lundi 22 novembre 2010

La société SICAP nie avoir été empêchée par le ministère du développement rural d'exploiter des terres agricoles dans le Trarza.




La société agricole « SICAP » du groupe MAOA (Mohamed Abdallahi Ould Abdallahi) a démenti l’information relayée par certains sites et indiquant qu’elle a été empêchée par le ministère du Développement rural de participer à un projet de production de blé dans la wilaya du Trarza.

La société a, dans un communiqué, déclaré que l’information en question est dénuée de tout fondement, précisant qu’elle « prend part à une opération qui est la première du genre dans le pays regroupant les plus grands opérateurs dans le domaine de la production du blé en Mauritanie, dans le cadre d’un partenariat heureux au service des intérêts nationaux et qui doivent être loués en tant que tels ».

La société a indiqué que les autorités « ont préparé le terrain pour une coopération fructueuse entre les secteurs public et privé, ce qui s’est traduit par le succès de la politique adoptée au niveau de la production des céréales qui, pour la première fois, englobe celle du blé », indique le communiqué.


Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Le président de la République arrive à Maghtaa Lahjar


Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz est arrivé lundi soir à Maghtaa Lahjar où il doit superviser, mardi, la pose de la première pierre d'un réseau d'adduction d'eau potable (Maghtaa Lahjar- Chegar).
Le Président de la République a été accueilli à sa descente de l'avion par la wali du Brakna, MMe Zeinebou Mint Hmednah, les autorités administratives et militaires de la wilaya, le maire de la commune de Maghtaa Lahjar, M. Taher ould Varoua, les élus et les notables de la wilaya du Brakna.
Un accueil chaleureux a été reservé au Président de la République par les populations de la ville qui se sont massées sur les deux bords de la route pour souhaiter la bienvenue au Chef de l'Etat.
Elles ont aussi, pour l'occasion, brandi des banderoles rendant hommage aux réalisations accomplies dans tous les domaines.
AMI

Le Président de la République aux habitants de Termessa: l'Etat accompagnera la construction de votre ville



Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a félicité les populations de Termessa à l'occasion de la création de leur nouvelle ville dont il a posé la première pierre aujourd'hui, lundi.
Le Chef de l'Etat a remercié, dans un discours pour la circonstance, les populations pour la présence massive qu'il lui ont réservée relevant que "l'idée de cette ville revient à ces habitants et l'Etat l'a adoptée et encouragé car elle correspond à sa politique qui voit en la sédentarisation anarchique suivie jusque là un obstacle au développement".
"Vous savez tous cela, dit-il, qu'il s'agisse de l'absence de rentabilité ou d'intérêt pour les populations qui ont beaucoup souffert de la sédentarisation anarchique et la nation dans son ensemble".
Le Président de la République a insisté sur le fait que cette étape ouvre de nouvelles perspectives aux habitants et améliorera leurs conditions d'existence surtout que l'Etat accompagnera ce projet qu'il financera et réalisera dans les meilleurs délais possibles".
Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a indiqué que les pouvoirs publics oeuvreront dans ce cadre à rendre disponibles toutes les infrastructures nécessaires à la vie dans la cité de Termessa. Les fonds et autres moyens appropriés ont été mobilisés pour permettre la réalisation d'école, de centre de santé et d'installations hydroélectriques et autres dans une période qui n'excèdera pas 8 mois, de manière à ce que le projet s'achève au cours de l'année prochaine faisant émerger Termmessa dans son nouveau visage moderne.
La nouvelle ville sera reliée également à la route de l'Espoir et à celle de Kobenny dans les meilleurs délais.
Le Président de la République a précisé que l'approche de regrouper les villages et de mettre fin définitivement à la sédentarisation anarchique est celle qui permettra d'assaainir le pays et d'opérer une bonne affectation des ressources servant les générations futures et favorisant la disponibilisation des prestations de santé et d'enseignement entre autres exigences de la vie.
Le Chef de l'Etat a saisi cette occasion pour remercier le maire de la commune de Timizine pour les efforts entrepris pour que ce projet voit le jour et su gré à tous ceux qui ont contribué à cette approche bénéfique pour les habitants de la zone mais aussi pour tout le pays de manière générale".
Le Chef de l'Etat a fait remarquer que la création de la ville de Termessa, outre son rôle dans un développement harmonieux, donne l'opportunité aux élèves et aux enseignants de se retrouver dans un même endroit, met fin à l'absentéisme scolaire et facilite l'existence d'infrastructure scolaire et autres services publics, rend l'enseignement possible aux générations futures et met fin à l'éparpillement des efforts des enseignants et à leur absentéisme quelquefois.
Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a réaffirmé que la meilleure manière de faire une bonne affectation des ressources c'est ce que vous avez fait à Termessa en vous regroupant dans une seule ville pour profiter de prestations de santé efficaces où l'Etat rend disponibles médicaments et consommables médicaux, mèdecins et infirmiers".
Ce regroupement, ajoute -t- il, est de nature, par ailleurs, à favoriser l'existence d'un pole économique couvrant le développement de l'élevage dont la wilaya est riche et à permettre son développement et sa diversification ainsi que l'amélioration de sa rentabilité de manière étudiée permettant d'augmenter la quantité de lait produite par les bovins de 3 à 4 litres actuellement à 40 et 50 litres, ce qui requiert la concentration des efforts, la coopération et l'entraide pour faire face ensemble aux difficultés.
S'adressant aux habitants de Termessa, le Président leur dit: "l'Etat sera à vos côtés pour vous aider afin de réaliser cela; il ne vous abandonnera pas car ce que vous avez réalisé aujourd'hui va l'aider à mieux affecter les ressources de manière transparente et honnête pour servir la productivité et rompre définitivement avec 50 ans de sédentarisation anarchique sans résultat ni efficacité, ce qui se traduit négativement sur l'enseignement qui était en recul constant année après année mais aussi sur la santé".
Le Chef de l'Etat a appelé, à la fin de son intervention, à la préservation de cette nature que la Providence nous a prodiguée et s'est engagé à envoyer une mission pour la protection de l'environnement pour aider les populations afin que la sédentarisation dans cette zone ne soit pas préjudiciable à l'environnement".
AMI

L’ex-président mauritanien devient Imam de mosquée.




L’ancien président mauritanien, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, déchu de ses fonctions suite à un coup d’Etat militaire, est devenu Imam de mosquée dans un petit village mauritanien, selon des sources mauritaniennes relayées lundi par de nombreux organes de la presse arabe.

