Au moment où la campagne d’adhésion et d’implantation de l’UPR bat son plein dans la wilaya de Tiris Zemmour, le milieu politique est en effervescence.
C’est dans ce cadre que le sénateur de Zouerate Mohamed ould Aveloit a organisé une soirée meeting à l’auberge Wedyaan El Khouroub située à quelques kilomètres de la ville, place historique car ayant été le théâtre du meurtre d’un des Emirs de l’Adrar pendant l’époque coloniale.
La soirée a enregistré une présence massive de militants et sympathisants de l’UPR (hommes, femmes, jeunes). On notait aussi la présence des acteurs politiques locaux : Dr Sow Amadou Demba médecin du dispensaire interentreprises, Hamoud Ould Melha militant actif de l’U.P.R. BA Alioune agent SNIM et acteur politique, Cheikh Ebil Maali ould Bowboni (chef de service à la SNIM et figure politique locale du Brakna), Mohamedou ould Yahya chef du service centrale électrique Guelbs, militant du parti ainsi que des acteurs économiques, des notables de la ville.
Les invités officiels étaient les membres de la commission régionale d’adhésion et d’implantation de l’U.P.R. Le député d’Atar Sidi Mohamed o. Maham coordinateur régional de l’implantation, Ahmedou O.El Vadli son suppléant, Mahfoud ould Aghatt président de la commission départementale, son suppléant Isselmou ould Ahmed Eli, Dr Sidi O. Aleouimine chargé de communication de la campagne et tous les autres membres.
S’adressant à l’assistance, OULD Aveloit a précisé que ce moment est d’une importance capitale pour lui et sa famille. Il devra sceller les retrouvailles entre les différents acteurs politiques autour de l’essentiel, l’implantation du parti dans un succès éclatant. « Je ne suis pas candidat à la fédération et je ne soutiens aucun candidat, notre seul candidat c’est le parti, nous devons œuvrer au resserrement des rangs pour une implantation massive des structures du parti » martèle-t-il.
Idem pour madame le sénateur la femme d’affaires Moinana mint Maayouf qui a remercié l’assistance et particulièrement les femmes pour avoir répondu à son appel et rappelé les jeunes et femmes à s’investir pleinement dans la réussite de la campagne en travaillant main dans la main.
Pour sa part Ould Aghatt a indiqué que la campagne rentre dans sa deuxième phase à savoir les adhésions et demandé l’accélération des opérations.
Il a félicité les acteurs politiques, les militants et militantes ainsi que les notables et demandé aux militants d’être présents physiquement pour s’enregistrer. Il a demandé aux chargés des adhésions de faciliter les inscriptions pour enregistrer le maximum d’adhérents. Il a dans sa conclusion félicité les jeunes et les femmes pour le rôle qu’ils jouent précisant que le parti accorde une place particulière à deux composantes.
Clôturant les débats, OUld Maham s’est dit impressionné par ce fort rassemblement qui réunit toutes les couches du pays, des exemples à renouveler et à multiplier.
Il a toutefois déploré les lenteurs dans les opérations d’adhésion en soulignant que les opérations se dérouleront dans la transparence totale et le respect des directives du parti.
Compte rendu Djibril SY CP/ZTT.
jeudi 22 avril 2010
Mokhtar Ould Elémine député UDP de M’bout
Quotidien de Nouakchott : quelle interprétation peut-on faire de votre présence à Mbout au moment où l’UPR s’implante dans le département ?
Mokhtar Ould Elémine : Effectivement nous sommes là depuis quelques jours pour rendre visite aux militants de l’UDP dans le département et voir avec eux où se situe le parti par rapport à l’UPR. Je dois dire d’emblée que nous n’avons rien contre l’UPR parce que nous sommes des partis alliés dans la majorité présidentielle. Mais comme on occupe le terrain plus qu’eux et de très loin d’ailleurs, nous avons voulu venir à l’effet d’avertir nos populations UDP. Et ce de crainte qu’ils ne tombent dans la confusion du discours véhiculé par les équipes d’implantation de l’UPR qui laisse entendre que l’UDP et l’UPR sont une même entité politique, et qu’un militant de l’UDP peut adhérer à l’UPR. Or ce n’est pas le cas.
Ce que l’UPR feint ignorer, est que nous avons soutenu le président Mohamed Ould Abdel Aziz avant que l’UPR n’existe. Mais nous ne voulons pas qu’ils installent la confusion dans les esprits de nos militants dans le département et partout ailleurs où nous sommes présents. C’est cela qui explique notre arrivée à Mbout.
QDN : on parle de tribus qui se font une guerre sans merci dans le département, qu’en est-il ?
M.O.E : vraiment il n’y a pas de batailles de tribus. Les tribus sont frères, amis soudés et chacun se connaît lui-même en tant que tribu. Mais tout le monde ici sait que les gens sont divisés entre les partis. Donc, à part certaines équipes ou certains soi-disant jeunes qui veulent réveiller les démons du tribalisme, il n’y a vraiment rien. Les gens vivent aisément, chacun respecte l’opinion de l’autre. Ici il y a les Tejekant, les Chratit, les Chorfas et les peuls qui constituent un nombre important dans le département. Ces tribus cohabitent sans aucun problème.
QDN : la moughataa de Mbout vit des problèmes de tout ordre. Dites-nous quels sont ceux que vous défendez à l’assemblée nationale ?
M.O.E : Mbout fait partie des trois départements les plus démunis, disons si vous le voulez, les plus pauvres du pays. Ces trois départements sont Mbout, Kankossa et Ould Yengé. C’est connu depuis longtemps maintenant. Et l’Etat en a tenu compte pour créer le PASK en vue de s’occuper de leur développement. Mais le projet s’est arrêté, semble t-il.
Mbout a un problème d’eau, de santé, d’éducation etc. Il n’en reste pas moins que depuis l’an 2000, des forages se sont multipliés dans le département. La ville de Mbout aura de l’eau bientôt avec une alimentation à partir de Foum Gleita. Globalement les choses s’améliorent dans ce domaine mais ce n’est pas encore suffisant.
Propos recueillis par Moussa Diop, envoyé spécial à MBout
Mokhtar Ould Elémine : Effectivement nous sommes là depuis quelques jours pour rendre visite aux militants de l’UDP dans le département et voir avec eux où se situe le parti par rapport à l’UPR. Je dois dire d’emblée que nous n’avons rien contre l’UPR parce que nous sommes des partis alliés dans la majorité présidentielle. Mais comme on occupe le terrain plus qu’eux et de très loin d’ailleurs, nous avons voulu venir à l’effet d’avertir nos populations UDP. Et ce de crainte qu’ils ne tombent dans la confusion du discours véhiculé par les équipes d’implantation de l’UPR qui laisse entendre que l’UDP et l’UPR sont une même entité politique, et qu’un militant de l’UDP peut adhérer à l’UPR. Or ce n’est pas le cas.
Ce que l’UPR feint ignorer, est que nous avons soutenu le président Mohamed Ould Abdel Aziz avant que l’UPR n’existe. Mais nous ne voulons pas qu’ils installent la confusion dans les esprits de nos militants dans le département et partout ailleurs où nous sommes présents. C’est cela qui explique notre arrivée à Mbout.
QDN : on parle de tribus qui se font une guerre sans merci dans le département, qu’en est-il ?
M.O.E : vraiment il n’y a pas de batailles de tribus. Les tribus sont frères, amis soudés et chacun se connaît lui-même en tant que tribu. Mais tout le monde ici sait que les gens sont divisés entre les partis. Donc, à part certaines équipes ou certains soi-disant jeunes qui veulent réveiller les démons du tribalisme, il n’y a vraiment rien. Les gens vivent aisément, chacun respecte l’opinion de l’autre. Ici il y a les Tejekant, les Chratit, les Chorfas et les peuls qui constituent un nombre important dans le département. Ces tribus cohabitent sans aucun problème.
QDN : la moughataa de Mbout vit des problèmes de tout ordre. Dites-nous quels sont ceux que vous défendez à l’assemblée nationale ?
M.O.E : Mbout fait partie des trois départements les plus démunis, disons si vous le voulez, les plus pauvres du pays. Ces trois départements sont Mbout, Kankossa et Ould Yengé. C’est connu depuis longtemps maintenant. Et l’Etat en a tenu compte pour créer le PASK en vue de s’occuper de leur développement. Mais le projet s’est arrêté, semble t-il.
Mbout a un problème d’eau, de santé, d’éducation etc. Il n’en reste pas moins que depuis l’an 2000, des forages se sont multipliés dans le département. La ville de Mbout aura de l’eau bientôt avec une alimentation à partir de Foum Gleita. Globalement les choses s’améliorent dans ce domaine mais ce n’est pas encore suffisant.
