Des sources bien informées ont affirmé à l’ANI que Mohamed Ould Kehli Ould Bouya Ahmed et Hadj Boutna Ould Hmoudna, tous deux membres présumés d’Al-Qaïda, ont été arrêtés, vendredi, au nord de Zouérate.
Les deux prisonniers, précédemment recherchés, ont été acheminés, d’urgence, cet après-midi, par liaison aérienne militaire à Nouakchott, où ils sont actuellement entre les mains des enquêteurs de la DGSN.
L’arrestation des deux présumés combattants d’Al-Qaïda serait intervenue suite à un échange de tir entre un groupe d’Al-Qaïda et une unité de l’Armée mauritanienne, au nord est de Zouérate.
www.cridem.org
Info source :
ANI (Mauritanie)
vendredi 12 février 2010
Brakna : Don de matériels informatiques à l’Union des jeunes de Touldé (UJT)
L’Association des ressortissants de Touldé en Europe (ARTE), en partenariat avec la Sécurité sociale des Hauts de Seine, a accordé à la fin du mois dernier, un important don de matériels informatiques à l’Union des jeunes de Touldé Doubango (Boghé).
La cérémonie de réception de ce don s’est déroulée jeudi en fin d’après-midi au siège de la coopérative féminine en présence du chef de village entouré des notables, des responsables des associations de jeunes et de femmes et des membres de la société civile.
Prenant la parole à cette occasion, le chef de village, M. Bâ Alassane Adama a indiqué que « ces outils informatiques sont venus au moment opportun car les jeunes de Touldé, à l’instar de leurs camarades d’ailleurs, aspirent à s’initier aux NTIC dans un monde qui ne cesse de devenir un village planétaire ».
Pour M. Bâ, « ces ordinateurs permettront de renforcer les capacités des élèves et des étudiants en leur facilitant la recherche indispensable à leur formation ». Enfin, le chef de village a promis que toutes les dispositions nécessaires seront prises pour assurer la maintenance du matériel en vue de sa pérennité.
Pour sa part, le président de l’Union des jeunes de Touldé (UJT), M. Bâ Aliou Silèye, il a saisi l’occasion pour rappeler qu’il s’agit du 2e geste du genre venant de l’ARTE car en 2005, « nous avions réceptionné à la même place 4 ordinateurs qui ont permis d’initier plus de 100 jeunes filles et garçons à l’informatique ».
M. Bâ ou « Ali Bébé » pour les proches, a ensuite rendu « un hommage mérité à l’ARTE et à la Sécurité sociale des Hauts de Seine » tout en formulant le souhait de voir « ce partenariat, symbole vivant de la coopération décentralisée, se développer et se consolider car constituant un véritable creuset pour le développement de notre village et de sa jeunesse ».
Quant aux notables et responsables des associations de jeunes et de femmes, ils ont unanimement salué cette initiative qui ne manquera de satisfaire aux besoins des jeunes en matière de formation. Tour à tour, MM. Lô Samba, Soko Amadou, Soumbounou Cheikh, Bâ Mamadou Abdoulaye, Bâ Abdoulaye et Mme Fatim Ndiaye ont remercié l’ARTE et la SSHS pour « cette contribution généreuse à l’œuvre de développement communautaire ».
Notons qu’il s’agit d’un lot de 20 ordinateurs écrans plats (Samsung SyncMaster 172 N) octroyés par les ressortissants du village en Europe (présidée par M. Mika Sall) en partenariat avec la Sécurité sociale des Hauts de Seine par l’entremise de M. Michel Descaves (aujourd’hui à la retraite) et de Mme Charbonnier.
Selon les responsables de l’UJT, « l’octroi de ce matériel permettra de doter les jeunes de Touldé et de ses environs d’un cyber pour mieux s’ouvrir au monde extérieur ». Pour l’instant, il est installé au siège de la coopérative féminine du village avant la construction et l’équipement d’un local adapté.
Un appel pressant est lancé aux cadres ressortissants de Touldé pour que ce rêve puisse se réaliser. « Déjà le commissaire Diop Ibrahima a mis la main à la cagnotte en octroyant une enveloppe de 80 000 UM ! » expliquent-ils.
Dia Abdoulaye
Cp. Brakna
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Info source :
Dia Abdoulaye
Guidimagha : le Wali en visite d’information.
Au matin du 10/02/2010, quelques services déconcentrés de l’Etat basés à Selibabi à savoir la santé,la délégation régionale, l’Education sont pris de court par la visite inopinée d’informations ,effectuée par Isselmou ould Abderrahmane ould Meinouh.
Accompagné du hakem central de Selibabi, Mohamed Salem ould Mohamed, du commandant de la compagnie de la gendarmerie, le colonel Ahmed Ammou ould Jddein, du directeur de la sûreté régionale, Ould Meinouh descend tôt le matin à l’hôpital régional de Selibabi pour s’enquérir de l’état de fonctionnement de cette principale structure de santé :
au chevet des patients dans les salles de l’hôpital en passant par l’interrogatoire du personnel médical des services visités, le Wali fait des remarques et des recommandations constructives qui s’inscrivent en parfaite harmonie avec les directives de la politique générale d’assainissement engagée par l’Etat.
Sous la direction Ely ould Meida qui jouit d’une bonne réputation du médecin chef expérimenté, disponible et compétent, l’hôpital régional a bien fait ses preuves et ses résultats : la prise en charge gratuite dans les traitement du paludisme par l’Etat a fait la fierté des populations de Guidimagha, terrassées en cette période par la pandémie du malaria.
Et ould Meida met continuellement son poids sur la balance pour le respect strict des orientations attrait au bon fonctionnement de l’hôpital et cela à travers la bonne maîtrise du personnel médical.
Au centre de santé de Selibabi qui abrite la maternité dénuée de sage femme, le Wali exige au personnel médical le port de blouse et appelle les responsables au respect des normes déontologiques du métier en faisant preuve de plus d’hygiène et de propreté dans les salles .
La délégation régionale du MDR, a reçu le wali : le délégué régional a donné en détail les activités de son département et les réalisations effectuées : l’opération clôture en barbelé défraie la chronique et constitue est une véritable aubaine pour les populations agropastorales du Guidimagha : elle permet de sécuriser les zones de culture en endiguant la divagation des animaux.
Cette opération de grande envergure qui prévoit 2.200 hectares à protéger pour une longueur totale en barbelé de 1 18 Kilomètres « se réalise dans la transparence et dans l’équité ».
Coup de chapeau à la Direction régionale de l’Education Nationale (DREN) de Guidimagha qui brandit le sceptre de l’excellence, de la ponctualité et de l’assiduité.
C’est aux environs de 13 heures que Salek ould Bilal, directeur régional de l’Education nationale reçoit le wali et sa délégation. Et l’heure est consacrée à la mise au point de la situation du fonctionnement de l’institution ce qui a nécessité la visite des différents services affiliés à la DREN :
du service des Ressources Humaines au service de la Carte Scolaire et des statistiques, en passant par le service du secondaire, du fondamental, de la Division Nutrition et éducation sanitaire jusqu’au service des examens et évaluation, la maîtrise des dossiers confiés a fait l’unanimité des appréciations judicieuses portées à l’égard du personnel de la direction régionale de Guidimagha sous l’égide de Saleck ould Bilal.
Mbaye Demba Yero
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Info source :
Mbaye Demba Yero
Accompagné du hakem central de Selibabi, Mohamed Salem ould Mohamed, du commandant de la compagnie de la gendarmerie, le colonel Ahmed Ammou ould Jddein, du directeur de la sûreté régionale, Ould Meinouh descend tôt le matin à l’hôpital régional de Selibabi pour s’enquérir de l’état de fonctionnement de cette principale structure de santé :
au chevet des patients dans les salles de l’hôpital en passant par l’interrogatoire du personnel médical des services visités, le Wali fait des remarques et des recommandations constructives qui s’inscrivent en parfaite harmonie avec les directives de la politique générale d’assainissement engagée par l’Etat.
Sous la direction Ely ould Meida qui jouit d’une bonne réputation du médecin chef expérimenté, disponible et compétent, l’hôpital régional a bien fait ses preuves et ses résultats : la prise en charge gratuite dans les traitement du paludisme par l’Etat a fait la fierté des populations de Guidimagha, terrassées en cette période par la pandémie du malaria.
Et ould Meida met continuellement son poids sur la balance pour le respect strict des orientations attrait au bon fonctionnement de l’hôpital et cela à travers la bonne maîtrise du personnel médical.
Au centre de santé de Selibabi qui abrite la maternité dénuée de sage femme, le Wali exige au personnel médical le port de blouse et appelle les responsables au respect des normes déontologiques du métier en faisant preuve de plus d’hygiène et de propreté dans les salles .
La délégation régionale du MDR, a reçu le wali : le délégué régional a donné en détail les activités de son département et les réalisations effectuées : l’opération clôture en barbelé défraie la chronique et constitue est une véritable aubaine pour les populations agropastorales du Guidimagha : elle permet de sécuriser les zones de culture en endiguant la divagation des animaux.
Cette opération de grande envergure qui prévoit 2.200 hectares à protéger pour une longueur totale en barbelé de 1 18 Kilomètres « se réalise dans la transparence et dans l’équité ».
Coup de chapeau à la Direction régionale de l’Education Nationale (DREN) de Guidimagha qui brandit le sceptre de l’excellence, de la ponctualité et de l’assiduité.