L’ex-chef de l’Etat mauritanien renversé le 6 août 2008 suite à un putsch militaire conduit par l’actuel président Mohamed Ould Abdel Aziz, a quitté la vie politique et est devenu Imam de mosquée dans le village de Lemeden, sa région natale, indiquent les mêmes sources.

Cheikh Abdallahi, connu pour sa profonde piété, a accepté d’être désigné par les cheikhs du village comme Imam de l’unique mosquée de Lemeden (255 km au Sud de Nouakchott), devenant ainsi le premier président de la République en Mauritanie, et probablement dans le monde, à remplir cette mission après avoir occupé le palais présidentiel pendant près de 14 mois, avant qu’il ne soit limogé par l’armée.

Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi est le premier président civil à être élu d’une manière démocratique et transparente, sans qu’aucun de ses rivaux ne lui reproche quoique ce soit, et a bénéficié à l’époque du soutien des chefs de l’armée.


www.cridem.org


Source :
GlobalNet (Tunisie)

Route de l’espoir : un accident entre deux bus fait cinq morts.




Un violent accident entre un minibus et un grand bus Zem Zem sur la route de l’espoir, vers boutilimitt dans la matinée du 22 novembre 2010, a fait cinq morts. Le chauffeur du minibus, son apprenti et trois occupants du minibus sont mort sur le coup.

Sur les causes de cet accident mortel, nous n’avons pas encore d’informations précises.


www.cridem.org


Source :
Khalilou Diagana Pour cridem

Préparatif de l’arrivée du Président à Zouerate, le Maire mobilise la société civile.




Dans le cadre des préparatifs pour l’arrivée du président de la République, le Maire de Zouerate Monsieur Yacoub Ould Salem Vall a tenu hier 20 Novembre 2010, une rencontre avec les organisations de la société Civile dans les locaux de la maison qui leur est dédiée.

Les représentants de différentes ONG étaient présents à la réunion ainsi que des centrales syndicales, des coopératives et de plusieurs personnes ressources.

Dans son allocution, le Maire a insisté sur l’importance de cette visite pour la ville de Zouerate « les infrastructures qui seront inaugurés par le Président sont d’une importance capitale pour la ville de Zouerate » a-t-il affirmé.

Je suis là, dit-il, pour vous écoutez, m’enquérir de vos priorités et de vos problèmes afin de les exposer. Je vous annonce une bonne nouvelle, celle de la pose de la première pierre sur réseau d’adduction de l’eau potable. Je saisis cette occasion pour remercier le Wali pour ses efforts a-t-il ajouté.

Les interventions ont tourné autour de trois points essentiels : l’eau potable, l’environnement et les travailleurs « journaliers » (qu’ils ont qualifié d’esclaves modernes).

Le Collectif des ONGs du Tiris Zemmour (COTIRIS), qui regroupe toutes les organisations non gouvernementales du Tiris Zemmour, était fortement représenté et a réaffirmé son engagement à soutenir tout effort visant le développement de la Wilaya.

Abdallahi dieng Ould Cheikh

www.cridem.org


Source :
Abdallahi dieng Ould Cheikh

dimanche 21 novembre 2010

Le Chef de l'Etat distribue des modèles de lettre d'attribution de terrain dans la ville de N'Beiket Lahouach.




Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a distribué dimanche matin dans le chef lieu de la moughataa du Dhar des modèles de lettre d'attribution de terrain pour la ville de N'Beiket Lahouach lançant ainsi le début de sa construction.

Jusqu'à présent, quelque 2000 parcelles de 400 à 600 mètres carrés ont été aménagées à cette fin.

www.cridem.org


Source :
Agence Mauritanienne d'Information

Mali: 28 Mauritaniens quittent Aqmi et se rendent à l'armée mauritanienne (militaires)




Vingt-huit jeunes Mauritaniens membres d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont fait défection des camps de l'organisation dans le Sahara et se sont rendus à l'armée mauritanienne, ont affirmé dimanche à l'AFP de sources militaires dans le nord du Mali.

"Vingt huit jeunes Mauritaniens ont fui les bases d’Aqmi dans le Sahara et sont actuellement en route vers la Mauritanie", a affirmé à l'AFP une source militaire mauritanienne, contactée par téléphone dans le nord du Mali, à la frontière entre Mali et Mauritanie.

"Ils sont très jeunes et ont été endoctrinés. Certains ont même 14 ans. Leur retour est le fruit d’un travail sur le terrain", a ajouté la même source qui a tenu à ajouter: "Nous ne voulons pas trop médiatiser l’affaire. Il faut protéger ces jeunes qui sont encore mineurs".

"Certains ont été battus dans les camps par Aqmi", a affirmé la même source.

Une source militaire étrangère sur le terrain a également assuré qu'"une trentaine de jeunes, très jeunes Mauritaniens", avaient fait "défection des rangs d’Aqmi" et se dirigeaient vers la Mauritanie.

Au début du mois, les mêmes sources avaient annoncé que six jeunes Mauritaniens avaient fui les bases d'Aqmi.

L’infiltration d’Aqmi par des éléments dépêchés par l’armée mauritanienne aurait notamment permis d'obtenir ces défections, selon ces sources.

Une nouvelle loi sur le terrorisme, adoptée en juillet par le Parlement mauritanien, avait ouvert la voie du repentir aux combattants islamistes, pour tenter de contrer l'expansion d'Aqmi dans les pays du Sahel.

Ce texte offre aux extrémistes qui se rendent aux autorités "avant leur arrestation" des conditions spéciales pouvant aller jusqu'à leur mise en liberté sous contrôle.

Un forum sur le terrorisme et l'extrêmisme organisé le mois dernier à Nouakchott avait pris une résolution encourageant cette procédure, afin d'inciter la jeunesse "égarée" à revenir à la raison et "ré-épouser l'islam modéré en vigueur" en Mauritanie.

ANI

Mohamed Ould Khayar, l’autodidacte 1er Maire de Nouakchott !




