la 2ème est consacrée à l’adhésion et la quatrième implantation.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel

CP Le Véridique au Brakna.

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Info source :
Diop Mohamedou Abou

Casier pilote de Boghé : la campagne contre saison a pris du retard




Pallier les risques d’insécurité alimentaire qui menaçaient de s’installer dans le département et lutter contre la montée vertigineuse des prix des produits alimentaires dans les régions du Brakna et du Gorgol, sont l’objectif poursuivi à travers la campagne de contre saison du niébé sur une superficie de 540 ha du casier pilote de Boghé dont 10 % sont réservés à la production semencière du niébé.

Les explications sont de M. Lam Aliou directeur du Casier Pilote de Boghé (CPB). Ce projet financé par l’Union Européenne pour plus d’un million d’euros s’étale sur une période de deux ans. M. Lam a précisé que la croix rouge française prend en charge les volets labour, offset, l’engrais et les semences tandis que les bénéficiaires se chargent des frais d’irrigation.

La campagne, a-t-il précisé, a débuté en décembre 2009 par le labour des parcelles. Il n’en reste pas moins qu’il a noté le retard pris sur le calendrier initial calé au 15 février 2010 pour voir tous les travaux s’achever afin de permettre la mise en eau du canal. Outre le retard pris dans le labour, la livraison des semences n’a eu lieu que récemment dans le mois d’avril.

Ce retard de livraison, il n’en connaît pas toutes les raisons mais vérification faite, il semble qu’entre le CNRADA et la structure chargée de la livraison des semences, il y ait eu quelques querelles de sous. En tout cas ces retards font que des craintes de chevauchement entre cette campagne du niébé et la campagne rizicole qui pointe soulèvent une polémique entre acteurs du projet.

« Nous ne sommes pas responsables de ce retard pris sur le calendrier initial mais quoi qu’il en soit, dès que la campagne rizicole va démarrer, il ne sera pas question pour nous de sacrifier le riz à pour le niébé », lance NDiaye Daouda président du CPB. Selon M. Lam, les techniciens rassurent qu’il n’y aura pas de chevauchement entre les deux campagnes.

Ce projet de 540 hectares de contre saison de niébé n’en reste pas moins bénéfique pour des producteurs qui se roulent les pouces depuis deux ans faute de campagne. Non seulement il peut générer des revenus de par la vente des fourrages et des feuilles de niébé, la fixation de l’azote (équivalent à 100 kg d’urée) ; il permet à travers cette campagne de lutter contre les mauvaises herbes.

S’agissant du volet transformation, il sera possible de créer une unité de maïserie (élément de décorticage et de traitement) d’une capacité de 3 tonnes à l'heure et qui fournirait des brisures de maïs (de la graine à la farine voire de l'aliment de bétail).

Pour rappel dans le cadre de ce projet, M. Thomas Mauget, Chef de la Délégation de la Croix Rouge française en Mauritanie, accompagné de MM. Mohamed Rady (Croissant Rouge mauritanien) et Barro Béchir (consultant), avaient effectué une visite d’information et de prise de contact avec les acteurs du secteur de l’irrigué à Boghé en 2009. Une visite qui avait permis aux uns et aux autres (hakem, maire, responsables du CPB en plus du directeur régionale de la Sonader et ses collaborateurs) de s’entretenir dans les locaux de la Sonader de tous les aspects liés au projet.

Moussa Diop envoyé spécial

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Info source :
Le Quotidien de Nouakchott

jeudi 15 avril 2010

Sanctions de deux professeurs au Lycée de Bababé : Excès de zèle du directeur ... ...ou mésures légales ?



Guèye Amadou Demba était coordinateur de français et Bocar Ndiaye coordinateur de physique et chargé de la gestion du laboratoire au lycée de Bababé. Après la grève des 15, 16 et 17 mars dernier, ils ont été demis de leur responsabilité de coordinateur et de responsable du laborateur par le directeur de leur établissement, Khalifa Ould Welati.

Ils ont été remplacés par d’autres professeurs du lycée de Bababé. Le syndicat national de l’enseignemenr secondaire (SNES) par lettre en date du 24 mars 2010, a saisi le ministre de l’enseignement secondaire et superieur.

Dans sa lettre, le SNES parle « d’atteintes à la liberté syndicale, liberté d’association et de l’incompatibilité de la decision du directeur du lycée de Bababé avec les dispositions des Conventions de l'Organisation Internationale du Travail (Convention 87 et Convention 98), qui ont été approuvées par la Mauritanie. »

Jusqu’ici, le Syndicat affirme, n’avoir « perçu aucun signe favorable à sa demande de rétablissement des deux professeurs dans leurs droits.» Du coté du ministère de l’enseignement secondaire et superieur, la sanction des deux professeurs du lycée de Bababé est justifiée par le rappel, à la veille de la grève des 15, 16 et 17 mars, d’une circulaire « qui interdit au personnel d’encadrement des établissements scolaires de prendre part à un mouvement de grève sous peine de perte de leurs responsabilités.»

