lundi 5 juillet 2010

Une pirogue prend feu : 3 disparus et un rescapé:



Le seul rescapé Baba Ould Mohamed Vall, de l’équipage composé de 4 pécheurs de la pirogue qui a pris feu hier commence à reprendre ses esprits, mais reste encore profondément touché par la disparition tragique de ses autres collègues, toujours introuvables malgré les intenses recherches.

Revenant sur les contours de l’accident de mer, Baba a indiqué que l’incendie qui avait décimé une bonne partie de l’embarcation était causé par les feux brusquement apparus sur le réservoir d’essence de leur barque.

Il n’y avait à bord de la pirogue qu’une seule bouée de sauvetage dont Baba s’est servi pour éviter de se noyer, à la différence de ses coéquipiers qui ont été contraints de se jeter hors de la pirogue, pour fuir les flammes.

Ce sont d’autres pécheurs qui faisaient des captures dans les environs qui ont remarqué le drame et qui ont réussi à porter secours au seul rescapé ; conduit par leurs soins au port de Nouadhibou.

Selon la DSPCM, les causes de ce terrible accident sont essentiellement dues au non respect des pécheurs des règles les plus élémentaires de sécurité des pécheurs et de leurs pirogues ; faisant remarquer que le nombre de gilets de sauvetage devrait être au moins proportionnel à celui des pécheurs.


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Source :
Emjad (Mauritanie)

Noudhibou : Mise à l’épreuve d’un hakem ?! :




Le conseil des ministres de jeudi dernier a pris quelques mesures individuelles au niveau de l’administration territoriale. Ainsi, Mohamed Ould Mohamedou Ould Mkheitir, précédemment hakem de Boghé, quitte cette ville pour la capitale économique où il remplace Bal Mamadou.

Ce dernier n’a été muté nulle part. Raison pour laquelle les conjectures vont bon train. Même si on ne peut en présager, la mise à l’écart de l’ex hakem de Nouadhibou ressemble fort bien à une sanction. Que lui reproche t-on ? Mystère pour l’instant !

Quant à Ould Mkhaïtir, l’ex hakem de Boghé qui avait défrayé la chronique il y a quelques temps dans cette ville, il aurait eu trop de démêlées dans le traitement des affaires foncières de la moughataa et plus particulièrement dans l’arrondissement de Dar El Barka, au point de mettre les populations sur leurs gongs pour protester pacifiquement, par voie de sit in, contre les attributions illégales de leurs terres de culture sans même leur laisser d’espace vital.

En effet, on s’en rappelle, il n’y a pas longtemps, les notables des villages de Diatar, Donaye, Oulad Mansour, Oulad Seyyid, Koleyla, Tessem, Mbeydia et Rassil Kara organisaient un sit-in devant le projet agricole réalisé près du site de Koleyla par l’homme d’affaires Ahmed Ould Hamady en partenariat avec des espagnols.

Rassemblées pour la circonstance, ces personnes entendaient protester contre les expropriations arbitraires dont elles sont victimes depuis les douloureux évènements de 1989. L’étincelle qui a failli mettre le feu aux poudres était survenue une semaine auparavant quand des employés de l’homme d’affaires ont érigé des piquets à proximité du site de rapatriés de Koleyla.

Ce qui avait provoqué l’ire des populations de ce site mais aussi celles de Oulad Seyyid et des Oulad Mansour qui ont tenté d’arracher ces piquets de délimitation. Un chauffeur avait alors tiré un coup de feu en l’air pour intimider les manifestants.

L’intervention rapide des éléments de la brigade de gendarmerie de Dar El Barka avait alors permis un retour au calme. Face à l’inertie et à l’indifférence des autorités administratives locales de la moughataa, les populations de l’arrondissement entendaient, à travers ce sit-in, exprimer leur ras-le-bol face au calvaire qu’ils vivent dans leur propre pays.

Il faut dire que l’exemple foncier de la moughataa de Boghé est patent car ici, ce genre d’incidents est fréquent contre des administrateurs agissant au nom de la loi sur la réforme foncière. Rare parmi les administrateurs ayant géré cette moughataa qui n’ont pas eu les dents longues pour s’octroyer 10, 15 20 ou 30 lots de terrains à chaque lotissement opéré.

Non seulement ils se sont accaparés des terres d’autrui, en plus ils les ont souvent octroyés à d’autres, qui n’y ont jamais posé les pieds mais y détiennent des permis d’occuper distribués à la volée sans aucune raison.