Loyal à l’auteur du livre « La Mauritanie contre vents et marées », Mohamed Ould Khayar a accompagné vaillamment Maître Moctar Ould Daddah , père de la Nation et ses compagnons d’alors, dans l’œuvre Oh !Combien ambitieuse,noble et difficile de création et mise en développement de la République Islamique de Mauritanie.
Un milieu social ouvert !
C’est à Kanaoil, fief traditionnel des Ewlad Ibni, qu’est né vers 1915, Mohamed Ould Aamer Ould Khayar Ould Aamer Ould Ibni, de sa mère Houriya Mint Abeid.
Demi-frères Smacides, les Ewlad Ibni s’installèrent au XVIIéme siècle à Kanaoil .Ils le transformèrent rapidement en une féerique oasis tant enviée que convoitée. Aussi, les Emirs Adrar d’antan, ne cherchèrent pas midi à quatorze heures. Ils décidèrent de faire de ce paradis terrestre, leur chasse gardée et résidence estivale. Tous les ans, de juin à Août, le campement Emiral ou Hilla débarque à Kanaoil et y passe la Guetna (cueillette des dattes). Bientôt, se rassemblèrent autour des Ewlad Ibni, de nombreuses familles qui, descendants des anciennes populations d’Azougui ; Qui, venues dans le sillage de l’Emirat ; Qui, fuyant les guerres et faim dans d’autres régions ; Qui, transfuges ou égarées de route. Tout ce monde constitua l’ensemble tribal TEYZEGA. Disposant d’habitat convenable, d’une grande Zriba de palmiers, d’un cheptel suffisant d’ovins et caprins, la famille Aamer entoura ses enfants d’une attention particulière. Comme ses frères, Mohamed vécut une enfance relativement équilibrée au cours de laquelle, il apprit par cœur, auprès de l’unique marabout du quartier, quelques versets de Coran.
Ould Khayar devint incontournable !
Vers 1.942, il accompagna son grand frère Mohamed El Id à .Akjoujt. Ils commencèrent ensemble par vendre du bétail (Teyvaya ou courtiers) et divers commerces pour les Européens venus découvrir puis exploiter la mine de cuivre de Moughrein. En 1946, le destin les conduit à Nouakchott qui ne comptait en ce moment qu’une trentaine d’habitants. L’eau potable lui parvenait par citerne de Rosso. Les deux frères furent parmi les premiers à construire des logements en dur dans cette sebkha hostile, déserte à perte de vue et entourée de gigantesques dunes, parsemées de cram-cram et virnanes. Ils ouvrirent les portes de leur modeste habitat à tous les visiteurs, en transit vers ou en provenance de Saint Louis, Akjoujt ou Atar. Au fil du temps, la popularité de Mohamed grandissait. Grâce à son hospitalité, sa disponibilité, son esprit d’ouverture, il devenait presque incontournable, aussi bien pour les administrateurs coloniaux qui passaient par son intermédiaire pour plusieurs services, que pour ses compatriotes, qu’il recevait à bras ouvert et facilitait leur mission. Son petit commerce se développait peu à peu.
Un militant engagé.
Dés la création du parti progressiste Mauritanien (UPM), lors du congrès de Kiffa en 1948, Ould Khayar se distingua militant actif. Il brilla par son sens de mobilisation des populations, lors des élections successives : Législatives de 1951 et 1956 où Moctar N’Diaye (UPM) l’emportait par deux fois devant Horma Ould Bebana (Entente) ; Ensuite, lorsqu’il fallait se prononcer par referendum soit, pour l’indépendance, soit le statut d’Etat autonome. Le OUI passait haut la main (94,2%) ; Puis, en mars 1957, quand l’UPM gagnait les élections à l’Assemblée territoriale par la suite desquelles « le candidat » de Khayar, Maître Mokhtar Ould Daddah était élu Conseiller en Adrar pour Chinguetti puis le 20 mai, Vice-président du Conseil du Territoire. Khayar était prés de Moctar, quand il lançait son premier appel historique à ses compatriotes, ce même mois de Mai à partir d’Atar : « Faisons ensemble la patrie Mauritanienne ».O ! K ! YAKA ! C’est parti !

La Mauritanie en route !

Khayar faisait partie de ceux qui, auprès de Moctar préparaient –pour une meilleure prise en main des destinées du pays-la création du Parti du Regroupement Mauritanien (PRM). Ils réussirent le 2 Mai 1958, lors du congrès d’Aleg à faire fusionner L’UPM et l’Entente et recommencèrent le même scénario en 1961 avec le Parti du Peuple Mauritanie (PPM) dans lequel, partis, syndicats et mouvements sont intégrés. Le 28 Novembre 1960, L’indépendance de la République Islamique de Mauritanie était proclamée et fêtée en grande pompe, grâce, en grande partie, à l’engagement patriotique de Ould Aemer Ould Khayar (préparation matérielle, tentes, hangars, mobilisation des cavaliers, chameliers, troupes folkloriques, écoliers etc.). Pendant la période du transfert des services de l’Administration de Saint Louis vers Nouakchott, Khayar jouait en fait, sans l’être institutionnellement, le rôle de véritable Maire de Nouakchott (projet), Il initiait la construction des médinas, réglait les problèmes fonciers, organisait l’approvisionnement en eau, hébergeait et transportait les hotes, facilitait les communications et surtout drainait les différentes communautés ethniques Nouakchottoises, qu’il connaissait parfaitement, pour l’accomplissement de toutes les actions et cérémonies populaires. Le 30 juin 1963 Mohamed Ould Khayar était élu 1er magistrat de la toute nouvelle capitale du pays. Après l’indépendance, Mohamed Ould Khayar a assuré, en plus de son rôle de maire de Nouakchott, plusieurs responsabilités, surtout à la tête du PPM dont il était le secrétaire fédéral pour Nouakchott. Lui et toute l’équipe de Moctar avaient continué à servir leur pays, avec autant d’abnégation, jusqu’à ce que le 10 Juillet 1978, d’autres Mauritaniens jugèrent unilatéralement, être capables d’assurer la relève.
Ould Khayar en privé !
Mohamed aimait se chausser galamment de babouches blanches ou jaunes ;Enrouler soigneusement un grand turban blanc ou bleu sur la tête et se draper superbement d’un Kaftan Mouritane (courtes manches et sans col) , un Sirwal bouffant et un joli boubou toujours neuf. Il avait un goût particulier pour les parfums ainsi que le tabac trempé dans l’ambre liquide et tamisé finement. Il savait le pincer sensuellement entre le pouce et l’index, avant de le snifer fièrement. Au cours de ses séjours de repos à Atar, Mohamed passait le plus de son temps à Kanawal et Kseir Torchane, dans lesquels il s’exerçait, tous les après midi, au tir à la cible ou au jeu de Dhamet sur sable. Il ne pouvait cependant manquer, chaque matin, l’assemblée de ses amis à Lebreiza. Là , il retrouvait la diversité Adraroise dans toutes ses richesses au travers des Ould : Lekhal, Atigh,Idrissa,Yedaly, Beyrouk,Christophe,Lebiadh,Jiyed,Sall,Abass,N’Ghaimich,Chandhoura,Berrou, Moulaye Ely,Ghailany, Abidine,Diouly,Hamony,Tebakh,Boutervaya,Kabach et autres. Tous, échangeaient dignement et respectueusement, taquineries, insinuations verbales, sagesse, civisme, amour pour la patrie et boutades autour du thé, grillade de brochettes et pain croustillant rouge, que seul savait préparer savamment et distribuer sympathiquement maître Kaza Ould Beydiya.
Comme tous les hommes respectables, Ould Khayar avait droit à des louanges et expressions de reconnaissance de la part de certains poètes et surtout les Zouaya de Guebla, pour ce qu’il faisait de bien à eux, aux pauvres et nécessiteux. Khayar était de la Djemaa, lorsque l’érudit Bouddah Ould El Boussairy prenait le flambeau de l’Imamat de la mosquée principale de Nouakchott
En tant qu’homme public, on lui attribuait des anecdotes parfois…. invraisemblables. Mais c’est de bonne guerre que les Kadihines (mouvement Marxiste-Léniniste) et soixante huitards disaient de lui, pour baisser sa cote de popularité et insinuer qu’il n’est pas instruit: « En s’adressant aux Coréens en visite à Nouakchott, Monsieur le Maire demanda à l’interprète de traduire : Messieurs les Chinois… Son collaborateur, lui souffla à l’oreille qu’il s’agit de Coréens et non de Chinois. Khayar sans hésiter, rétorqua : Ecoute ! Tous sont pareils, petits yeux, tête ronde. Tout ça c’est l’Afrique ».
D’ailleurs, les démêlés du secrétaire fédéral du PPM avec les Kadihines sont intarissables d’anecdotes. Lorsque les contestataires intensifiaient en 70-71 les graffitis sur les bâtiments publics et que les agents de la commune n’arrivaient plus à gratter les murs et les repeindre de nouveau, Mohamed ordonna à ses collaborateurs : « Quand ces égarés écrivent : De l’eau, du pain pour les masses. Ecrivez en dessous : MEY NEU (Nous refusons). Ils finiront bien par comprendre que l’Etat est le plus fort » !
Décédé en 1986, Khayar a laissé après lui, quatre filles et un fils unique.
Puissent les cadres et Maires d’aujourd’hui, très instruits, propulsés à leur poste par de grands ensembles tribaux, disposant de moyens énormes, bénéficiant des progrès technologiques, ne gérant que des communes à population limitée, tirer leçon et exemple de El Marhoum Mohamed Ould Khayar . Que Dieu nous joigne à lui en première classe El Virdewss , au sein du Paradis : Allahouma Amine !
Ely Salem Khayar/Adrar.Info

