lundi 28 mai 2012
Communiqué de Presse : Fausse alerte de méningite à Kankossa.
Dans la journée du 26 mai 2012, certains organes de presses et sites électroniques dont El Akhbar, ont publié une information non fondée se rapportant à la méningite qui frappe des localités proches de kankossa et faisant état de 02 décès d’enfants et 04 autres malades attendant le traitement spécifique.
Les services du Ministère de la Santé, après une visite de terrain, vérification et investigation de la rumeur ont confirmé ce qui suit:
- Un enfant de 7ans décédé le 25/05/2012 à la suite de ses blessures après un accident traumatique (chute d’un arbre).
- Un enfant de sept ans souffrant de paludisme et évolue bien sous traitement antipaludéen.
- Un enfant de 02ans présentant une diarrhée aigue avec déshydratation et qui a été orienté à l’Hôpital de kiffa pour une meilleure prise en charge.
- Un autre enfant de 10 ans qui présentait une douleur abdominale aigue. Il a été ramené en urgence à l’Hôpital régional de Kiffa puis opéré pour une appendicite aigue.
Le Ministère de la santé saisit cette occasion pour attirer l’attention de la Presse nationale sur le danger de publication de telles informations non vérifiées qui peuvent avoir des répercutions socio –économiques importantes sur le bien être des communautés. Il rassure les populations que tout a été mis en œuvre pour assurer une meilleure prise en charges gratuites éventuelles des cas liés à cette maladie en particulier les médicaments et consommables.
A Kankossa, il n’existe aucune épidémie de méningite à ce jour mais des cas sporadiques ont été signalés depuis quelque temps et correctement pris en charge par les services de santé.
Nktt le 27/05/2012
Pour le Ministère de la Santé
Cellule de communication
www.cridem.org
Source :
Communication Ministère de la Santé
Un commerçant rapatrié écrit au Directeur général de l’ANAIR pour réclamer une indemnisation des pertes de sa marchandise lors de l’accident du camion qui transportait la charge.
Djibril Demba Bâ est un rapatrié qui tient une boutique au marché de Boghé. Au mois d’Août 2011, Djibril avait commandé de Nouakchott une grande quantité de marchandises périssables composée de lait en poudre, d’huile, de tomates, de sucre, de thé, de riz, d’oignons, de pommes de terre, de bouteilles de maillonnaise entre autres.
Lorsque le camion, roulant à une vive allure est arrivé à l’entrée de la ville de Boghé, juste à la hauteur de ligne électrique de haute tension qui alimente les forages de la SNDE, le conducteur perd le contrôle du volant, dévie de sa trajectoire et percute violemment l’un des poteaux électrique provoquant ainsi une coupure de l’énergie vers les postes du réseau de la SNDE. Toute la marchandise perdue lors de cet accident est estimée à une valeur de 1.923.000 Ouguiyas par son propriétaire.
Après l’accident, le commerçant désemparé avait sollicité l’appui de l’ANAIR pour obtenir une indemnisation. Depuis, il ne désespère pas de voir un jour l’Etat à travers l’ANAIR lui venir en aide. Djiby continue de courir derrière le directeur général de l’ANAIR pour voir sa requête satisfaite.
Les pertes enregistrées par le commerçant au cours de cet accident qui heureusement n’a pas fait de victime en vie humaine, sont énormes. Le commerçant a vu depuis son chiffre d’affaire chuter de façon drastique. C’est pourquoi, il lance un appel à Monsieur Bâ Madine, directeur général de l’ANAIR pour lui venir en aide.
www.cridem.org
Source :
Elfoutiyou
Mauritanie:Pénurie d'eau potable à Kiffa et Aleg
Kiffa en Assaba et El Azlatt au Brakna vivent depuis plusieurs jours une pénurie aigue d'eau potable, ce qui a provoqué des cris d'alarme de la part des populations, nous révèlent des sources sur place.
Les populations continuent de protester devant les autorités et les élus locaux pour qu'ils interviennent à temps, "mais rien n'est encore fait" attestent nos sources.
A Kiffa, les populations parcourent de longues distances pour chercher de l'eau et même phénomène chez les habitants d'El Azlatt,ajoutent nos sources.
Selon nos informations le système de vases communicants à Azlatt est en panne depuis quelques jours et aucune intervention de dépannage n'est encore entreprise de la part des autorités.
Notons que les villes de l'Est sont connues par la forte chaleur en cette période de l'année et les besoins en eau deviennent très importants, tant pour les personnes et les animaux.
ALAKHBAR
Nomination d’Alassane Mamadou Djigo au poste de 1er Conseiller de l’Ambassade de RIM au Nigeria : une promotion méritée !
Le Ministère des Affaires Étrangères
et de la Coopération, vient de procéder le dimanche 20 Mai 2012 à un vaste mouvement qui a touché plusieurs fonctionnaires dans les représentations diplomatiques de notre pays.
Dans ce mouvement M. Alassane Mamadou Djigo, cadre de ce ministére a été promu au poste de 1er Conseiller de l’ambassade de Mauritanie au Nigeria. La nouvelle a été bien accueillie à Boghé, sa ville natale où il jouit d'une trés grande estime. M. Djigo est un jeune cadre bien formé et qui a fait ses preuves au niveau de tous les postes responsabilités qu’il a eues à occuper et ceci du début de sa carrière à nos jours.
Né dans la ville de Boghé en 1966, marié et père de 5 enfants, il a d’abord fréquenté la Mahadra (l’école coranique) avant d’entrer à l’école primaire de Boghé III où il fera tout son cursus fondamental de 1973 à 1980. C’est à cette date qu’il décroche son Certificat d’Etudes Primaires et fit son entrée au Collège de Boghé.
En 1986, après avoir obtenu son baccalauréat, série Lettres Modernes Arabes au Lycée de Boghé, le jeune Djigo peu familier des centres urbains, arpenta alors pour la première fois de son histoire, les couloirs de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Nouakchott, précisément au département de l’Interprétariat et de la Traduction, option Langue Chinoise.
Studieux et tenace, il obtint en 1990 une bourse d’études de perfectionnement à l’Institut des Langues de Pékin, offerte par la République sœur de Chine. Dès son retour en Mauritanie, il sera recruté en au mois de juillet 1992 au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération en qualité d’Administrateur- Traducteur.
De 1993 à 1995, il occupa successivement dans le même département ministériel, les postes de Chef de Division Europe- Amériques au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération puis de Chef de Division Asie- Afrique par intérim et enfin de Chargé du dossier de l’Europe de l’Ouest et de la Francophonie à la Direction de l’Europe et Amérique au MAEC.
En 1998, il est détaché au Ministère des Finances comme Attaché à la Direction du Budget et des Comptes. De Janvier 2004 à décembre 2005, il est nommé Responsable des Affaires administratives et financières du projet chargé du suivi des actions financées sur les ressources PPTE à la Direction du Budget et des Comptes.
De janvier 2005 jusqu’en Octobre 2007, il hérita du service des Inspections et du Personnel à la Direction du Budget et des comptes. Auparavant, en 2006 ; il est nommé Responsable des Affaires Administratives du projet RACHAD/DBC « Réseau Automatisé de la chaîne des Dépenses de l’Etat à la Direction du Budget et des Comptes. C’est à cette période, qu’il décide de retourner à son ministère d’origine où on lui confia le Service Accueil et Cérémonial à la Direction du Protocole au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération.