Propos recueillis par Moussa Diop, envoyé spécial à MBout
Sidi Ould Aloueimine, chargé de communication de l’implantation de l’UPR (Tiris Zemmour :
« La transparence va guider toute l’opération »
Le Quotidien de Nouakchott a rencontré le chargé de la Communication de la Commission régionale d’adhésion et d’implantation des structures du Parti de l’Union pour la République dans la Wilaya de Tiris Zemmour, Dr Sidi Ould Aloueimine.
Le Quotidien de Nouakchott: Dr Sidi Ould Aloueimine, pourriez-vous nous dire un mot sur le déroulement de la Campagne d’adhésion et d’implantation des structures du Parti de l’Union pour la République dans la Wilaya de Tiris Zemmour ?
S.O.A : je tiens tout d’abord, au nom du Coordinateur Régional, le Député Sidi Mohamed Ould Maham et au nom de toute la Commission de sensibilisation, d’adhésion et d’implantation des structures du Parti de l’Union pour la République (UPR) dans la Wilaya de Tiris Zemmour, à vous remercier de m’avoir donné cette occasion pour partager avec l’ensemble des sympathisants du Parti, à travers le pays, l’excellente impression que j’ai eue quant à l’orientation générale des populations vers l’adhésion massive, volontaire et inconditionnelle à notre Parti.
Par rapport au déroulement de la campagne, elle se passe dans d’excellentes conditions d’organisation et de transparence qui doit guider toute l’opération. Nous venons de lancer la phase d’adhésion, après une semaine d’information et de sensibilisation marquée par la participation volontaire des acteurs politiques locaux, des cadres et des jeunes de la Wilaya, qu’ils soient structurées en groupes ou organisations, toutes composantes confondues, ou de manière individuelle.
QDN : Dr, quelles sont, selon vous, les raisons de cette orientation générale vers votre Parti et particulièrement à Zouerate ?
S.O.A : plusieurs facteurs ont concouru à cela. Tout d’abord ceci est la suite logique de l’élan d’adhésion au Programme électoral du Président de la République, manifesté par la majorité des populations du pays, que cette ville de Zouerate réincarne parfaitement aussi bien du point de vue ethnique que du point de vue régional. Les citoyens ainsi, particulièrement enthousiastes et motivés par ce Programme, tiennent à participer dans l’édification de la base de ce Parti contribuant ainsi à la réalisation de ce Programme. Ceci est d’autant plus important que le discours du Parti, que nous transmettons aujourd’hui, représente, pour ces populations, une réelle volonté de rompre avec les pratiques du passé en vue de construire un Parti citoyen, dans lequel l’adhérent à la base se sentira un acteur actif dans la construction et le développement du pays.
QDN : Dr, vous avez parlé de ruptures avec les pratiques du passé, mais sur le terrain, il semble que la méthodologie d’approcher les populations n’ait pas changé, avez-vous cette impression ?
S.O.A : vous savez que le parti est contre cet état de fait, ce sont des pratiques révolues, mais les populations viennent à notre contact en groupes structurés, par associations, par clans ou par tribus, de ce fait nous ne pouvons pas les rejeter, nous les recevons tout en faisant passer le message du parti, nous souhaitons que l’adhésion se fasse de façon individuelle, volontaire et surtout avec conviction.
QDN : Dr, comment avez-vous procédé sur le terrain concernant le découpage de la ville et l’opération d’adhésion ?
S.O.A : afin de faciliter cette opération, qui est réellement celle la plus importante du processus, nous avons procédé à un zonage géographique qui a permis de diviser tout d’abord la ville en deux grands lots puis en secteurs et en sous-secteurs ou unités de bases. Les opérations d’adhésion, qui ont débuté hier, sont conduites par des équipes de trois à 5 volontaires sympathisants du Parti, sous la supervision de la Commission Départementale. Pour garantir le maximum d’efficacité et de transparence nous avons tenu à ce que ces volontaires soient choisis parmi les cadres responsables de manière à refléter toutes les composantes et sensibilités dans la ville.
QDN : les résultats de la présidentielle en juillet dernier font état de plus de 60% des voix à Zouerate au Président Mohamed Ould Abdel Aziz. Pensez-vous que le taux d’adhésion des populations atteindra ce taux sachant que les candidats à occuper des postes dans les structures du Parti ici à Zouerate seront les mêmes anciennes figures, ceci peut affecter la participation ?
S.O.A : je saisis cette occasion pour remercier nos concitoyens membres des autres Partis de la Majorité pour leur soutien, au cours de la présidentielle de juillet 2009, et pour leur apport dans le score réalisé à Zouerate.
Par ailleurs, il y a lieu de distinguer entre l’adhésion au Parti, qui est une opération toute à part, et l’élection d’une ancienne figure politique qui n’est pas nécessairement décommandée dans cette opération de mise en place des structures de base du Parti. Le choix revient aux adhérents qui en assumeront l’entière responsabilité dans le futur.
Conformément aux principes fondamentaux qui guident la présente campagne d’adhésion et d’implantation, je rappelle que l’adhésion est individuelle et volontaire et nous demandons à tous nos sympathisants de confirmer leur appartenance au Parti par une adhésion officielle dans leur lieu de résidence actuelle. Compte tenu de la mobilisation des populations, observée tout au long de la phase de sensibilisation pour soutenir le Parti, il me semble que le taux d’adhésion à Zouerate sera parmi les plus importants dans le pays.
Quant au choix des individus qui occuperont des postes dans les structures du Parti, il est important de rappeler que ce choix est celui des populations elles-mêmes et le Parti ne peut intervenir dans la méthodologie déjà adoptée dans ce choix, elle-même déjà définie dans les guide du Parti. Toutefois, la Commission pourrait intervenir dans l’unique cas d’une discrimination positive favorisant les femmes et les jeunes qui ne sont pas suffisamment représentés comme le stipulent les directives du Parti.
Propos recueillis par Djibril SY CP/ Zouerate
Le Quotidien de Nouakchott a rencontré le chargé de la Communication de la Commission régionale d’adhésion et d’implantation des structures du Parti de l’Union pour la République dans la Wilaya de Tiris Zemmour, Dr Sidi Ould Aloueimine.
Le Quotidien de Nouakchott: Dr Sidi Ould Aloueimine, pourriez-vous nous dire un mot sur le déroulement de la Campagne d’adhésion et d’implantation des structures du Parti de l’Union pour la République dans la Wilaya de Tiris Zemmour ?
S.O.A : je tiens tout d’abord, au nom du Coordinateur Régional, le Député Sidi Mohamed Ould Maham et au nom de toute la Commission de sensibilisation, d’adhésion et d’implantation des structures du Parti de l’Union pour la République (UPR) dans la Wilaya de Tiris Zemmour, à vous remercier de m’avoir donné cette occasion pour partager avec l’ensemble des sympathisants du Parti, à travers le pays, l’excellente impression que j’ai eue quant à l’orientation générale des populations vers l’adhésion massive, volontaire et inconditionnelle à notre Parti.
Par rapport au déroulement de la campagne, elle se passe dans d’excellentes conditions d’organisation et de transparence qui doit guider toute l’opération. Nous venons de lancer la phase d’adhésion, après une semaine d’information et de sensibilisation marquée par la participation volontaire des acteurs politiques locaux, des cadres et des jeunes de la Wilaya, qu’ils soient structurées en groupes ou organisations, toutes composantes confondues, ou de manière individuelle.
QDN : Dr, quelles sont, selon vous, les raisons de cette orientation générale vers votre Parti et particulièrement à Zouerate ?
S.O.A : plusieurs facteurs ont concouru à cela. Tout d’abord ceci est la suite logique de l’élan d’adhésion au Programme électoral du Président de la République, manifesté par la majorité des populations du pays, que cette ville de Zouerate réincarne parfaitement aussi bien du point de vue ethnique que du point de vue régional. Les citoyens ainsi, particulièrement enthousiastes et motivés par ce Programme, tiennent à participer dans l’édification de la base de ce Parti contribuant ainsi à la réalisation de ce Programme. Ceci est d’autant plus important que le discours du Parti, que nous transmettons aujourd’hui, représente, pour ces populations, une réelle volonté de rompre avec les pratiques du passé en vue de construire un Parti citoyen, dans lequel l’adhérent à la base se sentira un acteur actif dans la construction et le développement du pays.
QDN : Dr, vous avez parlé de ruptures avec les pratiques du passé, mais sur le terrain, il semble que la méthodologie d’approcher les populations n’ait pas changé, avez-vous cette impression ?