Lettre ouverte au Président de la république son Excellence Mohamed ould Abd el Aziz





Le tourisme en Adrar occupe une place très importante dans la vie de la population de la région, car et depuis le début des années quatre- vingt dix le tourisme a crée des milliers de postes de travail,…mieux encore des villes comme Chinguetti ont revécu grâce a l’essor de ce secteur.
A partir de l’an 2007 et les événements qui se sont succédé après le meurtre de paisibles touristes français à Aleg, ces événements qui ont bénéficiés d’une surmédiatisation pas très innocente, le tourisme a fait une chute libre : annulation du Paris Dakar, annulation de la majorité des vols charters programmés pour la Mauritanie ! Personne ne veut plus venir en Mauritanie : c’est la mauriphobie ! Ou plutôt personne n’ose plus braver les instructions du Quai d’Orsay : toute la partie nord (zone touristique par excellence) est dans la zone rouge !
Le secteur sombre dans la léthargie : des auberges ont fermé leurs portes, les agences de location, les guides, les cuisiniers, les chameliers, les artisans, et les vendeurs n’ont plus de travail, les autochtones quittent les anciennes villes dans un exode massif vers les grands pôles d’attraction…la situation est catastrophique.
Cependant nous ne pouvons que nous féliciter des mesures louables entreprises dans le domaine de la sécurisation du territoire national et nous demandons qu’elles soient renforcées et consolidées pour la sécurité et le bien être des populations en général et le développement du secteur du tourisme en particulier.
En plus nous demandons l’intervention personnelle du Président de la république pour faire des pressions au niveau du Ministère des Affaires étrangères français pour faire évoluer la zone rouge sur la carte de la Mauritanie sur le site du Quai d’Orsay, au moins pour sortir nos villes historiques de cette zone, ces villes qui sont les principaux points forts des circuits touristiques. En fin nous demandons aussi au Président de la république d’accorder une attention particulière à ce secteur plus que prometteur.



Atar le 21 novembre 2010

Les signateurs :
L’association nationale des guides sahariens
La fédération nationale de tourisme- section de l’Adrar
La fédération régionale de l’artisanat et des métiers en Adrar
Regroupement des agences de voyages en Adrar
Regroupement des auberges en Adrar
Regroupement des chameliers de l’Adrar
Regroupement des cuisiniers de l’Adrar

Début du déménagement des habitants des quartiers précaires de Rosso.




Sahara média a appris de sources particulières que les autorités administratives de la wilaya du Trarza ont commencées ce dimanche les premières opérations de déménagement des habitants des quartiers précaires de Rosso, ville frontalière avec le Sénégal située à 204 km au sud de Nouakchott.

Les habitants sont déplacés vers un nouveau lotissement connu sous le nom de PK7.

L’opération a commencé avec le transfert de 36 familles dont les maisons étaient situées sur les rues du quartier « Demel dik », à l’est de Rosso, qui a souffert, comme tant d’autres villes de Mauritanie, des intempéries (inondations) et de l’urbanisation anarchique.



Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Arnaque au centre hospitalier de Sélibaby ?




Au moment où la Mauritanie veut rompre avec le passé : bannir toute forme de discrimination, de favoritisme mais aussi de corruption sur toutes ses formes , la réalité est tout autre ailleurs et plus précisément au centre hospilalier de Selibaby (Guidimakha).

Guidimakha : région la plus oubliée dans le sens propre du terme (même pas 4 pour cent de sa population n’exerce une fonction étatique). Région la plus pluvieuse de toutes les régions, mais où il existe aucun mécanisme (barrage..) pour retenir cette eau utile pour le maraichage et l’abréviation des bovin, caprin et autre.