C’est aux environs de 13 heures que Salek ould Bilal, directeur régional de l’Education nationale reçoit le wali et sa délégation. Et l’heure est consacrée à la mise au point de la situation du fonctionnement de l’institution ce qui a nécessité la visite des différents services affiliés à la DREN :
du service des Ressources Humaines au service de la Carte Scolaire et des statistiques, en passant par le service du secondaire, du fondamental, de la Division Nutrition et éducation sanitaire jusqu’au service des examens et évaluation, la maîtrise des dossiers confiés a fait l’unanimité des appréciations judicieuses portées à l’égard du personnel de la direction régionale de Guidimagha sous l’égide de Saleck ould Bilal.
Mbaye Demba Yero
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Mbaye Demba Yero
Mauritanie : un ancien membre de la junte nommé gouverneur de province

Le colonel Ahmedou Bamba Ould Baya, ancien membre du Haut Conseil d’Etat (HCE, instance militaire qui a dirigé le pays après le coup d’Etat du 6 août 2008) , a été nommé, jeudi, gouverneur de la province miniére du Tiris Zelmour (Nord de la Mauritanie) par décision du conseil des ministres, annonce-t-on de source officielle.
Le colonel Ahmedou Bamba qui était le secrétaire permanent du HCE avait été affecté au ministère de la Défense après l’élection présidentielle de juillet 2009, remportée par le président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Ould Baya avait joué un rôle important de sensibilisation des populations de l’est du pays, notamment de la province du Hodh Elgharbi, dont il est originaire, en vue de soutenir le président Ould Abdel Aziz.
(Xinhua)
jeudi 11 février 2010
Boghé : L’écrivain poète Sall Djibril anime une conférence au Lycée.
Dans le cadre des activités de la Coordination des professeurs de Français du Lycée de Boghé, l’écrivain-poète Sall et ex-commissaire de police Djibril Zakaria a animé mercredi après-midi une conférence-débat sur la poésie en général et son œuvre en particulier.
Devant un public scolaire rassemblé au terrain de basket-ball du lycée pour la circonstance, l’écrivain mauritanien a d’abord défini la poésie comme étant « un art de combiner les sonorités, les rythmes, les mots d’une langue pour évoquer des sensations et des émotions ».
Ensuite, il a évoqué la place de l’écrivain dans la société qu’il décrit comme un « messager », un « messie » ou un « prédicateur ». M. Sall a ensuite évoqué son parcours professionnel riche en couleurs : « Je vais vous dire la difficile conciliation entre la fonction de flic et celle de poète ».
Poursuivant, il explique : « J’ai commencé à écrire en 1967 un recueil de 25 poèmes que j’ai envoyés au président Senghor pour avis et suggestions ». Ce coup d’essai a été bien apprécié par ce dernier qui écrivait alors en réponse : « Il faut vous consacrer à la poésie négro-africaine qui est rythmes et images ». Les encouragements du président sénégalais d’alors servirent de déclic à l’éclosion de l’œuvre poétique du policier reconverti en homme de lettres.
Après cette présentation succincte mais claire, les professeurs de Français du lycée ont présenté quelques échantillons de l’œuvre grandiose de cet écrivain qui, bien que natif de la région (Aéré Mbar/Bababé), est peu ou pas connu des jeunes générations. Parmi ses recueils, on cite notamment : “Les yeux nus”, “le chemin d’espoir” suivi de “Reprenez le chemin de l’Europe”, “cimetière rectiligne”, “Soweto”.
Ensuite, quelques poèmes intitulés Khesal, Boghé, Harlem, l’au-delà ont été lus puis expliqués par l’auteur sous les acclamations nourris des élèves, des professeurs et des membres du personnel d’encadrement. Cet exposé sera suivi de questions portant notamment sur l’engagement de l’écrivain Sall, son passé politique, ses activités après sa retraite, ses projets.
Auparavant, le coordinateur des professeurs de Français, M. Thiam Hamady avait fait une présentation détaillée de la vie et de l’œuvre de l’écrivain Sall (71 ans) qui, après ses études primaires à Rosso, Atar et Boghé, secondaires au collège Xavier Coppolani de Rosso, fut engagé d’abord comme instituteur adjoint en 1960 puis comme inspecteur de police (1961-1965) avant d’être promu commissaire (1965-1999). En raison de ses activités littéraires, M. Djibril Sall fut détaché au Ministère de la culture (1975-1977) puis au Département des affaires sociales et culturelles de la CEDEAO (1982-1994).
Il a participé à plusieurs rencontres internationales qui l’ont conduit de Téhéran à Bruxelles en passant par Stockholm et Mexico sans oublier les grandes capitales africaines. Son œuvre a été sanctionnée par de nombreuses distinctions (Prix d’honneur de l’Ile des poètes de Lyon en 1972, Prix au concours de poésie à Grand Bassam en Côte d’Ivoire en 1985, Ordre national de Mérite, Ordre de Mérite français). Il est aujourd’hui le 1er vice-président de l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH).
Notons par ailleurs que cette activité, la 1ère du genre organisée par une coordination de matière depuis le début de l’année scolaire 2009-2010 a été rehaussée par la présence du député Sy Samba ainsi que des directeurs du lycée et du collège de Boghé respectivement MM. Diaw Moussa et Mokhtar Nagi Ould Mohamed. Le Club EMP du lycée a joué un rôle remarquable dans l’organisation de cette grande manifestation culturelle qui est censé apporter un peu d’oxygène à cet établissement, l’un des plus vieux du pays, victime depuis de plus d’une décennie d’une véritable sécheresse intellectuelle ou d’un marasme scientifique.
Dia Abdoulaye
www.cridem.org
Info source :
Dia Abdoulaye
Devant un public scolaire rassemblé au terrain de basket-ball du lycée pour la circonstance, l’écrivain mauritanien a d’abord défini la poésie comme étant « un art de combiner les sonorités, les rythmes, les mots d’une langue pour évoquer des sensations et des émotions ».
Ensuite, il a évoqué la place de l’écrivain dans la société qu’il décrit comme un « messager », un « messie » ou un « prédicateur ». M. Sall a ensuite évoqué son parcours professionnel riche en couleurs : « Je vais vous dire la difficile conciliation entre la fonction de flic et celle de poète ».
Poursuivant, il explique : « J’ai commencé à écrire en 1967 un recueil de 25 poèmes que j’ai envoyés au président Senghor pour avis et suggestions ». Ce coup d’essai a été bien apprécié par ce dernier qui écrivait alors en réponse : « Il faut vous consacrer à la poésie négro-africaine qui est rythmes et images ». Les encouragements du président sénégalais d’alors servirent de déclic à l’éclosion de l’œuvre poétique du policier reconverti en homme de lettres.
Après cette présentation succincte mais claire, les professeurs de Français du lycée ont présenté quelques échantillons de l’œuvre grandiose de cet écrivain qui, bien que natif de la région (Aéré Mbar/Bababé), est peu ou pas connu des jeunes générations. Parmi ses recueils, on cite notamment : “Les yeux nus”, “le chemin d’espoir” suivi de “Reprenez le chemin de l’Europe”, “cimetière rectiligne”, “Soweto”.
Ensuite, quelques poèmes intitulés Khesal, Boghé, Harlem, l’au-delà ont été lus puis expliqués par l’auteur sous les acclamations nourris des élèves, des professeurs et des membres du personnel d’encadrement. Cet exposé sera suivi de questions portant notamment sur l’engagement de l’écrivain Sall, son passé politique, ses activités après sa retraite, ses projets.
Auparavant, le coordinateur des professeurs de Français, M. Thiam Hamady avait fait une présentation détaillée de la vie et de l’œuvre de l’écrivain Sall (71 ans) qui, après ses études primaires à Rosso, Atar et Boghé, secondaires au collège Xavier Coppolani de Rosso, fut engagé d’abord comme instituteur adjoint en 1960 puis comme inspecteur de police (1961-1965) avant d’être promu commissaire (1965-1999). En raison de ses activités littéraires, M. Djibril Sall fut détaché au Ministère de la culture (1975-1977) puis au Département des affaires sociales et culturelles de la CEDEAO (1982-1994).
Il a participé à plusieurs rencontres internationales qui l’ont conduit de Téhéran à Bruxelles en passant par Stockholm et Mexico sans oublier les grandes capitales africaines. Son œuvre a été sanctionnée par de nombreuses distinctions (Prix d’honneur de l’Ile des poètes de Lyon en 1972, Prix au concours de poésie à Grand Bassam en Côte d’Ivoire en 1985, Ordre national de Mérite, Ordre de Mérite français). Il est aujourd’hui le 1er vice-président de l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH).
Notons par ailleurs que cette activité, la 1ère du genre organisée par une coordination de matière depuis le début de l’année scolaire 2009-2010 a été rehaussée par la présence du député Sy Samba ainsi que des directeurs du lycée et du collège de Boghé respectivement MM. Diaw Moussa et Mokhtar Nagi Ould Mohamed. Le Club EMP du lycée a joué un rôle remarquable dans l’organisation de cette grande manifestation culturelle qui est censé apporter un peu d’oxygène à cet établissement, l’un des plus vieux du pays, victime depuis de plus d’une décennie d’une véritable sécheresse intellectuelle ou d’un marasme scientifique.