S.O.A : vous savez que le parti est contre cet état de fait, ce sont des pratiques révolues, mais les populations viennent à notre contact en groupes structurés, par associations, par clans ou par tribus, de ce fait nous ne pouvons pas les rejeter, nous les recevons tout en faisant passer le message du parti, nous souhaitons que l’adhésion se fasse de façon individuelle, volontaire et surtout avec conviction.
QDN : Dr, comment avez-vous procédé sur le terrain concernant le découpage de la ville et l’opération d’adhésion ?
S.O.A : afin de faciliter cette opération, qui est réellement celle la plus importante du processus, nous avons procédé à un zonage géographique qui a permis de diviser tout d’abord la ville en deux grands lots puis en secteurs et en sous-secteurs ou unités de bases. Les opérations d’adhésion, qui ont débuté hier, sont conduites par des équipes de trois à 5 volontaires sympathisants du Parti, sous la supervision de la Commission Départementale. Pour garantir le maximum d’efficacité et de transparence nous avons tenu à ce que ces volontaires soient choisis parmi les cadres responsables de manière à refléter toutes les composantes et sensibilités dans la ville.
QDN : les résultats de la présidentielle en juillet dernier font état de plus de 60% des voix à Zouerate au Président Mohamed Ould Abdel Aziz. Pensez-vous que le taux d’adhésion des populations atteindra ce taux sachant que les candidats à occuper des postes dans les structures du Parti ici à Zouerate seront les mêmes anciennes figures, ceci peut affecter la participation ?
S.O.A : je saisis cette occasion pour remercier nos concitoyens membres des autres Partis de la Majorité pour leur soutien, au cours de la présidentielle de juillet 2009, et pour leur apport dans le score réalisé à Zouerate.
Par ailleurs, il y a lieu de distinguer entre l’adhésion au Parti, qui est une opération toute à part, et l’élection d’une ancienne figure politique qui n’est pas nécessairement décommandée dans cette opération de mise en place des structures de base du Parti. Le choix revient aux adhérents qui en assumeront l’entière responsabilité dans le futur.
Conformément aux principes fondamentaux qui guident la présente campagne d’adhésion et d’implantation, je rappelle que l’adhésion est individuelle et volontaire et nous demandons à tous nos sympathisants de confirmer leur appartenance au Parti par une adhésion officielle dans leur lieu de résidence actuelle. Compte tenu de la mobilisation des populations, observée tout au long de la phase de sensibilisation pour soutenir le Parti, il me semble que le taux d’adhésion à Zouerate sera parmi les plus importants dans le pays.
Quant au choix des individus qui occuperont des postes dans les structures du Parti, il est important de rappeler que ce choix est celui des populations elles-mêmes et le Parti ne peut intervenir dans la méthodologie déjà adoptée dans ce choix, elle-même déjà définie dans les guide du Parti. Toutefois, la Commission pourrait intervenir dans l’unique cas d’une discrimination positive favorisant les femmes et les jeunes qui ne sont pas suffisamment représentés comme le stipulent les directives du Parti.
Propos recueillis par Djibril SY CP/ Zouerate
Implantation UPR à Boghé : Le Colonel Dia vient en renfort !
Ce Week-end, le Colonel Dia Adama Oumar, chef d’Etat Major particulier du Président de la République a débarqué dans la ville de Boghé à bord d’une voiture Pagerot (SG) appartenant à la présidence.
. L’officier supérieur est venu pour prêter main forte aux responsables locaux chargés de mener la campagne d’implantation de l’UPR, parti présidentiel. Après l’échec de la réunion de lancement tenu le 12 Avril à la Maison des Associations de Boghé, réunion perturbée par la fronde des jeunes du quartier de l’Escale, le colonel Dia et son épouse sont venus pour tenter de remobiliser les troupes qui avaient soutenu le général Aziz. Dans la nuit du 15 Avril, il avait convié les habitants de son village Thidé à une réunion qui s’est tenue dans son domicile. Une vingtaine de personnes ont assisté à cette réunion. Le colonel fait face à une rude adversité dans son village et qui est menée par des jeunes en majorité militants de l’AJD/MR, parti dirigé par Ibrahima Moctar Sarr. Dans la matinée du 17 Avril, il a tenu une réunion avec les notables de Boghé Dow au domicile du chef du village, Amadou Oumar Dia. Le chef du village de Boghé et les notables de la ville sont très mécontents du Président de la République et surtout du colonel Dia en personne qu’ils n’ont pas hésité à pointer du doigt lors de leur réunion du 13 Avril. La tache du Colonel se complique avec la décision des cadres UPR de Boghé Dow de se démarquer de lui. En effet, ces cadres ont décidé de s’implanter mais de rompre les amarres avec celui qu’ils accusent d’être le vecteur de la division au sein des militants du parti.
Son épouse quant à elle, madame, Rabiyetou Chérif Aîdara (Maire de Sebkha) a fait le voyage de Boghé dans le même cadre. Elle a tenu dans l’après-midi du 16 Avril, une réunion dans le domicile familial au quartier de Niloy. Quelques femmes (20 envions) rapporte notre source ont assisté à ce conclave. La plupart des femmes qui ont assisté à cette réunion sont venues de M’Bone dièri, Sayé, Nioly et Boghé Dow. Beaucoup d’observateurs s’interrogent sur l’absence à cette réunion de femmes (comme Sipa Lam) qui ont soutenu activement le Président de la République lors des élections du 18 juillet.
Thièrno Souleymane cp Brakna.
. L’officier supérieur est venu pour prêter main forte aux responsables locaux chargés de mener la campagne d’implantation de l’UPR, parti présidentiel. Après l’échec de la réunion de lancement tenu le 12 Avril à la Maison des Associations de Boghé, réunion perturbée par la fronde des jeunes du quartier de l’Escale, le colonel Dia et son épouse sont venus pour tenter de remobiliser les troupes qui avaient soutenu le général Aziz. Dans la nuit du 15 Avril, il avait convié les habitants de son village Thidé à une réunion qui s’est tenue dans son domicile. Une vingtaine de personnes ont assisté à cette réunion. Le colonel fait face à une rude adversité dans son village et qui est menée par des jeunes en majorité militants de l’AJD/MR, parti dirigé par Ibrahima Moctar Sarr. Dans la matinée du 17 Avril, il a tenu une réunion avec les notables de Boghé Dow au domicile du chef du village, Amadou Oumar Dia. Le chef du village de Boghé et les notables de la ville sont très mécontents du Président de la République et surtout du colonel Dia en personne qu’ils n’ont pas hésité à pointer du doigt lors de leur réunion du 13 Avril. La tache du Colonel se complique avec la décision des cadres UPR de Boghé Dow de se démarquer de lui. En effet, ces cadres ont décidé de s’implanter mais de rompre les amarres avec celui qu’ils accusent d’être le vecteur de la division au sein des militants du parti.
Son épouse quant à elle, madame, Rabiyetou Chérif Aîdara (Maire de Sebkha) a fait le voyage de Boghé dans le même cadre. Elle a tenu dans l’après-midi du 16 Avril, une réunion dans le domicile familial au quartier de Niloy. Quelques femmes (20 envions) rapporte notre source ont assisté à ce conclave. La plupart des femmes qui ont assisté à cette réunion sont venues de M’Bone dièri, Sayé, Nioly et Boghé Dow. Beaucoup d’observateurs s’interrogent sur l’absence à cette réunion de femmes (comme Sipa Lam) qui ont soutenu activement le Président de la République lors des élections du 18 juillet.
Thièrno Souleymane cp Brakna.
Assaba: UPR, retour à la case départ

C’est dans un contexte particulièrement pénible que les populations de la wilaya de l’Assaba font face au démarrage de la campagne d’adhésion du parti au pouvoir, lancée, officiellement, le 10 avril 2010. Hausse vertigineuse des prix, soif aiguë, mauvaises récoltes et absence totale d’actions susceptibles d’améliorer les conditions de vie: telles sont les principales caractéristiques du quotidien, dans cette wilaya pauvre et peuplée. Piètres conditions pour l’envoi d’une campagne d’implantation que l’UPR a choisi de lancer dans l’enceinte de la maison des jeunes de Kiffa, lors d’un meeting tribal, où chaque sous-groupe se fait représenter auprès du conseil suprême, dirigé par le chef traditionnel du groupe considéré, fraction ou tribu. De fait, ces deux regroupements constituent les meilleurs cadres de concertation, aussi bien pour les missionnaires du parti que pour ses adhérents potentiels. Certaines chefferies tribales disposent, même, de bureaux contigus aux locaux de l’administration, sans pour autant susciter la moindre réaction de la part de cette dernière. Les hauts responsables natifs de l’Assaba ont afflué vers la wilaya et font feu de tout bois pour faire adhérer leurs cousins au parti, moyennant promesses utopiques et duperies, sans lésiner sur les moyens de l’Etat. Citons, à titre d’exemple, le SG du Ministère de l’Environnement qui sillonne la région à bord d’un véhicule 4 x 4, immatriculé: D 62 78 TT…
En dépit des clivages et animosités manifestes, les groupes tribaux convergent vers l’UPR pour la simple raison qu’il est le parti au pouvoir et permettrait, selon leur entendement, de se prévaloir des prébendes et faveurs de l’administration. Aucune tribu ou personnalité en vue ne peut se hasarder à adopter une position contraire. Ce serait céder la place à l’adversaire, pour ne pas dire l’ennemi, et pourrait être fatal. Cette grave situation, identique à celle que nous avons connue, sous le régime d’Ould Taya où il n’y avait pratiquement plus d’espoir d’alternance politique, a été vivement dénoncée par les structures locales de plusieurs partis de l’opposition, au travers de communiqués distribués, la semaine passée, à Kiffa. Nous voici rendus à l’ère Maaouya sans Maaouya, avec tout ce que cela induit de dérives potentielles. UPR, le retour à la case départ.