En février 2011, il atterri au Service du suivi des missions à l’étranger au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération. Partout où il est passé, Elimane Puri comme le surnomme ses amis, a forcé l’estime de ses collaborateurs. Alassane est un jeune cadre dynamique, sérieux et compétent. Il a tissé d’excellentes relations avec les fonctionnaires et hauts cadres qu’il a côtoyé durant son parcours professionnel. Il est estimé dans les milieux de la jeunesse et des notabilités à Boghé.
C’est un jeune courtois et d’un abord facile qui a été promu à l’ambassade de Mauritanie au Nigeria après bien sûr 19 ans d’expériences dans l’administration Mauritanienne. De par son parcours et le dévouement qui l'a toujours animé de bien servir sa patrie, l'homme capitalise une grande expérience dans la conduite des affaires administratives et financières voire la gestion des ressources humaines grâce à ses qualités morales, intellectuelles et humaines.
Fin connaisseur des arcanes de l’administration Mauritanienne, Alassane est aussi un expert-traducteur Agréé près des Tribunaux mauritaniens, titulaire d’une maîtrise sur « Les difficultés de la phonétique chinoise en comparaison avec la langue maternelle Pulaar». Une langue qu’il adore et pour la promotion de laquelle, il s’est beaucoup investi. Djigo Alassane Mamadou a une bonne maîtrise du français, de l’arabe et de l’anglais et du chinois.
Son profil est idéal pour le poste qu’il occupera très prochainement. Ce jeune cadre bigame de surcroit, est aussi un acteur de la scène politique et qui est adhérent à l’UPR. Il a été un soutien actif du Mouvement de la Rectification en 2008 et toujours en première ligne sur la scène politique à tous les rendez vous du parti, au service des idéaux du Président Mohamed Ould Abdel Aziz pour que son slogan de Changement Constructif soit une réalité.
Pour cette mission, l'homme en a l'expérience pour avoir été en 2006 candidat à la députation à Boghé. Avec cette nouvelle mission que l'Etat lui confie, c'est une nouvelle page de sa carrière diplomatique qui s’ouvre. Nous lui souhaitons une très bonne chance. Djigo a toutes les qualités requises pour relever les nouveaux défis qui s’ouvrent devant lui.
Jules Diop
Cp Brakna de L’Eveil Hebdo
www.cridem.org
Source :
Elfoutiyou
dimanche 27 mai 2012
De la transparence.
Ils étaient près de 80 élus, entre Maires, Députés et Sénateurs, à avoir été attendus à Rosso, capitale de la région du Trarza, en vue de participer au séminaire organisé par le Comité national de l’ITIE au profit des élus des régions du Brakna et du Tarza.
Similaire à celui orga,isé à Kaédi, capitale du Gorgol, il y a trois mois et qui a regroupé les élus du Gorgol et du Guidimakha, le séminaire de deux jours entre dans le cadre de la sensibilisation autour de la question de l’Initiative de transparence des industries extractives (ITIE). C’est en 2006 que la Mauritanie, à la faveur de la transition de l’époque, a adhéré à l’Initiative. Mais c’est seulement en février 2012 que le pays a été déclaré «pays conforme», en même temps que le Pérou.
« Le Pérou montre la voie concernant la transparence des ressources naturelles en Amérique latine, notamment en divulguant les paiements au niveau local comme au niveau national. La Mauritanie a surmonté des circonstances difficiles et a démontré un engagement soutenu envers la mise en œuvre de leur ITIE.
Je voudrais féliciter le gouvernement, les organisations de la société civile ainsi que les entreprises de ces deux pays qui ont mené à bien ces deux processus. Je me réjouis de l’engagement du Pérou à l’égard d’une transparence accrue au niveau régional, ainsi que des intentions de la Mauritanie d’inclure le secteur de la pêche dans ses déclarations ITIE». Ce sont là les mots du Président du Conseil d’Administration de l’ITIE commentant l’évènement.
Ils sont 14 pays déclarés «conformes», ce qui veut dire qu’ils disposent d’un processus crédible, efficace et transparent de divulgation et de rapprochement annuels des données concernant l’ensemble des revenus de son secteur extractif. C’est une manière d’imposer de nouvelles règles permettant aux citoyens de savoir combien leur pays reçoit en contrepartie de l’exploitation de ses ressources par les compagnies internationales.
Il touche tous les domaines extractifs gaziers, pétroliers et miniers. L’objectif étant d’améliorer la gouvernance dans ce domaine, premier pourvoyeur de corruption des Etats. Les séminaires de sensibilisation visent justement à confronter les opérateurs miniers, gaziers et pétroliers d’une part, les structures étatiques d’autre part, aux représentants des populations.
Une manière pour les premiers de dire «voilà ce que nous versons aux autorités», aux seconds de dire «voilà ce que nous recevons» et parfois «voilà où ç a va», enfin pour les représentants des citoyens d’avoir une idée exacte des revenus et de leur destination. Le séminaire de Rosso qui dure les 26 et 27 mai, sera suivi d’une journée de réflexion à Nouakchott. Cette journée sera consacrée à la réflexion sur les défis futurs de l’ITIE.
Une façon de faire participer la partie mauritanienne, désormais partie prenante et modèle du processus. La journée de Nouakchott sera animée par Marie Ange Kalenga, Directrice Afrique Francophone au Secrétariat international de l'ITIE, et sera l’occasion pour le Comité national mauritanien de concrétiser certaines de ses propositions-phares dont notamment la prise en compte des ressources halieutiques dans le domaine de l’extractif donc l’Initiative. Il faut rappeler que 35 pays ont engagé la mise en œuvre de l’Initiative. Qu’elle est fondée sur un processus volontaire, participatif, incluant gouvernements, secteur privé et société civile.
Au niveau du Comité national mauritanien, la répartition est la suivante : 8 pour les autorités gouvernementales, 8 pour le privé de l’extractif, 8 de la société civile (ONG spécialisées dans le secteur, ou celui de l’environnement ou même celui des Droits de l’Homme), 2 représentants de la presse, 2 de l’Association des Maires, 1 représentant du Barreau national des avocats et 1 expert.
Mohamed Fall Oumeir
Cridem
mercredi 23 mai 2012
Brakna : Arrestation d’un chinois ayant pris la fuite après avoir heurté mortellement une personne avec sa voiture.
Le poste de gendarmerie du point de contrôle du PK 18 (Bouhdida) axe Aleg –Boghé, a arrêté un ressortissant chinois ayant pris la fuite après avoir tué une personne et blessé une deuxième avec sa voiture.
Selon une source informée, les deux victimes dormaient prés de leur voiture stationnée au PK 20 du même axe quand elles furent heurté de plein fouet par la voiture conduite par un chauffeur chinois.
De même source, on précise que des traces de sang se trouvant sur les pneus de la voiture du chinois avaient éveillé les soupçons chez les gendarmes, avant que le chauffeur n’avoue avoir heurté « un corps qu’il pensait être celui d’un animal ».
La voiture appartient à une société chinoise qui exécute actuellement les travaux du tronçon de route Kaédi-Sélibabay.
Le prévenu a été transféré à la brigade de gendarmerie d’Aleg, en attendant l’ouverture de l’enquête préliminaire.
Source :
ANI (Mauritanie
Adrar : Ehel Ksair Torchane en colère.