Mohamed Brahim Ould Kh’lil ancien hakem de Boghé de la période d’exception, ne s’est-il pas octroyé une latifundiaire dans les environs du lycée technique agricole alors que des autochtones continuent de trimer sans logis ?

Moustapha Ould Maouloud, ancien wali du Brakna durant les années de plomb de Taya, n’a-t-il pas été limogé de son poste pour avoir sauvagement réprimé des paysans dans l’arrondissement de Dar El Barka dont le seul crime fut de s’opposer à leurs expropriations ?

Le député UFP du département de Boghé, Kebbad Ould NDeya, reste un témoin vivant de cette période douloureuse pour avoir été violemment corrigé, ensuite arrêté et déféré par les forces de l’ordre en même temps que les paysans à Aleg, alors qu’il défendait leur cause.

Nouadhibou où le nouveau hakem de la ville atterrit en provenance de Boghé est un véritable chaudron. Entre les populations et l’administration locale rien ne va plus du fait des enjeux fonciers du moment. Saura t-il tirer son épingle du jeu ou s’embourber ? En tout cas son affectation ressemble plus à une mise à l’épreuve qu’à une promotion.

Moussa Diop

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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Trarza: 88 agents de santé sans fiches budgétaires depuis1985!:




Monsieur le Président,savez-vous qu'à la Wilaya du Trarza il y a 44 accoucheuses et 44 nutritionnistes qui travaillent régulièrement depuis 25ans (un quart de siècle) sans fiches budgétaires? Leur salaire est égal, seulement, 21000UM (juste le montant du SMIC de notre pays).

Ces braves femmes chefs de familles aux enfants innombrables à nourrir,ces veuves et ces épouses dont les maris sont déjà à la retraite avec des pensions insignifiantes ne bénéficient d'aucune allocation familiale, d'aucune prime d'incitation, d'aucune heure supplémentaire, d'aucune augmentation forfaitaire, etc...

Elles ont eu à interpeller leurs différents Médecins Chefs,leur DRASS, le SG de leur Ministère,leur Ministre et leurs Centrales Syndicales sans le moindre succès. Elles ont même tenté vous approcher lors de votre dernière visite à Rosso mais votre Protocole leur a barré la route.

Sachez que ces pauvres agents qui ont rendu et continuent de rendre de nobles services à la nation se trouvent à deux doigts de la retraite.

Son Excellence, vous demeurez leur seule issue pour qu'elles soient remises dans leur DROIT inaliénable par une intégration et la délivrance des fiches budgétaires pourvues de tous les avantages de leur métier...


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Source :
Kaaloowo

dimanche 4 juillet 2010

Rendre a César ce qui est a César:





Quand des administrés tirent le chapeau a l’administrateur, fait rarissime qui mérite d’être mentionné. Les pécheurs de Gouelit dans le département de Rkiz ont vu un regain d’intérêt à leur endroit depuis la nomination du Hakem Aboubecrine o/ Ghour.

En effet ces populations affirment qu’elles ont été oubliées pendant des années de tous les programmes. Aujourd’hui elles bénéficient de tout ce qui touche le département.

A titre d’exemple jamais une équipe de vaccination n’a visité le village pendant les campagnes de vaccination maintenant a chaque campagne les équipes viennent jusqu’au village et les enfants sont vaccinés a l’instar des autres enfants du pays.

C’est dire qu’il suffit parfois d’une volonté politique pour rétablir certaines injustices. Les pécheurs de Gouelit par la voix leur chef de village Adama Diaw tiennent a remercier de vive voix le Hakem et son équipe et lui souhaiter bonne continuation.



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Source :
kaaw

samedi 3 juillet 2010

Organisation à Atar d'une journée préparatoire d'une campagne de lutte contre la conjonctivite




Une journée de formation a été organisée samedi à Atar pour préparer une campagne de lutte contre la conjonctivite dans les deux moughataas d'Awjevt et de Chinguetti.

La campagne qui démarre dimanche et durera 30 jours est organisée par le Programme nationale de lutte contre la cécité relevant du ministère de la santé en collaboration avec la Fondation de bienfaisance Bouammatou.

Sixième du genre, elle cible 25583 personnes à Awjevt et 8499 à Chinguetti.

Toutes les moughataas de l'Adrar ont bénéficié de campagnes similaires qui ont contribué à la réduction du taux de cécité de 24% à moins de 10% au cours des dernières années.