Dia Abdoulaye
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Dia Abdoulaye
Au Brakna : dans la commune de Boghé à Thiénel Halaybé : un Atelier Formation sur le Renforcement des Capacités des Femmes en Milieu Rural.

Ce lundi 9 février 2010, s’est ouvert à Thiénel, une localité de la commune de Boghé, un atelier de formation sur le renforcement des capacités des femmes en milieu rural.
Le Hakem de Boghé en compagnie du Maire Bâ Adama Moussa ont ouvert cette rencontre. L’initiative émane des ONG ; New Vision en parfaite collaboration Cideal (espagnole) et SOS pairs éducateurs, et Caecid.
Mr Samba Fall (responsable de New Vision de Boghé) a dans son allocution, souhaité la bienvenue aux autorités administratives et responsables des ONG accrédités ici à Boghé.
Avant de dire : « permettez moi de saisir cette occasion solennelle à mon nom personnel et aux noms de l’ensemble des membres de l’ONG New Vision dont j’ai l’honneur de diriger pour vous remercier d’avoir accepter de nous honorer de votre présence parmi nous, le programme que nous lançons, aujourd’hui à savoir le renforcement des capacités des femmes, constitue au niveau international ,national et local une préoccupation majeure de l’ensemble des décideurs et des autorités, comme en témoigne les axes stratégiques du PDC de Boghé.
Le développement de la femme est un défi, un défi qui appelle à une véritable conjugaison de nos efforts dans un partenariat fiable et remarquable. Je remercie sans exception les autorités de Boghé des efforts qu’elles fournissent pour nous appuyer, la commune pour tous ses appuis, je ne pourrai terminer sans remercier la coopération espagnole de l’ONG cidéal et SOS pair éducateur qui apportent leur soutien dans cette noble action. »
Lui succédant, le Hakem de Boghé a loué ces démarches des ONG qui sont là pour le développement de leur milieu, ces ONG qui apportent le salutaire, il encourage ces derrières à faire l’éclairage, la sensibilisation et gérer ces villages à lutter contre la mutilation génitale, a rappelé le taux du Brakna qui a dépassé toutes les autres wilaya. Ndiaye Djibril n°2 (conseiller) a traduit en gros le discours du Hakem pour les nombreuses femmes venues pour la circonstance.
Plusieurs interventions se sont multipliées : Madame Coumba Niang (représentante de l’union des coopératives de Boghé), Bâ Aliou Nago de (EDS), Mariéta Abdallah Dia (Nissan Banque), ciré Dioum (AMDS), Bâ Aissata Souleymane (antenne sociale), Chérif Lo dit Abou Cira président CPB deThiénél, et notons par la suite la présence massive des ONG du Département : World vision de DAREL Barka, INTERSOS, Papis SAO animateur communale, le nouveau Directeur de la Maison des jeunes Mr Diallo, Jules Diop (responsable du programme de New Vision) , Bâ Mamadou Hamady chargé de l’organisation, pape Bâ membre de l’équipe mobile de New Vision.
Tous les intervenants ont mis l’accent sur l’importance de cette formation en milieu rural, et certains ont émis le souci permanent d’apporter leur assistance multiforme aux projets de développement dans divers domaines, ils ont encouragé les femmes à bien travailler pour une formation réussie.
Dix jeunes femmes seront formées sur la communication et l’animation pendant deux semaines, deux autres formations suivront à savoir la Technique Pédagogique et le 3éme atelier va embrasser les droits des femmes.
Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel
CP le véridique au Brakna.
hamadyabou2009@live.fr
www.cridem.org
Info source :
Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel, CP Le Véridique au Brakna.
mercredi 10 février 2010
Réalisation d’un Plan Communal d’Hydraulique et d’Assainissement à Keur Macène : Une première en Mauritanie bientôt à Rosso et keur macène !
Le 7 février dernier, les élus (maire, sénateur et député) de Keur Macène, l’administration locale, les notables,
les chefs de villages, les représentants des ONG locales et les partenaires de la Commune se sont retrouvés à Keur Macène pour le lancement du processus d’élaboration du Plan Communal d’Hydraulique et d’Assainissement (PCHA).
Ce travail est réalisé en appui avec le GRET dans le cadre du Programme AICHA Mauritanie (Appui aux Initiatives des Collectivités locales en matière d’Hydraulique et d’Assainissement), financé par le SEDIF, l’AESN, l’UNICEF, le SCAC et les Communes de Keur Macène et Rosso.
Le Programme AICHA prévoit en particulier la réalisation d’une station de traitement de l’eau et d’un réseau d’adduction d’eau potable multi-villages à Breun, Dieuk et Tekeche sur la Commune de Rosso (travaux en cours) ainsi que la rénovation et l’extension du réseau de Keur Macène (études en cours).
En parallèle, le projet vient en appui à ces mêmes communes pour l’élaboration d’un plan sectoriel venant en complément du Plan local de développement. Le PCHA est un outil de planification et de programmation, qui va être élaboré au niveau de la commune de Keur Macène pour la première fois en Mauritanie.
Ce plan pourra être partagé entre les élus locaux, les services déconcentrés et les services centraux de l'hydraulique et de l'assainissement. Le PCHA identifiera et priorisera les investissements en eau potable et assainissement à réaliser sur l’ensemble du territoire de la commune, et définira des solutions techniques, des budgets estimatifs et les mesures d’accompagnement à mettre en œuvre, et tout ceci en accord avec la politique sectorielle .
Le PCHA est élaboré suivant une démarche participative avec les élus, les services techniques de la Commune et les populations. A cette occasion les représentants du MHA (les Directions du Suivi, de la Planification et la Coopération, et d’Assainissement) ont rappelé l’importance de définir des normes, des critères et des solutions techniques adaptés au contexte et ce en partenariat avec les services du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Le Maire de Keur Macène, M. Mohamed Ould Babah, et les élus qui portent ce projet pourront à l’issue de ce processus rechercher des financements pour la réalisation des projets sur la base d’avant-projets très sommaires et de propositions techniques et financières clairement définies
Le représentant du GRET RIM, M. Bernard Gay, a insisté d’une part sur l’importance de l’implication des Communes dans le domaine de l’hydraulique et de l’assainissement pour la mise en place de services durables et d’autre part sur l’importance de la planification pour atteindre les OMD d’ici 2015.
Pour mener à bien la réalisation de ce PCHA, un comité de suivi, composé d’élus et de techniciens a été mis en place. Il sera appuyé par l’équipe du GRET tout au long du processus.
L’ensemble du processus qui se déroule selon une méthodologie participative et rigoureuse devrait durer 4 mois. En espérant qu’à l’issue de cette 1ère à Keur Macène, d’autres Communes de Mauritanie adopteront la même démarche…
Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à www.cridem.org
Info source :
Jiddou Hamoud
les chefs de villages, les représentants des ONG locales et les partenaires de la Commune se sont retrouvés à Keur Macène pour le lancement du processus d’élaboration du Plan Communal d’Hydraulique et d’Assainissement (PCHA).
Ce travail est réalisé en appui avec le GRET dans le cadre du Programme AICHA Mauritanie (Appui aux Initiatives des Collectivités locales en matière d’Hydraulique et d’Assainissement), financé par le SEDIF, l’AESN, l’UNICEF, le SCAC et les Communes de Keur Macène et Rosso.
Le Programme AICHA prévoit en particulier la réalisation d’une station de traitement de l’eau et d’un réseau d’adduction d’eau potable multi-villages à Breun, Dieuk et Tekeche sur la Commune de Rosso (travaux en cours) ainsi que la rénovation et l’extension du réseau de Keur Macène (études en cours).
En parallèle, le projet vient en appui à ces mêmes communes pour l’élaboration d’un plan sectoriel venant en complément du Plan local de développement. Le PCHA est un outil de planification et de programmation, qui va être élaboré au niveau de la commune de Keur Macène pour la première fois en Mauritanie.
Ce plan pourra être partagé entre les élus locaux, les services déconcentrés et les services centraux de l'hydraulique et de l'assainissement. Le PCHA identifiera et priorisera les investissements en eau potable et assainissement à réaliser sur l’ensemble du territoire de la commune, et définira des solutions techniques, des budgets estimatifs et les mesures d’accompagnement à mettre en œuvre, et tout ceci en accord avec la politique sectorielle .
Le PCHA est élaboré suivant une démarche participative avec les élus, les services techniques de la Commune et les populations. A cette occasion les représentants du MHA (les Directions du Suivi, de la Planification et la Coopération, et d’Assainissement) ont rappelé l’importance de définir des normes, des critères et des solutions techniques adaptés au contexte et ce en partenariat avec les services du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Le Maire de Keur Macène, M. Mohamed Ould Babah, et les élus qui portent ce projet pourront à l’issue de ce processus rechercher des financements pour la réalisation des projets sur la base d’avant-projets très sommaires et de propositions techniques et financières clairement définies
Le représentant du GRET RIM, M. Bernard Gay, a insisté d’une part sur l’importance de l’implication des Communes dans le domaine de l’hydraulique et de l’assainissement pour la mise en place de services durables et d’autre part sur l’importance de la planification pour atteindre les OMD d’ici 2015.
Pour mener à bien la réalisation de ce PCHA, un comité de suivi, composé d’élus et de techniciens a été mis en place. Il sera appuyé par l’équipe du GRET tout au long du processus.