Pour le SNES, « il a été fait une interpretation érronée de cette circulaire, uniquement pour intimider et punir les enseignants dont le seul tort est d’avoir exercer leur droit à la greve.» Les coordinateurs, elus par leurs collègues, ne peuvent etre assimilés au personnel administratif des établissements scolaires. Quant aux chargés des laboratoires, ils sont élu pour trois ans suivant des critères precis.

La décision sanctionnant les deux professeurs du lycée de Bababé semble émaner de l’unique zèle de leur directeur. Les professeurs chargés des laboratoire dépendent de la cellules pour la promotion et l’enseignement des sciences (CPS). « Nous ne sommes pas au courant d’une sanction concernant un professeur de physique chargé du laboratoire du lycée de Bababé.C’est nous qui envoyons les lettres au budget pour les primes des gestionnaires de laboratoires» affirment les responsables de la CPS.

La prime mensuelle accordée à ces gestionnaires est de 10 000 ouguiyas payables par trimestre. Elle a été perçue au mois de mars par le professeur démis de ses fonctions à Bababé. Les primes de coordinateurs, elles, (8000 ouguiyas par mois) sont payées en fin d’année scolaire.

Khalilou Diagana

Déclaration

Des collègues du Lycée de Bababé sont victimes mesures sélectives prises à leur encontre par le directeur de l'Etablissement. Ce dernier a retiré la clé du laboratoire du collègue chargé de sa gestion tout en remplaçant par d’autres les coordinateurs de disciplines qui avaient participé à la grève. Comme si participer à la grève était un crime !

Au niveau des coordinations régionales du Brakna du SNES et du SIPES, tout en condamnant ces mesures arbitraires, nous exprimons notre solidarité avec ces collègues et nous demandons à Monsieur le Directeur de revenir sur sa décision dont la DREN du Brakna nie avoir pris connaissance.

La coordination régionale du SIPES au Brakna


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Info source :
Khalilou Diagana

mercredi 14 avril 2010

Déclaration des Cadres et Ressortissants de Dar El Barka.

Depuis l’avènement du mouvement rectificatif du 6 Août 2008 et des élections présidentielles du 18 juillet 2009 qui l’ont suivi, Nous cadres et ressortissants de l’Arrondissement de Dar Elbarka avions apporté notre soutien au programme du Président Mohamed Abdel Aziz qui s’articulait autour des points suivants :

• La construction d’un Etat moderne
• lutter contre la gabegie, la corruption et la dilapidation des deniers publics
• La lutte contre la pauvreté et l’exclusion

• La consolidation de l’unité nationale et la cohésion
• l’amélioration des conditions de vie des populations
• lutter contre l’insécurité

Pour cette cause, au lendemain de son élection à la magistrature suprême, nous avions pris contact avec la direction provisoire du parti notamment son président par l’entremise d’une délégation pour signifier notre volonté d’accompagner le président de la république pour la mise en œuvre de son programme.

Ce qui n’était hier alors, qu’un soutien électoral se traduit aujourd’hui par notre adhésion au parti Union pour la république (UPR) outil de mobilisation et de vulgarisation du programme du Président. A cet effet, les cadres et ressortissants de l’arrondissement se sont retrouvés massivement le 10 Avril 2010 au domicile de Monsieur Amadou Tijane Kane Maire de la commune de Daralbarka pour traduire dans les faits cette détermination d’adhérer à l’UPR.

Après des débats riches et fructueux ; des échanges de points de vue pertinents, il à été crée une commission représentative des communes de Dar Elbarka et de Ould Birome pour se concerter avec les instances du parti des modalités pratiques de l’implantation dans l’arrondissement.

Nouakchott, le 10 Avril 2010


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Info source :
Mohamed Moctar Mohamed MBarek

Implantation de l’UPR à Boghé : Réunion quelque peu tendue mais on a sauvé les apparences.




Ould Alada coordinateur régional de l’implantation UPR au Brakna était à Boghé lundi 12 avril après les étapes de MBagne et Bababé. Dans cette capitale départementale, il a tenu un grand rassemblement à la maison des associations.

Il y avait foule marquée par une forte présence de femmes venues des villages de Thialgou, Thiénel, Touldé, Tchidé, Boghé escale, et quelques villages de MBoon (NDiorol et autres). Etait surtout suivi le comportement des représentants de Boghé Dow qui avaient déjà laissé planer le doute sur leur déplacement à cette rencontre.

Car la veille, au cours du dîner débat initié par l’ancien ministre délégué auprès du premier ministre chargé de la modernisation de l’administration et des nouvelles technologies,

M. NDiaye Daouda venu répondre à l’invitation de Wagne Idriss, n’avait pas manqué de transmettre le message de Boghé Dow qu’il était chargé de porter à la connaissance de l’assistance et surtout au coordinateur départemental de l’implantation, M. Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine qui porte le même nom que le président de l’UPR dont il est un parent proche.