AMI

Zouérate : Déguerpissement de 36 familles de Guelb El Ghaïn:




Les autorités administratives de Zouérate ont procédé, ce matin, au déguerpissement de 36 familles de la zone de l’usine de guelb el ghaïn, sise à 30 kilomètres à l’est de zouérate, vers une zone aménagée deux kilomètres plus loin et ce, consécutivement aux recommandations d’une étude technique mettant en garde contre les méfaits du proche voisinage de l’usine.

L’opération de déguerpissement a été coordonnée par les autorités locales, la SNIM et les représentants des familles objet de l’opération qui s’est déroulée ce matin sous la supervision du hakem de zouérate, Zein El Abidine Ould Cheikh.

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Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Une étrange amitié à Ain Savra




En brousse où les ânes sont nombreux, les enfants prennent du goût à jouer avec eux. A longueur de journée, ils les font courir, attachent leurs oreilles autour de leur tête et les remplissent de scarabées, couvrent leur queue de paille et la brûlent…

Journée de jeu pour les enfants, c’est pour l’âne une journée de torture.

La légende populaire dit qu’il a été demandé à l’âne de choisir entre le paradis plein d’enfants et l’enfer ; il choisit l’enfer !

Mais à Ain Savra, nous étions témoins d’une relation d’affection, de respect entre l’âne surnommé l’ami et Ahmadou le petit de l’une des familles de la localité.

Ce gamin de 7 à 8 ans doit amener l’eau du puits grâce à l’ami. Une fois les bidons remplis, d’un geste de la main d’Ahmadou, l’ami se couche pour permettre au petit de fixer la charge sur son dos.

Ahmadou est trop faible pour soulever un bidon de 20 litres jusqu’à la hauteur de Ejeffe [1], support sur lequel il sera attaché. Une fois les bidons fixés, l’ami prend son chemin en direction du domicile.

par Cheikhmou
source : le Jardin d'Idoumou

Dans leur sermon du vendredi, les imams s'en prennent au wali:





Dans une khoutba unifiée, hier vendredi, les imams des mosquées de Nouadhibou, s’en sont pris au Wali, Mohamed Vall Ould Ahmed Youra (photo).

L’Imam, Mohamed Yeslem, personnalité théologique de référence à Nouadhibou, a affirmé que l’union des oulémas estime que les soirées de medh (louanges du Prophète), transformées souvent en soirées musicales et dansantes, mêlant les hommes et les femmes, s’éloignent de leur objectif qui doit être la lecture de la sirâ du Prophète et l’inspiration des comportements du Messager .

C’est dans ce cadre que des oulémas se sont adressés au wali, lequel s’est « moqué de nous », ont-ils indiqué.

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Source :
Canal RIM (Mauritanie)

Démarrage à Tidjikja du festival Khriv Esahra (Reportage photos)



Le coup d’envoi du festival Khriv Esahra a été donné à Tidjikja jeudi 01 juillet 2010 pour une série de festivités qui se poursuivront pendant trois jours. Initié par le responsable du groupe Chinguicom Babah Ould Abidine et ses amis, ce festival fait la promotion du produit culturel local à travers des jeux d’esprit (Kouroure, Dhjamet, Sigh…), des louanges du prophète Mohamed (Medh) et des chansonnettes(Lechwar) relevant du folklore local.
La cérémonie officielle du lancement des activités de ce festival a été rehaussée par la présence du Wali adjoint chargé des affaires économiques et de plusieurs autres responsables régionaux.
Dans son mot de bienvenue, le responsable du groupe Chinguicom a remercié les invités avant de mettre l’accent sur la culture comme facteur d’épanouissement et de développement. Monsieur Babah Ould Abidine a, par la suite, pris l’engagement d’organiser, chaque année, le Festival Khriv Esahra dans le but d’ancrer le concept et d’en consolider les acquis.
Enfin selon Ould Abidine, la première édition du festival Khriv Esahra pouvait être plus réussie n’eût été la mauvaise presse qui en a été faite par certains. « J’ai contacté les opérateurs nationaux de la téléphonie mobile (Mattel, Mauritel et Chinguitel), j’ai même contacté Ould Nouweigatt pour sponsoriser le festival mais rien n’y fait. Mon impression est que ces derniers ont déjà reçus des échos défavorables me concernant qui leur ont été rapportés par l’entourage du maire de Tidjikja. D’ailleurs je tiens à préciser que j’ai demandé à organiser mon festival bien avant celui du maire. La demande que j’ai introduite auprès des autorités administratives régionales qui date de plus de cinq mois, en témoigne. Je ne suis ni opportuniste encore moins racketteur (des noms d’oiseaux qu’on m’affuble régulièrement), je suis un homme éveillé et qui veut faire des bonnes choses parce que les autres ne le font pas » affirme Babah l’air décontenancé.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr



Un accident fait un mort près de Yaghrev




Un camion s’est renversé, près de Yaghrev, à une centaine de kilomètres au sud d’Atar. L’accident a fait un mort parmi les trois personnes qui étaient à bord.