L’ensemble du processus qui se déroule selon une méthodologie participative et rigoureuse devrait durer 4 mois. En espérant qu’à l’issue de cette 1ère à Keur Macène, d’autres Communes de Mauritanie adopteront la même démarche…
Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à www.cridem.org
Info source :
Jiddou Hamoud
Les rapatriés du Trarza : Déclaration.

Dans le cadre de la restitution des terres des cultures et d’habitation, les rapatriés mauritaniens du Sénégal du Trarza sont inquiets de la situation qui prévaut actuellement dans la région.
En effet depuis notre retour organisé sous l’égide du UNHCR rien n’a été fait par les autorités locales pour le règlement de ces problèmes et çà malgré les écrits qui leur ont été adressés par les propriétaires terriens.
Aujourd’hui nous sommes interpellés par un cas individuel, de Mr Iba Diop, dont le terrain lui servait de résidence et de champ de culture en 1989, d’où il a été déporté vers le Sénégal.
Dès son retour, il s’y installe car personne ne l’occuper et cela conformément aux termes de l’Accord Tripartite (UNHCR, Mauritanie et le Sénégal). Quelque temps après un prétendant propriétaire du nom de Mr Cheikh Dieng revendique le terrain à l’issue de ce litige Iba Diop fut arrêté au commissariat de Tekane sous l’ordre du Hakim de Rkizpuis transféré au commissariat de Rosso,
Après une intervention, Mr Bâ Alassane dit Balass fut dépêché de Nouakchott et avec Wali sortant le consensus trouvé était que toutes parties évacue le terrain jusqu’au règlement définitif. Ainsi Mr Iba Diop a continuer les démarches et des promesses de hauts niveaux ont contribué au relâchement.
Et voilà de nouveau le problème surgit avec un autre prétendant propriétaire Mr Sidi Mohamed Ould Hamdine qui a commencé à mettre en valeur le terrain, alerté Mr Iba Diop se rend sur le terrain et s’oppose de façon pacifique aux travaux et ce qu’il lui valu son arrestation au commissariat de police de Tekane et puis transféré à la Sureté Régionale de Rosso puis conduit par son Directeur chez le Wali où l’attendait l’émissaire de l’Agence Nationale d’Insertion des Réfugiés (ANAIR).
A la sortie de leur entretien l’émissaire de l’ANAIR annonce que les occupants refusent catégoriquement toute solution d’indemnisation Et que le Wali a confirmé leur droit de propriété sur la terre qui leur a été cédée par l’Etat et mis en garde Mr Iba Diop de ne plus retourner sur les lieux .
Le Directeur régional de la sureté a proposé à Mr Iba Diop de signer de ne plus venir sur le dit terrain et en contre partie sa libération immédiate. MR Iba Diop a déclaré qu’il n’acceptera jamais un chantage et qu’il a mourir plutôt que de céder sa propriété.
C’est ainsi que le Directeur régional de la sureté ordonna à l’agent d’escorte de le ramener au commissariat de Tekane où il actuellement en garde à vue. Nous rapatriés demandons à Son Excellence le Président de la République de :
- libérer sans condition Mr Iba Diop
- L’arrêt immédiat des travaux en cours sur le terrain jusqu’à ce que justice soit faite et ceci dans le souci d’apaiser la tension qui prévaut au niveau des sites
Les rapatriés du Trarza
Rosso, le 09/02/2010
www.cridem.org
Info source :
sysawandee
Le miracle de Tidjikja/ Le nom du Prophète Mohamed PSL à l’intérieur d’un œuf

La vérité de la révélation Islamique est indéniable et le choix porté par Allah, notre créateur, sur son Prophète Mohamed PSL pour transmettre aux hommes ce message sacré, ne souffre d’aucun doute. Une fois de plus, cette évidence a été confirmée par un extraordinaire miracle qui s’est produit à Tidjikja la soirée du dimanche 07/02/2010.
Hamada Ould Cheikh est un jeune pharmacien d’une trentaine d’année connu pour sa bonté, sa loyauté et sa franchise. La soirée du dimanche 07/02/2010 après la décente, il est passé dire bonjour à un ami gérant d’une épicerie sis au marché de Tidjikja. Sur place, il sentit qu’il avait un petit creux et décida de payer deux œufs durs pour se refaire les forces après une dure journée de labeur.
Le gérant de l’épicerie El Hussein Ould Touinsy lui tendit deux œufs et, sans prêter attention, Hamada cassa le premier et l’avala et voulu en faire autant pour le deuxième mais, subitement, un monsieur, qui était à côté, constata que le deuxième œuf n’était pas un œuf ordinaire. Il stoppa court le geste de Hamada et lui demanda de prêter attention sur l’inscription qui se trouve sur le flanc de l’œuf. Qu’elle ne fit la surprise de l’assistance de découvrir le nom du Prophète Mohamed PSL inscrit de façon claire et distingue dans un arabe sans équivoque.
La nouvelle courut aussitôt le marché de Tidjikja et sans tarder, l’épicerie d’Ould Touinsy se remplit de monde. Ce dernier n’hésita pas à casser le reste de ses œufs à la recherche d’un autre signe mais en vain. Le seul signe ce soir-là, c’était celui de l’œuf de Hamada.
Une fois à la maison, ce dernier remis l’œuf à ses parents et par ignorance l’un des membres de la famille le balança sur le haut du plafond de leur bâtiment. Après 48 heures d’horloge, Hamada qui prit conscience de la méprise commise par sa parente décida de récupérer l’œuf. Mais Oh deuxième miracle ! Les chats qui raffolent d’œufs durs n’ont mangé qu’une partie de son œuf laissant intact la partie sur laquelle se trouve l’inscription du nom du prophète de l’Islam Mohamed PSL.
Cet extraordinaire miracle vient confirmer, si besoin était, que le Prophète de l’Islam est un homme choisi par Allah et son message est un message divin. A ceux qui s’en prennent à lui par ignorance ou par mécréance, ce signe éloquent parmi tant d’autres, est une réponse éclatante face à leurs critiques et autres dérisions. Le message du dernier des envoyés d’Allah et leur guide, le Prophète Mohamed PSL, continuera à rayonner à jamais et ses miracles continueront à marquer les esprits des croyants pour l’éternité.
Khalil sow CP/Tagant
Khalil1965@yahoo.fr
Boghé : Commémoration de la fête des handicapés!
Le dimanche, 04 Février 2010, les personnes handicapés vivants dans la Moughata’a de Boghé ont communié ensemble dans la ferveur au siège de l’Antenne sociale située dans le quartier de Boghé Escale.
Le coup d’envoi des festivités de la journée dédiée aux handicapés par l’Etat mauritanien a été donné par le Hakem de la Moughat’a, M. Mohamed o M’Khaîtir en présence du maire de la commune, M. Bâ Adama Moussa, du Commissaire de police, du Commandant de la Brigade de gendarmerie et de plusieurs chefs de service et des représentants d’ONG implantées dans la ville.
Après quelques notes musicales traditionnelles servies à l’assistance par le grand artiste Adama Sy, Madame Bâ Aîssata Souleymane, responsable de l’Antenne sociale a prononcé un discours dans lequel elle a retracé la situation générale que vivent les personnes handicapées, les actions déployées par son service pour soutenir cette catégorie sociale.
Sur ce dernier point précis, madame Bâ a affirmé que « la sensibilisation, la mobilisation et le plaidoyer constituent les principales activités » que mènent son service pour venir en aide aux personnes vivants avec l’handicape afin dit-elle « de leur permettre de retrouver la confiance en soi , de connaître leurs droits et surtout la façon de les réclamer dans le but d’attirer l’attention des décideurs et de la communauté nationale sur leurs obligations et leurs responsabilités envers cette frange importante de notre société ».
Madame Bâ n’a pas manqué d’appuyer ses propos par des chiffres et qui démontent la gravité du problème des personnes vivants avec l’handicape. Elles représentent 10% de la population nationale, soit 300 Mille repartis entre hommes, femmes et enfants. La moughata’a de Boghé abrite 263 parmi cette couche vulnérable dont l’âge varie entre 0 et 18 ans.
A cet effet, elle a vivement appelé les pouvoirs publics à veiller à l’application des droits des handicapés qui, « dit-elle sont clairement stipulés dans le décret 043-2006 du gouvernement mauritanien ainsi que la Convention Internationale sur les droits des personnes handicapés adoptée par l’Assemblée générale des nations Unies et ratifié par notre pays ». Des textes qui resteront sans effets tant que les décrets d’application tardent à voir le jour.
« Les handicapés peuvent acquérir leur autonomie économique avec l’aide de l’Etat » a conclu madame Bâ qui a remercié chaleureusement le Président de la République, M. Mohamed o Abdel Aziz et son Premier ministre, Moulaye o Mohamed Laghdaf. Elle a également adressée ses remerciements aux autorités locales (Hakme, maire…) à Wold vision et tous ceux qui de prés ou de loin contribuent à la promotion des personnes vivants avec l’handicape).
Pour sa part, le préfet du département s’est félicité de l’organisation de cette rencontre et a exprimé sa disponibilité entière à œuvrer aux côtés de l’Antenne sociale pour transmettre à qui de droit toutes les requêtes émanant des personnes handicapées. Les festivités ont duré toute la journée en présence d’un grand nombre d’invités venus de toute la contrée.