M. NDiaye, rappelons-le, avait dit que Boghé Dow ne se sentait pas concerné par ce qui se passe en ce moment à l’UPR (entendez l’implantation). Coup de bluff, stratagème, en tout cas le porte-parole de Boghé Dow venait de jeter un pavé dans la mare au point de perturber le sommeil de certains responsables UPR haut placés à Nouakchott et qui suivent de près l’étape de Boghé. Normal qu’on s’en inquiète pour qui connaît l’importance du vivier électoral de ce seul quartier.

Mais plus de peur que de mal, les représentants de Boghé Dow n’ont pas joué aux abonnés absents au mini meeting de la maison des associations. Ce fût un grand soulagement pour Alada et Wagne Idrissa en apercevant l’homme au bonnet rouge (Ndiaye Daouda) et ses compagnons faire leur entrée. Ils furent courtoisement accueillis et installés rapidement. Apparemment le coordinateur régional et le coordinateur départemental n’attendaient qu’eux pour démarrer la réunion.

Discours invariable.

Le coordinateur régional a transmis à l’assistance les félicitations pour le résultat obtenu en faveur du président de la république lors de l’élection présidentielle de juillet 2009. Ali Ould Alada a précisé qu’ils ont gagné à Boghé haut la main avec un écart d’un millier de voix. Sans doute a-t-il évité de dire que par rapport à la moyenne nationale d’environ 56 % un peu partout en faveur du candidat de l’UPR, le département de Boghé enregistrait un taux faible de 32 % bien que Mohamed Ould Abdel Aziz ait battu tous ses concurrents.

Par la suite il a évoqué les grandes réalisations accomplies par le Premier ministre Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf citant en particulier les grands chantiers de l’aftout Sahli, l’Aftout Charghi, le lac Taoudeni ainsi que les centaines de kilomètres de routes bitumées construites à Nouakchott et dans les principales capitales régionales du pays. Dans son discours, le coordinateur régional a par ailleurs rappelé les indemnités de transport et de logement dont viennent de bénéficier l’ensemble des fonctionnaires alors que par le passé seul un petit groupe en profitait.

Parlant de l’opposition, il a indiqué que celle-ci s’est éloignée de son rôle et a bafoué l’article 1 des accords de Dakar qui appellent à la reconnaissance du verdict des urnes. Il a encore dit que l’opposition s’est liguée avec ceux qui voulaient affamer le peuple mauritanien. Parlant de l’adhésion du parti, il a déclaré qu’elle est volontaire et individuelle. Pour terminer il a invité les acteurs politiques à dépasser leurs divergences conformément à la volonté de la direction du parti.

A sa suite, l’ancien ministre délégué, M. Wagne Idriss s’est adressé à l’assistance pour évoquer la réunion tenue à Nouakchott et qui a fait de lui le représentant des populations et leur porte parole pour tout ce qui concerne l’UPR dans le département de Boghé. Il a expliqué les raisons pour lesquelles lui et ses compagnons désignés séjournent en ce moment à Boghé. Il a plaidé une nouvelle fois l’unité, le dépassement de soi afin d’aider les commissions d’implantation à bien mener leur travail dans le respect, la discipline et la solidarité.

Autre intervention, celle de NDiaye Daouda qui assurait aussi, signalons-le, la traduction en pulaar des discours. Même s’il a donné de la sueur à ses camarades de parti, il a vite remis les pendules politiques à l’heure, à la grande satisfaction de l’assistance. Tout au plus, a-t-il pour l’instant sauvé les apparences. A charge pour Wagne Idriss de manœuvrer habilement pour se tirer d’affaire dans le guêpier des militaires et principalement du chef d’Etat Major particulier du chef de l’Etat, le colonel Dia Adama décidé à faire la guerre à tout un monde à Boghé.

A signaler que des jeunes, assistant à la rencontre, ont chahuté différents discours au point de perturber sérieusement la rencontre. Le sénateur du département qui intervenait a piqué une vive colère à l’encontre de ces jeunes qu’il a accusé d’être manipulés par d’autres qui n’ont pas le courage d’apparaître. Ces jeunes n’attendaient que cela pour se défouler sur Bâ El Haj. S’en suivi des quolibets lancés çà et là rendant l’atmosphère électrique sur les lieux.

Mais finalement tout est rentré dans l’ordre et le clou de la réunion a été marqué par la tenue d’un point de presse à l’hôtel de la Sonader avec le réseau des journalistes correspondants de presse au Brakna (Quotidien de Nouakchott, l’Eveil Hebdo, Le Calame en arabe, Nouakchott Info et le Véridique).