L’enquête de la gendarmerie doit déterminer les raisons de l’accident.

canalrim.info

vendredi 2 juillet 2010

Le Hakem de D’Har s’appelle Abdel Daïm Ould Moustapha

D’Har, la nouvelle Moughata qui a été inaugurée cette semaine par le Président de la république a désormais son Hakem.

Abdel Daim Ould Moustapha vient d’être nommé par le Conseil des ministres du jeudi 1er juillet à la tête de cette localité administrative créée dans la wilaya du Hodh Ech Chargui. Le nouveau préfet du département de D’Har, Abdel Daïm Ould Moustapha, était wali mouçaid dans la wilaya du Tiris Zemmour à Zouérate. Des sources proches du gouvernement ont rapporté que le ministère de l’intérieur a proposé le poste de Hakem à plusieurs eprsonnes qui ont incliné l’offre trouvant que la localité était très éloignée et enclavée.

Mohamed Ould Abdel Aziz avait effectué une visite dans le Hodh Ech Chargui pour la pose de la première pierre de la ville de Nbeiket Lehwach capitale de la nouvelle localité de Dh’Har. Il avait promis aux populations de cette localité de mettre en place tous les services sociaux de base.

Brakna /Boghé : La FLM forme ses partenaires sur la gestion des situations d’urgence:




La Fédération Luthérienne Mondiale a organisé mercredi et jeudi à la Maison des associations de Boghé, un atelier sur « la préparation et la gestion des situations d’urgences locales » à l’intention des représentants d’ONG opérant dans le domaine humanitaire dans les Wilayas du Brakna et du Gorgol à savoir le Réseau droits humains et MGF du Gorgol qui regroupe 11 ONG, l’ABEFDB (Mbout), Relevons ensemble le défi (Maghta Lahjar), le Réseau droits humains et MGF de Maghta Lahjar, l’AMDH, l’ADB, ESD, New Vision (Boghé) et le Réseau des ONG du Brakna.

Selon le responsable de zone et le coordinateur des urgences, respectivement MM. Maky Coulibaly et Ball Mohamed El Hady, l’objectif du présent atelier est « de constituer des structures locales de prévention des catastrophes (inondations, feux de brousse, choléra, accidents de circulation), de faire une analyse des vulnérabilités et des capacités de réponses aux urgences et de dresser une évaluation rapide des besoins humanitaires nés de la catastrophe ». La maîtrise de ces données permettra une intervention efficace et adéquate du réseau mondial de secours.

Ouvrant les travaux de la session de formation, le Hakem de Boghé a d’abord indiqué que « ce thème qui est d’une grande actualité contribuera sans doute à développer les capacités des ONG et des organisations communautaires de base de ces deux wilayas dans le domaine de la gestion locale des situations d’urgence, de manière générale ».

Poursuivant, le chef de l’exécutif départemental a d’abord rappelé « qu’en plus des victimes qu’elle cause, ces crises, qu’elles soient d’origine humaine ou naturelle peuvent réduire à néant nos efforts de développement et accentuer la pauvreté des populations les plus vulnérables » avant d’indiquer que « l’intervention de l’Etat face à des situations extrêmes et imprévues doit être accompagnée par l’action de la société civile locale au regard de l’ampleur des dégâts occasionnés par les désastres naturels et les besoins d’urgence à couvrir ». « Nous considérons en effet que les ONG ont un rôle primordial à jouer dans ce domaine en raison de leur proximité avec les populations qu’elles côtoient et appuient », a-t-il enfin souligné.

Durant deux jours, les participants ont suivi des exposés portant sur les formes de situations d’urgence locales, les réponses adéquates pour y faire face ainsi que des démonstrations de gestes de premiers secours. Des exercices de simulation ont sanctionné ces exposés théoriques lors des travaux de groupes.

Cet atelier, le 1er du genre organisé dans cette Wilaya contribuera sans nul doute à la réduction des effets causés par les catastrophes et la gestion plus efficace des situations d’urgence. En effet, dans toutes les régions de notre pays, les populations, surtout les plus vulnérables, sont exposées aux risques de catastrophes, les outils de prévention et de gestion des urgences étant souvent insuffisants.