Thièrno Souleymane cp Brakna
www.cridem.org
Info source :
Quotidien de Nouakchott
Le coup d’envoi des festivités de la journée dédiée aux handicapés par l’Etat mauritanien a été donné par le Hakem de la Moughat’a, M. Mohamed o M’Khaîtir en présence du maire de la commune, M. Bâ Adama Moussa, du Commissaire de police, du Commandant de la Brigade de gendarmerie et de plusieurs chefs de service et des représentants d’ONG implantées dans la ville.
Après quelques notes musicales traditionnelles servies à l’assistance par le grand artiste Adama Sy, Madame Bâ Aîssata Souleymane, responsable de l’Antenne sociale a prononcé un discours dans lequel elle a retracé la situation générale que vivent les personnes handicapées, les actions déployées par son service pour soutenir cette catégorie sociale.
Sur ce dernier point précis, madame Bâ a affirmé que « la sensibilisation, la mobilisation et le plaidoyer constituent les principales activités » que mènent son service pour venir en aide aux personnes vivants avec l’handicape afin dit-elle « de leur permettre de retrouver la confiance en soi , de connaître leurs droits et surtout la façon de les réclamer dans le but d’attirer l’attention des décideurs et de la communauté nationale sur leurs obligations et leurs responsabilités envers cette frange importante de notre société ».
Madame Bâ n’a pas manqué d’appuyer ses propos par des chiffres et qui démontent la gravité du problème des personnes vivants avec l’handicape. Elles représentent 10% de la population nationale, soit 300 Mille repartis entre hommes, femmes et enfants. La moughata’a de Boghé abrite 263 parmi cette couche vulnérable dont l’âge varie entre 0 et 18 ans.
A cet effet, elle a vivement appelé les pouvoirs publics à veiller à l’application des droits des handicapés qui, « dit-elle sont clairement stipulés dans le décret 043-2006 du gouvernement mauritanien ainsi que la Convention Internationale sur les droits des personnes handicapés adoptée par l’Assemblée générale des nations Unies et ratifié par notre pays ». Des textes qui resteront sans effets tant que les décrets d’application tardent à voir le jour.
« Les handicapés peuvent acquérir leur autonomie économique avec l’aide de l’Etat » a conclu madame Bâ qui a remercié chaleureusement le Président de la République, M. Mohamed o Abdel Aziz et son Premier ministre, Moulaye o Mohamed Laghdaf. Elle a également adressée ses remerciements aux autorités locales (Hakme, maire…) à Wold vision et tous ceux qui de prés ou de loin contribuent à la promotion des personnes vivants avec l’handicape).
Pour sa part, le préfet du département s’est félicité de l’organisation de cette rencontre et a exprimé sa disponibilité entière à œuvrer aux côtés de l’Antenne sociale pour transmettre à qui de droit toutes les requêtes émanant des personnes handicapées. Les festivités ont duré toute la journée en présence d’un grand nombre d’invités venus de toute la contrée.
Thièrno Souleymane cp Brakna
www.cridem.org
Info source :
Quotidien de Nouakchott
Guidimagha : GTZ et Le MASEF poursuivent le Combat.
Pour une campagne de sensibilisation vivante contre les MGF, les activités coordonnées GTZ/Composante Féminine Genre inscrivent dans leur programme de lutte la réalisation d’une une pièce de théâtre à la Maison des Jeunes de Selibabi par le truchement d’une troupe locale conduite par Dembélé Amadou Samba et renfermant toutes les sensibilités ethniques.
Aux environs de 21 heures du 07 février 2009, la place publique de La Maison des Jeunes affiche le plein :
Le micro-trottoir chargé de l’information qui a sillonné le matin, toutes les artères de la ville a été bien entendu et le thème a beaucoup intéressé la population. Plus de 500 personnes tous âges confondus ont répondu à l’appel : les vielles femmes, les vieux hommes, les représentants des coopératives féminines et les ONG de la place, la classe des jeunes écoliers/élèves filles et garçons ….
Le dramaturge et metteur en scène Dembélé Amadou Samba reproduit une pièce théâtralisée en mettant scène des acteurs qui simulent les pratiques des MGF avec son spectre de tribulations et de dangers : la pièce met en exergue « une nouveau-née servie de cobaye à une profane exciseuse Soninké sous le contrôle d’une soit- disant assermentée exciseuse peulh, succombe après l’opération.
Une autre femme non excisée car, née des parents émigrés en France se marie à un autochtone à Selibabi et, la coutume disposa de sa vie pour la contraindre, avant la lune de miel à la mutilation qui va la conduire au trépas, quelques jours après l’excision. Mis au parfum de ces mutilations, la police diligente une enquête qui finira par arrêter les « Exciseuses », impliquées dans un réseau mafieux enclin au mercantilisme éhonté au grand dam des vies et de la joie de vivre. ».
La journée du 8 février est intitulée journée « portes ouvertes » et a lieu dans les locaux de la coordination du MASEF à Selibabi et a vu la participation élevée des femmes. Au menu de cette matinée : exposition photo, conférence/débat et projection film suivi d’un enregistrement d’émission sur la déclaration des Médecins et de la Fatwa à diffuser dans les Radios locales.
Au cours de cette rencontre une dizaine de femmes participantes ont témoigné avoir perdu leurs enfants victimes des mutilations génitales féminines.
Cette journée de sensibilisation et d’éducation est émaillée d’activités par Focus groupes pour la vulgarisation à grande échelle de la déclaration des Médecins et de la Fatwa Nationale dans six quartiers de la ville de Selibabi (Collège, Kothinkollé, Ouest Stade, Ferlo, Nezaha, Adaala).
Ball Oumar Mamadou, coordinateur GTZ/ Composante Féminine Genre nous informe que « plus de 300 copies de Fatwa Nationale et de plus de 300 copies de déclarations des professionnels de la santé contre les MGF ont été distribuées dans les différents quartiers de la ville de Selibabi »
Mbaye Demba Yero
www.cridem.org
Info source :
Mbaye Demba Yero
Aux environs de 21 heures du 07 février 2009, la place publique de La Maison des Jeunes affiche le plein :
Le micro-trottoir chargé de l’information qui a sillonné le matin, toutes les artères de la ville a été bien entendu et le thème a beaucoup intéressé la population. Plus de 500 personnes tous âges confondus ont répondu à l’appel : les vielles femmes, les vieux hommes, les représentants des coopératives féminines et les ONG de la place, la classe des jeunes écoliers/élèves filles et garçons ….
Le dramaturge et metteur en scène Dembélé Amadou Samba reproduit une pièce théâtralisée en mettant scène des acteurs qui simulent les pratiques des MGF avec son spectre de tribulations et de dangers : la pièce met en exergue « une nouveau-née servie de cobaye à une profane exciseuse Soninké sous le contrôle d’une soit- disant assermentée exciseuse peulh, succombe après l’opération.
Une autre femme non excisée car, née des parents émigrés en France se marie à un autochtone à Selibabi et, la coutume disposa de sa vie pour la contraindre, avant la lune de miel à la mutilation qui va la conduire au trépas, quelques jours après l’excision. Mis au parfum de ces mutilations, la police diligente une enquête qui finira par arrêter les « Exciseuses », impliquées dans un réseau mafieux enclin au mercantilisme éhonté au grand dam des vies et de la joie de vivre. ».
La journée du 8 février est intitulée journée « portes ouvertes » et a lieu dans les locaux de la coordination du MASEF à Selibabi et a vu la participation élevée des femmes. Au menu de cette matinée : exposition photo, conférence/débat et projection film suivi d’un enregistrement d’émission sur la déclaration des Médecins et de la Fatwa à diffuser dans les Radios locales.
Au cours de cette rencontre une dizaine de femmes participantes ont témoigné avoir perdu leurs enfants victimes des mutilations génitales féminines.
Cette journée de sensibilisation et d’éducation est émaillée d’activités par Focus groupes pour la vulgarisation à grande échelle de la déclaration des Médecins et de la Fatwa Nationale dans six quartiers de la ville de Selibabi (Collège, Kothinkollé, Ouest Stade, Ferlo, Nezaha, Adaala).
Ball Oumar Mamadou, coordinateur GTZ/ Composante Féminine Genre nous informe que « plus de 300 copies de Fatwa Nationale et de plus de 300 copies de déclarations des professionnels de la santé contre les MGF ont été distribuées dans les différents quartiers de la ville de Selibabi »
Mbaye Demba Yero
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Mbaye Demba Yero
Boghé : Un adolescent poignarde son copain à la suite d’une banale histoire !
Une rixe opposant deux adolescents ce mardi vers 19 heures débouche sur un drame. En effet, le jeune Ibrahima Saïdou Dia dit Iba (17 ans) a été poignardé par son ami Jiddi Ould Brahim au cours d’une bagarre entre clans rivaux. En effet, depuis plusieurs jours, une brouille opposait le jeune Iba avec son groupe composé d’une dizaine d’autres ados de son « clan ».
Selon des témoignages concordants, Iba et Ammi se sont disputés au cours d’une animation musicale marquant une cérémonie de baptême et ont décidé de régler définitivement leurs comptes en s’isolant de l’autre côté du canal principal qui alimente la plaine de Boghé situé non loin de là.
Une rude bataille s’engagea alors entre les deux copains devant au mois sept autres éléments du groupe. Iba terrassa son adversaire après un combat intense.
C’est en ce moment que Jiddi Ould Brahim (16 ans) décida d’intervenir en faveur de Ammi et planta son couteau sous le sternum de Iba qui mourut sur le champ. Il prit ensuite la fuite pour rejoindre son domicile situé dans la Kebba.