La coordination du parti en Assaba a organisé, ce dimanche 18 avril 2010, un meeting de sensibilisation, devant les locaux de la wilaya. Malgré les moyens déployés, la manifestation s’est soldée par une très faible affluence militante. Un échec lamentable, selon certains. Mais n’est-ce pas, plutôt, le signe d’une lassitude fataliste?
Cheikh Ould Ahmed
Implantation UPR à M’Bagne: Dawalel donne le tempo.

Dawalel, le village du général Félix Négri, semble avoir signé un long bail avec l’UPR en période d’implantation depuis quelques jours. En effet, après avoir voté, massivement, pour le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz, à la dernière présidentielle, le village, situé à quelques 4 kms de M’Bagne, la capitale départementale, s’est fortement illustré, en adhérant, à nouveau massivement, au parti du président Mohamed Ould Abdel Aziz. Selon Sy Ousmane Saidou, cadre ressortissant de la localité, «les populations de Dawalel attendaient, avec impatience, cette opération d’implantation, pour réitérer leur engagement, sans faille, au président Mohamed Ould Abdel Aziz. C’est pourquoi elles ont adhéré, massivement, à son parti.» Toujours selon cet inspecteur du MRD à Moudjéria, «même les quelques militants de l’opposition dans le village ont décidé de rallier l’UPR.» Après les opérations de recensement, cinq comités ont été mis en place à Dawalel qui pourrait, après avoir arraché la mairie de M’Bagne, il y a quelques mois, lorgner du côté de la sous-section de la ville, voire même la section tout entière. Selon les observateurs, le général, qui ambitionnait d’«arrimer, à l’UPR, tous ceux qui ont voté Ould Abdel Aziz», pourrait réussir son pari, au cours de cette implantation. Reste à voir comment pourrait s’opérer la symbiose avec les anciens barrons du PRDS… En tout cas, c’est bien centrée sur Dawalel, à quelques kilomètres de M’Bagne, la capitale départementale, que la campagne de réimplantation bat son plein, dans le département, et les comités de base commencent à pousser comme des champignons.
Voitures SG en campagne

Implantation de l’UPR au Brakna: Faible mobilisation Version imprimable Suggérer par mail
21-04-2010 (65 lectures)
Le coordinateur régional de la campagne d’implantation de l’UPR, Aly Ould Alade, accompagné de son staff, a présidé, du 10 au 12 avril, successivement à Mbagne, Bababé et Boghé, des réunions de sensibilisation avec les élus locaux, cadres et notables du parti au pouvoir.
Dans les différentes mouqata’a visitées, le coordinateur régional a, d’abord, rappelé que «les populations du Brakna avaient voté, massivement, pour le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz, lors de l’élection présidentielle du 18 juillet dernier, exprimant, ainsi, leur adhésion, sincère, à son programme cohérent et porteur d’espoirs». Il a, ensuite, expliqué les grands axes du programme électoral du président de la République, basé, notamment, sur «la lutte contre la gabegie, l’éradication de la pauvreté et la consolidation de l’unité nationale». Puis il a rappelé que «le gouvernement a entrepris plusieurs mesures visant à améliorer les conditions de vie des citoyens; parmi elles, le versement des indemnités de transport et de logement à tous les fonctionnaires de l’Etat, l’exécution de projets hydrauliques, tels que l’Aftout Es-saheli et l’Aftout Chargui, le lac Taoudenni, la construction de routes, la définition de stratégies susceptibles de développer le secteur agricole», renvoyant ses interlocuteurs aux décisions prises lors du dernier conseil des ministres, «et la garantie de la sécurité du pays par la définition de points de passage aux frontières».
Avant de terminer, Ould Alade n’a pas manqué d’adresser des diatribes à l’opposition, qualifiée de «destructive». «L’opposition s’est fixée pour objectif de diviser notre peuple», a-t-il lancé. Il a, enfin, promis que «la campagne d’implantation se déroulera dans des conditions transparentes car le président Aziz préfère 10.000 adhérents réels à 100.000 adhérents fictifs», allusion, à peine voilée, aux campagnes d’implantation qui caractérisaient l’ex-parti-Etat de l’ère Taya.
Selon de nombreux observateurs, les réunions départementales n’ont guère mobilisé les populations. On y voit plusieurs facteurs concomitants. Les cadres se sentent marginalisés, malgré leur soutien au pouvoir, entretenant, ainsi, un fort sentiment de frustration. En outre, dans les départements de Mbagne et de Bababé notamment, les dirigeants locaux de l’UDP entendent conserver, jalousement, leurs militants. Enfin, les populations, en majorité déshéritées, semblent fatiguées des discours démagogiques de leurs acteurs politiques locaux.
A Boghé, de vieilles dissensions risquent de refaire surface, à cause des ambitions, égoïstes, des uns et des autres. L’ex-ministre Wagne Abdoulaye Idrissa s’emploie, pourtant, à rassembler les cadres et notables autour d’un idéal commun. Epaulé par le sénateur du département, Bâ El Haj, ainsi que de Niang Idrissa et Abdi Vall, l’ex-ministre a tenu, dimanche soir, une réunion à Thialgou, son village natal, appelant les uns et les autres « à dépasser les clivages pour réussir la récolte d’adhésions». La veille, les cadres et notables de Boghé-Dow s’étaient rassemblés au domicile du chef de village, Amadou Oumar Dia, où ils devaient échanger conseils et consignes. Ce fut l’occasion de dresser un diagnostic, sans complaisance, du vide politique qui prévaut depuis l’élection du 18 juillet.
Du coup, le meeting de Boghé s’est tenu, lundi, dans un climat assez délétère. Des jeunes, qui avaient, pourtant, opté pour le candidat Ould Abdel Aziz, lors du dernier scrutin présidentiel, ont hué le staff de campagne et les cadres qui l’accompagnaient, pour exprimer leur mécontentement face aux promesses non tenues. La direction locale de la campagne a eu du mal à contenir cette fronde survoltée. L’intervention, peu diplomatique, du sénateur Ndiaye Bâ, évoquant une possible manipulation de l’opposition, n’a fait qu’accentuer la tension.
Durant un mois, la compétition va opposer les barons locaux, pour la formation des unités de base, des sous-sections et des sections départementales. Cette fois, les responsables du parti ont promis que «les opérations d’adhésion se feront dans la plus grande transparence, s’inscrivant en rupture avec les méthodes du passé». Qui vivra verra.
Brahim Ould Ely Salem
Cp. Brakna
Fausses bases
La campagne d’implantation de l’Union Pour la République (UPR) se passe très mal, au Brakna. Face à la faible mobilisation et au manque d’engouement des populations de la wilaya, les responsables de l’opération, cadres et opérateurs politiques usent des vieilles pratiques qui ont prévalu au temps du PRDS, Kobeni et autres noms, symboles de la fraude et du faux. Ainsi, plusieurs comités de base, constitués ici et là, ont nécessité le déplacement, de quartier à quartier, de familles entières. Inévitablement, les noms fictifs et des listes imaginaires constitueront des bases, douteuses, du nouveau parti. Pourtant, les émissaires régionaux chargés de cette campagne ont bien reconnu que des instructions, fermes, leur ont été données d’observer la plus grande transparence dans ce travail. Mais les réalités du terrain sont telles que la commission régionale n’a d’autre alternative que de se conformer aux directives de ses chefs, ignorants des rapports entre les forces politiques locales, et faire un résultat très passable, ou fermer les yeux sur les manipulations des opérateurs-maison, très au fait, eux, des combines, et remplir la cagnotte, de tout et… de rien.