Il y a quelques années, un incendie a dévasté un marché à Rosso et il a fallu l’intervention des services de protection civile de Richard Toll (à 15 km sur la rive gauche) pour circonscrire les flammes. Plus récemment, le 13 juin 2010, un incendie a réduit en cendres le poste de transformation BT N°2 de Boghé Escale menaçant la vie des populations riveraines. Les secouristes avaient dû apporter les extincteurs de l’Agence locale de la BMCI et ceux du Centre médical pour éteindre le feu. Les régions de la vallée sont confrontées durant l’hivernage à des inondations parfois catastrophiques liées aux fortes précipitations et à la montée des eaux du fleuve.

A cela s’ajoute les naufrages collectifs dont le dernier en date est celui de Séno Boussobé le 6 avril dernier qui avait coûté la vie à 13 personnes. Les pouvoirs publics, en étroite collaboration avec les organisations de la société civile, doivent œuvrer à la création de structures fonctionnelles de prévention et de gestion des situations d’urgence : formation d’équipes de secouristes, installation d’extincteurs dans les lieux exposés, distribution de gilets de sauvetage, de mallettes de sable dans les stations d’essence, interdiction formelle de lotissements dans les dépressions, le relogement des quartiers précaires entre autres.

Dia Abdoulaye
Cp. Brakna

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Source :
Dia Abdoulaye

Une ville nouvelle pour contrecarrer Al Qaïda et le trafic :



Pour combler le vide au sud mauritanien qui profite aux trafiquants et surtout aux éléments armés d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Nouakchott vient de jeter les bases pour la construction d’une ville nouvelle sur ses frontières avec le Mali.

Lundi 28 juin, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a lancé le chantier de la nouvelle ville qui sortira bientôt du désert, et qui a été baptisée N’Beïket Lahwach. L’objectif est de maîtriser la situation sécuritaire dans cette vaste zone du territoire mauritanien qui souffre encore d’un vide urbanistique.

Le projet est financé sur fonds propres de l’Etat mauritanien pour plus de 1,6 milliard d’Euros). Il comprend le lotissement et l'équipement de 2000 parcelles résidentielles, la construction de bâtiments administratifs, centre de santé, école, etc.

Le premier lot de ces équipements a été attribué le 12 mai 2010, à la société BATIR TP de l’ancien colonel de gendarmerie Mohamed Mahmoud Ould Deih. Mais de grandes rivalités opposent déjà les chefferies des deux grands ensembles tribaux, les Oulad Daoud et les Mechdhoufs, pour le leadership local d'un arrondissement.

Animé par le souci de sécuriser la frontière avec le voisin malien et de couper les bases arrières des terroristes et des trafiquants d’armes et de drogues, le président mauritanien Ould Abdel Aziz a tenu à faire le déplacement en personne, même en temps de grande canicule, pour lancer ce grand projet.

Les moyens humains et matériels font défaut à des pays comme la Mauritanie ou ceux du Sahel, qui peinent à contrôler leurs frontières et les mouvements des éléments suspects agissant pour le compte de réseaux terroristes ou de trafic de drogue et d’êtres humains.



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Source :
Maghreb Intelligence

jeudi 1 juillet 2010

Mort d’un jeune étudiant à Kaédi:




Selon le site « aqlam » la ville de Kaédi, (capitale régionale du Gorgol) a été endeuillée le mardi dernier, par la mort d’un jeune étudiant qui répondait au nom d’Amadou Ndiaye.

Le jeune homme serait originaire de la ville et souffrait de troubles psychologiques. Son corps a été retrouvé, hier flottant sur le fleuve.

Selon les proches de la victime, cette dernière ne sait pas nager et ne fréquentait pas le fleuve. Mais ces derniers temps, il montrait de grands signes de découragement. Une enquête sur les véritables circonstances de sa mort a été ouverte.

Pour l’instant c’est la thèse du suicide qui semble la plus crédible, car aucune trace de violence n'a été constatée sur lui.

Source: Aqlam


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Source :
GPS (Mauritanie)

Ex-sergent chef Sow Hamadi : Atteintes répétées à la liberté , demande de restitution de droit:



A son excellence Mohamed OuldAbdel Aziz,
Président de la République Islamique de Mauritanie, Nouakchott

Excellence Monsieur le Président de la République,

. J’ai le profond regret de vous faire constater que les habitants de la commune de Wali Diantang continuent d’être maltraités par certains élus locaux en toute liberté et sans être inquiétés ceci au nom d’une aveugle adversité politique.

Les autorités administratives de la place semblent ne pas pouvoir s’y opposer même si elles reconnaissent l’absurdité des démarches à entreprendre a chaque fois qu’un service leur était demandé.