Un autre fléau guette nos malades et nous interpelle tous à agir vite avant que qu’il ne soit trop tard. Le constat est aberrant et terrible, il faut être sur place pour le croire :

En effet certains médecins et infirmiers de ce centre collaborent avec les pharmaciens, plutôt je dirai de "boutiquiers" qui sont en face de l’hôpital pour se faire de l’argent ; leur scénario est simple mais difficile à déjouer : Des qu’un patient vient avoir le médecin ou infirmier, la première question qu’on lui pose est : Tu as de quoi à payer ton ordonnance ?

S’il répond par oui, alors la consultation se poursuit et le médecin lui prescrit une ordonnance et lui dit : je vais appeler quelqu’un et tu vas payer ces médicaments après tu reviens pour t’expliquer leur mode d’emploi.

Un simple bip suffit pour que le petit (pharmacien) rentre dans le bureau du médecin et ce dernier lui dit : vas avec ce patient pour qu’il paye ses médicaments et qu’il revient vite ok.

Le malade se voit dans une situation plus en plus inconfortable : d’un côte la maladie et de l’autre la surfacturation, la facture est 3 fois plus cher s’il était parti lui seul chercher ses médicaments en ville, il n’as pas le choix puisqu’il doit retourner voir le médecin pour le mode d’emploi : ce qu’on appelle « avoir un couteau à la gorge ».

A la descente, le médecin passe avoir ses collaborateurs (pharmaciens) pour récupérer ce qu’ils appellent "donner plus tard" imaginez que ce monsieur peut parfois descendre avec plus de 8000 Um. Certains pharmaciens se permettent même de donner au médecin la liste de médicaments qu’il dispose, cella veut dire qu’on ne prescrit plus les ordonnances en fonction de la maladie que souffrent les patients mais plutôt du stock que « son pharmacien » dispose.

Ne vous étonnez pas, si vous rencontrez plusieurs patients avec des maladies différentes ont les mêmes médicaments.

Mon but ici n’est pas d’offenser tous les médicins et infirmiers de Sélibaby, je dois tout de même signaler que certains (un petit nombre) font un boulot remarquable et méritent d’être encouragé.

Il est de mon devoir, citoyen de ce pays et natif de cette région, non seulement de dénoncer ses pratiques mais aussi de tirer l’attention du président de la république, du premier ministre, du ministre de la santé et de tous les intellectuels, cadres et ressortissants de cette région de prendre des mesures qui s’imposent à fin d’alléger les souffrances de nos pauvres cultivateurs et éleveurs.

Une fois de plus je détiens de preuves tangibles et irréfutables pour prouver la véracité de ses informations.

Camara Bakary Diaguily
Tel 6437449
Mail camaracbd@yahoo.fr
Cabase-72@hotmail.com


www.cridem.org


Source :
dambeh

Accueil chaleureux du Premier ministre à l’entrée de Nouadhibou.




Dans le cadre des séries d’inaugurations entreprises par les hautes autorités de la république, le Premier ministre, le Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf vient de faire l’objet, à l’instant même d’un accueil chaleureux et enthousiaste, de la part des autorités territoriales et des populations de Dakhlet-Nouadhibou,.

Le chef du gouvernement a été accueilli à l’entrée de la capitale économique par le Wali de Dakhlet-Nouadhibou, par les ministres de l’industrie et des mines, des pêches et de l’économie maritime, ainsi que par plusieurs notables, cadres, intellectuels et citoyens de cette région. Nous y reviendrons.


Source :
Le Véridique (Mauritanie)

Le président de la république est arrivé à Nbeiguett Lehwash.





Le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz est arrivé dimanche matin à la moughataa de N'Beiket Lahouach relevant de la wilaya du Hodh Charghi.

Le Chef de l'Etat était accueilli à son arrivée par le ministre de l'habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire, M. Ismail Ould Bodda Ould Cheikh Sidiya; le commandant de la 5ème région militaire, Colonel Sidiya Ould Mohamed Bouya Ould Sidi Haiba; le hakem de la moughataa, M. Abde Dayem Ould Moustapha; le capitaine Ahmed Ould Ameyin, commandant du 1er Groupement de la Garde nationale; les autorités administratives, militaires et sécuritaires locales, des élus, cadres et notables de la zone.

Le Président de la République aura à superviser l'inauguration d'un certain nombre d'installations dans cette moughataa qui a été créée récemment pour favoriser un début de stabilisation dans cette zone pastorale riche en ressources et en cheptel.

Les populations de la zone du "Dhar" ont réservé au Président de la République un accueil populaire massif avec au premier rang un grand nombre de chameliers. Les habitants des environs ont dressé des pancartes, levé haut des banderolles et scandé des slogans de soutien au Président de la République et aux "orientations en faveur du changement constructif" pour les efforts consentis en faveur de l'amélioration des conditions de vie des populations en particulier dans le terroir.

Ils aussi apprécié le souci du Chef de l'Etat de rapprocher l'administration du citoyen et de rendre disponibles les services sociaux de santé et d'éducation dans tous les coins de la Mauritanie.


Source :
Agence Mauritanienne d'Information

Le président de la république est arrivé à Nema.




Le président de la république Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz est arrivé dimanche à Nema au début d'une tournée au cours de laquelle, il supervisera l'inauguration et le lancement de plusieurs projets de développement dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l'indépendance nationale.

Il a été accueilli à sa descente d'avion par le wali du Hodh Charghi, M. Mohamed Ould Ahmed Salem Ould Mohamed Rare, le commandant de la 5ème région militaire, le colonel Sidina Ould Sidi Heibe et le maire de Nema, M. Sidi Mohamed Ould Mohamed.

Le président de la république a passé en revue un détachement des forces armées venues rendre les honneurs avant de saluer les autorités administratives et militaires, les élus et les notables de la wilaya.

Ces inaugurations se trouvent dans les wilayas des deux Hodhs, de l'Assaba, du Gorgol et du Brakna.

Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz est accompagné au cours de cette tournée par les ministres de la fonction publique et de la modernisation de l'administration, de la santé, de l'hydraulique et de l'assainissement, du développement rural et de la communication et des relations avec le Parlement ainsi que du directeur de cabinet du président de la république, de deux conseillers à la Présidence de la république et du directeur général du protocole d'Etat.


Source :
Agence Mauritanienne d'Information

samedi 20 novembre 2010

Les autorités sanitaire de l'Adrar démentent l'existence d'épidémie à Aoujeft




Les autorités sanitaires régionales de la Wilaya de l'Adrar ont démenti l'existence d'une épidémie dans la moughatâa d'Aoujeft. Le Dr Nagi Ould Mounir, directeur régional de la santé, cité par l'agence mauritanienne d'information (AMI) a qualifié la maladie de "paludisme", toute en précisant que "les malades avaient été soignés avec la célérité requise".