Le chef d’état-major particulier du président de la République, Dia Adama Oumar, a tenu une réunion de sensibilisation pour l’adhésion à l’UPR, dans son village de Thidé, tout près de Boghé. Un petit coup de main à sa femme, Rabietou Haidara, maire de Sebkha, qui est à pied d’œuvre depuis le début de la campagne d’implantation. Le colonel mène ses activités politiques à bord d’une belle Prado SG, issue, très certainement, du parc de la Présidence de la République. De source policière, le chef d’état-major particulier du chef de l’Etat ne s’arrête, jamais, aux postes de contrôle. Mais les autorités sécuritaires du pays ont reçu des instructions, «fermes», de s’assurer que toutes les voitures de l’Etat, circulant, en provenance de Nouakchott, dans les wilayas, disposent bien d’un ordre de mission… Y a pas à dire, c’est rassurant, ces consignes de lutte contre la gabegie…
mardi 20 avril 2010
Un accident de la circulation fait cinq morts à Bababé.
lundi 19 avril 2010
Week-end culturel à Nouakchott :
L’association pour le développement de Niabina (ADN) a organisé le 08 et 09 avril 2010 un weekend end culturel sous le haut patronage de Monsieur le maire de Niabina, Sao Abdoulaye Samba. Un événement que beaucoup de personnalités mauritaniennes et d’association n’ont pas manquées.
Le programme a démarré le jeudi 08 par une soirée dansante qui a mobilisés plusieurs jeunes adhérents. Et le 09 une conférence a été organisé animé par le docteur Therno Gaye sous le thème : VIH /Sida et Jeunesse. Un débat qui a suscité une grande attention vis-à-vis de la jeune génération.
DR Gaye a insisté sur les modes de préventions et les comportements que les jeunes doivent adopter pour atténuer les risques de contaminations de cette pandémie. DR Gaye invite les jeunes à promouvoir la sensibilisation contre cette maladie car il y va de leur avenir et ceux de tous.
Un sketch a suivie cette conférence traduisant le thème de la seconde conférence qui s’est porté sur « la contribution à l’étude du vécu quotidien des Haalpularéens face aux mutations sociales contemporaines », qui fut animé par le professeur Sow Samba chercheur et anthropologue. Un weekend qui a traduit le partage et l’échange culturelle des jeunes de Niabina.
BABA GUEYE
www.cridem.org
Info source :
Baba Gueye
Le programme a démarré le jeudi 08 par une soirée dansante qui a mobilisés plusieurs jeunes adhérents. Et le 09 une conférence a été organisé animé par le docteur Therno Gaye sous le thème : VIH /Sida et Jeunesse. Un débat qui a suscité une grande attention vis-à-vis de la jeune génération.
DR Gaye a insisté sur les modes de préventions et les comportements que les jeunes doivent adopter pour atténuer les risques de contaminations de cette pandémie. DR Gaye invite les jeunes à promouvoir la sensibilisation contre cette maladie car il y va de leur avenir et ceux de tous.
Un sketch a suivie cette conférence traduisant le thème de la seconde conférence qui s’est porté sur « la contribution à l’étude du vécu quotidien des Haalpularéens face aux mutations sociales contemporaines », qui fut animé par le professeur Sow Samba chercheur et anthropologue. Un weekend qui a traduit le partage et l’échange culturelle des jeunes de Niabina.
BABA GUEYE
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Baba Gueye
Nouadhibou : Des populations se plaignent devant le PM.

Le Premier ministre a effectué, dimanche matin, une visite sur le terrain à la zone aménagée pour accueillir les populations déplacées des quartiers précaires de la ville de Nouadhibou.
Sur place, le Premier ministre s’est informé sur les conditions d’habitat des citoyens dans la zone et sur les services qui leurs sont offerts, dans le cadre des engagements pris par les pouvoirs publics pour améliorer les conditions de vie des populations, conformément aux instructions du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz.
Au cours de cette visite, les populations ont exprimé leur indignation face aux conditions de leur transfert. Elles se sont en particulier plaintes du fait que la zone où elles ont été déplacée est dépourvue de certains services de base comme l’eau.
Elles ont également signalé au Premier ministre venu s’enquérir de leurs conditions de vie, que les classes de l’école qu’il a visitée n’ont été ouvert que ce même jour alors que l’année scolaire a débuté depuis bien longtemps. Le Premier ministre a preté une oreille attentive à leurs doléances et il donnera certainement instructions aux services compétents à l’effet de résoudre au plus vite les problèmes posées par ces populations.
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Le Véridique (Mauritanie)
Un accident sur l’axe Nouakchott-Dakar cause la mort d’un commerçant mauritanien

Un violent accident de la route, survenu aujourd’hui sur la route reliant Nouakchott à Dakar, aux environs de Louga, en plein territoire sénégalais, a entraîné la mort tragique d’un commerçant mauritanien. Ses autres compagnons du voyage sont sortis indemnes.
Le disparu s’appelle Mohamed Ould Mohamed Salem Ould Lemrabott (35 ans), commerçant de son état, très connu et propriétaire de plusieurs boutiques au Ksar, toutes spécialisées dans la vente des produits d’ameublement. Il est également un grand importateur des marchandises en provenance de la République populaire de Chine et destinées au marché mauritanien.
Les causes du dit accident, survenu ce lundi, vers 5h du matin, seraient dues à l’excès de vitesse d’un camion sénégalais, qui venait à vive allure en sens inverse, terminant sa folle course sur le côté gauche de la voiture, conduite par le commerçant en personne. Ould Mohamed Salem est mort sur le coup. Ces deux autres compagnons sont sortis sains et saufs.
A Nouakchott, la famille affligée, engage une course contre la montre, pour rassembler les pièces d’état civil du défunt, indispensables pour l’établissement du procès-verbal de l’accident et pour l’obtention d’un certificat de décès au nom du disparu, par les autorités sénégalaises.
Une tâche qui prend plus de temps que d’habitude, en raison des problèmes techniques d’enregistrement des données de l’état civil, sur les fichiers de la Moughataa du Ksar.
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Emjad (Mauritanie)
Le Maire de Nouadhibou prononce son discours devant le Premier ministre en français

A l’occasion d’une cérémonie officielle organisée hier, portant sur l’inauguration de projets de développement dans la capitale économique, le maire de Nouadhibou, a prononcé devant le Premier ministre, un long discours en français.
Certains observateurs présents à cette manifestation publique, indiquent que cette allocution faite dans la langue de Molière, est passée sans aucune peine ou opposition du chef du Gouvernement, qui avait déclaré dans une précédente occasion, l’adoption de langue arabe à tous les niveaux de l’administration publique, « du fait qu’elle est la langue de la constitution ».
Toujours dans ce cadre, notons que le Premier ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdaf avait répondu à une question posée par un journaliste négromauritanien en arabe, lui répondant « débrouille-toi, toi-même ; tu es dans un Etat arabe », quand notre collègue avait demande une réponse en français.
Mais, il semble que le Maire de Nouadhibou Mohamed Vadel Ould Aboubekrine, ne s’est pas donné la peine de se débrouiller lui-même, devant le chef du gouvernement, dans un pays arabe, appelé la Mauritanie !
A l’occasion de la journée du français et de manière concomitante avec la visite du Premier ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdaf à Nouadhibou, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation Mohamed Ould Boilil, a prononcé devant son Excellence l’Ambassadeur d’Espagne, accrédité auprès de Nouakchott, une intervention, dans cette langue.
Ce qui laisse penser que la décision de l’arabisation de l’administration locale, n’est pas dans inscrite à l’ordre du programme de l’actuel gouvernement, comme l’avait rapporté certains confrères auprès de l’un des membres du gouvernement de Ould Mohamed Laghdaf, au cours d’une déclaration qui s’est soldée par les derniers incidents de l’Université.
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Emjad (Mauritanie)
Rafles intempestives à Rosso.

Dans la nuit du 16 au 17 avril plusieurs personnes qui revenaient d’un mariage au quartier Ndiourbel de Rosso ont eut la désagréable surprise d’être raflées par la police de Rosso.
Vers deux heures et demie du matin, des voitures qui passaient devant les nouveaux locaux du commissariat ont été arrêtées et les occupants sommés de descendre. Par la suite le véhicule de la police est allé cueillir d’autres personnes à l’endroit même où le mariage était célébré.
Une cérémonie pour laquelle une autorisation a été certainement délivrée. Les jeunes qui ont été raflés ont été déshabillés et ont été arrosés à grands seaux d’eau.
Parmi les femmes il ya avait des femmes enceintes et d’autres qui avaient des nouveau-nés de quelques mois. Même ces femmes ont été aspergées d’eau. Il faut dire que depuis quelques mois avec l’arrivée de nouveaux policiers à Rosso, une véritable psychose s’est installée dans la ville.