Photo 313Village situé à 20 Km au Nord d’Atar, Kseir Torchane a vécu son époque de gloire, lorsqu’il était poste- relais sur la route transsaharienne qui reliait Tindouf (Algerie) à Saint Louis (Sénégal). Ses populations constituées d’agro-pastoraux –chasseurs, partageaient leur vie sur un territoire de transhumance couvrant toute la zone Atar-Choum –Fdérick -Ouarane. Guides intrépides, leurs hommes convoyaient et sécurisaient les caravanes de sel en partance de F’Derick via Ouadane –Chinguetti vers le Soudan. Aujourd’hui les habitants de Kseir Torchane, comme ceux de tous les anciens centres urbains abandonnés, tentent difficilement de survivre…..sans eau ni électricité, ni médicaments ni infirmiers, ni établissement scolaire secondaire ils ne peuvent plus contenir leur colère. Ils sont venus ce mercredi 23 Mai, le prouver au Wali de l’Adrar et ses collaborateurs.
Md BeihUn groupe d’une vingtaine de jeunes cadres se réclament porte-parole d’Ehel Kseir Torchane, portant une banderole et des slogans manuscrits sur papiers volants se sont rassemblés ce matin devant la Wilaya de l’Adrar. A l’aide d’un haut parleur portable, ils psalmodiaient des slogans et énuméraient une liste de revendications. Le hakem d’Atar qui passait par là, s’est arrêté prés d’eux. Le directeur de l’école de Kseir Torchane et 2 autres responsables lui ont expliqué la raison de leur manifestation. En marge de ce rassemblement, l’imam, de mosquée et notable de Kseir Torchane, Mohamed Ould Sid’Ahmed Ould Beih a déclaré à Adrar Info.
« Malgré les moult demandes formulées depuis l’indépendance du pays, notre village ne dispose toujours pas de réseau d’adduction d’eau . Pourtant le village dispose de 4 sondages dont le 1er forés sur financement Saoudien a fonctionné quelques années, un 2eme puits pastoral à Tengharada suffit à peine au bétail et les 2 autres sont fermés ; Nous n’avons pas de réseau d’électricité malgré les nombreuse études faites ; Le censé être collège d’enseignement secondaire partage les classes de l’école fondamentale . C’est pourquoi plusieurs de nos enfants ont abandonné les classes ou se sont faits transférer ailleurs ; La ville menacée constamment par les eaux de pluie dévastatrices, nécessite la construction d’un barrage solide de protection ; Nous avons un local centre de santé mais sans infirmier ni médicaments…Nous nous attendions à beaucoup d’espoir suite au projet du Bassin Versant de Tinghqrada qui visait des objectifs de développement communautaires à valeur de plus d’un milliard d’Ouguiyas pour Kseir Torchane mais malheureusement il semble que ce projet s’est enfumé »
Les manifestations sont restées quelques heures devant la Wilaya attendant d’etre reçu par le Wali.Photo 315Photo 314Photo 309.
Ely Salem Khayar
mardi 22 mai 2012
Hommage à un élève modèle, Mohamed El Ghali Bâ, décédé à Boghé en Avril dernier dans une noyade !
Il était un élève studieux, poli et calme. Bâ Mohamed El Ghali, fréquentait la Mahadra dite des Imarat située dans le quartier de Niloy, en face des magasins du CSA. Son maître coranique, Thièrno Mamalamine Sokho de Touldé le décrivait comme un garçon modèle parmi d’autres.
Un autre de ses maîtres à la Mahadra, Yacoub correspondant du site Essaha au Brakna a fait des témoignages poignants sur les qualités morales et intellectuelles du défunt jeune garçon. Agé d’une vingtaine d’années, Bâ Mohamed Ghali voulait se rendre à Demett, village Sénégalais frontalier de la ville de Boghé pour assister à un match de football qui opposait une équipe de Boghé à un équipe de Demett dans le cadre du tournoi de l’Intégration organisé par la municipalité de Demett.
Après avoir hésité plusieurs fois à embarquer dans une pirogue, Ghali qui dissuadait même ceux qui voulait traverser à bord de la pirogue, décida finalement d’embarquer à bord de pirogue avec un groupe de jeunes venus du village Mauritanien de Thiènel pour regagner l’autre rive du fleuve.
Une fois embarqués à bord de la pirogue, les jeunes garçons commencèrent à la ramer avec leurs propres mains à défaut d’une pagaie. Au fur et à mesure que l’embarcation légère et étroite avançait dans sa traversée nous rapportaient des témoins oculaires, la pirogue agitée par le mouvement des jeunes qui la pagayaient dans le désordre se mit à balancer dans les deux sens (à droite et à gauche).
Agitation qui provoqua la panique chez ses occupants. Brusquement, l’un des adolescents sursauta dans l’eau du fleuve. Ghali, qui ne sait pas nager, suit immédiatement le jeune garçon qui sait quant à lui nager. Un troisième, les suit pour tenter de sauver de la noyade Ghali qui tenait de toutes ses forces le second par sa culotte.
Le jeune que Ghali tenait par la culotte pour se sauver de la noyade réussi à ôter sa culotte selon les témoins rescapés. Celui qui tentait de sauver Ghali criait de toutes ses forces en vain « au secours », au secours ». Il y’avait que des femmes affolées sur les berges du fleuve.
Le corps du jeune homme ne sera repêché que le lendemain tôt dans la matinée. Une foule immense avait assisté à l’inhumation du jeune Ghali. Son marabout qui l’a élevé, l’Imam Thièrno Mamalamine Sokho lui rendra un vibrant hommage en louant toutes les qualités du jeune Ghali que le père, Bâ Amadou Tidjane (cadre à la Banque centrale) avait décidé de lui confier pour lui fournir l’enseignement coranique et la Charia Islamique.
Pieux, studieux, poli et agréable sont des qualités citées en lui par son maître avant son enterrement. Devant l’assistance, lors de la prière mortuaire au cimetière de Boghé, Thièrno Mamalamine Sokho dira « je m’apprêtais à lui attribuer le titre de Alpha ces jours-ci, ce n’était qu’une question de date mais Allah en a décidé ainsi ». Le titre de Alpha (terme de la langue Pulaar) est attribué aux élèves de l’école coranique qui ont maîtrisé tous les versets du livre de coran.
Et le marabout d’ajouter « le père de Ghali, (Bâ Amadou Tidjane en l’occurrence) a atteint son objectif. » il voulait faire de son fils Ghali, qu’il m’avait confié un Hafith du coran (un élève qui mémorise le saint coran), Ghali a réussi cela ». A la Mahadra dite Imaratt, Ghali étudiait aussi l’Anglais et le Français. Sa mort a profondément bouleversé son marabout, sa famille et ses amis ainsi que tous les jeunes qui l’ont connu.
Un jeune d’une vingtaine d’années fauché à l’affection de son père et de sa mère à la fleur de l’âge, c’est difficile à supporter. Mais, la vie est ainsi faite. A cette douloureuse circonstance qui affecte ses parents et tous ses proches, nous saisissons l’occasion pour adresser nos sincères condoléances à son père, sa mère, Ami Kane, son marabout, Thièrno Mamalamine Sokho et tous ceux qui l’ont perdu.
Nous profitons de cette occasion pour adresser nos remerciements à son marabout pour l’éducation exemplaire qu’il a inculqué au défunt garçon qui doit servir d’exemple aux jeunes générations de Boghé et de la Mauritanie en général. Inna Lillahi Wo Inna Ileyhi Rajihounes. Paix à son âme.
Jules Diop
Cp Brakna de L’Eveil Hebdo
Cridem
Nouadhibou : L’alternance au pouvoir passe par les urnes (député)
Par définition, la démocratie veut dire alternance pacifique au pouvoir, qui ne peut se faire que par les urnes, a expliqué Beddahya Ould Soubai, parlementaire du parti Alliance populaire progressiste (APP) dirigé par Messaoud, président de l'Assemblée nationale en Mauritanie.