Au cours de point de presse, Ali Ould Alada a fait le bilan de sa visite dans les différentes moughataa de la wilaya du Brakna dont il a la charge, donné ses impressions et affiché son optimisme quant au succès attendu de l’implantation dans le département de Boghé. Le sénateur a également répondu à quelques questions des journalistes avant que Wagne Idriss se soit à son tour prêté et répondu aux questions des journalistes.

Compte rendu, Moussa Diop


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Info source :
Le Quotidien de Nouakchott

Brakna: Le département de M’Bagne oublié du pouvoir d’Ould Abdel Aziz



Le département de M’Bagne, un des plus pauvres de la wilaya du Brakna, même s’il ne figure pas dans ce qu’on appelle, pudiquement, le «triangle de la pauvreté», est, aussi, l’un des plus peuplés: à la fin des années 70, il comptait près de 27 habitants au km2. C’est le parent pauvre du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz, bien que les populations aient voté, massivement, pour le tombeur du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi – un autre qui les avait également oubliées. Les cadres locaux, qui ont tant mouillé leur maillot pour légitimer l’homme de la Rectification, se demandent pourquoi leur département continue à être ainsi marginalisé. «Qu’avons-nous fait, au pouvoir ; pour subir un tel sort?», s’interroge, désabusé, l’un d’entre eux.
Pourtant, le département a le plus voté Ould Abdel Aziz, sinon autant que les autres de la vallée du fleuve Sénégal et qui ont, eux, réussi à décrocher des portefeuilles ministériels ou des directions d’importants établissements publics. Pourtant, M’Bagne ne manque pas de cadres de haut niveau mais ils continuent à ronger leur frein. Certains ont dépensé, sans compter, pour accueillir et faire élire le candidat rectificateur. Maigre consolation, la part du département, au gâteau national, se réduit à un ambassadeur au Japon, deux directeurs d’établissements publics, un président de conseil d’administration et un wali. Une portion bien trop congrue!
Les populations, «embrigadées» pour voter Abdel Aziz, nourrissaient un immense espoir, en écoutant le discours du candidat des pauvres; elles ont cru aux engagements pris lors de ses passages dans le département et au cours desquels il s’était engagé, une fois élu, à changer les choses. Aujourd’hui, presque 9 mois après son élection, ces populations ne voient toujours rien venir; pis, leurs conditions de vie se dégradent davantage.
Aucun ministre, aucun secrétaire d’Etat, aucun secrétaire général de ministère, alors que le département de Boghé détient, à lui seul, trois chefs d’états-majors, les plus importants de la République, et un secrétariat général d’un ministère de souveraineté. Le département de Bababé vient d’obtenir, récemment, un chargé de mission à la Présidence. Le Gorgol bénéficie des plus grands égards du raïs: quatre ministères, Sénat, Cour suprême, Cour des comptes, Commission centrale des marchés, Commission des droits de l’Homme et d’autres postes tout aussi juteux.
Face à cette situation, les jeunes cadres du département se demandent à qui la faute. Pour certains, elle incombe, en premier lieu, aux hauts cadres et élus du département, incapables de s’entendre et de mener un plaidoyer pour les populations. Du point de vue de ces contestataires, les quelques rares cadres qui ont eu la chance de se remplir les poches, sous Ould Taya, n’étaient mûs que par des intérêts égoïstes, incapables qu’ils étaient de s’entendre sur l’essentiel. Pour «percer», chacun s’était constitué sa «cour» caractérisée par l’arrogance et la délation. Conséquence : il n’y a aucune structure départementale susceptible d’organiser la concertation sur les questions du département. Maintes tentatives ont été, systématiquement, torpillées par les querelles de tendances politiques. Du coup, la dense diaspora du département, après avoir mobilisé d’importants montants pour développer celui-ci, a fini par faire machine arrière.