Le Wali de l'Adrar, Sall Saïdou, qui vient d'achever une tournée dans la région, s'était rendu à la moughatâa d'Aoujeft où il s'est informé sur les conditions de vie des populations. Entre autres doléances, les habitants de la muoghataa avaient réclamé au Wali de procéder à l'évacuation des eaux de ruissellement qui inondent encore l'oasis de "Wekcheba" et de leur procurer des moustiquaires imprégnées.

Le maire d'Aoujeft Mohamed El Moctar Ould Hmein Amar qui avait été cité comme source par l'agence Nouakchott d'information (ANI) faisant état de neuf morts dans la moughatâa des suites d'une maladie inconnue. Il vient de démentir cette information en précisant qu'il ne s'agit d'une fièvre causée par "la consommation d'eau polluée et à la malnutrition".
El Mejlisse

Point-Afrique et les TO d’ATR à la rescousse de la Mauritanie.




À l’issue d’une mission « sécurité » sur le terrain, les TO d’aventure ont décidé de maintenir leurs circuits dans l’Adrar. Les principaux TO programmant l’Adrar mauritanien se sont rendus en Mauritanie la semaine dernière pour une mission « sécurité ».

Divers rendez-vous ont émaillé leur périple et, du ministre au chamelier, un même discours leur a été tenu : depuis deux ans, la Mauritanie a pris des mesures drastiques pour améliorer la sécurité, notamment des touristes.

Des gendarmes quadrillent le territoire, des procédures ont été mises en place pour encadrer les circuits et l’ensemble de la population veille au grain, sachant que la géographie particulière du désert de l’Adrar, fermé par cinq passes, permet de contrôler aisément les entrées et les sorties dans la région.

Incohérence entre les textes et la carte.

Ayant constaté par eux-mêmes que les initiatives prises par les autorités et les agences réceptives rendaient « hautement improbable une prise d’otage dans l’Adrar », les TO ont décidé de proposer la destination cet hiver.

« Le niveau d’alerte est monté d’un cran cet été mais le niveau de sécurité s’est considérablement amélioré, nous continuerons donc de proposer des voyages en zone orange », a déclaré Gérard Guerrier, DG d’Allibert et responsable sécurité au sein d’ATR.

La nuance est importante car sur la carte du site du Quai d’Orsay, la « frontière » entre les zones rouge et orange passe à proximité immédiate de Chinguetti, englobant curieusement cette paisible oasis accessible par une seule route et cernée de dunes infranchissables en véhicule, donc « naturellement » sécurisée.

De fait, il existe une incohérence entre le texte, qui dit que la zone rouge commence à l’est de Chinguetti, et la carte. « Une injustice flagrante », estiment les TO, et une bête erreur du cartographe, semble-t-il…

Reste que le Quai d’Orsay, très chatouilleux ces derniers temps pour tout ce qui concerne le Sahara et le Sahel, campe sur ses positions pour le moment, affirmant que c’est la carte qui fait foi… Seul Point-Afrique a annoncé qu’il bravera la consigne et continuera à aller à Chinguetti.

Reste à convaincre les clients. Le vol du 19 décembre est annulé (12 inscrits) mais celui du 26 (76 inscrits à ce jour) est maintenu.

Point-Afrique compte opérer trois rotations pour la fin de l’année et sans doute trois autres en février.

Pascale Mougenot
echos touristique 19/11/2010

www.cridem.org


Source :
mmlm

El Beledou Tayibou : Hawa donne naissance à trois jumeaux.




Une jeune femme, répondant au nom de Hawa Mint Mohamed Maouloud, âgée de 25 ans selon un notable, a donné naissance la veille de l’Aid El Adha - lundi 15 novembre courant- à trois jumeaux, dans la localité spirituelle d’El Beledou Tayib d’Ehl Cheikh El Moustapha, dans la commune d’Aghchorguitt, relevant de la Moughataa d’Aleg et située à l’entrée de la région du Brakna en provenance de Boutilimit (2 km des restaurants de Bir El Barka et à 1 km de la route de l’Espoir).

Les jumeaux sont 3 filles nées sans problème aucun dans ce village maraboutique, sans assistance médicale moderne, par la seule volonté et bonté divine. Les nouveau-nés sont tous bien portants, de même que leur maman qui n’est pas à ses premiers jumeaux.

En effet, Hawa a eu par le passé, dans les mêmes circonstances, deux naissances jumelles. La première est d’un garçon et une fille et la seconde fois de deux filles.

Notons à ce propos que, selon les scientifiques « les chances de donner naissance à des triplets sont de 1 sur 8000 et de 1 sur 64 millions pour que cette situation se reproduise 2 fois. Ainsi,« Allahou wessi-at rahmetouhou koulou chei », a décidé encore de combler le bonheur de cette pauvre famille, logée dans une modeste tente en donnant à ce foyer trois enfants bien portant.

Le père de ces nouveau-nés, Abdallahi Ould M’Bareck, qui est un simple cultivateur, remercie le Tout Puissant pour ce don et pour la bonne santé de son épouse et de ses enfants..

Issu d’un milieu social autosuffisant par éducation et par nature, la famille de Abdallahi Ould M’Bareck aura incontestablement besoin d’énormes moyens pour satisfaire aux impératifs de changement de couches (300 par semaine) et de préparation de 168 biberons par semaine…

Autant dire que ce cas social très rare nécessite qu’une assistance particulière soit portée à ces enfants et à leur mère.

En tout état de cause, le ministère chargé des affaires de la femme et de l’enfant, les autorités, les organisations non gouvernementales et les personnes de bonne volonté doivent apporter leur soutien à Hawa et à ses enfants.

Pour les personnes généreuses et les associations de bienfaisance désireuses de venir en aide à cette famille, elles peuvent appeler les numéros suivants :

- Abdallahi Ould M’Bareck (père des jumeaux) : (222) 693.55.39
- Sayma Mint Mohamed Maouloud (sœur de Hawa) : (222) 452.77.99
- Pour tout renseignement, s’adresser au (222) 238.61.63 ou au (222) 646.63.35, ou écrire à l’adresse : mdhademine@yahoo.fr

Inne Allaha La Youdhiou Ejra Men Ehssena Amelen (Allah ne fera pas perdre la récompense d’une action à son auteur)

Mohamed Ould Mohamed Lemine

www.cridem.org


Source :
La Nation (Mauritanie)

Adrar/Mauritanie: Communiqué du Forum des acteurs non étatiques de l'Adrar (FANEA)




Malheureusement iI a fallu neuf morts a Aoujeft ( selon le maire de cette petite commune enclavée de de l’Adrar ) pour que les autorités de la wilaya se déplacent dans le cadre d’une contre offensive de communication en réponse semble t-il à celle du Forum des Acteurs Non Etatiques de l’Adrar (FANEA) qui n a visiblement de mieux a vendre que le lancement d’une campagne agricole dont la période du cycle naturel est dépassée… sic !