Alertée par les cris des jeunes, une femme riveraine du canal, se rendit sur les lieux et découvrit le corps de Iba gisant dans le sang. Elle informa aussitôt les parents de la victime qui l’évacuèrent vers le Centre médical de Boghé où son décès fut constaté sous de multiples cris de détresse. Les traces de sang qui entachaient la blessure avaient commencé à se coaguler ; ce qui laisse supposer que le drame s’est produit au moins une heure avant sa découverte.
C’est alors que le commissaire Mohamed Abdallahi Ould Mohamed Askr et ses éléments se sont rendus sur les lieux du drame pour recueillir les témoignages des uns et des autres avant de procéder à l’arrestation de tous les éléments de la bande des copains de la victime. Entre 21 heures et 23 heures, sept adolescents dont l’âge est compris entre 13 et 18 ans ont été « cueillis » de chez eux pour la reconstitution des faits.
Selon des sources proches de l’enquête, ils ont tous pointé du doigt leur copain Jiddi Ould Brahim, né en 1994 à Boghé, fils de Brahim Ould Mahmoud et de Fatma Mbarka Mint Mjeïbir, l’accusant d’avoir poignardé Ibrahima Saïdou Dia (17 ans), fils de Saïdou Dia et de Mariam Diallo dite Polel, le tuant sur le coup. Après moult tergiversations, le meurtrier a reconnu les faits en apportant l’arme du crime.
Il dort dans les locaux du commissariat ainsi que ses sept autres camarades qui ont tous fait des témoignages à charge contre lui. Au même moment, la famille éplorée s’en remettait à Allah et s’affairait autour de l’organisation des funérailles de son fils.
Ce tragique évènement qui a mis en émoi toute la ville de Boghé, relance le débat sur la crise des valeurs qui gangrène notre jeunesse qui est plus que jamais placée sous l’emprise des stupéfiants et des scènes de violences diffusées à longueur de journée sur Internet et sur les chaînes de télévision satellitaires. L’école et le foyer qui étaient naguère de hauts lieux du savoir et de l’éducation sont désertés par ces jeunes qui empruntent de plus en plus le chemin de la perversion.
Dia Abdoulaye
www.cridem.org
Info source :
Dia Abdoulaye
Selon des témoignages concordants, Iba et Ammi se sont disputés au cours d’une animation musicale marquant une cérémonie de baptême et ont décidé de régler définitivement leurs comptes en s’isolant de l’autre côté du canal principal qui alimente la plaine de Boghé situé non loin de là.
Une rude bataille s’engagea alors entre les deux copains devant au mois sept autres éléments du groupe. Iba terrassa son adversaire après un combat intense.
C’est en ce moment que Jiddi Ould Brahim (16 ans) décida d’intervenir en faveur de Ammi et planta son couteau sous le sternum de Iba qui mourut sur le champ. Il prit ensuite la fuite pour rejoindre son domicile situé dans la Kebba.
Alertée par les cris des jeunes, une femme riveraine du canal, se rendit sur les lieux et découvrit le corps de Iba gisant dans le sang. Elle informa aussitôt les parents de la victime qui l’évacuèrent vers le Centre médical de Boghé où son décès fut constaté sous de multiples cris de détresse. Les traces de sang qui entachaient la blessure avaient commencé à se coaguler ; ce qui laisse supposer que le drame s’est produit au moins une heure avant sa découverte.
C’est alors que le commissaire Mohamed Abdallahi Ould Mohamed Askr et ses éléments se sont rendus sur les lieux du drame pour recueillir les témoignages des uns et des autres avant de procéder à l’arrestation de tous les éléments de la bande des copains de la victime. Entre 21 heures et 23 heures, sept adolescents dont l’âge est compris entre 13 et 18 ans ont été « cueillis » de chez eux pour la reconstitution des faits.
Selon des sources proches de l’enquête, ils ont tous pointé du doigt leur copain Jiddi Ould Brahim, né en 1994 à Boghé, fils de Brahim Ould Mahmoud et de Fatma Mbarka Mint Mjeïbir, l’accusant d’avoir poignardé Ibrahima Saïdou Dia (17 ans), fils de Saïdou Dia et de Mariam Diallo dite Polel, le tuant sur le coup. Après moult tergiversations, le meurtrier a reconnu les faits en apportant l’arme du crime.
Il dort dans les locaux du commissariat ainsi que ses sept autres camarades qui ont tous fait des témoignages à charge contre lui. Au même moment, la famille éplorée s’en remettait à Allah et s’affairait autour de l’organisation des funérailles de son fils.
Ce tragique évènement qui a mis en émoi toute la ville de Boghé, relance le débat sur la crise des valeurs qui gangrène notre jeunesse qui est plus que jamais placée sous l’emprise des stupéfiants et des scènes de violences diffusées à longueur de journée sur Internet et sur les chaînes de télévision satellitaires. L’école et le foyer qui étaient naguère de hauts lieux du savoir et de l’éducation sont désertés par ces jeunes qui empruntent de plus en plus le chemin de la perversion.
Dia Abdoulaye
www.cridem.org
Info source :
Dia Abdoulaye
lundi 8 février 2010
Rosso : Moulaye Sow crie gare !
Moulaye Sow est un jeune mauritanien qui détient des portions de terres au PK7 de Rosso, mais depuis quelques temps il se sent menacé d’expropriation de la part de l’Etat au profit d’un homme d’affaires. Ce qui ne lui plait pas bien évidemment, alors il se rebiffe et écrit une lettre d’information mais aussi de mise en garde à l’administration.
Cette lettre a été adressée au hakem de Rosso avec ampliations à la présidence de la république, au ministère de l’intérieur et de la décentralisation, ministère de l’urbanisme et de l’habitat mais aussi au wali du Trarza. Voici le contenu de la lettre dans son intégralité :
Lettre d’information
La Mauritanie est un pays démocratique qui l’a démontré à la face du monde et qui a prouvé qu’elle a une population mûre et qui sait appréhender toute institution qui se présente à elle, parcequ’ayant un dénominateur commun qui lie toutes ses composantes éthniques qu’est l’Islam.
Son administration doit, par conséquent, reflèter cette maturité et être impartiale dans la résolution de certains problèmes que leur présentent ses administrés.
En effet, je me trouve devant une situation où je me demande si vraiment notre administration ou certains administrateurs sont vraiment des citoyens convaincus de notre pays.
L’administrateur où qu’il se trouve, doit être proche des populations administrées et être impartiale et rigoureux pour imposer le droit chemin. Mais si face à certaines décisions, je dirai, arbitraires de l’administrateur au détriment de l’administré, la situation devient autre chose, et peut pousser ce dernier à se poser des questions vraiment qui remettront tout ce que notre direction centrale qui est la directive nationale pour la droiture, la transparence, l’impartialité et j’en passe…
J’ai bénéficié de terrains au PK7 de Rosso, qui ont chacun un permis d’occuper datant du 06/01/2005 et du 29/08/2007 sous les numéros respectifs suivants : n°005WT et 001091WT, sur la base de la lettre d’attribution du 03/04/2004.
J’ai aussi des arrêtés d’attribution datés du 03/04/2004 au PK7 sur l’axe Rosso-Nouakchott N° 011 et 010 datées respectivement du 03/04/2003.
Mon problème est, depuis huit (8) à neuf (9) mois, posé sur le bureau du hakem de la MOUGHATAA de Rosso, mais sans suite.
Au contraire, mon terrain a été retiré ou qu’on veut me le retirer car mon hangar que j’y avais installé a été détruit, tout cela au profit d’un homme d’affaires de la place.
Je ne peux pas comprendre, moi qui bénéficie d’un terrain, ayant tous les papiers d’attribution que je me retrouve à une situation de perdant au profit d’un autre qui n’a aucun papiers et qui va s’installer sous la couverture du hakem de la MOUGHATAA de Rosso.
Je vous prie de réfléchir sur cette situation car c’est le préstige du pays qui est menacé. /.
Merci !
MOULAYE SOW
habitant de Rosso
www.cridem.org
Info source :
Jiddou Hamoud
Cette lettre a été adressée au hakem de Rosso avec ampliations à la présidence de la république, au ministère de l’intérieur et de la décentralisation, ministère de l’urbanisme et de l’habitat mais aussi au wali du Trarza. Voici le contenu de la lettre dans son intégralité :
Lettre d’information
La Mauritanie est un pays démocratique qui l’a démontré à la face du monde et qui a prouvé qu’elle a une population mûre et qui sait appréhender toute institution qui se présente à elle, parcequ’ayant un dénominateur commun qui lie toutes ses composantes éthniques qu’est l’Islam.
Son administration doit, par conséquent, reflèter cette maturité et être impartiale dans la résolution de certains problèmes que leur présentent ses administrés.
En effet, je me trouve devant une situation où je me demande si vraiment notre administration ou certains administrateurs sont vraiment des citoyens convaincus de notre pays.
L’administrateur où qu’il se trouve, doit être proche des populations administrées et être impartiale et rigoureux pour imposer le droit chemin. Mais si face à certaines décisions, je dirai, arbitraires de l’administrateur au détriment de l’administré, la situation devient autre chose, et peut pousser ce dernier à se poser des questions vraiment qui remettront tout ce que notre direction centrale qui est la directive nationale pour la droiture, la transparence, l’impartialité et j’en passe…
J’ai bénéficié de terrains au PK7 de Rosso, qui ont chacun un permis d’occuper datant du 06/01/2005 et du 29/08/2007 sous les numéros respectifs suivants : n°005WT et 001091WT, sur la base de la lettre d’attribution du 03/04/2004.
