lundi 23 janvier 2012

Atar / Assainissement : Un modèle à réaliser dans les capitales régionales…et Nouakchott.




Le maire d’Atar peut s’enorgueillir aujourd’hui d’avoir bien négocié avec l’Etat et les partenaires au développement et obtenu la totalité de financement d’un projet d’aménagement de voirie puis de l’avoir réalisé le premier dans sa commune.

En effet, à mi chemin de la fin de cet important chantier, qu’exécute le groupement d’entreprise Macoba-Tp (du groupement Azizi) et Franjuàn (Entreprise Espagnole), réalisé avec matériaux, main d’œuvre et prestataires de services à 100% locaux, Atar donne déjà l’aspect de la plus belle capitale du pays.

Le Projet d’aménagement de voiries dans le centre ville d’Atar comporte : l’Assainissement des eaux pluviales, le Pavages des trottoirs et l’Aménagement de places publiques. Il a nécessité.

1. la construction d’un réseau de drains (613 mètres linéaires pour les principaux avec une section de 1.4mX 1m, et 3410 mètres linéaires pour les secondaires d’une section de 1mX0.7m ) Ces drains sont constitués de caniveaux en béton armé, pour la collecte des eaux pluviales dans la zone du centre ville et leur évacuation vers l’exutoire indiqué.

2. la construction d’un pavage en pierres locales, sur une surface globale d’environ 47.000 m2 avec 12 000 mètres linéaires de bordures , répartie sur plus de 10 rues (tronçons) principales. Ce pavage est posé sur un remblai compacté, avec un lit de sable assurant une pente générale du terrain.

L’épaisseur minimale des pierres utilisées est de 10 cm jointée par un mortier de ciment. Ce pavage contient des motives variables qui ont pour objectif l’amélioration de l’esthétique du pavage fini. En général la pente de pavage est dirigée vers les caniveaux, afin d’en cheminer les eaux pluviales vers les drains, ce qui permet d’éviter la stagnation de ces eaux .

3. L’aménagement de 6 placettes au niveau du centre ville. Ces placettes seront munies de poteaux revêtus en pierre qui serviront de supports d’éclairage avec une grille métallique clôturant chaque placette. Certaines de ces placettes seront équipées avec : Des banquettes (similaire à celles existantes). Cheilale. Panneau d’affichage en béton armé, habillé avec des pierres. Allées pavées. Le boisement (palmiers) de certaines artères et de certaines placettes.

Pour réaliser ces chantiers, le groupement d’entreprise Macoba_Tp (du groupement AZIZI) et Franjuàn (Entreprise Espagnole), a mobilisé un parque d’engins composé de :2 camions toupie pour le transport de béton., 2 camions bennes pour les agrégats et remblai., un camion remorque , des chargeurs pour le décapage. une tractopelle pour les tranchés., des compacteurs. un camion citerne, un camion grue pour la manutention., 4 grandes bétonnières pour la fabrication de béton., 4 véhicules 4X4. ett un lot des machines pour le façonnage de bois et de ferraillage.

Le projet fait travailler environ 500 personnes venues, en grand nombre des Moughataa d’Atar, Aoujeft, Chiguetti et Ouadane, réparties sur les postes suivants : Extraction des pierres au niveau des carrières ; Equipe de remblais ; Equipe de gravier et sable ; Maçons poseur de pavage ; Maçons spécialistes des bordures et jointoiement ; Equipe de ferrailleurs ; Equipe génie civil ; .Equipe de logistique. Et bien évidemment l’encadrement et administration.

Ce projet qui a démarré effectivement le 15 Août 2011 et qui doit s’achever le 31 Mai 2012 est réalisé à 44% aujourd’hui . Les responsables locaux : un ingénieur Mauritanien et un ingénieur Espagnol estiment qu’il n’y aura pas de retard dans son exécution, car- disent-ils , « les 5 mois à venir , (vue l’expérience des mois précédents et la célérité d’enchaînement des travaux actuellement) , sont largement suffisants pour terminer les 56 % de travaux restants ».

Grâce aux impacts directs et indirects de ce projet,(salaire des travailleurs, achat des provisions, carburants, vivres et circulation d’argent) , les habitants d’Atar en particulier et de l’Adrar en général, ont réussi à surpasser relativement bien la conjoncture très difficile (manque de pluie, hausse des prix, chômage) que vivent les populations des autres régions du pays.

N’est ce pas ,les maires des communes,les élus locaux, les autorités régionales et les pouvoirs publics doivent s’inspirer du modèle de la commune d’Atar pour que nos autres villes, à l’intérieur du pays se modernisent davantage ?

Ely Salem Khayar


www.cridem.org


Source :
Adrar-Info (Mauritanie)

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