Les nouveaux policiers arrivés dans la ville font preuve d’un excès de zèle caractérisé. Cela se voit partout dans la ville et particulièrement au débarcadère. Il y a lieu de remettre les choses en ordre.
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sysawandee
samedi 17 avril 2010
Le Premier Ministre en visite à Nouadhibou
Le Premier ministre, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, doit quitter Nouakchott, aujourd’hui à midi, à destination de Nouadhibou. Dans la capitale économique, le PM présidera la cérémonie de la pose de la première pierre du nouveau port minéralier.
Ce futur ouvrage portuaire est destiné au renforcement des capacités de chargement de la SNIM en recevant des bateaux d’une capacité de 250.000 TPL avec un débit de chargement de 10.000 t/h.
Cofinancé par l’Union Européenne (39%) sur ressources FED et la SNIM (61%) sur ressources propres, ce projet est destiné au renforcement des capacités de manutention et de chargement des installations portuaires de la SNIM. Il sera mis en service aux environs de 2012.
Le nouveau port minéralier permettra de recevoir en première phase des navires de 170 000 TPL, et à terme, des navires de 250 000 TPL. Le débit nominal de ses équipements de manutention et de chargement sera de 10 000 tonnes/heure.
Au cours de son séjour à Nouadhibou, le PM inaugurera également le démarrage des activités de la société Granit et Marbres de Mauritanie (GMM), une filiale de la Snim. Ce déplacement d’Ould Mohamed Laghdaf intervient au moment où la Coalition de l’Opposition organise un meeting, cet après-midi à Nouakchott.
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Canal RIM
vendredi 16 avril 2010
Unicef octroie 3.300.000 UM à 33 écoles du Tagant
L’appui accordé par l’Unicef aux écoles du Tagant vient de se renforcer avec le financement des activités génératrices de revenu pour 33 écoles fondamentales. Chaque école se verra attribué un fond de roulement de 100.000 UM à fructifier. Ainsi, avec le rehaussement de leur pouvoir d'achat, les parents d’élèves pourront contribuer efficacement à l’amélioration du cadre d’apprentissage des élèves à travers un appui communautaire indispensable pour la bonne marche de l'école.
Des présidents d’APE, leur gestionnaire et des directeurs d’écoles sont, actuellement, à Tidjikja dans le cadre d’un séminaire de trois jours dont l’objectif est de les sensibiliser sur les objectifs du partenariat Unicef (projet Education pour Tous) et la Mauritanie, visant l’amélioration de l’offre éducative en général et le rehaussement du taux de scolarisation et de rétention des filles en particulier.
En début d’année scolaire, des financements avaient été octroyés au profit de vingt écoles pilotes dans le cadre d’une première phase de test. Ces mêmes écoles pilotes bénéficient actuellement d’un deuxième appui en fournitures scolaire, équipements sportif et matériel horticole.
Aussi, un club scolaire est mis sur place pour mener une vaste campagne de sensibilisation autour des thèmes : VIH/SIDA, Citoyenneté et paix, hygiène…
Les activités de ce club sont prises entièrement en charge par l’Unicef (projet Education pour Tous).
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr
Après, Aleg et Mbagne, Bababé, Boghé et Magtar Lahjar ont mobilisé leurs militants.
A Bababé, le lancement de la campagne d’implantation de l’UPR a eu lieu à la villa du maire et conseiller et chargé de mission à la présidence Mr Bâ Abdoulaye Mamadou. Ils étaient une centaine selon la source policière 350 à 400 participants, venant des trois communes : Bababé, El Vorea, et Aéré M’bar.
Ont assisté à ce rassemblement les élus et acteurs politiques, le coordinateur régional Mr le Dr Aly Ould Alada, le vice président de la commission départementale d’implantation L’IDEN d’ Aleg Mr Mohamed Abdallah Beyna, les coordinateurs départementaux des 3 communes : Abdallah Ould Issawi, Ahmed Kane et Mohamed Mahmoud Ould Med Lemine, des cadres de la localité.
A Boghé, cette rencontre politique s’est déroulée à la Maison des Associations et à laquelle, ont participé des coordinateurs départementaux et présidents des commissions au niveau de Boghé, ainsi des notables, des élus, et acteurs locaux et quelques cadres. Tous les villages de Boghé étaient représentés.
Escale, un des grands quartiers de Boghé était conduits par Mr Abdi Vall Ould Abder Kader, coordinateur de Boghé Escale, il était accompagné de Alghassoum Macina, Pape Moctar Dieng, Cheikh Saada bou Sy, Baba Touré, Abdallah Wersiq et Houria Koné et d’autres jeunes sympathisants et restés fidèles Feu Mama Aidara ex épouse du Général Félix Négrill. Boghé Dow, la délégation conduite par le chef du village Mr Dia Amadou Oumar, des notables et sages de Boghé Dow.
Prenant la parole, à cette occasion, le coordinateur Régional Mr Aly Ould Alada à Bababé, Boghé et Maqtar Lahjar a transmis les salutations du président du parti Mr Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine ainsi que les chaleureuses Félicitations du Président Mohamed Ould Abdel Aziz, pour le score réalisé aux élections présidentielles de juillet 2009,
il a par la suite évoqué les quelques réalisations du Président Aziz, les grands chantiers L Aftout Sahli, L’Aftout Charbi, les routes bitumées construites à Nouakchott et dans des principales capitales régionales du pays, il a rappelé les indemnités de transport et logement dont viennent de bénéficier l’ensemble des fonctionnaires alors jadis seul un petit nombre ou groupe en profitait. Il a critiqué l’opposition, haut et fort, celle-ci s’est départie de sa responsabilité et a outragé l’article 1 des accords de Dakar qui précise de reconnaître le verdict des urnes.
L’opposition s’est offerte avec ceux qui voulaient détruire le peuple. Parlant de l’adhésion du parti, le coordinateur régional a déclaré « qu’elle est individuellement voulu, invitant les acteurs politiques de dépasser les divergences conformément à la volonté de la direction du parti. L’adhésion ne sera pas comme avant ».
Cette grande manifestation a , aussi réuni les acteurs politiques les plus célèbres des quatre Communes du département : Dar El Barka, Oul Birome, Dar El Avia et Boghé. De Touldé Doubango et Hartallo, Thiédé, Thiénel, Thialgou, Sarandogou, Bakaw pour ne citer que cela étaient tous là pour cette circonstance. Ndiaye Daouda, un des piliers de ce parti assurait la traduction en pulaar.
Après, ce meeting de sensibilisation d’autres activités sont prévues, la rencontre avec les élus et acteurs locaux pour définir ensemble une stratégie de méthode de travail, la 1ére semaine est consacrée à la sensibilisation, la 2ème est consacrée à l’adhésion et la quatrième implantation.
Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel
CP Le Véridique au Brakna.
www.cridem.org
Info source :
Diop Mohamedou Abou
Ont assisté à ce rassemblement les élus et acteurs politiques, le coordinateur régional Mr le Dr Aly Ould Alada, le vice président de la commission départementale d’implantation L’IDEN d’ Aleg Mr Mohamed Abdallah Beyna, les coordinateurs départementaux des 3 communes : Abdallah Ould Issawi, Ahmed Kane et Mohamed Mahmoud Ould Med Lemine, des cadres de la localité.
A Boghé, cette rencontre politique s’est déroulée à la Maison des Associations et à laquelle, ont participé des coordinateurs départementaux et présidents des commissions au niveau de Boghé, ainsi des notables, des élus, et acteurs locaux et quelques cadres. Tous les villages de Boghé étaient représentés.
Escale, un des grands quartiers de Boghé était conduits par Mr Abdi Vall Ould Abder Kader, coordinateur de Boghé Escale, il était accompagné de Alghassoum Macina, Pape Moctar Dieng, Cheikh Saada bou Sy, Baba Touré, Abdallah Wersiq et Houria Koné et d’autres jeunes sympathisants et restés fidèles Feu Mama Aidara ex épouse du Général Félix Négrill. Boghé Dow, la délégation conduite par le chef du village Mr Dia Amadou Oumar, des notables et sages de Boghé Dow.
Prenant la parole, à cette occasion, le coordinateur Régional Mr Aly Ould Alada à Bababé, Boghé et Maqtar Lahjar a transmis les salutations du président du parti Mr Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine ainsi que les chaleureuses Félicitations du Président Mohamed Ould Abdel Aziz, pour le score réalisé aux élections présidentielles de juillet 2009,
il a par la suite évoqué les quelques réalisations du Président Aziz, les grands chantiers L Aftout Sahli, L’Aftout Charbi, les routes bitumées construites à Nouakchott et dans des principales capitales régionales du pays, il a rappelé les indemnités de transport et logement dont viennent de bénéficier l’ensemble des fonctionnaires alors jadis seul un petit nombre ou groupe en profitait. Il a critiqué l’opposition, haut et fort, celle-ci s’est départie de sa responsabilité et a outragé l’article 1 des accords de Dakar qui précise de reconnaître le verdict des urnes.