J’ai aussi des arrêtés d’attribution datés du 03/04/2004 au PK7 sur l’axe Rosso-Nouakchott N° 011 et 010 datées respectivement du 03/04/2003.
Mon problème est, depuis huit (8) à neuf (9) mois, posé sur le bureau du hakem de la MOUGHATAA de Rosso, mais sans suite.
Au contraire, mon terrain a été retiré ou qu’on veut me le retirer car mon hangar que j’y avais installé a été détruit, tout cela au profit d’un homme d’affaires de la place.
Je ne peux pas comprendre, moi qui bénéficie d’un terrain, ayant tous les papiers d’attribution que je me retrouve à une situation de perdant au profit d’un autre qui n’a aucun papiers et qui va s’installer sous la couverture du hakem de la MOUGHATAA de Rosso.
Je vous prie de réfléchir sur cette situation car c’est le préstige du pays qui est menacé. /.
Merci !
MOULAYE SOW
habitant de Rosso
www.cridem.org
Info source :
Jiddou Hamoud
La journée Internationale Tolérance Zéro MGFS au Guidimagha fut organisée par le MASEF...

Au menu de la rencontre qui s’étale de 7 au 8 du mois courant, une cérémonie d’ouverture officielle présidée par le Wali du Guidimagha et au cours de laquelle Isselmou ould Abdarahmane ould Meinouh a prononcé un discours placé sous le signe « pour l’abandon des MGFS » et dont la quintessence porte sur le programme de la politique constructive de l’Etat dans sa lutte effrénée pour la sauvegarde des valeurs humaines de développement, de liberté, de sécurité et de santé.
Auparavant, Bilel Thiam, coordinatrice du MASEF au Guidimagha a ouvert la Journée par un discours dont voici la teneur :
La Mauritanie a ratifié la convention des Nations Unies relative à l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, ainsi que la convention sur les droits de l’enfant. Ces deux textes consacrent le principe de l’intégrité physique et mentale de l’être humain, qui s’oppose notamment à l’atteinte au corps humain sauf dans un but thérapeutique.
La constitution reconnaît le caractère de la personne humaine et fait obligation à l’Etat de la respecter et de la protéger. Elle reconnaît également à chacun le droit de à la vie, à la liberté, à la sécurité et à l’intégrité physique et mentale.
Notre pays, à l’instar de tous les Etats, célèbre la Journée Internationale Tolérance Zéro MGF sous le thème : Ensemble pour l’abandon des MGF. Les mutilations génitales féminines (MGF) constituent une pratique culturelle relativement répandue en Afrique.
En Mauritanie le taux de prévalence national est de 72% selon l’enquête MICS-2007 et sept Wilaya dont le Guidimagha enregistrent un taux exorbitant qui se situe sur une fourchette de 88 à 98 %.
En effet, plusieurs raisons sont évoquées pour justifier cette pratique de MGF (hygiène et purification, tradition et reconnaissance sociale, sexualité) et la majorité de ceux qui la pratiquent le font au nom de la Religion.
Pourtant des voix de dénonciation se sont élevées dans le Monde musulman, en raison de conséquences sanitaires avérées liées aux MGF. Et, l’ISLAM n’autorise pas et n’en fait pas une obligation religieuse : le colloque national (Fatwa) tenu à Nouakchott le 11 et 12 janvier 2010 sous l’égide d’éminents Imams du pays « interdit cette pratique des MGF dans sa forme habituelle et engage la responsabilité civile et pénale à cause des préjudices qu’elle provoque »
La déclaration des professionnels de la santé qui se traduit en ces termes « nous nous engageons à participer activement à la promotion de l’abandon total des MGF dans notre pays partout où cette pratique existe encore » vient se joindre à la formule ensemble pour l’abandon des MGF.
Au Guidimagha, le Programme Bonne Gouvernance à travers sa Composante Promotion Féminine Genre sous la coordination de Ball Oumar Mamadou a bien déblayé le terrain par des actions concrètes d’éducation, de formation et de sensibilisation :
- organisation des colloques de lancement de la campagne IEC (information, Education et communication) sur les droits civils des femmes y compris de MGF/Excision.
- formation des multiplicateurs (femmes relais chargées de l’encadrement et du coaching des conseillères, les femmes conseillères municipales, des exciseuses, des agents de la santé, des Imams, et mouslihs, et acteurs et actrices des troupes théâtrales et artistiques de la jeunesse).
- réalisation des missions de sensibilisation dans 54 villages répartis dans les 18 communes que compte la Wilaya de Guidimagha.
- formation des formateurs et formatrices dans le cadre de l’introduction de la nouvelle approche dite Dialogue de Génération qui consiste à faire discuter les franges de la population autour des thèmes essentiels comme ceux relatifs aux droits civils, au code de la famille et aux violences faites aux femmes.
Bilel Thiam nous confirme « que les échanges réguliers de la GTZ/ Composante Féminine Genre avec des Religieux ont amené certains éminents Oulémas à prendre l’engagement d’organiser un colloque national qui a abouti à la promulgation de la Fatwa nationale contre les MGF en janvier 2010 et cela après la déclaration de condamnation contre cette pratique par les médecins »
Mbaye Demba Yero
www.cridem.org
Info source :
mbaye demb
Vol de matériel à la SNIM

Un engin de la SNIM a fait l’objet d’un vol la semaine passée à proximité de l'une des carrières minières à l'est de Zouerate. Les voleurs ont profité de la tempête de sable qui soufflait sur la zone pour s’infiltrer dans le chantier.
Des pièces d’une très grande valeur ont été dérobées sur des engins lourds sans que l'on sache jusqu'à présent qui est derrière cet acte. Ce genre de vol est du reste monnaie courante. Le matériel volé est écoulé sur le marché local ou vendu par le biais de filières rodées à des entreprises utilisant des engins de mêmes marques.
Pour parer à ces forfaits qui causent d’énormes préjudices à la SNIM, des postes de contrôles bouclent les accès à la ville. Toutefois, les mailles du filet restent encore trop larges pour laisser passer certains filous.
Une enquête judiciaire a été ouverte pour retrouver les auteurs de ce maraudage afin de récupérer le matériel volé.
yob/ainrim
www.cridem.org
Info source :
AINRIM (Mauritanie)
Le Ministre de la santé au Tagant /Une visite sans réelle portée
Le Ministre de la santé Docteur Cheikh Ould Horma Ould Babana vient de séjourner au Tagant dans le cadre de la tournée de travail qu’il effectue dans les régions de l’Est et celles du centre. A Tidjikja, l’une des étapes du Tagant, le ministre et la délégation qui l’accompagne ont visité l’hôpital et le centre de santé avant de se réunir avec les responsables sanitaires régionaux. Si l’exposé présenté par le Directeur Régional à l’action sanitaire et social est riche d’enseignements, le discours du ministre, taillé dans des généralités, l’est moins. Les observateurs s’attendaient à ce qu’il y ait de réels échanges. Beaucoup pensaient que les techniciens du département (le Directeurs centraux accompagnant le ministre) seraient sollicités pour apporter des réponses concrètes aux problèmes qui leur seront soumis. Mais il n’en fut rien. Les rares interventions sont : celle du maire de Tidjikja plaidant le renforcement de l’offre sanitaire et la transformation de l’hôpital de Tidjikja en établissement public, l’intervention du gynécologue l’Egyptien Docteur Mohamdy Badawi et l’intervention, confuse et hésitante, d’une infirmière officiant à l’hôpital de Tidjikja.
Interrogés sur le sens à donner à la visite du ministre, certains citoyens se sont dits offusqués. Ils regrettent qu’il ne leur soit pas permis de le rencontrer. « Pour nous, c’était l’une des rares occasions de lui parler directement, de lui soumettre les nombreux problèmes de santé auxquels nous faisons face. Nous avons notre mot à dire sur le fonctionnement des structures de santé que l’état à mis à notre disposition. L’occasion ne nous a pas été donnée pour que nous puissions l’exprimer »dit un interlocuteur.
Cette remarque est réitérée par ce fonctionnaire du ministère de la santé qui pense que la visite du ministre devait servir à proposer des solutions concrètes au lieu de faire dans des beaux discours. « Les problèmes auxquels nous faisons face sont connus de tous, il n’est nul besoin de venir s’en enquérir, nous souhaitons plutôt que des mesures soient prises pour leur règlement » indique-t-il.
Par ailleurs, les visites que le ministre a réservées à certains sites (centre de santé de Tidjikja, point de santé de Nimlane, celui de N’Beika, de Moudjeria et celui d’Achram) aussi louables soient –elles, ne devraient pas, normalement, lui permettre de se faire une idée juste des problèmes auxquels ils sont confrontés. Au Tagant les problèmes de santé se posent moins dans les localités situées sur l’axe goudronné que dans les localités enclavées ne figurant pas dans le programme de visite du ministre.