Mon arrestation pendant les opérations d’adhésions à l’UPR en est la parfaite illustration. Le maire et ses conseillers ne se sont pas gênés de dire qu’un descendant d’esclave n’a pas le droit de parler politique. A notre grande surprise, WALI est la seule localité où l’administration féodale est pratiquée dans l’indifférence totale des structures de l’Etat moderne. Pour la troisième fois consécutive, les sphères respectables de l’état sont utilisées pour des causes maladroites et contre de paisibles citoyens.

Le 07/06/2010, sous la directive du maire Bâ M’Bare, son adjoint et quelques conseillers prononcent en réunion des mesures visant à priver les familles des forgerons de WALI (Sy Samba Boubou et quelques autres) d’obtenir les têtes de bœufs et de moutons abattus dans les cérémonies villageoise, de mariages et autres et le retrait des champs cultivables à toutes les familles qui ne leur sont pas assujetties qu’ils considèrent comme étrangères.

Excellence Mr le président de la république
J’en suis à ma deuxième lettre qui vous a été adressée. J’ai aussi déposé une plainte chez le procureur de la République à Nouakchott suite aux menaces de mort au téléphone. Toutes mes démarches sont restées sans suite comme si, par malheur, j’étais abandonné à mon triste sort.

Mr le président, en insistant sur la gravité des faits sus évoqués, je prie votre excellence de m’aider à recouvrer mes droits et de mettre fin à la honteuse et injuste situation que nombre de paisibles citoyens vivent a WALI . En vous souhaitant longue vie , très bonne santé a vous même et votre illustre famille, je vous prie d’agréer l’expression de ma tres haute considération.

Ex-sergent Chef Sow Hamadi,
Demeurant à Wali 5 Moughatta de Maghama
Tél. 6900 62 55 / 322 65 39


REPUBLIQUE ISLAMIQUE MAURITANIE
HONNNEUR-FRATERNITE-JUSTICE


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Source :
Sow Hamadi

Tidjikja/ Revendeurs de gaz montrés du doigt



Les consommateurs de Tidjikja se plaignent depuis quelques temps d'être à la merci des revendeurs de gaz qui leur font voir de toutes les couleurs. Non seulement le prix de vente des bouteilles B12, B6 et B3 est soumis à l'humeur des revendeurs qui le font fluctuer sans gène, mais le faux tonnage est aussi, régulièrement, incriminé. Ahmed Ould Souweilim et Dah Ould Abdel Hamid connus à Tidjikja pour leur franc parlé et leur refus de cautionner l'injustice ont pris le dossier en main. Il ont exposé le cas au Hakem de Tidjikja et ce dernier a convoqué, mardi 29 juin 2010, une réunion regroupant la mairie, la police et le représentant des revendeurs de Gaz pour discuter du problème. Après avoir mis l'accent sur le non respect du tonnage normal des bouteilles de gaz, le Hakem de Tidjikja a sommé les revendeurs d'être en règle dans les plus brefs délai. Il a indiqué que des amendes allant de 30.000Um à 1.000.000Um sont prévues par la réglementation pour punir les contrevenants. Enfin, le Hakem de Tidjikja a demandé aux revendeurs de remplacer leurs balances défectueuses par des balances en bon état. Seulement, pour El Bouh Ould Teloumit, revendeur de Gaz à Tidjikja, les écarts observés dans la vente du Gaz, ces derniers temps, sont dus aux revendeurs occasionnels (Hamdeya et Sidi El Kheir) qui profitant de la panne de sa citerne, sont venus proposer leur service aux consommateurs de Tidjikja qu'ils ont soumis à leur loi. Un argument qu'il a défendu lors de la réunion restreinte et qui a été considéré comme tel par le Hakem de Tidjikja qui n'a pas manqué toutefois de préciser que l'administration reste vigilante et qu'elle punira avec fermeté tous ce qui ne se conformeront pas à la loi.Rappelons enfin que les sieurs Ahmed Ould Souweilim et Dah Ould Abdel Hamid continuent de penser que la meilleure solution pour régler le problème de la vente du gaz à Tidjikja est de punir sévèrement les coupables en mettant un terme à la complaisance et au laisser aller.

khalil sow

Nouadhibou : l'Inspection Générale d'État n’a pas encore fait ses preuves:




L'Inspection générale d'État qui séjourne depuis une semaine à la wilaya de Nouadhibou a du mal à éplucher les dossiers suspects de corruption et malversations économiques de tous genres qui gangrènent la wilaya de Nouadhibou depuis deux décennies et qui portent un lourd préjudice au trésor public.