L’entrée en scène du général Négri

L’entrée en scène du général Félix Négri, qui a des attaches dans le village de Dawale, à quelques encablures de M’Bagne, avait suscité quelques espoirs des populations meurtries, espérant voir la scène départementale pacifiée. Pour ces oubliés, l’homme étoilé allait pousser les cadres à plus d’union, à plus de concertations. Son souci était, à en croire ses proches, d’arrimer tous ceux avaient voté Ould Abdel Aziz au bateau UPR. Une tâche désormais difficile, face à la marginalisation du département. Selon certaines sources, un ancien ministre du département, aujourd’hui fortement honni par les généraux, aurait entrepris de torpiller les efforts du général Négri, en vendant la mèche, à la veille, dit-on, d’importantes promotions de cadres du département, parce que, tout simplement, ses proches n’y figuraient pas. L’information est passée sur le Net, ce qui n’aurait pas plu au plus haut niveau. Toujours est-il que le département attend… Dès lors, que peut faire le général, face à des cadres amorphes et élus égoïstes, incapables de s’entendre? Même le préfet de du département s’est employé à amener les cadres du département à unir leurs efforts pour sortir leur terroir de sa torpeur. En vain.
Plus grave. Les élus n’assistent, même pas, aux réunions du Comité Régional de Développement (CRD) que président les walis, en vue de partager et d’orienter les investissements de l’Etat dans les régions, départements et communes. Dès lors, comment peuvent-ils défendre les intérêts de leurs circonscriptions? Comment de tels élus et autres cadres peuvent-ils remonter et plaider les préoccupations des populations, au sommet du pouvoir? Deux simples anecdotes suffiront pour éclairer votre lanterne, chers lecteurs. Informés d’incidents ayant opposé, en 2009, le hakem et dix chefs de village – problèmes d’état-civil, encore et toujours – aucun élu du département n’a entrepris une quelconque démarche pour comprendre de quoi il s’agissait, exactement, afin d’aider les populations dont les dossiers restent bloqués par l’administration. Un de nos deux parlementaires tient fermé son téléphone, pour éviter les appels du président du comité de suivi des populations de Houndal à qui l’on a refusé le retour d’un exil de 21 ans au Sénégal. Pour rappel, 28 familles de la localité sont bloquées au Sénégal, parce que, tout simplement, elles exigent, une fois rapatriées, d’être réinstallées sur leurs terres cultivables, attribuées, illégalement, à un officier de l’armée, par un ancien wali.
Comment un tel élu peut-il plaider pour le désenclavement du village de M’Bagne ou pour son électrification? Comment peut-il défendre les populations, face à des tracasseries policières et administratives? Les populations du département se sentent abandonnées à elles mêmes ; elles vivent comme en marge de la République. Aucun projet viable n’existe, dans cette partie du pays. Les trois périmètres rizicoles de Winding et de Sorimalé, abandonnés en jachère, depuis le début des années 80, attendent, toujours, leur réhabilitation. A l’heure où la crise alimentaire menace les populations, ils constituent, pourtant, un gage pour la sécurité alimentaire. Dans le département, la plupart des villages se sont dotés en forage ou en établissements scolaires, grâce à leurs ressortissants qui continuent à se cotiser et à démarcher les ONGs, afin d’obtenir d’autres infrastructures de base. En dépit de ce sombre tableau et de leur bilan catastrophique, les cadres ne se gênent pas à descendre sur le terrain pour inciter, voire forcer, les populations dont ils ne se souviennent qu’en pareilles circonstances, à adhérer à l’UPR. Et vous croyez, vraiment, que cela va marcher longtemps, cette entourloupe?
DL

Campagne d’implantation de l’UPR au Brakna: Un air de déjà vu



Vendredi, 9 avril 2010, aux environs de dix huit heures. La vaste maison des jeunes d’Aleg contient, à peine, les centaines de cadres et d’opérateurs politiques – deux termes fort galvaudés – venus de partout: des départements de la wilaya, de Nouakchott et même de Nouadhibou; répondre à l’appel des sirènes, tentantes, des émissaires du sérail. C’est une reproduction, réussie, des rencontres du Parti Républicain Démocratique et Social (PRDS), ancêtre de l’Union Pour la République (UPR/ DS) pour laquelle toute cette mobilisation a été entreprise.
Pratiquement, tous les hauts et bas fonctionnaires du Brakna étaient là. Les très, très hauts accompagnés de leurs troubadours et laudateurs. De vieilles «gloires», anciens ministres, ambassadeurs et autres, qui ont fait la pluie et le beau temps de l’époque «tayeuse», aujourd’hui vouée aux gémonies, étaient là, peut-être pour réécrire l’histoire. Des ministres en fonction, l’inspecteur général d’Etat nouvellement nommé, des élus, dont la nouvelle venue au parti, Aminetou Mint Maouloud, des officiers supérieurs, même, comme ce colonel-médecin, conseiller à la Présidence de la République, le directeur de cabinet du Premier ministre et bien d’autres encore ont tenu à figurer aux premières loges, pour assister au coup d’envoi de la campagne d’implantation du «parti du président de la République», selon les termes du coordinateur régional, Ali Ould Allada. Malgré une chaleur suffocante, des hommes et des femmes ont bravé les durs aléas climatiques, pour venir applaudir les choix éclairés de la direction nationale. Dans son mot d’ouverture, le coordinateur régional, après avoir présenté les responsables départementaux de l’opération, a, pendant une trentaine de minutes, rappelé les objectifs de cette campagne sur laquelle, selon ses termes, «le président fonde beaucoup d’espoirs». Les réalisations déjà accomplies et les grands programmes en cours sont une preuve, selon le coordinateur, que «le pays se porte bien». Les indemnités de transport, qui n’existaient pas, celles du logement, dont ne bénéficiaient que 5% des fonctionnaires, prouvent l’attention particulière du chef de l’Etat, à l’égard des couches défavorisées, a dit Ould Allada. Selon lui, la lutte contre la gabegie a permis de restituer des milliards d’ouguiyas, indignement volés par des malfaiteurs aujourd’hui démasqués et punis. Ironie du sort, juste devant l’orateur, certains disgraciés, qui ont, effectivement, payé des centaines de millions, n’éprouvaient aucune gêne à applaudir, quand même. Avant de terminer, le coordinateur régional s’en prend, sans élégance, à l’opposition, traitée de tous les maux (mots). Exactement comme l’a fait Ould Abdel Aziz à Arafat. Elle serait, selon les mots du coordinateur, une opposition «irresponsable, menteuse, peu soucieuse de l’intérêt national, incapable de tout, peu disposée à jouer le rôle d’une véritable opposition». Ses leaders protègent les terroristes et les gabegistes. Du vrai coq à l’âne où le coordinateur parle de tout, en vrac. Des élections du 18 juillet 2009. Du dialogue. De la reconnaissance du chef de l’Etat. Du programme d’Ould Abdel Aziz. De ses recommandations aux commissions chargées de superviser l’opération d’implantation. Dans cette optique, le président aurait, selon le coordinateur, demandé, à «tous les responsables de rompre avec les pratiques qui prévalaient». L’adhésion est, à ce titre, personnelle et volontaire. Cent adhérents convaincus valent mieux que des centaines de milliers systématiquement engagés par des notables et hauts fonctionnaires, calculateurs et hautement intéressés. Des professions de foi et de principe qui ne tarderont pas à se confronter à une réalité si têtue que les responsables qui les prêchent seront les premiers à les dévoyer, au risque de réaliser des scores véritablement peu honorables, dans une wilaya tellement pauvre que le combat de la survie ne peut se passer de la somme même modique de deux cents ouguiyas qui constitue le prix de la carte d’adhésion à l’UPR.
Sneiba El Kory