Intervenant à Nouadhibou au cours d’une émission de la station régionale de Radio Mauritanie, Ould Soubai considère que le modèle sénégalais est celui qui conforme le plus à la situation actuelle de son pays.
Il a estimé d’ailleurs que les résultats du dialogue national entre la majorité et une partie de l’opposition (dont APP) commencent à se faire sentir, ce qui aura pour effet de rassurer, selon lui, ceux qui étaient réticents par rapport audit dialogue.
Ould Soubai a parallèlement qualifié «d’enfantin» l’acte d’incinération de livres du rite Malékite, une des quatre plus grandes écoles de la Jurisprudence islamique.
Si les auteurs de l’incinération pensent que ces livres encouragent la pratique de l’esclavage en Mauritanie, pour Ould Soubai l’acte ne servira en aucun cas la lutte contre le phénomène. Plutôt, propose-t-il, nous avons de mettre en place de grands projets pour faciliter l’intégration socioéconomique des anciens esclaves et l’amélioration de leurs conditions de vie.
ALAKHBAR
Des tirs intensifs aux environs de la base militaire de Bassiknou
D'intenses tirs d'armes lourdes ont été entendus, lundi, en fin d'après-midi, aux alentours de la base militaire de Bassiknou, ville frontalière du Mali, a appris Alakhbar de source fiable.
"Une situation qui a plongé les populations de la ville et ses alentours dans une grande panique , et les habitants ont fait allusion à une attaque relative aux troubles qui sévissent au Mali", note une source sécuritaire, sur place .
Notre source a confirmé , ces détonations intensives et elle a précisé qu’il s'agit des entrainements militaires opérés par des unités de l’armée mauritanienne à quelques kilomètres de la ville.
ALAKHBAR
Les assoiffés des localités de Boutilimitt menacent de couper la route de l'Espoir
Les populations des localités de Boutilimitt, ville située à 150 Km de la capitale Nouakchott, menacent de couper la route de l'Espoir, suite au manque cruel de l'eau potable, et ce depuis plusieurs semaines, nous révèle le porte des habitants des localités.
Notre source de souligner, que cela fait plus de 48 heures, que les habitants des villages de Zem-Zem, lehwach et autres, n'ont pas eu une goutte d'eau.Et, elle ajoute que les villages disposent de bornes fontaines et paient régulièrement leurs factures.
Un habitant de la localité de Zem-Zem a indiqué que la SNDE ne cherche pas à améliorer le réseau pour ravitailler les populations en quantité d'eau suffisante et surtout en cette période de forte chaleur.
Ces facteurs comptent pousser les habitants à descendre dans la rue et couper la route de l'Espoir, jusqu'à ce que les autorités du pays résolvent leurs revendications dans les plus brefs délais, déclare notre source.
Notons que cette année, plusieurs villes et villages du pays ont connu des manifestations et sit-in de la part des populations, suite aux pénuries d'eau.
ALAKHBAR
Sélibaby /des jeunes ratent leur soirée pour avoir refusé de corrompre un Brigadier chef de la police et le citoyen lambda réclame plus de liberté.
Avec le denier mouvement opéré au sein de la police, à Sélibaby et ailleurs dans la région du Guidimakha l’espoir était permis chez le citoyen lambda qui n’a cessé de dénoncer la corruption et autres comportements auxquels se livrent d’éléments de la police et hommes en uniforme.
En effet lors de ce vaste mouvement de la police, seul un brigadier chef a été épargné. Resté à son poste au commissariat de police à Sélibaby à la grande surprise des beaucoup de personnes qui ont l’habitude de passer dans ce service, ce brigadier chef ,pourtant natif de la wilaya se croyant plus puissant que tout ne cesse de se lancer dans des sales affaires.
En se prenant comme chef du corps urbain, le nommé Tidjani se donne à des pratiques de nature à ôter du corps de la police de sa valeur, qu’ est de sécuriser le citoyen et ses biens. Ainsi avant de faire rater à un groupe des jeunes qu’avait organisé dans la nuit du 17/5/2012 une soirée à la maison des jeunes de Sélibaby, ce sous officier est également cité dans plusieurs choses sans que ses supérieurs ne le donnent l’ordre :
arrêt de construction sans autorisation ni du wali ni du hakem et sans que le délégué de l’habitat ne soit mis au courant.
Le chef du groupe organisateur a qui le brigadier chef avait demandé 10000um pour avoir une autorisation s’était confié à un Diallo Harouna, qui est parvenu à obtenir une autorisation signée du Maire, du Wali mouçaid, assurant l’intérim du Hakem et du directeur régional de Sûreté Nationale, le commissaire étant absent. Irrité il n’a pas donné aux jeunes autorisés par ses supérieurs le temps même d’animer.
En effet lors que les jeunes ont commencé la soirée, le brigadier chef s’est présenté et les a intimidé d’arrêter. Les jeunes n’ont pas osé continuer et ont raté leur soirée pour laquelle, ils ont dépensé 25000 um dans l’espoir gagner plus.
Saisi pour cette affaire, le délégué de la culture, de la jeunesse et des sports au Guidimakha a promis d’en discuter avec les autorités administratives et les supérieurs de celui qu’utilise la tenue de la police pour se faire de l’avoir.
En attendant le changement promis et qui tarde à venir dans une Mauritanie où on ne cesse de parler de changement constructif pour mieux exploiter les pauvres, il importe de noter que le moindre service rendu au citoyen est payant.
C’est ainsi qu’on parle de 500um pour les déclarations des pertes qu’exige un autre policier qui s’occupe du secrétariat, 1000um que l’un des secrétaires à la préfecture réclame aux éleveurs qui viennent récupérer leur bon de blé avant de subir tous les maux au magasins C S A où des commerçants payent et revendent sur place alors que les éleveurs, pour lesquels est fait le programme Emel 2012, eux sont obligés de faire la queue pendant des semaines pour n’avoir que des modestes quantités de blé.
Avec la réouverture de l’état civil à Sélibaby, le calvaire des populations est plus que continu. Le Guidimakha est la région où les populations vivent encore pires que les années 1989.
Si rien n’est fait pour changer les comportements, plus de confiance désormais entre administrés que d’aucuns considèrent comme des citoyens de seconde zone et administrateurs qui rendent l’administration plus loin des citoyens.
Signé Gaynaako
Cridem
Pour plus de preuve et le lecteur nous envoyons en annexe l’autorisation signée des personnes compétentes concernées.
Brakna : Boghé : Tostan forme ses facilitateurs sur l’alphabétisation et le calcul.
Dans le cadre de son projet intitulé « renforcement des capacités des communautés mauritaniennes pour la promotion de l’abandon de l’excision », l’ONG internationale Tostan, en partenariat avec l’UNICEF et le MASEF, organise à partir de ce lundi 21 mai 2012 à la Maison des associations de Boghé, une session de formation sur la lecture, l’écriture et le calcul/gestion au profit des facilitateurs et superviseurs issus des 30 communautés bénéficiaires du programme.
La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été marquée par un échange d’allocutions entre le maire de la commune de Boghé, le Hakem de la mouqata’a et le coordinateur de l’ONG en présence des superviseurs et des facilitateurs issues des zones d’Aleg/Maghta Lahjar, Bababé/Mbagne et de Boghé.
Le maire M. Bâ Adama a remercié Tostan et sa partenaire l’UNICEF pour « les multiples actions qu’elles mènent en faveur du développement des communautés du Brakna en général, de sa commune en particulier ».