C’est ainsi, que M. Sall Saïdou Wali de l’Adrar a effectué jeudi18 novembre 2010 une visite d'information à Aoujeft . La première du genre depuis que cette Moughatat est en proie à une maladie mystérieuse qui a couté la vie de neuf de ses fils. Les deux objectifs avancés du déplacement de cette délégation officielle sont :

1- Le lancement de la campagne agricole,
2- L’information sur les conditions de vie des populations locales.

Pour atteindre ses objectifs il n est pas question naturellement d’accepter la présence gênante d’ un témoin comme le forum des acteurs non étatiques de l’Adrar au sein de la délégation.

C’est la première fois d’ailleurs que le FANEA est absent pour ne pas dire volontairement mis à l’ écart d’un déplacement quelconque depuis sa création. Pour la simple raison que ce dernier a dénoncé l’immobilisme et l’indifférence générale par rapport aux souffrances des populations d’Aoujeft. Il avait aussi demandé que la lumière soit faite, les responsabilités situées à travers une commission d’enquête indépendante. Afin de mieux comprendre les causes de cette mystérieuse épidémie responsable de ce nombre important de décès ainsi que le retard constaté dans la réactivité des autorités locales.

Malgré ce constat regrettable nous nous félicitons au sein du FANEA de la visite du Wali. Quoi que tardive et en décalage avec le passage de cette fièvre mystérieuse. Mieux vaut tard que jamais.

Nous déplorons l’absence du FANEA de cette mission publique qui lui aurait donné plus de sens, d’efficacité en terme adhésion des populations et de rendement . Les raisons de cette exclusion pour ainsi dire sont à chercher dans ce qui fait le credo du FANEA c est à dire dans son indépendance d’actions avancées et sa liberté d’opinion au sein de la Wilaya.

Nous réitérons notre ferme détermination de continuer à jouer le rôle que nous confère la loi de notre pays, le devoir civique, la raison et la conscience nationale.

Nous exhortons l’ensemble des forces libres au sein de l’administration publique comme privée de la Wilaya de l’Adrar de soutenir notre engagement en faveur d’un développement local pérenne et constructif. Seul voie en notre possession dans ces moments durs que traverse la Mauritanie pour sauver le projet de réforme présidentielle malgré ceux qui veulent le tuer dans l’œuf.

Remercions l’esprit d’ouverture et de progrès du secrétaire général de l’Association des Maires du Nord Mr Mohamed Ould Souleymane Ould Mahah exprimé par son article sur les enjeux et défis locaux publiés dans les colonnes SOS Abbere la semaine dernière et largement couvert sur la toile.

Rappelons le souhait du FANEA de voir de façon urgente la mise en place d’une commission d’enquête indépendante compétente pour établir la lumière sur les réalités des faits et les mystères qui ont entouré le passage de cette fièvre a Aoujeft. Soutenons sans réserve aucune les populations sinistrées et félicitons le maire d’Aoujeft pour le courage et la lucidité dont il à fait preuve tout le long de cette crise humainement touchante

Le FANEA

www.cridem.org


Source :
Sos Abbere (Mauritanie)

vendredi 19 novembre 2010

Mieux vaut prévenir que guérir : La thérapie qu'il nous faut




Au carrefour de la civilisation arabo-berbère et négro-africaine, à la position la plus septentrionale du Sahel (le baobab le plus nordique de l’Afrique se situait au nord de Nouakchott à l’intersection des deux plus grands déserts du monde, déserts de furie, le Sahara et l’Océan Atlantique, la Mauritanie est exposée à bien des problèmes multidimensionnels pour la résolution desquels dépend sa survie et son décollage socio-économique.

Si avec le barrage hydro-électrique de Manantali, on peut parler de MDP (Mécanisme de développement propre) : de simples chutes d’eau entraînant des turbines qui transforment l’énergie potentielle en énergie électrique, sans pollution aucune, notre pays doit se soucier du réchauffement climatique, d’autant plus que notre capitale est dans une dépression (-22 m IGN), que le cordon dunaire du littoral a disparu pour des fins de construction.

Il suffit d’un rien pour que l’eau déferle de Nouakchott à Saint-Louis par l’Aftout es-Saheli et de Nouakchott à Akjoujt par les sebkhas de Ndramcha et d’Idjill.

Pour mémoire, en 1950 (“Amo 50”), l’eau du fleuve avait débordé de son lit majeur pour atteindre Nouakchott. L’on pourrait penser à une exagération. Comment alors expliquer les phosphates qui gisent dans le triangle de Bofal ou les grains de pollen de Avicennia africana enfouis dans des roches argileuses à Boghé visibles au microscope électronique sinon que la mer était venue jusque-là.

Les crues de l’hivernage de l’année dernière à Nouakchott, consécutives à la remontée de la nappe phréatique, aidées par les pluies (et pourtant la capitale passe par l’isohyète 150 mm) sur un sol halophile saturé… doit interpeller notre conscience collective.

Et qu’adviendrait-il si le biseau salé (nappe salée en dessous de la nappe d’eau douce) remonte et contamine la nappe dulcicole ? Et que sera le pays sans Nouakchott ?

Heureusement que le projet d’adduction d’eau de Nouakchott est en passe de s’achever (projet dit Aftout es-Saheli).

Une catastrophe dans l’extraction du pétrole off-shore (rupture d’étanchéité d’un pipe-line, explosion d’une plate-forme, défaillance technique d’injection d’eau dans les puits pétroliers etc.) effacerait d’un revers de la main nos potentialités halieutiques et ornithologiques du PNBA (Parc national du Banc d’Arguin et du parc de Diawling, malgré l’existence de facteurs positifs hauts-fonds, thermocline, zones euphotiques, upwelling, fusionnement de phytoplancton et corrélativement de zooplancton etc.

Et la Mauritanie perdra sa position de pays aux côtes maritimes parmi les plus poissonneuses au monde, comme elle a perdu son rang de 2e producteur de gomme arabique après le Soudan avec les années de sécheresse.

La Norvège a su harmoniser ses deux poumons économiques : son pétrole off-shore et ses richesses halieutiques mais à quel prix et à quelle expertise ?