Nouadhibou: Atelier d’information sur la Loi Américaine sur la Croissance... ... et les Opportunités en Afrique (AGOA).



Cet atelier a eu lieu ce 13 avril au siège de la FNP (Fédération Nationale des Pêches) en présence du consul américain chargé des affaires économiques, M. Stephen Kochuba, Hamet Ly, assistant économique et commercial de l’ambassade des USA en Mauritanie et des experts de l’AGOA (Abou Fall, chef des service du bureau du commerce de l’Afrique de l’ouest et Mokhtar Thiam, directeur Afrique de l’ouest), de membres de la Chambre de Commerce , de l’Industrie et de l’Agriculture de Mauritanie (CCIAM), de représentants de la FNP.

Au cours de cet atelier, plusieurs personnalités ont intervenu pour rappeler l’importance des relations commerciales et la qualité des échanges entre les deux pays.

C’est ainsi que le secrétaire général de la FNP, M. Mohamed Mahmoud Sidina Sadegh, a parlé de la multiplication des relations commerciales, la pêche durable entre les deux pays.

Quand au sénateur de Nouadhibou, M. Mohamed Ould Beibou, représentant de la chambre de commerce de Mauritanie, il a, lors de la réunion de travail, tenue en marge de l’atelier de l’AGOA, il souhaité la bienvenue dans notre capitale économique et rappelé l’importance de telles rencontres entre les milieux d’affaires américains et mauritaniens. Le sénateur de Nouadhibou a ajouté que les présentes assises accordent la priorité au développement de la pêche durable .


Et Ould Beibou d’ajouter que ‘’nos assises 2010 s’inscrivent dans une perspective pleine d’espoir à court et moyen termes avec l’impulsion dynamique imprimée à notre coopération par nos deux chefs d’Etats leurs excellences les présidents Mohamed Ould Abdel Aziz et Barack Obama et les programmes de développement ambitieux mis en œuvre par ces deux leaders dans nos deux pays respectifs’’.

Dans le programme d’atelier de Trade Hub sur l’AGOA, ont figurées des visites aux locaux de la wilaya avec une rencontre avec le wali M. Mohamed Vall Ould Ahmed Youra, visite de MANUPORT, de la mairie de Nouadhibou, de la FNP.

Les délégations ont visité également des usines de produits de pêche (SEPH et AMICO). A cet atelier ont participé les responsables des entreprises suivantes : SMCP , SOMASCIR FRIGO , STAR FISH , SEPH , SIPECO , AMICO FRIGO , MCP , PCA, MAY PECHE , ARECA FRIGO, NAMIA , PMM , INK , ESYMEX , INK , HANNA FISH.

Rappelons que l’AGOA est un programme qui facilite l’exportation de produits mauritaniens ves les Etats Unis d’Amérique en les exonérant de dédouanement.



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Info source :
La Voix de Nouadhibou

lundi 12 avril 2010

Campagne d’adhésion de l’UPR au Tagant : Démarrage sur fond de tiraillements.




Le démarrage au Tagant de la campagne d’adhésion à l’UPR a été marqué par une première réunion au cours de laquelle le coordinateur régional Monsieur Diallo Daouda entouré du Ministre de la défense Monsieur Hamady Ould Hamady et celui du développement rural Monsieur Mohamed El Moctar Brahim Ould M’Bareck et son staff de campagne, a décliné le chronogramme des activités avant d’inviter les acteurs politiques à plus de transparence et d’objectivité.