Pour sa part, le Hakem, M. Ahmedna O. Mohamed Lemine, a d’abord invité les participants « à tirer le maximum de profit du contenu de la formation et de servir de relais à leurs camarades et collègues » avant de remercier cet organisme « qui investit beaucoup dans la promotion et la formation de la ressource humaine, gage de tout développement social et économique ».
Quant au coordinateur national de Tostan en Mauritanie, M. Mamadou Baba Aw, il a rappelé que cette formation qui s’étalera jusqu’au 6 juin a pour but de « former 30 facilitateurs sur les différentes techniques d’enseignement de la lecture, de l’écriture et du calcul/gestion pour assurer une bonne démultiplication dans leurs communautés respectives » ajoutant que « cette étape est très décisive dans la mise en œuvre du programme ».
En marge de la cérémonie d’ouverture, nous avons rencontré l’un des formateurs, M. Guélel Boubacar Djigo qui a nous révélé le contenu de la présente session. Pour cet homme de terrain qui vient d’achever une formation de 60 enseignants dans la Région de Kolda (Sénégal), « ce module dénommé Aawde 1 a pour objectif d’amener les participants à adopter les règles de travail et de conduite en classe et à maîtriser les rudiments de la lecture, de l’écriture et du calcul après les concepts théoriques développés dans les Kobi 1 et 2».
M. Djigo a également rappelé que la présente session qui a été précédée par une rencontre de 5 jours à Aleg avec les superviseurs pour les mettre au parfum des curricula sera sanctionnée par des évaluations partielles et globales. Au terme de la formation, les apprenants doivent être capables de reconnaître les lettres de l’alphabet (Arabe et Pulaar), d’écrire leurs noms, celui de leurs villages et de leur pays, écrire les chiffres et les nombres, maîtriser les quatre opérations, utiliser le calendrier et dire l’heure.
Dia Abdoulaye
Cp. Brakna
Cridem
lundi 21 mai 2012
Un héritage bien embarrassant.
Alassane Amath Niang lutte depuis des années pour récupérer l’héritage de son père, une maison à Mbout, que le fils de sa belle-mère, a vendu après le décès du vieux Amath, de la mère d’Alassane et de sa propre mère. L’affaire a déjà fait l’objet de plusieurs jugements avec des verdicts aussi fluctuants que le vent du désert.
Le vieux Amath Niang qui a vécu pendant des années en Mauritanie s’était mariée avec une Mauritanienne du nom de Faty Sy en plus d’une seconde épouse sénégalaise dénommée MBouri. Il aura avec cette dernière un seul fils Alassane. En 1989, sa femme MBouri et son fils Alassane qui n’avait alors que 5 ans regagnent le Sénégal. Amath Niang reste à M’bout comme restaurateur.
A la normalisation, MBouri et Alassane retournent à M’Bout. La famille, bien connue des MBoutois, fut accueillie avec beaucoup de nostalgie. La famille vivait en totale symbiose. En 1995, le vieux Amath décéda en Mauritanie. Ses parents viendront du Sénégal assister à ses funérailles. Veuve, MBouri retourna au Sénégal avec son fils Alassane, puis décéda quelques années plus tard.
La seconde épouse d’Amath, Faty avec qui il n’avait pas eu d’enfant, décéda à son tour. Elle avait un fils né d’un autre homme avant Amath. Ce dernier s’appelle Mokhtar Ould Abdallah. Ce dernier liquida la maison deux fois, une première fois à un nommé Java Ould Mohamed, puis à un second type dénommé Abdallahi Ould Abeid Barka.
Alassane apprit la nouvelle et se rendit à Mbout, pour demander de quel droit Mokhtar avait-il vendu la maison alors qu’il n’a rien à voir avec elle, ni de près ni de loin. En tant qu’héritier unique d’Amath Niang avait au moins 75% de la maison et Mokhtar ne devait en principe hériter que des 25% revenant à sa défunte mère. Alors que les deux jeunes se disputaient les parts d’héritage, Java Ould Mohamed et Abdallahi Ould Abeid Barka se battaient également pour la propriété de la maison qu’ils prétendaient tous les deux avoir achetés.
L’affaire de l’héritage atterrit sur la table du Cadi de Mbout qui attribua la propriété de la maison à Abdallahi Ould Abeid Barka. Décision rejetée par Java qui interjeta Appel. Devant la Cour d’Appel, Alassane exhiba ses titres qui confirmaient que la maison appartient d’abord à son père, qu’il est son unique fils et que Mokhtar qui a vendu la maison n’est que le fils de la femme qu’il avait épousé.
Il présenta l’acte de décès de son père et de sa mère. Mokhtar ne put produire comme document que l’acte de décès de sa mère. Me Diallo El Hadj, l’avocat d’Alassane Niang trouvait injuste qu’une telle affaire qui était aussi limpide puisse faire objet de tant de problème. La Cour d’Appel après examen de tous les documents déclara que seul Alassane avait le droit de disposer de la maison de son père. Ce verdict prononcé en 2007 fut considéré de juste des deux côtés de la frontière, saluée aussi bien par les parents du défunt Amath Niang que les voisins de la famille à Mbout.
Mais la Cour de cassation, réexamina l’affaire et attribua la légitimité de la propriété de la maison à Abdallahi Ould Abeid Barka. Le dossier fut renvoyé devant la Cour Suprême où il est bloqué depuis 6 ans. Depuis 6 ans, Alassane fait des va-et-vient pour débloquer le dossier en vain. Me Diallo El Hadj malgré ses démarches n’est pas encore parvenu à sortir le dossier de la maison du défunt Amath Niang de sa longue léthargie.
Découragé, Alassane en est réduit à des supputations. Selon lui, c’est parce qu’il est étranger que la justice mauritanienne se comporte ainsi avec lui. De l’autre côté, des sentiments similaires sont développés. Dépités, certains de ses proches ne cessent en effet de lancer "c’est ce qui coûte à quelqu’un qui choisit d’investir dans un pays qui n’est pas le sien ". Pourtant, l’espoir subsiste que la justice mauritanienne finira par dire le droit, rien que le droit, dans cette affaire et qu’elle rétablira Alassane dans ses droits.
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Source :
L'Authentique (Mauritanie)
La section de l’UPR à Boghé réagit au Communiqué de presse : Ralliement au MPR... des cadres de Boghé de l’UPR.
Avec tout le respect que nous devons à ces cadres qui se réclament de l’UPR, nous sommes dans l’obligation de fournir des éclaircissements au sujet de ce communiqué de démission de l’UPR suivi du ralliement au MPR et qui porte leurs signatures. Et ce, en ma qualité de président de la section départementale de l’Union Pour la République (UPR) à Boghé.
En effet, lors de la campagne d’implantation du parti qui s’est déroulée en Mars 2010, nous avons mené une campagne de sensibilisation d’une durée de 15 jours dans toute la Moughataa ; la même durée pour ce qui est des adhésions et de la formation des structures de base (unités de base, sous sections, sections et fédération).
A aucun moment du déroulement de ce processus d’implantation, nous n’avons rencontré un seul parmi les cadres prétendants appartenir à l’UPR et par ailleurs signataires de cette déclaration de démission de notre formation politique, datée du 18 mai 2012.
Nous défiions quiconque parmi eux pourrait nous montrer sa carte d’adhésion dument signé par un responsable de l’UPR à commencer par M. Aboubacri Amadou Lam, N’Gaîdé Aliou Moctar, Amadou Tidjane Oumar Bâ, Housseînou Hamet Sy, Ali Coumba M’Bow, Sall Mamadou Barka pour ne citer que ceux là.