L’opposition s’est offerte avec ceux qui voulaient détruire le peuple. Parlant de l’adhésion du parti, le coordinateur régional a déclaré « qu’elle est individuellement voulu, invitant les acteurs politiques de dépasser les divergences conformément à la volonté de la direction du parti. L’adhésion ne sera pas comme avant ».
Cette grande manifestation a , aussi réuni les acteurs politiques les plus célèbres des quatre Communes du département : Dar El Barka, Oul Birome, Dar El Avia et Boghé. De Touldé Doubango et Hartallo, Thiédé, Thiénel, Thialgou, Sarandogou, Bakaw pour ne citer que cela étaient tous là pour cette circonstance. Ndiaye Daouda, un des piliers de ce parti assurait la traduction en pulaar.
Après, ce meeting de sensibilisation d’autres activités sont prévues, la rencontre avec les élus et acteurs locaux pour définir ensemble une stratégie de méthode de travail, la 1ére semaine est consacrée à la sensibilisation, la 2ème est consacrée à l’adhésion et la quatrième implantation.
Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel
CP Le Véridique au Brakna.
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Diop Mohamedou Abou
Casier pilote de Boghé : la campagne contre saison a pris du retard

Pallier les risques d’insécurité alimentaire qui menaçaient de s’installer dans le département et lutter contre la montée vertigineuse des prix des produits alimentaires dans les régions du Brakna et du Gorgol, sont l’objectif poursuivi à travers la campagne de contre saison du niébé sur une superficie de 540 ha du casier pilote de Boghé dont 10 % sont réservés à la production semencière du niébé.
Les explications sont de M. Lam Aliou directeur du Casier Pilote de Boghé (CPB). Ce projet financé par l’Union Européenne pour plus d’un million d’euros s’étale sur une période de deux ans. M. Lam a précisé que la croix rouge française prend en charge les volets labour, offset, l’engrais et les semences tandis que les bénéficiaires se chargent des frais d’irrigation.
La campagne, a-t-il précisé, a débuté en décembre 2009 par le labour des parcelles. Il n’en reste pas moins qu’il a noté le retard pris sur le calendrier initial calé au 15 février 2010 pour voir tous les travaux s’achever afin de permettre la mise en eau du canal. Outre le retard pris dans le labour, la livraison des semences n’a eu lieu que récemment dans le mois d’avril.
Ce retard de livraison, il n’en connaît pas toutes les raisons mais vérification faite, il semble qu’entre le CNRADA et la structure chargée de la livraison des semences, il y ait eu quelques querelles de sous. En tout cas ces retards font que des craintes de chevauchement entre cette campagne du niébé et la campagne rizicole qui pointe soulèvent une polémique entre acteurs du projet.
« Nous ne sommes pas responsables de ce retard pris sur le calendrier initial mais quoi qu’il en soit, dès que la campagne rizicole va démarrer, il ne sera pas question pour nous de sacrifier le riz à pour le niébé », lance NDiaye Daouda président du CPB. Selon M. Lam, les techniciens rassurent qu’il n’y aura pas de chevauchement entre les deux campagnes.
Ce projet de 540 hectares de contre saison de niébé n’en reste pas moins bénéfique pour des producteurs qui se roulent les pouces depuis deux ans faute de campagne. Non seulement il peut générer des revenus de par la vente des fourrages et des feuilles de niébé, la fixation de l’azote (équivalent à 100 kg d’urée) ; il permet à travers cette campagne de lutter contre les mauvaises herbes.
S’agissant du volet transformation, il sera possible de créer une unité de maïserie (élément de décorticage et de traitement) d’une capacité de 3 tonnes à l'heure et qui fournirait des brisures de maïs (de la graine à la farine voire de l'aliment de bétail).
Pour rappel dans le cadre de ce projet, M. Thomas Mauget, Chef de la Délégation de la Croix Rouge française en Mauritanie, accompagné de MM. Mohamed Rady (Croissant Rouge mauritanien) et Barro Béchir (consultant), avaient effectué une visite d’information et de prise de contact avec les acteurs du secteur de l’irrigué à Boghé en 2009. Une visite qui avait permis aux uns et aux autres (hakem, maire, responsables du CPB en plus du directeur régionale de la Sonader et ses collaborateurs) de s’entretenir dans les locaux de la Sonader de tous les aspects liés au projet.
Moussa Diop envoyé spécial
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Info source :
Le Quotidien de Nouakchott
jeudi 15 avril 2010
Sanctions de deux professeurs au Lycée de Bababé : Excès de zèle du directeur ... ...ou mésures légales ?

Guèye Amadou Demba était coordinateur de français et Bocar Ndiaye coordinateur de physique et chargé de la gestion du laboratoire au lycée de Bababé. Après la grève des 15, 16 et 17 mars dernier, ils ont été demis de leur responsabilité de coordinateur et de responsable du laborateur par le directeur de leur établissement, Khalifa Ould Welati.
Ils ont été remplacés par d’autres professeurs du lycée de Bababé. Le syndicat national de l’enseignemenr secondaire (SNES) par lettre en date du 24 mars 2010, a saisi le ministre de l’enseignement secondaire et superieur.
Dans sa lettre, le SNES parle « d’atteintes à la liberté syndicale, liberté d’association et de l’incompatibilité de la decision du directeur du lycée de Bababé avec les dispositions des Conventions de l'Organisation Internationale du Travail (Convention 87 et Convention 98), qui ont été approuvées par la Mauritanie. »
Jusqu’ici, le Syndicat affirme, n’avoir « perçu aucun signe favorable à sa demande de rétablissement des deux professeurs dans leurs droits.» Du coté du ministère de l’enseignement secondaire et superieur, la sanction des deux professeurs du lycée de Bababé est justifiée par le rappel, à la veille de la grève des 15, 16 et 17 mars, d’une circulaire « qui interdit au personnel d’encadrement des établissements scolaires de prendre part à un mouvement de grève sous peine de perte de leurs responsabilités.»
Pour le SNES, « il a été fait une interpretation érronée de cette circulaire, uniquement pour intimider et punir les enseignants dont le seul tort est d’avoir exercer leur droit à la greve.» Les coordinateurs, elus par leurs collègues, ne peuvent etre assimilés au personnel administratif des établissements scolaires. Quant aux chargés des laboratoires, ils sont élu pour trois ans suivant des critères precis.
La décision sanctionnant les deux professeurs du lycée de Bababé semble émaner de l’unique zèle de leur directeur. Les professeurs chargés des laboratoire dépendent de la cellules pour la promotion et l’enseignement des sciences (CPS). « Nous ne sommes pas au courant d’une sanction concernant un professeur de physique chargé du laboratoire du lycée de Bababé.C’est nous qui envoyons les lettres au budget pour les primes des gestionnaires de laboratoires» affirment les responsables de la CPS.
La prime mensuelle accordée à ces gestionnaires est de 10 000 ouguiyas payables par trimestre. Elle a été perçue au mois de mars par le professeur démis de ses fonctions à Bababé. Les primes de coordinateurs, elles, (8000 ouguiyas par mois) sont payées en fin d’année scolaire.
Khalilou Diagana
Déclaration
Des collègues du Lycée de Bababé sont victimes mesures sélectives prises à leur encontre par le directeur de l'Etablissement. Ce dernier a retiré la clé du laboratoire du collègue chargé de sa gestion tout en remplaçant par d’autres les coordinateurs de disciplines qui avaient participé à la grève. Comme si participer à la grève était un crime !
Au niveau des coordinations régionales du Brakna du SNES et du SIPES, tout en condamnant ces mesures arbitraires, nous exprimons notre solidarité avec ces collègues et nous demandons à Monsieur le Directeur de revenir sur sa décision dont la DREN du Brakna nie avoir pris connaissance.
La coordination régionale du SIPES au Brakna
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Info source :
Khalilou Diagana
mercredi 14 avril 2010
Déclaration des Cadres et Ressortissants de Dar El Barka.
Depuis l’avènement du mouvement rectificatif du 6 Août 2008 et des élections présidentielles du 18 juillet 2009 qui l’ont suivi, Nous cadres et ressortissants de l’Arrondissement de Dar Elbarka avions apporté notre soutien au programme du Président Mohamed Abdel Aziz qui s’articulait autour des points suivants :
• La construction d’un Etat moderne
• lutter contre la gabegie, la corruption et la dilapidation des deniers publics
• La lutte contre la pauvreté et l’exclusion
• La consolidation de l’unité nationale et la cohésion
• l’amélioration des conditions de vie des populations
• lutter contre l’insécurité
Pour cette cause, au lendemain de son élection à la magistrature suprême, nous avions pris contact avec la direction provisoire du parti notamment son président par l’entremise d’une délégation pour signifier notre volonté d’accompagner le président de la république pour la mise en œuvre de son programme.