Ce cri du cœur pourtant lancé par notre site pour une venue de cet organe de contrôle pour dissuader les administrateurs qui se sont accaparés l’argent du pauvre contribuable mauritanien à le restituer, reste malheureusement encore muet.

Cette mission revenait de droit jusque-là à l'Inspection générale de l’état et la cour des comptes, qui n’ont jamais fait grand chose à la wilaya de Nouadhibou.

L'efficacité de cette mission à la wilaya de Nouadhibou n'est pas encore au rendez-vous dans la tentative d'éradiquer les pratiques de corruption et de malversations économiques et financières, malgré la nouvelle orientation politique, et les promesses à la dernière campagne présidentielle du président de la république Mohamed Ould Abdelaziz.

Après une semaine de travail continu, l’IGE n’a pas encore fait ces preuves aux yeux de l'opinion publique, seuls deux établissements seulement ont été inspectés, le bureau régional du commissariat à la sécurité alimentaire et le centre hospitalier de Nouadhibou‘’ hôpital espagnol ‘’qui porte sur des cas avérés de malversations financières, de détournement de fonds lors de la construction de cet ouvrage, notamment lors de la période du régime de maouiya ould sidahmed taya. A l’instant aucune information n’a filtrée sur cette inspection.

Les habitants de Nouadhibou sont étonnés du fait qu'aucune administration publique de l’état n'est l’objet d’une inspection à ce jour pourtant suspectes. Selon une source proche de l'inspection de l’état, il existerait une série de dossiers de détournements des deniers publics à la wilaya de Nouadhibou qui non encore été élucidées, qui se chiffrent à des milliards de nos ouguiyas.


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Source :
Oum Tounsy

Incident de Ndiago:






Le comportement odieux des pêcheurs de Saint-Louis a toujours suscité des incidents déplorables dans la zone de Ndiago. En 2008 et le 09 janvier, un capitaine de pêche sénégalais s’est permis de jeter un cocktail Molotov sur l’embarcation de surveillance qui, sans la vigilance de l’équipage pouvait tourner à la catastrophe.

Le 05 décembre de la même année une autre pirogue sénégalaise a pris feu au moment même où elle préparait une attaque similaire contre notre embarcation, Devant cette situation cette dernière s’est précipitée pour sauver les assaillants, pour ne pas dire pécheurs.

Dans les deux cas les éléments de la DSPCM ont pu maîtriser la situation sans blesser un seul pécheur, bien qu’ils soient armés et en état de défense légitime.

Il est à signaler que les autorités sénégalaises ont été toujours saisies à chaque incident et ont même pris l’engagement de poursuivre en justice les auteurs de ces agressions qui ont fini par, coûter la vie à un employé, sérieux et dévoué en mission commandé le 02 janvier 2010.

Ce jour-ci et pour plus de précisions, la DSPCM 13 poursuivait une pirogue pirate sénégalaise au nord de ndiago, au cours de la mission le capitaine pirate a exécuté volontairement une manœuvre hostile, causant le naufrage de notre embarcation et la disparution immédiate du feu ismail Ould Amarna sans oublier les graves blessures des membres de l’équipage, avant de continuer sa fuite avec une indifférence fâcheuse.

L’impunité de ce genre d’actes agressifs est à l’origine du drame que vit actuellement la famille de la surveillance des pêches et celle du défunt dont le caractère est antinomique au niveau des bonnes relations avec ce pays voisin.

Par ailleurs l’historique des relations avec nos voisins du sud dans le domaine de la surveillance des pêches à toujours enregistrés des actes de bonne volonté, de notre part, se matérialisant par des restitutions successives et gratuites des pirogues et moteurs confisqué par nos services de surveillance dans le cadre de la lutte contre la piraterie dont notamment :

- 70 pirogues, 76 moteurs en 2007
- 144 pirogues, 158 moteurs en 2009.

EV1:Ahmed Ould Moulaye

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Source :
DSPCM (Mauritanie)

Education / Cérémonie de remise de prix au Trarza



A l'instar des autres Wilayas du pays le DREN du Trarza, Mr Mohamed Saleck O. Taleb a organisé une cérémonie de remise des chèques en guise d'incitation aux lauréats qui se sont distingués au cours de l’année scolaire écoulée. La cérémonie s’est déroulée en présence du Wali du Trarza, des encadreurs pédagogiques, des APE bref de tous les membres de la famille scolaire. Ce genre de cérémonie répond à la politique mise en avant par les pouvoirs publics visant la promotion du principe de la récompense et de la sanction.
Les bénéficiaires ont été choisis sur des critères de transparence et de mérite.