Nous, sommes en droit de nous poser la question de savoir, dans quelle unité de base, les signataires de cette déclaration de démission sont-ils recensés ? Avant de démissionner d’un parti politique quelconque, il faut d’abord adhérer !
Vous êtes franchement libres d’adhérer dans le parti qui vous convient. Cependant, il ne vous est pas permis de créer de la diversion encore moins de la confusion dans les esprits des citoyens Mauritaniens. Remplir une liste de personnes ramassée par ci et par là, ne grandit guère l’image des hommes politiques que vous êtes.
Fait à Boghé, le 20 Mai 2012
Bâ Alassane Adama,
Président de la Section départementale de l’UPR à Boghé.
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Source : Elfoutiyou
Elfoutiyou
Source :
Elfoutiyou
dimanche 20 mai 2012
Atar : Crise d’eau la plus grave ,jamais connue !
Après Ehel Teyaret le 26 Avril, Ehel Ifriqiya, Kanaoil, Rguueyba le 17 Mai; voilà que les gens d’Aghnomrit, M’Barka Oumara , Dhalaa sont privés eux aussi de l’eau courante depuis quelques jours.
Les responsables de la SNDE locale n’arrivent pas à localiser le blocage. Le ton monte partout, au moment où les grosses chaleurs d’été commencent à brûler et déshydrater les corps .
Face à cette situation dramatique, les autorités administratives et populations ne cessent de presser constamment les responsables locaux de la SNDE dont les ouvriers travaillent nuits et jours « à traire la chamelle dans la marre » car, creusant partout des fosses de découvertes conduites, sans résultats positifs.
D’ailleurs leur chef de service surmené de fatigue fut hospitalisé hier à l’hôpital d’Atar. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, il se trouve que ni la SNDE , ni la mairie d’Atar, ni les particuliers (hommes d’affaires) ne disposent de citerne disponibles ; L’eau douce ne se puise que des puits de la Batha de Kanaoil ( 2Km au sud de la ville ) et seuls les charretiers peuvent y accéder..
Du flou là dans !!!
Pourtant les sondages forés au niveau de la nappe phréatique de Teyaret-Azougui qui alimentent Atar, tournent normalement ; La zone administrative (centre ville ) est bien servie en eau; Certains robinets dans certains quartiers populaires , parviennent par moments à libérer quelques gouttes d’eau soulageant ça et là quelques familles !La pente –amont des conduites d’eau Teyarit-ville est abrupte….Mais qué passa ? C’est la question que se pose tout un chacun ce matin à Atar.
Ely Salem Khayar
Incendie à Lekraya : Une maison réduite en cendre et 4 morts.
A Lekraya, un village situé à quelques kilomètres d'Achram, sur la route de l'Espoir, un violent incendie a ravagé toute une maison et a fait cinq blessés graves, nous révèlent des parents aux victimes.
C'est le mardi dernier que le feu entrainé par l'explosion d'une bouteille de gaz s'est déclaré. Les blessés qui étaient dans un état critique ont été évacués d'urgence , au Maroc pour des soins intensifs.
Suite à la gravité de leurs blessures, quatre parmi eux ont perdu la vie, aujourd'hui, dimanche, dans un hôpital du Maroc, tandis que le cinquième est encore sous traitement.
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Source :
Alakhbar (Mauritanie)
Boghé : Un groupe de jeunes cadres claquent la porte de l’UPR
Un groupe de jeunes cadres militants mécontents de la gestion politique l’UPR a annoncé sa démission de ce parti lors d’une réunion tenue dans la soirée du vendredi 19 Mai 2012 à Boghé.
La cérémonie s’est déroulée au cours d’un dîner-débat organisé au domicile de Lam Aboubacri, cadre au ministère de l’Equipement et des Transports dans le quartier de Boghé Dow.
La veille, les démissionnaires qui ont décidé désormais d’inscrire leur action politique au sein du Mouvement Pour la Refondation (MPR), dirigé par le docteur Kane Hamidou Baba, ont dîné à Thidé (à 6 kilomètres de Boghé), chez leur camarade N’Dongo Dahirou Abdoulaye, responsable local du parti.
C’est aux alentours de 22 heures que Lam Aboubacri Amadou, Ingénieur des Travaux, porte parole du groupe, entouré du docteur Bâ Mamadou (président du groupe d’Appui de Boghé), de M. N’gaîdé Aliou Moctar, ancien commandant d’escorte de la garde présidentielle, de M. Diba Abdoulaye (professeur et membre du bureau politique du MPR), de Amadou Tidjanie Oumar Bâ, Housseîne Hamet Sy entre autres a lu la déclaration par laquelle, les nouveaux transfuges ont annoncé leur départ de l’UPR et dans la foulé leur adhésion au MPR.
« Nous avons été exclus de la gestion du pouvoir » a martelé Lam Aboubacri dès l’entame de son propos avant d’ajouter « nous étions des militants de l’UPR et nous avons fait tout pour ce parti qui nous a ignoré et nous a marginalisé dans sa gestion ».
L’UPR est parti qui ne prend pas en compte les préoccupations de ses militants et du peuple. Quand les responsables de l’UPR viennent à Boghé, ils se rendent à Ponguel Kodé ou ailleurs pour organiser leurs réunions a affirmé M. Lam qui ajoute « nous ne sommes plus disposés à jouer les seconds rôles dans l’UPR qui dit-il a oublié les préoccupations des populations du département de Boghé en matière d’éducation, de santé, d’agriculture, de chômage des jeunes.
L’UPR est un parti incapable d’accompagner l’action du président Aziz, il a échoué dans sa mission, il ne prêche que de bonnes mais ne mène aucune action sur le terrain a asséné monsieur Lam.
C’est partant de tout ce qui précède que ce groupe de cadres a décidé de rompre avec l’UPR et de continuer son chemin politique dans le MPR a fait savoir le porte parole qui n’a pas manqué de lancer un appel solennel aux Boghéens pour venir adhérer massivement dans leur nouveau parti.
Grosso modo, les nouveaux militants du MPR « dénoncent la marginalisation des cadres de la vallée au sein de l’appareil d’état, les injustices dans les promotions des cadres, la léthargie, la non prise en compte des problèmes d’unité nationale et de justice sociale dans la pays, l’opacité qui caractérise la gestion du parti, le contournement des structures légales du parti au profit de structures occultes parrainées par des individus tapis dans l’ombre et le mépris des militants de base».
A sa suite, N’gaîdé Aliou Moctar a pris la parole pour remercier l’assistance de sa présence. Il a lui aussi indiqué « qu’il y’ a pas de rendements à l’UPR ». sur les raisons qui les ont poussé à adhérer au MPR, figurent la prise en charge des questions comme l’unité nationale par ce parti a fait savoir l’ancien pensionnaire du bagne de Oualata qui n’exclut guère la fibre ethnique dans les raisons qui ont motivé leur ralliement à ce parti.
« Nous ne voulons pas aller sans vous ! » a martelé le rescapé du mouroir de Oulata avant d’ajouter « à condition que vous soyez consentants ». Seuls, les militants les plus anciens sont mis au courant des activités menées par le parti et la coordination des cadres de Boghé en tête a déclaré N’gaîdé qui a dénoncé sans ménagement le népotisme, le clientélisme, la marginalisation des cadres au sein du parti avant de conclure son intervention en disant « il y’a pas beaucoup à manger et à boire quand il s’agit de l’UPR». Diba Abdoulaye est un vieux routier de la scène politique comme N’gaîdé Aliou Moctar et Lam Aboubacri.