Ce qui n’était hier alors, qu’un soutien électoral se traduit aujourd’hui par notre adhésion au parti Union pour la république (UPR) outil de mobilisation et de vulgarisation du programme du Président. A cet effet, les cadres et ressortissants de l’arrondissement se sont retrouvés massivement le 10 Avril 2010 au domicile de Monsieur Amadou Tijane Kane Maire de la commune de Daralbarka pour traduire dans les faits cette détermination d’adhérer à l’UPR.
Après des débats riches et fructueux ; des échanges de points de vue pertinents, il à été crée une commission représentative des communes de Dar Elbarka et de Ould Birome pour se concerter avec les instances du parti des modalités pratiques de l’implantation dans l’arrondissement.
Nouakchott, le 10 Avril 2010
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Info source :
Mohamed Moctar Mohamed MBarek
• La construction d’un Etat moderne
• lutter contre la gabegie, la corruption et la dilapidation des deniers publics
• La lutte contre la pauvreté et l’exclusion
• La consolidation de l’unité nationale et la cohésion
• l’amélioration des conditions de vie des populations
• lutter contre l’insécurité
Pour cette cause, au lendemain de son élection à la magistrature suprême, nous avions pris contact avec la direction provisoire du parti notamment son président par l’entremise d’une délégation pour signifier notre volonté d’accompagner le président de la république pour la mise en œuvre de son programme.
Ce qui n’était hier alors, qu’un soutien électoral se traduit aujourd’hui par notre adhésion au parti Union pour la république (UPR) outil de mobilisation et de vulgarisation du programme du Président. A cet effet, les cadres et ressortissants de l’arrondissement se sont retrouvés massivement le 10 Avril 2010 au domicile de Monsieur Amadou Tijane Kane Maire de la commune de Daralbarka pour traduire dans les faits cette détermination d’adhérer à l’UPR.
Après des débats riches et fructueux ; des échanges de points de vue pertinents, il à été crée une commission représentative des communes de Dar Elbarka et de Ould Birome pour se concerter avec les instances du parti des modalités pratiques de l’implantation dans l’arrondissement.
Nouakchott, le 10 Avril 2010
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Info source :
Mohamed Moctar Mohamed MBarek
Implantation de l’UPR à Boghé : Réunion quelque peu tendue mais on a sauvé les apparences.

Ould Alada coordinateur régional de l’implantation UPR au Brakna était à Boghé lundi 12 avril après les étapes de MBagne et Bababé. Dans cette capitale départementale, il a tenu un grand rassemblement à la maison des associations.
Il y avait foule marquée par une forte présence de femmes venues des villages de Thialgou, Thiénel, Touldé, Tchidé, Boghé escale, et quelques villages de MBoon (NDiorol et autres). Etait surtout suivi le comportement des représentants de Boghé Dow qui avaient déjà laissé planer le doute sur leur déplacement à cette rencontre.
Car la veille, au cours du dîner débat initié par l’ancien ministre délégué auprès du premier ministre chargé de la modernisation de l’administration et des nouvelles technologies,
M. NDiaye Daouda venu répondre à l’invitation de Wagne Idriss, n’avait pas manqué de transmettre le message de Boghé Dow qu’il était chargé de porter à la connaissance de l’assistance et surtout au coordinateur départemental de l’implantation, M. Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine qui porte le même nom que le président de l’UPR dont il est un parent proche.
M. NDiaye, rappelons-le, avait dit que Boghé Dow ne se sentait pas concerné par ce qui se passe en ce moment à l’UPR (entendez l’implantation). Coup de bluff, stratagème, en tout cas le porte-parole de Boghé Dow venait de jeter un pavé dans la mare au point de perturber le sommeil de certains responsables UPR haut placés à Nouakchott et qui suivent de près l’étape de Boghé. Normal qu’on s’en inquiète pour qui connaît l’importance du vivier électoral de ce seul quartier.
Mais plus de peur que de mal, les représentants de Boghé Dow n’ont pas joué aux abonnés absents au mini meeting de la maison des associations. Ce fût un grand soulagement pour Alada et Wagne Idrissa en apercevant l’homme au bonnet rouge (Ndiaye Daouda) et ses compagnons faire leur entrée. Ils furent courtoisement accueillis et installés rapidement. Apparemment le coordinateur régional et le coordinateur départemental n’attendaient qu’eux pour démarrer la réunion.
Discours invariable.
Le coordinateur régional a transmis à l’assistance les félicitations pour le résultat obtenu en faveur du président de la république lors de l’élection présidentielle de juillet 2009. Ali Ould Alada a précisé qu’ils ont gagné à Boghé haut la main avec un écart d’un millier de voix. Sans doute a-t-il évité de dire que par rapport à la moyenne nationale d’environ 56 % un peu partout en faveur du candidat de l’UPR, le département de Boghé enregistrait un taux faible de 32 % bien que Mohamed Ould Abdel Aziz ait battu tous ses concurrents.
Par la suite il a évoqué les grandes réalisations accomplies par le Premier ministre Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf citant en particulier les grands chantiers de l’aftout Sahli, l’Aftout Charghi, le lac Taoudeni ainsi que les centaines de kilomètres de routes bitumées construites à Nouakchott et dans les principales capitales régionales du pays. Dans son discours, le coordinateur régional a par ailleurs rappelé les indemnités de transport et de logement dont viennent de bénéficier l’ensemble des fonctionnaires alors que par le passé seul un petit groupe en profitait.
Parlant de l’opposition, il a indiqué que celle-ci s’est éloignée de son rôle et a bafoué l’article 1 des accords de Dakar qui appellent à la reconnaissance du verdict des urnes. Il a encore dit que l’opposition s’est liguée avec ceux qui voulaient affamer le peuple mauritanien. Parlant de l’adhésion du parti, il a déclaré qu’elle est volontaire et individuelle. Pour terminer il a invité les acteurs politiques à dépasser leurs divergences conformément à la volonté de la direction du parti.
A sa suite, l’ancien ministre délégué, M. Wagne Idriss s’est adressé à l’assistance pour évoquer la réunion tenue à Nouakchott et qui a fait de lui le représentant des populations et leur porte parole pour tout ce qui concerne l’UPR dans le département de Boghé. Il a expliqué les raisons pour lesquelles lui et ses compagnons désignés séjournent en ce moment à Boghé. Il a plaidé une nouvelle fois l’unité, le dépassement de soi afin d’aider les commissions d’implantation à bien mener leur travail dans le respect, la discipline et la solidarité.
Autre intervention, celle de NDiaye Daouda qui assurait aussi, signalons-le, la traduction en pulaar des discours. Même s’il a donné de la sueur à ses camarades de parti, il a vite remis les pendules politiques à l’heure, à la grande satisfaction de l’assistance. Tout au plus, a-t-il pour l’instant sauvé les apparences. A charge pour Wagne Idriss de manœuvrer habilement pour se tirer d’affaire dans le guêpier des militaires et principalement du chef d’Etat Major particulier du chef de l’Etat, le colonel Dia Adama décidé à faire la guerre à tout un monde à Boghé.
A signaler que des jeunes, assistant à la rencontre, ont chahuté différents discours au point de perturber sérieusement la rencontre. Le sénateur du département qui intervenait a piqué une vive colère à l’encontre de ces jeunes qu’il a accusé d’être manipulés par d’autres qui n’ont pas le courage d’apparaître. Ces jeunes n’attendaient que cela pour se défouler sur Bâ El Haj. S’en suivi des quolibets lancés çà et là rendant l’atmosphère électrique sur les lieux.
Mais finalement tout est rentré dans l’ordre et le clou de la réunion a été marqué par la tenue d’un point de presse à l’hôtel de la Sonader avec le réseau des journalistes correspondants de presse au Brakna (Quotidien de Nouakchott, l’Eveil Hebdo, Le Calame en arabe, Nouakchott Info et le Véridique).
Au cours de point de presse, Ali Ould Alada a fait le bilan de sa visite dans les différentes moughataa de la wilaya du Brakna dont il a la charge, donné ses impressions et affiché son optimisme quant au succès attendu de l’implantation dans le département de Boghé. Le sénateur a également répondu à quelques questions des journalistes avant que Wagne Idriss se soit à son tour prêté et répondu aux questions des journalistes.
Compte rendu, Moussa Diop
www.cridem.org
Info source :
Le Quotidien de Nouakchott
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