Mais très tôt, des dissensions sont apparues entre les acteurs politiques de Tidjikja qui n’arrivaient pas à s’entendre sur le lieu où devait se tenir la première rencontre.

Cette déconvenue de première heure a permis de montrer combien les équilibres sont fragiles dans cette ville en proie aux appétits voraces de ceux qui tiennent mordicus à opérer un remake des méthodes Tayienne (Tvggrich et El Moujamala) et ceux qui veulent en découdre pour de bon d’avec ces anciennes pratiques.

D’ailleurs la réussite de la campagne d’adhésion à l’UPR au Tagant dépendra essentiellement de la mise en échec des tentatives de récupération dont certains politiciens de Tidjikja sont passés maîtres.

C’est pour fermer la porte à ces agissements que le coordinateur régional à insister dans son discours sur la nécessité de l’entraide et du travail en commun, précisant que lui et sa délégation sont partout chez eux dans n’importe quelle maison du Tagant. Une façon à peine voilée de signifier à ceux qui pourraient nourrir des arrières pensés sur son hébergement chez un particulier, que ceci n’entame en rien sa ferme volonté de faire prévaloir la justice et l’équité.

Ce souci de transparence a été également souligné par la coordinatrice chargée des femmes qui dans un discours imbue de sagesse et de moralité a rappelé à l’assistance la nécessité d’opérer une rupture radicale avec les pratiques du passé pour assoir les fondements d’une Mauritanie de justice et d’égalité chère au Président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Les interventions du public ont porté, pour l’essentiel, sur la ferme volonté des uns et des autres d’apporter leur soutien à la campagne en cours. Tous ont promis au coordinateur leur appui tant matériel que moral et de l’aider à aplanir toute difficulté qui pourrait avoir des interférences négatives.

Les délégations des 10 communes du Tagant étaient représentées à Tidjikja pour assister au lancement de la campagne. Beaucoup de leaders politiques (sénateurs, députés, maires, simples acteurs politiques) ont pris la parole pour confirmer leur adhésion à l’UPR et à ses idéaux.

Seulement, certaines interventions ressemblaient plus à des coups médiatiques qu’à des engagements sincères. Des politiciens connus pour être de véritables figures de gabegie, d’autres pour leur opportuniste, ont défilé devant l’œil de la camera pour redorer leur blason et faire montre d’une nouvelle virginité politique que cache mal leur discours démagogique taillé sur la langue de bois.

Au sein de l’assistance se trouve également d’anciens directeurs de projet en disgrâce, de ministres en traversée de désert et des repentis venus taper à la porte de l’UPR après leurs « égarement » lors de la dernière présidentielle (du fait du soutien aux candidats de l’opposition). Le profil bas que ces derniers ont préféré affiché en dit long sur la crainte qu’ils nourrissent de ne plus retrouver leur bonne étoile.

C’est dans ce climat plus ou moins incommodant que le coup d’envoi de la campagne d’adhésion à l’UPR a été lancé. Les jours à venir nous édifierons sur les péripéties qui marqueront cette campagne au Tagant.

Coulisses Meeting à Moudjéria et au Soudoud.

Le coordinateur régional chargé de l’implantation de l’UPR au Tagant, s’est rendu le 11 avril courant à Achram pour superviser le meeting organisé par l’Emir du Tagant et auquel a participé le ministre du développement rural Monsieur Mohamed El Moctar Brahim Ould M’Bareck. Cette rencontre a permis aux politiciens locaux d’enterrer la hache de guerre et de montrer leur disponibilité à tourner la page des rivalités politiques.

La présence du ministre du développement rural en serait pour beaucoup du fait des bonnes relations qui le lient avec tous les acteurs politiques de Soudoud. Le meeting d’Achram a été présidé par le responsable de la campagne UPR dans cette commune Monsieur Abderrahmane Ould Dié.

Après Achram le coordinateur régional Monsieur Diallo Daouda s’est rendu à Moudjéria pour assister à un autre meeting organisé cette fois par Madame Arba Mint Youssouf et présidé par le responsable communal Monsieur Baba Ould Mohamed Abderrahmane. Ici également, les rapports sont au beau fixe et les esprits ne sont chauffés comme à l’accoutumé. Le ministre de la défense et celui du développement rural était de la partie accompagné du questeur du sénat, le sénateur de Moudjéria Mohamed Lemine Ould Beyba et du maire de Moudjéria Monsieur Sidi Mohamed Ould Bouh.

Ils ont dit
Mohamed Ahmed Ould Lemrobatt de la BCM .