En définitive, la réussite des prochaines visites du Ministre au Tagant devrait normalement dépendre en grande partie de la prise en compte des différents aspects cités précédemment.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr
Guidimakha :Trois personnes mortes depuis l’arrêt de la prise en charge des malades du VIH SIDA

Selon le correspondant de l’ANI au Guidimakha, trois personnes ont trouvé la mort depuis que le programme qui prenait en charge les malades atteints du VIH SIDA.
Le correspondant de l’ANI qui cite des rapports de dépistage volontaire dans la ville de Sélibabay, rapporte que la situation des malades du SIDA s’est détériorée depuis que le programme a cessé de leur fournir les anti-rétroviraux.
Selon des sources médicales régionales, plus de 35 personnes étaientt prises en charge par le programme de lutte contre le Sida au Guidimakha, sont aujourd’hui laisser à leur propre compte.
dimanche 7 février 2010
Lutte contre le diabète à Nouadhibou : un exemple à suivre…
L’Association des Diabétiques du Nord (ADN), créée en Février 2005, vient d’obtenir le financement d’un microprojet intitulé : « Soins et Education Thérapeutique des patients diabétiques de la Wilaya de Dakhlet- Nouadhibou ».
Ce microprojet entièrement conçu, élaboré et présenté par ses membres, est financé par La Fondation Centro de Investigacion y Cooperacion para el Desarrollo (CIDEAL), en partenariat avec S.O.S. Pairs Educateurs de Nouakchott et la Municipalité de Nouadhibou.
Le principal but recherché est le renforcement des capacités de l’Association en matière de soutien et de prise en charge des femmes et des hommes vivant avec le diabète dans la Wilaya, plus particulièrement des personnes évoluant dans un état de total dénuement.
Le projet CIDEAL-SOSPE dont fait partie ce microprojet comporte deux volets:
- Un renforcement de capacités en matière de formulation et de gestion de projets (les ateliers).
- Un financement de microprojets de développement avec une approche genre.
Le démarrage, prévu dans le courant du mois de Février 2010, nécessite la mobilisation des diabétiques de la Wilaya en premier lieu et de la population en général pour atteindre les objectifs fixés.
L’ADN compte à la fois sur l’appui des autorités locales pour l’assouplissement des démarches administratives liées à l’exécution du projet et sur celui des médias pour assurer la couverture, la plus large possible, de cet important événement.
Elle réitère à nouveau son Appel au Gouvernement actuel pour la mise en place d’un Programme National de Lutte contre le Diabète en Mauritanie conformément à la Résolution 61/225 de l’Assemblée Générale des Nations Unies du 20 Décembre 2006.
Enfin L’ADN enfin exhorte le Réseau Mauritanien de Lutte contre le Diabète (RE.MA.L.DI.) à faire de l’application de cette Résolution son principal cheval de bataille et à cesser de s’agiter dans tous les sens pour des broutilles.
Issa Mamadou DIOP
Président ADN
Nouadhibou
www.cridem.org
Info source :
Issa Diop
Ce microprojet entièrement conçu, élaboré et présenté par ses membres, est financé par La Fondation Centro de Investigacion y Cooperacion para el Desarrollo (CIDEAL), en partenariat avec S.O.S. Pairs Educateurs de Nouakchott et la Municipalité de Nouadhibou.
Le principal but recherché est le renforcement des capacités de l’Association en matière de soutien et de prise en charge des femmes et des hommes vivant avec le diabète dans la Wilaya, plus particulièrement des personnes évoluant dans un état de total dénuement.
Le projet CIDEAL-SOSPE dont fait partie ce microprojet comporte deux volets:
- Un renforcement de capacités en matière de formulation et de gestion de projets (les ateliers).
- Un financement de microprojets de développement avec une approche genre.
Le démarrage, prévu dans le courant du mois de Février 2010, nécessite la mobilisation des diabétiques de la Wilaya en premier lieu et de la population en général pour atteindre les objectifs fixés.
L’ADN compte à la fois sur l’appui des autorités locales pour l’assouplissement des démarches administratives liées à l’exécution du projet et sur celui des médias pour assurer la couverture, la plus large possible, de cet important événement.
Elle réitère à nouveau son Appel au Gouvernement actuel pour la mise en place d’un Programme National de Lutte contre le Diabète en Mauritanie conformément à la Résolution 61/225 de l’Assemblée Générale des Nations Unies du 20 Décembre 2006.
Enfin L’ADN enfin exhorte le Réseau Mauritanien de Lutte contre le Diabète (RE.MA.L.DI.) à faire de l’application de cette Résolution son principal cheval de bataille et à cesser de s’agiter dans tous les sens pour des broutilles.
Issa Mamadou DIOP
Président ADN
Nouadhibou
www.cridem.org
Info source :
Issa Diop
Nouadhibou : Conférence sur la citoyenneté et son rôle dans la démocratie.

Organisée par le mouvement Emel, cette conférence a eu lieu à l’ancienne maison de jeunes en présence d’un public très dense et attentif à l’exposé. Au cours de cette conférence, les intervenants ont évoqué tour à tour le rôle du citoyen dans le développement d’une nation, son rôle dans la consolidation de la démocratie .La bonne gouvernance, la lutte contre la gabegie et le rôle du citoyen dans la sécurité publique ont étè également à l’ordre du jour.
Cette conférence a permis un échange de points de vue entre conférenciers et participants et des recommandations ont été faites. Certains participants sont revenus sur le rôle du citoyen dans la consolidation de l’unité nationale.
Le mouvement Emel veut, selon ses initiateurs, aider le citoyen à mieux connaître son droit non sans ignorer son devoir vis-à-vis de l’Etat et de ses concitoyens.
Le mouvement Emel qui regroupe une cinquantaine de personnes de tous bords politiques et toutes catégories sociales confondues avait, avant cet exposé, organisé une série de conférences sur la citoyenneté.
www.cridem.org
Info source :
Athie Youssouf
Assaba : L’administration source de troubles.
Il arrive que l’administration délivre des attestations qui dans la forme, mettent fin au litige foncier qui leur est soumis mais dans le fond conduisent à perpétuer ce litige sinon à l’aggraver.
L’exemple de la terre située à Foum Lakhdairat à 70 km de Kiffa est là pour le confirmer. En 2006, le Hakem de Kiffa délivre une attestation au profit du nommé Mohamed Moctar Ould Salihine, en foi de quoi ce dernier devra respecter la délimitation territoriale qui le sépare des la collectivité avoisinante et en 2009,
Le même citoyen, pourtant avertit, empiète largement sur ce terrain pour y construire quasiment un quartier, sous le regard éberlué des propriétaires mitoyens.
Pourtant la lettre du Hakem de l’époque, en l’occurrence Mohamdy Ould Sabary était, on ne peut plus clair : « …l’administration préfectorale a procédé le 10 septembre 1986, à Foum Lakhdairat à la délimitation d’un terrain de 410 m de long sur 330 m de large en faveur de la collectivité (X), à charge pour elle de sortir en aucun cas des 190 m qui les sépare vers l’Ouest de la zone reconnue à (y)".
Cette lettre qui sonnait presque comme une mise en garde est désormais à lire dans le sens contraire, en d’autres termes, l’interdiction d’aller vers le sens Ouest autant que possible n’est qu’un artifice car en pratique elle permettait à l’auteur de l’empiètement d’aller le plus lon possible.
Le problème peut paraître banal, mais au vu des actions menées aujourd’hui par la communauté lésée, il n’est pas impossible que ce problème apparemment banal, créé une véritable crise ou vendetta dans la région indiquée.
L’administration toujours à l’origine des problèmes fonciers, est souvent responsable aussi de leur embrasement. Pourtant il faut que ces problèmes cessent, du moment que la volonté politique affichée va dans le sens d’une solution durable des interminables litiges fonciers.
Khatoury Ould Bouna
www.cridem.org
Info source :
rahalas
L’exemple de la terre située à Foum Lakhdairat à 70 km de Kiffa est là pour le confirmer. En 2006, le Hakem de Kiffa délivre une attestation au profit du nommé Mohamed Moctar Ould Salihine, en foi de quoi ce dernier devra respecter la délimitation territoriale qui le sépare des la collectivité avoisinante et en 2009,
Le même citoyen, pourtant avertit, empiète largement sur ce terrain pour y construire quasiment un quartier, sous le regard éberlué des propriétaires mitoyens.
Pourtant la lettre du Hakem de l’époque, en l’occurrence Mohamdy Ould Sabary était, on ne peut plus clair : « …l’administration préfectorale a procédé le 10 septembre 1986, à Foum Lakhdairat à la délimitation d’un terrain de 410 m de long sur 330 m de large en faveur de la collectivité (X), à charge pour elle de sortir en aucun cas des 190 m qui les sépare vers l’Ouest de la zone reconnue à (y)".
Cette lettre qui sonnait presque comme une mise en garde est désormais à lire dans le sens contraire, en d’autres termes, l’interdiction d’aller vers le sens Ouest autant que possible n’est qu’un artifice car en pratique elle permettait à l’auteur de l’empiètement d’aller le plus lon possible.
Le problème peut paraître banal, mais au vu des actions menées aujourd’hui par la communauté lésée, il n’est pas impossible que ce problème apparemment banal, créé une véritable crise ou vendetta dans la région indiquée.
L’administration toujours à l’origine des problèmes fonciers, est souvent responsable aussi de leur embrasement. Pourtant il faut que ces problèmes cessent, du moment que la volonté politique affichée va dans le sens d’une solution durable des interminables litiges fonciers.
Khatoury Ould Bouna
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