Réagissant à une de nos questions, relatives à l’opportunité de cette défection du parti au pouvoir à un moment où le président de la république vient d’effectuer une visite à Boghé et fait certaines promesses et même des réalisations concrètes, M. Diba a indiqué le président Aziz ne dirige plus l’UPR en vertu des dispositions constitutionnelles Mauritaniennes qui l’en interdisent. Mais que l’UPR fait parti de la majorité présidentielle consolidée avec le MPR et d’autres formations politiques qui ont décidé d’accompagner l’action du président Aziz.
A ce titre, le MPR applaudit les réalisations positives de Aziz mais aussi n’hésite pas à pourfendre les actions négatives de ce dernier. Le professeur Diba n’a pas manqué de tresser des lauriers au docteur Kane Hamidou Baba en affirmant que c’est ce dernier qui a convaincu Mohamed O Abdel Aziz à engager un dialogue avec l’opposition. Cette nouvelle adhésion de cadres venus de l’UPR est un signal fort a-t-il dit. Et Diba de finir son intervention en annonçant la mise en place très prochaine de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Petit Lam comme le surnomment ses amis reprendra de nouveau la parole pour répondre à une question posée par un journaliste sur la marginalisation des Négros africains par le pouvoir de Mohamed O Abdel Aziz. Il donné l’exemple sur lui en parlant de la marginalisation des cadres Négros africains, affirmant qu’il est victime de cette situation. La majorité de ceux qui ont été nommés au ministère de l’Equipement et des Transports sont du personnel non permanent.
Sur 4000 cadres nommés en conseil des ministres depuis l’arrivé au pouvoir de Aziz, seule une centaine de cadres sont Négros africains. « Tous les chefs de service (Hakems, Commandant de brigade, commissaire de police…) dans la vallée appartiennent à une seule ethnie ». L’UPR ne lui a pas apporté son soutien dans cette épreuve et plus grave, ce parti sabote toutes les initiatives de Aziz dit monsieur Lam qui continue « l’UPR ne sert pas Aziz et ne sert pas le pays, tout le monde le sait ».
Notre décision de quitter l’UPR a été très bien accueilli ici par les notables dont certains ont affirmé que nous avons même tardé à le faire. L’affirmation est de Lam Aboubacri. Et le combat du MPR consiste à mettre fin aux injustices sociales. Le représentant local du MPR s’est lui aussi adressé à l’assistance. Il s’est félicité de cette initiative des cadres qui ont décidé de venir renforcer la base du parti.
Comme lui, le docteur Bâ a expliqué le rôle que compte apporter aux militants de Boghé le groupe d’appui, une structure crée pour soutenir l’action politique des membres du MPR à Boghé. Les membres de la structure n’ont pas d’ambitions politiques locales a-t-il précisé. Leur démarche consiste plutôt à accompagner les structures de base du MPR à Boghé, à rejeter tout parachutage de candidat aux élections municipales ou législatives, et de respecter leurs choix durant les futures échéances.
La défection de ce groupe de cadres de l’UPR intervient quelques jours après la visite effectuée par madame Cissé Mint Cheîkh O Boîdé au Brakna pour tenter vainement de remobiliser les troupes du parti qui ne se font pas encore voir. La ministre et secrétaire exécutive nationale du parti avait avoué discrètement à Bababé que les cadres de Boghé ont boycotté sa visite la fois dernière. En effet, la défection de ce groupe risque de porter un coup dur à l’UPR aux futures échéances électorales.
Diop Mohamedou Abou
Cp du journal le Véridique au Brakna
Thièrno Souleymane
(Quotidien de Nouakchott)
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COMMUNIQUE DE PRESSE : Ralliement au MPR des cadres de Boghé de l’UPR
Nous, cadres de Boghé, signataires de cette déclaration, avons décidé de mettre fin à notre qualité de membres du Parti UPR qui a fini de démontrer son incapacité à créer une atmosphère de confiance entre le sommet et la base, étouffant ainsi l’enthousiasme débordant de nos bases et suscitant un doute dans les esprits de chacun et de tous.
Il est vrai qu’à sa création, l’UPR a suscité un véritable espoir chez l’ensemble des Mauritaniens notamment au sein des populations du département de Boghé qui n’ont ménagé aucun effort pour adhérer massivement au programme du président Ould Abdel Aziz.
Malheureusement, la nouvelle direction de l’UPR qui a pris les rennes du parti au lendemain des élections présidentielles s’est révélée incapable de prendre en charge les réelles préoccupations de ces populations confrontées à des difficultés majeures dont entre autres le chômage endémique des jeunes, la mise en jachère permanente de la plaine de Boghé, l’expropriation progressive des terres, le délitement des services publics de l’Etat, la marginalisation des cadres du département, etc.
Ainsi,
- Soucieux d’apporter notre contribution à la refondation de notre unité nationale, de notre démocratie et de notre développement économique et social dans l’équité ;
- Résolument engagés à trouver des solutions pérennes aux conditions de vie de nos populations ;
- Décidons d’adhérer massivement au Mouvement Pour la Refondation (MPR) dont les orientations et les valeurs sont, sans doute, les mieux à même de répondre à nos attentes ;
- Appelons l’ensemble de nos militants à rejoindre dans un même élan et à se mobiliser avec force et loyauté pour participer à l’œuvre grandiose conduite par le Camarade Dr Kane Hamidou Baba au sein du MPR œuvrant pour une société ouverte, intégrée, respectueuse de sa diversité pour la consolidation de notre destin commun.
Boghé, le 18 Mai 2012.
Les signataires :
01) - Aboubacri Amadou Lam, Ingénieur des Travaux
02) – Ibrahima Sy, Agronome
03) – Mamadou Yéro Diallo, Technicien supérieur
04) – N’ Gaîdé Aliou Moctar, Directeur d’Entreprise
05) – Aîssata Oumar Lam, Enseignante
06) – Amadou Tidjane Oumar Bâ, Retraité
07) – Housseînou Hamet Sy, Retraité
08) – Ali Coumba M’Bow, Retraité
09) – Maîmouna Amadou Lam, Technicienne électricité
10) – Salamata Oumar Lam, Etudiante
11) – Abou Dia, Directeur des Etudes de Lycée
12) – Mamadou Lam, Licencié en Gestion
13) – Seydi Silèye Djigo, Chauffeur
14) – Alassane Aliou Djigo, Chauffeur
15) – Boubacar Sall, Retraité
16) – Alassane Mamadou Wagne, Génie Civil
17) - Amadou Samba Dia, Artiste
18) - Silèye Wagne, Chauffeur
19) – Mamadou Alassane Basse, Agent de sécurité
20) – Aliou Samba Lam, Notable
21) - Silèye Amadou Djigo, Notable
22) – Sall Mamadou Barka, Retraité
23) – Amadou Wagne, Notable
24) – Moussa Amadou Lam, Enseignant
25) – Amadou Oumar, Chômeur
26) – Ali Amar, Chômeur
27) – Aliou Mamoudou Lam, Enseignant
28) – Fatimata Ibrahima N’Diaye, Femme d’affaires
29) – Aîssata Mamadou Dia, Femme d’affaires
30) – Aîssata Amadou Mamadou Lam, Retraité
31) – Hawa Samba Dia, Infirmière
32) – Dem Hamath, Paysan
33) – Houlimata Ibrahima N’Diaye, Secrétaire de direction
34) – Ahmed O Moctar, Agent de sécurité
35) – Yacoub O Moctar, Notable
Festival Assala en Inchiri : Fiasco général de l’édition.