« Je suis à Tidjikja pour apporter mon soutien à l’UPR un parti que j’ai soutenu dés le départ. D’ailleurs je suis l’un des rares cadres Idawaly qui ont soutenu Ould Abdel Aziz dés le 06 aout 2008. Ce soutien est le fruit d’une réflexion mure et d’un engagement sans faille parce que motivé par la volonté d’accompagner le Président des pauvres dans son entreprise de construction d’une Mauritanie nouvelle sur les bases de justice et d’égalité.

Parlant de justice et d’égalité, je dirai que la campagne actuellement en cours au Tagant, ne devrait normalement souffrir d’aucun favoritisme à accorder à qui que se soit. Les textes réglementant cette campagne sont clairs. Il faut les appliquer à la lettre. Seules l’objectivité et la transparence pourront nous aider à assoir des structures fiables et à les confier à des hommes valables et répondant à des critères objectifs.

J’ai confiance au Président de la République et je suis sur que les instructions qu’il a donné pour le bon déroulement de cette campagne seront respectées à la lettre. Je sais qu’il y veille particulièrement tout comme il veille au jour le jour à redresser les torts qu’on fait subir injustement aux autres. »

Mohamed Ould M’Barreck.


« Vous aurez constaté que je suis le seul cadre Hartani de Tidjikja à assister au lancement de la campagne de l’UPR. Je n’ai rien contre les autres mais il faut reconnaitre qu’ils ne sont pas là. Et comme on dit que les premiers venus sont les premiers servis alors je ne demande pas plus que ce que me confère mon droit.

D’autre part, je suis très attaché à la réussite de cette campagne à Tidjikja pour prouver aux vendeurs d’illusions que les Idawaly ne sont pas opposés à Ould Abdel Aziz. Des hommes valeureux tels que Mohamed Lemine Ould Ahmed Jiddou conseiller du directeur de l’ENER sont sur le terrain pour travailler d’arrache-pied pour la réussite de cette campagne. Je suis persuadé qu’ils relèveront le défi de la plus belle manière ».

Khalil sow



Info source :
Khalil sow

dimanche 11 avril 2010

Déclaration des Cadres et Ressortissants de Dar El Barka

Depuis l’avènement du mouvement rectificatif du 6 Août 2008 et des élections présidentielles du 18 juillet 2009 qui l’ont suivi, Nous cadres et ressortissants de l’Arrondissement de Dar Elbarka avions apporté notre soutien au programme du Président Mohamed Abdel Aziz qui s’articulait autour des points suivants :

• La construction d’un Etat moderne,
• lutter contre la gabegie, la corruption et la dilapidation des deniers publics,
• La lutte contre la pauvreté et l’exclusion,
• La consolidation de l’unité nationale et la cohésion,
• l’amélioration des conditions de vie des populations,
• lutter contre l’insécurité.

Pour cette cause, au lendemain de son élection à la magistrature suprême, nous avions pris contact avec la direction provisoire du parti notamment son président par l’entremise d’une délégation pour signifier notre volonté d’accompagner le président de la république pour la mise en œuvre de son programme.

Ce qui n’était hier alors, qu’un soutien électoral se traduit aujourd’hui par notre adhésion au parti Union pour la république (UPR) outil de mobilisation et de vulgarisation du programme du Président.

A cet effet, les cadres et ressortissants de l’arrondissement se sont retrouvés massivement le 10 Avril 2010 au domicile de Monsieur Amadou Tijane Kane Maire de la commune de Daralbarka pour traduire dans les faits cette détermination d’adhérer à l’UPR.

Après des débats riches et fructueux ; des échanges de points de vue pertinents, il à été crée une commission représentative des communes de Dar Elbarka et de Oud Birome pour se concerter avec les instances du parti des modalités pratiques de l’implantation dans l’arrondissement.

Nouakchott, le 10 Avril 2010




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Info source :
Moctar Sow

UPR : Atar tombe sous le charme du parti du président.



Le lancement de la campagne d’implantation de l’Union pour la République dans la wilaya de l’Adrar a été officiellement lancé. Monsieur Moctar ould Dahi qui a pris la parole au cours du grand rassemblement tenu pour l’occasion le samedi dans la capitale Atar a d’emblée annoncé que son parti était ouvert au dialogue avec l’opposition pour discuter et évoquer les grandes questions de l’heure.

Il s’est pour cela référé aux propos du président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz en disant que ce dialogue ne signifie pas le partage du pouvoir. Le rassemblement organisé par le parti de Mohamed Ould Abdel Aziz a drainé un monde fou toutes les composantes de la région de l’Adrar étaient représentées à cette grande manifestation.

Personne n’a déclaré son opposition à ce parti qui sera sans doute surement le premier parti dans la wilaya. Les notables et cadres de cette région ont répondu massivement à l’invitation de l’UPR.

Les différents intervenants qui se sont succédés à la tribune ont lancé un appel aux habitants de cette localité et au delà du pays pour s’unir comme un seul homme afin d’aider le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz a mettre en œuvre son programme électorale.


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Info source :
Le Véridique (Mauritanie)