L’écoulement gravitaire au niveau du barrage de Foum Gleïta, lieu de convergence des deux Gorgol (Gorgol noir et Gorgol blanc), avec possibilité de génération d’électricité, devrait bénéficier à des milliers de paysans et à moindre frais, en irrigant des milliers d’hectares (aujourd’hui en jachère forcée par la régénération de la strate arbustive).

Par sa position altimétrique, le Guidimakha est un véritable exutoire des eaux venues des hauteurs de l’Assaba et du Gorgol. Toutes ces eaux s’écoulent dans des failles (Garfa, Tourimé, Ouad Saloum etc.) peuvent être domestiqués et par conséquent profiter à la région, lui restituant ainsi son titre d’antan de grenier du pays avec la construction de seuils de ralentissements.

L’exemple le plus illustratif est celui de Ndiew permettant d’améliorer le niveau de vie de ses habitants.

L’Etat a fort intérêt à revoir sa politique agricole au moment où les paysans ont des difficultés de s’acquitter de leurs redevances (entre autres facteurs limitants, une superficie de 0,5 ha est infraliminaire pour amortir une campagne agricole). Et qu’est-ce qu’on ne pourrait pas faire le long des 650 km de littoral, du Karakoro, des oueds Garfa et Ketchi, des lacs R’kiz et Aleg. La pisciculture doit être introduite à grande échelle pour combler les déficits diététiques, l’autosuffisance alimentaire, l’exportation des produits agricoles au moment où nos voisins parlent de GOANA (Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance).

En tous cas, cette révolution passera inéluctablement par l’éradication du criquet pèlerin (schistocerca gregoria), de l’oiseau mange-mil (quelea quelea), de la chenille (sesamia critica) qui compromettent aujourd’hui l’agriculture en Somalie.

La disparition des ligneuses due beaucoup plus à l’anthropisation qu’au glissement des isohyètes vers le sud, n’aide pas le secteur primaire. La Mauritanie a déjà mangé son capital naturel passant d’une phase de désertification à une phase de désertisation.

Qu’attend-on pour l’exploitation des tourbes de Keur-Macène, substituant ainsi ce combustible solide au charbon de bois d’ici l’exploitation de nos gisements de gaz. Il est judicieux de repenser au tracé du futur chemin de fer, qui en amenant les phosphates, pourrait en sens inverse, transporter la tourbe. Il est vrai que le phosphatage est indispensable au développement de l’agriculture, mais aussi, il faut dès à présent prévenir les dangers écologiques d’une telle entreprise.

Les phosphates et l’acide phosphorique inhalés par les populations par le train à grande vitesse et avec la direction des vents ne sont pas assimilables par l’organisme humain et causent des artefacts démentiels, à l’image de ces employés du chemin de fer Nouadhibou-Zouérate qui meurent par petit feu sous l’effet de la silicose.

Ces employés sont-ils des victimes consentantes ? D’ailleurs l’exploitation de toutes les mines mérite une surveillance permanente du pouvoir décisionnel. Combien d’employés ont perdu la vie à la MORAK (Mine d’or d’Akjoujt) ou plutôt « mort d’Akjoujt ». Pour l’extraction de l’or, des substances hyper toxiques sont utilisées telles que la cyanure et l’arsenic. Que se passe-t-il aujourd’hui au Tasiast ?

Les grands massifs dunaires que sont l’Azefal, l’Akchar et l’Amoukrouz avancent irrésistiblement. C’est beau de planter un million d’arbres (un arbre pour trois habitants), mais rien ne sert de courir, il faut partir à point, encore faudrait-il les protéger !

Où est passée l’ancienne ceinture verte de Nouakchott ? Plus qu’exploiter nos potentialités minières et énergétiques, nous devons penser et au plus vite à leur transformation in situ pour sortir du cercle des PPTE (Pays pauvres très endettés).

Le tableau pastoral est encore des plus nébuleux et demeure surtout une activité de prestige. C’est un élevage extensif peu rentable et tributaire des aléas climatiques. En janvier 2002, à la suite d’une pluie d’hiver, le thermomètre avait affiché 13°c et le cheptel a été décimé par milliers. En 2008, tout le cheptel était dans un goulot d’étranglement. N’eût été des pluies venues in extremis, le bétail allait se volatiliser.

Le plus inadmissible c’est qu’à chaque campagne agricole, il y a mort d’hommes (l’année dernière encore à Séyène dans le Gorgol) consécutifs aux conflits récurrents entre agriculteurs et éleveurs. Tout le cheptel national vaut-il la mort d’un citoyen ? Les éleveurs ont besoin d’être éduqués et leur bétail élevé ainsi donc passer d’un élevage extensif, aléatoire, conflictuel et peu rentable à un élevage intensif plus sécurisé.

En Hollande où le cheptel est de plus de 1000 fois plus réduit que chez nous, les populations s’abreuvent de l’or blanc amené jusque chez eux par des robinets. Les zones agricoles méritent d’être protégées.

En plus des protections mécaniques par les grillages, il y a lieu de vulgariser l’Euphorbia balsamifera (par son latex toxique, par sa remanescence, son grand pouvoir de régénération, son adaptation aux conditions xériques) et certaines légumineuses (qui, en plus de leur pouvoir fertilisant, ils sont capables de fabriquer de l’ammoniaque) dont les épines permettent de protéger les plantes, le Mimosa pigra, l’Acacia ataxacantha et l’Acacia melifera (biotope de prédilection des abeilles, l’apiculture -production de miel- est une AGR permettant de lutter contre la pauvreté).

Il est grand temps de créer un haut conseil de prévision des catastrophes et des conflits. L’Institut mauritanien de recherches océanographiques et de pêche doit désormais, en plus de ses activités traditionnelles, surveiller les risques de pollution en mer, liés à l’exploitation du pétrole.

Des poissons doivent être élevés dans des aquariums contenant l’eau de mer de proximité des champs pétrolifères et suivre leur métabolisme et ainsi déclencher la sonnette d’alarme en cas de besoin.

Il y a nécessité de simuler des scénarios catastrophes et jauger nos capacités de réaction ; apprêter des sarcophages en cas de marée noire qui pourrait avoir des conséquences incalculables, entre autres diminution de la biomasse, périclitement de la biodiversité. Incendie ou pas, les extincteurs doivent être en place car mieux vaut prévenir que guérir.

Sy Elhousseinou
Directeur du lycée de Djéol


www.cridem.org


Source :
Dia Abdoulaye