La liste des lauréats

-Ahmed O BrahimVall matricule 12797 IEF en service à Keur-Macène 30 000um.
-Oubeyd O. Brahim matricule 59342 Directeur de Najah PK10 de Rosso 40 000um.
-Oukht Elbenine M/Mohamed Limam matricule 85136, enseignante à Ouad-Naga 100 000um.
-Mohamed Mahmoud O. Mohamed matricule 51620 directeur du collège de Magham Ibrahim 40 000um.
-Abdallahi O.Cheihk matricule 38109 encadreur au collège de Loubeirid 40 000um.
- Cheikh O. Mohamed Sidi matricule 27843 Professeur à Boutilimit 100 000um.

mercredi 30 juin 2010

Kaédi/Rencontre de validation du plan de développement local : La commune demande à Tenmiya de revoir sa copie



La salle de réunion de l’hôtel de ville de Kaédi a abrité jeudi dernier une réunion de validation du plan de développement local pour la commune de Kaédi (PDLC) , en présence du maire de Kaédi, de certains membres du bureau du conseil municipal, des représentants de World Vision (W.V) financier de l’étude du projet , du représentant de l’ong « Tenmiya » chargée de l’élaboration du PDLC, de représentants des services techniques déconcentrés de l’Etat et d’autres invités.

Les participants ont suivi avec intérêt un exposé du contenu du projet de PDLC présenté par M. Tandia (Tenmiya) qui couvre les secteurs de la santé, de l’éducation, de la gouvernance locale, de l’agriculture et de l’élevage.Dans les débats qui ont suivi l’exposé, les intervenants ont félicité Tenmiya pour l’élaboration du projet du PDLC et la W.V qui en acceptant de financer l’étude du PDLC, outil indispensable pour une gestion efficiente d’une commune, contribue à l’amélioration de la gestion de la commune. Jusque-là, la commune de Kaédi, à l’instar de plusieurs autres communes de Mauritanie naviguait à vue ; Une attitude qui affecte voire compromet toute politique de développement de la municipalité car n’ayant aucun objectif précis dans aucun secteur d’activité. Le conseil municipal de Kaédi, à travers ses représentants a regretté le fait que l’étude soit menée sans leur implication, ce qui a conduit à des résultats chiffrés non conformes à la réalité, l’omission d’autres secteurs porteurs comme le tourisme fluvial et artisanal et aussi la sous-estimation des coûts pour la réalisation de certains projets. Plusieurs observations, suggestions et amendements de nature à améliorer la qualité des documents présentés par le représentant de Tenmiya ont été émis tant par le maire que les autres participants. « Compte-tenu de l’importance du PDLC d’une durée de 5 ans, il faudrait revoir l’étude en tenant compte des observations et suggestions faites par les participants et en s’appuyant sur des études antérieures effectuées dans d’autres communes mauritaniennes à vocation similaire à celle de Kaédi en vue d’en améliorer la qualité nécessaire pour intéresser les bailleurs» a recommandé le maire de Kaédi Sow Moussa Demba dit Thiombé. Le document présenté relève cependant le déficit manifeste de communication externe affectant les rapports entre le conseil municipal et ses administrés et qui a eu pour effet un regard suspect des administrés portés sur leurs élus, au plan financier et d’assainissement notamment. A ce propos, le maire a révélé que sa commune ne reçoit de l’Etat comme contribution annuel au budget d’investissement que 18 millions d’ouguiyas dont ils viennent de recevoir il y a peu 9 millions pour le 1er semestre 2010. L’idée de l’organisation d’une journée porte-ouvertes dans les meilleurs délais pour édifier notamment les populations et les différents partenaires potentiels sur les moyens financiers (élaboration d’un budget communal, ressources etc.) et matériels ( biens mobiliers et immobiliers) dont dispose la commune , de même que celle d’organiser dans le courant de 2010 des journées économiques qui regrouperaient le conseil municipal et les Hommes d’affaires ressortissants de la commune pour étudier les opportunités d’investissement dans la commune en vue de la booster dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage (transformation et conservation des produits), de l’artisanat et du tourisme entre autres ont été retenues, a en outre indiqué le maire de Kaédi. Les participants ont par ailleurs recommandé à Tenmiya de revoir sa copie dans les meilleurs délais et présenter la version finale du PDLC, de préférence dans le courant de la première semaine du mois de juillet prochain.
Vieux Gaye
Cp/ Gorgol
Le Quotidien de Nouakchott