La seconde édition du festival Assala de l’Inchiri organisée par la mairie centrale d’Akjoujt dans la capitale de cette wilaya devait être couronnée d’un succès éclatant, en raison de sa longue préparation, mais sur le terrain c’est, un échec cuisant qui a déçu les invités et les participants à cet événement régional qui a failli à sa vocation culturelle.
En effet, ce qui s’est passé à Akjoujt s’apparente plus à une comédie jouée par le maire de la ville dont la commune est le co-bailleur avec les sociétés minières opérant dans la wilaya de cet événement régional marqué par l’absence fort remarquée du maire de Benechab, seconde commune principale de cette wilaya.
Pire, les autres élus étaient aux abonnés absents dont le sénateur et le député d’Akjoujt, généralement très impliqués dans les affaires se rapportant à leur wilaya. Les notables ont brillé aussi par leur grande absence à cette seconde édition à laquelle, comme les élus précités, ils n’avaient pas été conviés pour participer aux premières loges d’un événement spécifique dans leur wilaya.
Par ailleurs, si les autorités administratives ont été invitées à ce festival, notamment les commandants de la garde et de la brigade régionale de la gendarmerie, le colonel commandant chef de la base militaire d’Akjoujt, a été par contre omis de l’événement.
Autant de griefs qui accablent cette édition tout sauf culturelle, présentée par des analystes comme ayant les allures d’une précampagne électorale avant terme ; dés lors où son organisation a manqué au principe de la bénédiction de sa tenue et de ses honneurs par tous les fils de la wilaya, quelques soient leurs divergences ; puisque c’est l’intérêt général de l’Inchiri qui est mis en jeu dans ce rendez-vous culturel.
D’autres observateurs ont déploré quand eux l’organisation caricaturale de l’édition, rappelant que les sociétés minières actives en Inchiri avaient apporté des contributions appréciables pour le succès du festival sans que ces financements se traduisent par une plus grande qualité de l’événement.
Un fiasco total reconnu enfin par les populations même de la wilaya, lesquelles sont unanimes sur l’échec du gros tapage fait autour d’une édition culturelle présentée publiquement pour donner une excellente image de la wilaya mais qui n’a reflété de bout en bout que l’image de profondes entre les élus inchirois, porteuses de sérieux coups au développement régional de la wilaya.
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Source :
Le Véridique (Mauritanie)
samedi 19 mai 2012
Rosso, la jeunesse attend toujours des Réponses.
Nos leaders politiques doivent être sommés à l’ordre, car ils n’ont jamais rien fait de concret pour la jeunesse de cette commune. Si l’on discerne la situation dans la quelle baigne la commune de Rosso depuis des années, nous jeunes Rossossois, nous devons nous brandir pour statuer sur la situation actuelle à Rosso.
Nous devons nous prononcer entre autres sujets sur les candidats à investir pour conduire les destinés de notre commune, même s’il ya lieu de dégager l’aspect d’appartenance aux partis politiques pour défendre nos intérêts communs.
Les populations de Rosso, pères, mères, frères et sœurs vivent depuis des années plus de politique politicienne que d’actions concrètes, il est temps que nous jeunes, nous prenons nos propres destinés en main, par un mouvement unique de sens à proscrire les intérêts communs de cette commune.
Les populations doivent avoir cette marque à nous soutenir, pour une question d’appartenance, Rosso appartient aux Rossossois, comme d’autres villes se sont mobilisées pour le sauvegarde de leurs patrimoines traditionnels, mais jamais à Rosso, car se sont nos leaders politiques qui nous ont divisés pour mieux régner.
C’est pour mettre ainsi un terme, à la mauvaise gestion des affaires communales. Car, on déplore toujours ne pas comprendre pourquoi nos populations vivent-elles dans des difficultés pendant que nos localités regorgent de potentialités.
Nous devons être éveillés pour comprendre que par rapport aux réalités fortuites de ce monde, aucun jeune ne doit rester apolitique à l’instant où se sont les politiciens qui nous bloquent et nous dissocient de nos valeurs.
Aller voir la situation du grand stade Ramdan qui nous rappel les grands ténors du foot Mauritaniens : Tahara, Ndiobo, Adellahi Hamza, Moussa wade, feu Mamadou Ndao dit Eleve et d’autres encore que le nom actuel que porte ce stade fut Ramdan le grand athlète Mauritanien tombé aux pas de course, le terrain basket et maison des jeunes complètement livrée aux animaux, le chaumage des jeunes en est une autre cause qui incite beaucoup de jeunes à l’exil vers la ville Nouakchott devenu trop serrée, où même les Ressortissants Rossossois ne se reconnaissent plus à ne jamais réussir des programmes d’unité pour s’intéresser au développement de Rosso.
C’est la faute de nos leaders qui certes n’ont jamais pu définir la couleur du tissu que cette mère (Rosso) a revêtit pour servir notre pays dans tous les domaines. Nous jeunes Rossossois, nous devons battre le rappel pour statuer sur la situation politique locale marquée par le choix et la défense de nos intérêts communs face à nos leaders qui nous prennent toujours pour des moutons.
Un appel est convainquant pour tout bon Rossossois, Ressortissants ou Résidents, pour que l’on ne soit plus tendres envers des leaders hors de chez nous qui nous reviennent que pour des voies payantes cash au détriment de nos valeurs, nous devons ensemble dénoncer et sauvé la gestion du développement de notre commune, car elle nous appartient et celui qui ne reconnais plus sa valeur est une feuille volante, nous devons tous agir, dans l’intérêt des populations et durablement.
Le retour et l’intéressement de nos cadres ressortissants doit aussi être remise en cause, car ils sont restés depuis quelques années hors des questions de développement qui intéressent nos localités (surtout pour la génération 50). Dans presque tous les domaines (environnement, santé, culture, éducation, sport), notre commune répond aux abonnés absents. Selon les jeunes, c’est une ambiance de déception et de regret qui anime les populations en ce moment à Rosso, aller voir vous-même qui connaissez Rosso avant, il n’ya rien de tel, ces leaders nous ont détruits à tel point qu’on ne se reconnaît même plus entre nous.
Ceux-ci pensent qu’on peut rester toute sa vie à compter sur les leaders politiques ? non à notre avis, nous pensons que cette question de leaders politique à un terme qui s’arrête justement aux élections , mais une fois élus avec la confiance des populations, la reconnaissance et le respect seraient de s’investir en leaders et acteurs de développement pour défendre des intérêt communs de développement.
Dommage, c’est cela que nos leaders n’ont jamais compris en échange de l’intérêt personnel. Pour avoir connu notre ville d’auparavant, nous devons ensemble être convaincus qu’il ne suscite plus comme par le passé, l’espoir que munissaient les populations de cette commune doit être aujourd’hui une réalité.
Une situation qui doit nous faire dire « de mémoire de Rosso, jamais notre commune n’a été aussi en veilleuse que celle-ci depuis avant les années 1989. Plus de 23 années durant que nos leaders trahissent le contrat de confiance qui les liait aux populations en ne se mettant jamais à leurs services, pour dire que nos élus ne sont motivés que par leurs intérêts. On l'a constaté depuis longtemps, chacun essaie de sauver sa peau et celle de son entourage immédiat», la majorité d’entre eux brillent par leur absence, particulièrement dans les périodes critiques et n'interviennent qu'après coup. A bon entendeurs salut.
Ibrahim Idriss
Cridem
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